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Méthode de régime DMAICS

Communauté et échange On papote
08 Juil 2012 à 20h

Bonjour,

Je voulais partager cette méthode issue de l'entreprise.

DMAICS (facile à retenir prononcez " des mecs " ) est un acronyme qui signifie : 

D = Définir un objectif.

M = Mesurer les progrès.

A = Analyser les résultats.

I = Innover.

C = Contrôler.

S = Standardiser.

Concernant notre volonté à tous de maigrir, on peut appliquer cette méthode à : 

D = je souhaite perdre x Kgs ?

M = je me pèse au départ puis de temps en temps jusqu'à atteindre mon objectif.

A = j'analyse mon poids, ce que je mange, je regarde comment je ressens des émotions, comment je déguste, à quelle heure je mange, pourquoi je mange, bref je me questionne sur mon alimentation en permanence.

I = innover, j'adopte des comportements innovants, donc nouveaux ! Par exemple, j'arrête de manger à heure fixe ! Mais je laisse la faim venir ! 

C = je contrôle mes progrès en écrivant ce que je ressens, si j'ai atteint mes buts intermédiaires fixés, bref je contrôle ma progression.

S= j'essaie d'appliquer dans ma vie d'une manière définitive ce que j'ai appris sur moi d'une manière provisoire pendant mon régime pour éviter l'effet YO-YO que tout le monde connait ! 

Au final, on l'aura compris, linecoaching répond en tout point à cette méthode DMAICS ! 

D = on doit se fixer un objectif sur le site et régulièrement, on nous demande de nous fixer des buts intermédiaires ! 

M = on peut remplir sa courbe de poids mais aussi on doit remplir des livrets en ligne donc on passe son temps à mesurer ! 

A = le site nous donne des bilans individuels pour nous aider à trouver les bonnes solutions nous concernant !

I = le site nous donne des techniques centrées sur la " pleine conscience " car quoiqu'on en dise, les régimes c'est surtout mental et surtout pas de l'isothérisme, de l'amateurisme ou du chalatenisme !

C = le site nous aide avec des outils à contrôler qu'on a bien compris les méthodes enseignées, et contrôle nos progrès quand nous remplissons à chaque fin d'étape des compte-rendus sur notre poids et ressenti sur les exercices.

S = le site insiste sur le fait que ce changement de comportement est la clef du succès ! 

Bref, je trouve que linecoaching est vraiment DMAICS et vous ? enlightened

PS : le DMAICS est une méthode dite " LEAN " en industrie, qui signifie justement : maigir ! et dont le but est de s'attaquer aux gaspillages !

En revanche, dans tous les cas, je pense que la clef du succès est d'avoir une personne qui nous soutienne au quotidien ou mieux une équipe ! comme je le pense et l'expose sur mon site : www.reussirsonprojet.net

Bon courage à tous et que le DMAICS planne sur vous ! 

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26 commentaires

Oh la la! Vous y allez dans la réflexion!! :-) Moi je suis au soleil et je ne pense plus, repos, lecture et cette année grâce à LC mes apéros sont très très raisonnables même sans trop réfléchir, sans trop respirer, c'est génial! Bonnes vacances!

Darwin parle de l'évolution des espèces. L'adaptation s'est faite sur des millénaires et des millénaires. 

Le dawinisme social est une version pervertie du darwinisme, qui est une version moderne de la loi de la jungle. Elle n'a aucune base philosophique sérieuse. 

 

Quant à "plaire", ça me semble une manière réductrice de voir les choses, mais on pourrait dire ça comme ça avec une acception très large du verbe "plaire", qui deviendrait "être capable d'établir des relations avec son prochain". De fait, l'obésité peut être un obstacle relationnel dont on peut souffrir terriblement. Dans ce sens, on peut dire que perdre du poids permet de restaurer l'image de soi donc de mieux établir des relations avec les autres. Qu'ils soient hommes ou femmes, par contre, me semble sans importance. 

Déjà, je tiens à vous dire que  j'apprécie énormément la qualité de vos posts !

C'est avec grand plaisir que je dévore vos plumes...sans prendre du poids !

En vous lisant, un peu comme pour la madeleine de Proust, cela me rappelle un concept inventé par Antoine Léon, sur l'acte d'apprentissage, qui nous disait qu'il existait une interaction très forte entre 4 composantes que sont :
- l'enseignant
- l'enseigné
- la discipline
- l'environnement.

En extrapolant à l'acte de maigrir, on pourrait donc proposer (cela n'engage que moi...) qu'il existerait une interaction très forte entre :
- celui qui souhaite perdre du poids
- celui qui propose une méthode
- la méthode de perte de poids
- l'environnement.

