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La faim (article partagé)

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
08 Aoû 2013 à 12h

Bonjour à toutes et à tous.

aujourd'hui j'ai fait ma séance de RPC et je ne mange que quand j'ai faim.. N'étant pas sûre de déceler les vraies symptômes de la faim j'ai cherché sur le site et aussi sur la net, regardez ce que j'ai trouvé, on parle de fausse et vraie faim :

Pour vous aussi c'est pareil ? Etes vous ok? Vous les expertesd e LC de ce qui est noté ci dessous? (cela étant dit article interessant) à lire si vous avez le temps of course...

 

SYMPTÔMES

DE LA

VRAIE FAIM

SYMPTÔMES

DE LA

FAUSSE FAIM

L'estomac se creuse.

Le mal de tête

La bouche salive.

La bouche sèche, pâteuse, mauvaise

L'esprit est optimiste,

clair et joyeux.

Gargouillements

L'esprit est déprimé, vaseux.

La faim persiste quand on attend.

Tiraillements, nausée

La faim disparaît quand on attend.

 

2 -LA FAIM

AU RÉVEIL

Au réveil, la plupart des gens, dès qu'ils ouvrent les yeux après une nuit de sommeil, fument mangent ou boivent quelque chose. Le petit déjeuné est souvent composé de café et de croissants.

Mais au réveil, on n'a jamais réellement faim. On a la bouche pâteuse, mauvaise, parfois amère, sèche. On a l'esprit vaseux, pas clair et engourdi. Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination nocturne à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le café, le thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans faim un ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où ses forces vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la nuit).

Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur alimenta­tion), la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le réveil, et même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et éliminée, leur corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le réveil.

 

MAIS QUELLES SONT DONC LES SOUFFRANCES DE LA FAIM ?

L'opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse et pénible. On parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim", vous dira-t-on!

Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir. Ainsi, par exemple, le fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports sexuels, sont toutes des fonctions agréables.

Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? de ses douleurs ? Il est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais ce ne sont là que des signes d'élimination et de désintoxication pour effacer les séquelles irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café.

Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune souffrance n'est ressentie.

 

LA VRAIE FAIM ET LA FAUSSE FAIM

Chaque fois que je traite du sujet de la faim, dans mes causeries quotidiennes consacrées aux curistes, on me rétorque qu'on a faim tôt le matin. C'est alors que je demande que l'on fasse la distinction entre la vraie faim et la fausse faim.

 

ATTENDRE UNE HEURE POUR VOIR

La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s'accentue.

Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple, sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible.

Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne peut pas travailler, ni rien faire avant être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou deux, sans aucune boisson.

"L'appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est pas l'expression d'un besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie imaginaire. L'appétit est une créature de l'habitude et de la routine, et peut être due à plusieurs choses comme : l'heure du repas, la vue, le goût et l'odeur des aliments, ou même l'idée de manger qui peut déclencher l'appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit."

Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim.La vraie faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est optimiste, heureux, tranquille, serein.

La vraie faim ne vient pas forcément à l'heure des repas. Par contre, les contractions rythmiques de l'estomac se produisent régulièrement, par habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! c'est une fausse faim.

La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée, mais pas en pleine nuit. En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à malaxer le bol alimentaire durant le repos nocturne.

Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur.

Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera que dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.

LA GORGE CONTRACTÉE OU DILATÉE ?

La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim. Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers l'oesophage et vers la gorge.

C'est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations, de colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs garderont la gorge et l'oesophage contracté.

Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation de la gorge et de l'oesophage.

 

UNE SENSATION AGRÉABLE

La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un vide accompagné de contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l'estomac vers la gorge en traversant l'œsophage : tous ces symptômes sont agréables et plaisants.

Par contre, dans les cas de dénutrition et de manque de réserves, le sujet peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se concentrer, il se sent "partir". Or ces sensations disparaissent rapidement en quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors, la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et sereine. Il verra la vie en rose.

 

LA FAUSSE FAIM COMME APRÈS UNE DROGUE

Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent.

L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains.

"Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur drogue habituelle." Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas, aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim.

Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage.

Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque temps et si l'on attend la vraie faim.

Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a "...demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais mode d'alimentation".

 

 

SYMPTÔMES

DE LA

VRAIE FAIM

SYMPTÔMES

DE LA

FAUSSE FAIM

L'estomac se creuse.

Le mal de tête

La bouche salive.

La bouche sèche, pâteuse, mauvaise

L'esprit est optimiste,

clair et joyeux.

Gargouillements

L'esprit est déprimé, vaseux.

La faim persiste quand on attend.

Tiraillements, nausée

La faim disparaît quand on attend.

 

L'APPÉTIT ET LA FAIM

Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir".

Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides.

Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante : "Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim".

Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir". En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse.

Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les 20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur.

C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain.

"Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch.

La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils ignorent la faim et recherchent l'appétit !

L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-­temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.

