LA PETITE ENFANCE ET LES EME.
Envie de partager cette expérience qui j'en suis à peu près sure ... va rappeler des souvenirs à certain(e)s
Lorsque j'étais enfant et que je venais de me faire gronder par l'un ou l'autre de mes deux parents ....(certainement à juste titre je précise, mais bien évidemment j'ai oublié mes bêtises),
je me souviens que ma "mémé" venait me prendre par la main pour m'emmener dans sa chambre en me disant :
"Viens, t'es toute la plus mignonne ! " pour m'offrir un bonbon, ou du chocolat ou un petit gâteau ...
Je suppose que j'étais en pleurs, mais en tous cas, émotionnellement perturbée pour qu'elle ait le besoin de me consoler.
J'ai un adorable souvenir de ma grand mère même si à 60 ans je dois me pencher sur mes envies de manger émotionnelles et tenter de rectifier le tir pour retrouver un rapport sain à la nourriture ....
Et l'autre souvenir était qu'effectivement, comme je l'ai lu dans d'autres témoignages ... les parents de l'époque insistaient lourdement pour que nous ne quittions la table qu'une fois l'assiette terminée ... je suppose que mis à part le fait de ne pas jeter la nourriture (il y avait des animaux pour les restes et le compost n'était pas une mode mais bien un art de vivre !)
je crois aussi que c'était une manière maladroite de nous inciter à manger de tout ! hélas ...
Et pour vous ? c'était comment ?
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Pour moir c'était à la maternelle. Quand on se faisait mal on avait droit à aller voir Madame Anna, et elle nous donnait un bonbon,vous savez, ceux en forme de petit pois. Hélas je n'y ai eu droit qu'une seule fois, et j'en avais tellement envie : d'un gros calin rien que pour moi, un bonbon, et être très précieuse.
Avant la maternelle, chez ma nounou, j'étais très longue à manger, j'étais la dernière à finir mon assiette, et menace de punition si j'avais pas fini.
Ce week end, j'ai fait la connaissance d'une petite Mila de 7 mois. Devant ses cris et son énervement devant ses carottes, j'ai suggéré à sa mamie qui la langeait un peu plus tard : elle veut peut-être du sucrée, de la compote ? Et la nénette en a mangé avec plaisir.
Dans l'aprés midi, Mila a mangé avec appétit du yaourt, puis a commencé à s'énerver. Idem que le matin, j'ai dit à sa maman en blaguant qu'elle voulait finir sa compote. Et c'est avec gourmandise qu'elle l'a fini. J'ai ressenti une immense joie à voir cette petite fille exprimer sa faim et ses goûts par rapport à sa satiété. Une merveille.
Bisous petite Mila
Bonjour anmarie je me retrouve dans ton témoignage, en effet quand j'étais petite ma maman insistait pour que l'on mange,pour elle être en bonne santé passait paf une suralimentation. Ma soeur n'a jamais eu de souci avec son poids mais moi de bėbé j'ai toujours été boulotte mais pour ma mère ce n'était pas un problème au contraire .en plus j'ai toujours été gourmande et j'avais le droit de manger ce que je voulais jusqu'au jour où le médecina décrété que je risquais d'avoir du diabète donc rėsultat on m'a mise au régime à l'age de 8 ans ,je devais me priver de tout ce que j'aimais j'ai énormément souffert mais je pense que ma mère en a souffert encore plus. Même maintenant alors que j'ai 45 ans je me sent comme une petite fille qui ne saig pas ce qu'elle dois manger et quand je vais ches ma mère,elle m'insite toujours à manger, si je maigris un peu elle me dit que je suis squelettique,. C'est dur de se défaire de l'emprise des parents.
Quand j'étais enfant, j'avais une maladie qui nécéssitait que je mange à heure fixe, beaucoup de sucre lent et très peu de sucre rapide. Autant vous dire que ça a eu des conséquences; non respect de ma faim (en plus associée à de la gourmandise du fait que mon papa cuisinait très bien) et EME sur le sucre quand j'avais l'occasion d'en manger (gouter d'anniversaire par exemple). Je me rappelle aussi très bien que quand on rentrait des repas de fêtes mes parents préparait un repas léger pour le soir (style bouillon) mais je me débrouillais toujours pour manger plus (par exemple en mettant du beurre sur le pain qui allait avec le bouillon) alors que je n'avais surement pas très faim.
Tout ça en version adulte fait une peur d'avoir faim enfin plutot une peur de sauter des repas associée à une orthorexie bizarre sur les sucres lents (mais de laquelle je me détache de plus en plus).
L'ironie de l'histoire c'est que je suis maintenant plus un bec salé que sucré (alors que j'ai "le droit" de manger des sucres rapides), je n'aime pas trop ce qui est trop sucré. L'avantage c'est que j'ai des très bonne dents et que je n'ai jamais eu de carrie ;)