Une façon de  toutes et tous nous réconcilier sur nos conceptions diverses et variées (mais je note toutes érudites, éclairées, et engagées, je parle de vous ! je n'ai pas cette prétention de mon côté...), ne serait-ce donc pas d'admettre qu'il n'existerait pas en tant que telle un seul remède mais au contraire une nécessité de trouver son positionnement au sein de ces 4 composantes, un peu comme l'araignée qui devrait se positionner en un endroit de la toile pour survivre pour reprendre l'expression d'un post ?

Le déséquilibre dont parlait aussi un autre post serait ainsi peut-être à un moment donné dans sa vie un positionnement sur cette toile à 4 composantes qui ne nous correspondrait pas.

Et la vraie quête serait celle où on chercherait en permanence notre " juste " équilibre au sein de ces variables qu'il convient d'ajuster en permanence !

Bref, à chercher un équilibre sans cesse remis en cause....

Je pense donc que toutes les méthodes peuvent être bonnes dans cette mouvance à la condition de retomber au bon endroit, et pour faire plaisir à Rikki, et pour une fois, en ce sens, il n'est pas forcément nécessaire de fixer un objectif pour cela, cela peut se sentir, je dirais même  se ressentir.

Une difficulté complémentaire serait aussi de bien noter la différence entre la réalité et la perception des choses. On se rappelle ici que l'un des points importants en PNL est de se mettre dans un état positif pour avoir un comportement idoine ou de faire mettre notre interlocuteur dans cet état pour que son comportement change à notre égard... bref, sans parler d'objectif, le travail perception / état émotionnel restent aussi une variable d'ajustement nécessaire....

Pour compliquer le tout, n'oublions pas les fondements de Maslow et sa pyramide où le sommet est l'estime de soi et la reconnaissance !
Or, souvent l'égo complique tout aussi, et sans doute, ces posts nous aident toutes et tous à progresser sur la bonne voix, pardon, je ne préciserais pas pour une fois de voix, car sinon Rikki va encore me dire qu'elle n'est pas d'accord....mais thinkpositive comme d'habitude trouvera un compromis entre nous toutes et tous...

eh bien ! dommage que l'agitation neuronale ne fasse pas perdre plus de poids, on serait tous minces sur ce post ! Là je vais arrêter de me triturer les méninges car dans quelques heures je m'envole vers le soleil, au programme : ben.... soleil, rien faire et se laisser faire !

Je vous retrouve dans quelques jours !

D'ici là, portez-vous bien, comme on disait dans je ne sais plus quelle série télévisée, et "bonjour chez vous !"

Marie-Paule

[quote=Marie-Paule]

eh bien ! dommage que l'agitation neuronale ne fasse pas perdre plus de poids, on serait tous minces sur ce post ! Là je vais arrêter de me triturer les méninges car dans quelques heures je m'envole vers le soleil, au programme : ben.... soleil, rien faire et se laisser faire !

Je vous retrouve dans quelques jours !

D'ici là, portez-vous bien, comme on disait dans je ne sais plus quelle série télévisée, et "bonjour chez vous !"

Marie-Paule

[/quote]

 

En fait, on depense des calories quand on reflechit, parait il ! :)

Bof. 

Dans le monde de l'entreprise, on en crève, de l'optimisation à tout prix, et du "cost killing", qui devient bien souvent du "people killing". 

 

Il n'y a pas que dans le monde de l'entreprise, dans le monde de l'enseignement aussi, on parle de "rendement" (?), d'excellence, d'optimisation du potentiel de compétences et le reste.  On quantifie tout, le savoir, mais aussi le relationnel, le développement psycho-affectif des jeunes.  Ils ne poussent pas tous en même temps, il faudrait laisser de la marge, mais non, il faut rentrer dans les normes définies.  Je connais des mamans qui passent l'été à driller leurs gosses pour l'année d'après, au fondamental (6-12 ans). C'est oublier que si nous avons obligation de moyens (encore que faudrait-il nous en donner la possibilité...), nous n'avons pas obligation de résultats... On ne peut pas faire des ronds avec des carrés, des forts en math avec des littéraires, des doués en langues avec des personnes qui ont déjà du mal avec leur langue maternelle... Êt ce n'est pas en faisant du team building avec les profs que ça va s'améliorer... (c'est la mode en Belgique, les profs font du team building, on se réunit en journée pédagogique pour tirer à l'arc, faire des courses de sacs et des tas de petits jeux sympas...).

Enfin, voilà.  C'était mon coup de gueule de fin d'année scolaire !