 

UNE DEMANDE NATURELLE

Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif. "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps.

Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente, on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout ce qu'on mange.

 

CE QUE LA FAIM N'EST PAS

"Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est". Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ? Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier."

Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments.

Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps

 

La faim n’est pas

-         Le mal de tête n'est pas la faim.

-         La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim.

-         Les rongements stomacaux ne sont pas la faim.

-         La lassitude n'est pas la faim.

-         Les vertiges ne sont pas la faim.

-         La faiblesse n'est pas la faim.

-         L'évanouissement n'est pas la faim.

-         La sensation de vide n'est pas la faim.

-         L'agitation n'est pas la faim.

 

QUAND ON SE SENT PARTIR

Selon le docteur Dodds, la sensation de "partir", dans certains cas, ne provient pas d'un manque de nourriture, mais de l'absence du stimulant habituel, ce qui pourrait être contesté. En effet, cette sensation ne doit pas être ignorée, ni prise à la légère. Le sujet souffre de dénutrition grave, car il ne digère que le 10 % de ce qu'il mange. Il ne faut pas prolonger cet état sans risques. Il faut nourrir ces personnes convenablement, par petites quantités, par mini-repas répétés, dans des conditions favorables de repos, avant et après chaque repas, avec l'absence de tout trouble psychologique, émotif ou autre.

Shelton aussi cite, parmi les sensations de fausse faim celle de se sentir "partir", mais je considère cela plutôt comme un symptôme aigu de dénutrition et de faim authentique.

Voyons d'un peu plus près cette sensation de "se sentir partir", symptôme qu'il ne faut pas prendre à la légère, ni ignorer. Quand cela se produit, il faut manger et s'étendre un peu, car le corps réclame de la nourriture. Au bout de plusieurs semaines, ce genre de faim disparaît, pour faire place à une faim moins urgente quand les réserves sont renflouées.

Ainsi, ceux qui se sentent "partir" pour avoir manqué un seul repas doivent être nourris de la sorte. J'ai connu plusieurs cas du genre qui ont ignoré volontairement cette sensation de faim et qui ont persisté à ne pas manger, mais qui ont fini par verser dans une boulimie incontrôlable aboutissant à la mort par dénutrition.

En effet, les gros repas ne sont pas digérés convenablement. Ils passent dans les selles et aggravent la dénutrition. Ils peuvent entraîner finalement la mort par inanition. Il faut dans ces conditions extrêmes plusieurs mini-repas, sous le contrôle d'un surveillant énergique qui ne permettra pas au sujet de se gaver jusqu'à la mort, ni même de manger à sa faim.

 

QUAND ON SE SENT FAIBLE

Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir "partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible, incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent rapidement avec toute la lu­cidité mentale habituelle.

Par contre, quand on se sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement, une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une sieste.

Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos couché.

Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités. Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y aura toujours une note à payer.

 

L'ODEUR DES ALIMENTS ET LES CONDIMENTS

Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments.

D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus.

Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer.

Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos".

 

LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT

On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie.

Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six.

"Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !"

 

COMBIEN DE REPAS PAR JOUR

On me demande souvent :

-         Combien de repas faut-il manger par jour ? Un, deux, trois

Je réponds :

-         Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas, - comme les animaux végétariens - vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas - comme les carnivores ! - alors, un ou deux repas suffiront amplement.

 

LES ALIMENTS SIMPLES

A mon avis, n'importe quel aliment simple peut satisfaire la vraie faim. Par contre, dans la fausse faim le sujet ne se satisfait que dans le choix capricieux d'un aliment particulier, selon son odorat ou son goût. Voilà pourquoi la pratique qui consiste à sentir les aliments un à un avant de faire son choix, relève de la fausse faim.

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8 commentaires
En effet, mariieods, qu'on y àdhere ou pas ( je partage pas non plus ces idées), cette lecture est très intéressante et tu as bien fait de nous la faire partager. Merci

Merci Marieods

 

c'est effectivement un article très précis et intéressant !

Bon je suis réservée qd même je t'explique pourquoi.

Déjà c'est un article un peu militant à mon avis, qui fait une distinction qui n'est pas forcément l'objet du programme ici puisqu'il sépare les aliments en bons et en toxiques, poisons, etc.

La faim telle qu'on la définit ici c'est quand l'organisme a besoin de carburant. Je trouve que l'article est assez confusant sur ce point, tellement il veut démontrer qu'on ne devrait pas manger certains aliments (ça va qu'il ne nous fait pas le coup des produits laitiers mauvais pour la santé ou du sucre drogue de l'organisme).

(En plus je ne sais pas autour de vous mais dans mon réseau social la dénutrition c'est pas vraiment le sujet, on est plutôt dans l'abondance et sans pb de choix alimentaire). Et je ne vois pas bien l'intérêt de démontrer que si on a faim on mange n'importe quoi ? pour distinguer la vraie faim de la fausse faim. On peut avoir vraiment faim et se faire plaisir avec qqc pour quoi on a de l'appétit.

Du coup je ne suis pas sûre que cet article soit compatible avec la démarche LC ... les mots utilisés ne renvoient pas exactement aux mêmes concepts ...

Mais je retiens comme très intéressant les symptômes de l'élimination par l'organisme qu'on peut confondre avec de la faim.

Bonsoir,

Moi aussi je suis très réservée sur cet article ; tout à fait d'accord avec les commentaires précédents.

Concernant les symptômes de la faim même si je débute je les connais (ça ne veut pas dire que je sais les écouter tout le temps) et certains indiqués comme de faux signes en sont pour moi.

Je trouve le style très "gourou"...

J'ai lu l'article en travers et je n'ai pas aimé du tout, l'idées d'aliments poisons tous les drames potentiels évoqués si l'on mange sans la vraie faim évoquée par les auteurs, je ne sais pas lesquels dailleurs. Le ton alarmiste impressionnant et anxiogène....bbbrrrrr ça me rappelle de mauvais souvenirs. Pour travailler la faim les outils lc sont très bien faits je ne cherche pas ailleurs. Et sur lc je trouve beaucoup de bienveillance, pas de culpabilisation, d'ailleurs si je mange sans faim ici on va m'apprendre à gérer cela (gérer le eme avec l'outil eme-zen) c'est plus constructif je trouve. Je trouve que repérer sur soi ses propres symptômes de faim et ce que l'on en fait plus efficace. Là je me suis réveillée et un peu faim pas trop j'attends j'ai quelques gargouillis, soif aussi, je me réjouis de mes tartines à venir et l^'idée d'aliments simples pour ma faim.....non vraiment bof ça en va pas le faire. Et mon café un poison? je l'ai cru aussi par le passé dans une phase très anxieuse j'ai arrêté d'en consommer, sauf que le soucis c'était l'anxiété pas le café. Le café comme le reste comme tout c'est affaire de modération, rien n'est "mauvais" en soi.

moi qui venait le lire, au delà du premier paragraphe, vous ne me donnez pas envie, là.....

alors par contre si le café est un poison, ah ça non, c'est sacré!!!   ;-)

Bonsoir Marieods

 

je suis allée lire le bouquin en question sur le net, et, vois tu, avec des prescriptions, il faut/ne faut pas manger ceci ou cela et de nombreuses diabolisations/ interdits accompagnant des recommandations  plutot saines ( manger quand on a faim, macher etc..)  et d'autres plus farfelues, genre effet magique .. pour moi, il s'agit d'un nième regime

j 'en ai fait tellement  des regimes que là, j'ai dit stop et que  je prefère l'effort pas toujpurs facile de reconnaitre mes esnsations de faim, de reconnaitre les eme, de me pardonner lorsque je n'y arrive pas et d'accepter que je sois imparfaite et que je ne puisse pas tout controler de mon corps ni de mes emotions, mais au final, je gagne en liberté, en autonomie , et en plaisir de vivre

et je sais que , au final, les interdictions/ diabolisations me stressent , me culpabilisent parceque je ne peux pas tenir sur la longueur, et que cela entraine un effet rebond, je regagne ce que j'ai perdu avec un bonus en prime

alors, pour moi, c'est clair que cela ne me tente pas du tout, mais c'est vrai que lorsque l'on doute, on se sent rassuré par les prescriptions, il faut manger ceci , ne pas manger cela, etc..

je crois que tu gagneras a te faire confiance

 

Bon week end

bonjour , Je tenez juste àvous dire que j'ai trouve ceci sur le net ça ne veut pas dire que je suis une adepte ! Je vois aussi que vous avez creusé au delà de ma recherche ( Marie noelle )Moi je ne m'intéressais qu'aux signaux de la faim . Je voulais juste voir si ce que je ressentait etait bien ,Je vous ai demandé vos conseils d 'expertes et vous me l'avez donne ! Tout va bien suis plus branchée LC. C'était juste une lecture intéressante . Merci de vos réponses ! Bon week end !

ben dis donc c'est long, pas le temps de tout lire, mais ça a la vertu de faire réfléchir

je ne sais pas si tu as passé l'étape de la faim, mais dans le programme ici, en fait on l'expérimente nous-même, et comme ça, on peut bien répérer NOS signaux de la faim

le mal de tête peut être une signe de grande faim, ainsi que la nausée

mais en effet, cela peut donner envie de manger alors que c'est causé par autre chose que la faim

 

pour moi le signe de la vraie faim, que j'ai découvert en faisant le programme, c'est un tiraillement qui part de l'estomac et qui remonte le long de l'oesophage, de plus en plus si j'attend

c'est le seul signal que j'ai qui soit tout à fait insensible à tout le reste : le stress, les angoisses et tout ça......

 

le mieux c'est vraiment d'en faire l'expérience, mais ton article est super intéressant  (je reviendrai le lire ce soir)