Déjà merci pour vos retours très intéressants car révélateur de la société actuel.

Personnellement, je pense qu'on peut concilier productivités et social.

Je suis moi-même fils d'ouvrier et d'une femme de ménage... devenu ingénieur grâce aux sacrifices de mes parents !

Je raisonne donc toujours avec la tête d'un ingénieur mais le coeur d'un ouvrier.. et prends toujours une solution qui concilie les 2 aspects : humain et productif.

D'ailleurs, j'ai la chance de travailler en ce moment dans une entreprise qui intégre les contraintes sécuritaires, ergonomiques, et bien-être au travail tout en optimisant au maximum les machines. Ce n'est pas facile car je sais que rester 8 heures en production à la chaine est TRES dur (pour l'avoir fait moi-même).

Je sais que c'est difficile d'exploiter les techniques industrielles pour son propre développement personnel, notamment parce que certaines entreprises abusent évidemment des côtés mal maitrisés des méthodes, qui d'ailleurs sont mal interprétées et déployées !

Mais quand c'est bien fait, bien orienté, je suis convaincu qu'on peut en tirer de bénéfices gratifiants personnellement !

Enfin, je suis nordiste et dans le nord, on boit de la bière : on dit : il faut un peu de pression pour la bière mais pas de trop, car trop de pression tue le goût !

Alors, essayons d'appliquer les méthodes avec la bonne pression...celle de la bière, un peu mais pas trop !

Quand à cette obligation de résultat, elle ne peut pas effectivement s'appliquer en méme temps que l'obligation de moyens ! Car en mathématiques, quand il n'y a plus de degré de liberté... et bien c'est figé et on n'avance plus !

Merci à toutes, ceci ne m'enlèvera pas mon ambition de montrer qu'on peut être social et productif à la fois tout en admettant que dans certaines sociétés, malheureusement, des frontières ont été dépassées... mais ce n'est pas parce que c'est mal ailleurs que c'est mal partout !

Je crois en l'avenir, mais le monde a changé, et la bonne productivité c'est celle qui ne tue personne ! mais au contraire les protége !

Là, je suis un fervent croyant en l'avenir et en nos propres facultés à nous développer nous-même pour développer notre société vers du social-productif !

Malraux avait donc raison...

Merci et à bientôt !

Perso, je pense aussi qu'on ne peut pas penser productivité sans penser social, que l'humain doit rester au centre.  On travaille pour qui, en définitive ?  Si ce n'est pas pour nous, alors quelque chose ne va pas quelque part.

Nos problèmes de poids (enfin je parle pour moi, mais je pense que d'autres seront d'accord....) sont aussi, en partie au moins, le résultat d'un dérèglement, et pas seulement personnel.  J'accuse clairement la publicité qui nous promet un monde plus beau si.... et qui ne fait qu'alimenter la frustration que nous traitons comme nous pouvons, alcool, cigarettes, chocolat.... J'accuse la société qui nous pousse à consommer plus, à travailler plus pour consommer plus, à donner notre temps sans compter au travail, à nous oublier pour faire marcher un système qui nous bouffe et ne profite au final qu'à quelques uns. 

Oui au coaching d'entreprise et au développement personnel si ceux-ci nous aident à sortir de l'impasse.  Non si cela doit nous aider à nous adapter encore plus, à nous asservir encore plus. Gérer son stress, ok, mais pas dans le but de faire plus d'heures supplémentaires. Gérer son temps, ok, mais pour retrouver du temps pour soi, pas pour l'entreprise. 

Quand on ne sait pas, on n'est pas coupable, mais quand on sait on devient responsable.  Aussi, j'apprends à ne pas "tout donner" à mon métier, pour me retrouver et c'est vrai, être plus performante, mais seulement "aux heures définies par le contrat". Mieux gérer mon alimentation, ok, mais pour moi d'abord, pas pour "être plus présentable, donner une image plus dynamique, etc...".

Il faut que le monde du travail tourne, c'est entendu, mais pas à n'importe quel prix, et je te rejoins quand tu dis que la bonne productivité est celle qui protège les personnes (la force ouvrière, comme on dit, c'est très marxiste, ça...lol).

A côté de ça, toute une réflexion s'initie autour de l'idée d'un monde où le travail et le profit ne serait plus le centre, avec des thématiques comme la décroissance, la simplicité volontaire.... Utopie ou changement de paradigme ? L'avenir nous le dira, mais c'est passionnant à suivre... et dans le monde du travail, il faudra tenir compte aussi de cette tendance qui prend de l'ampleur...

[quote=Marie-Paule]

Non si cela doit nous aider à nous adapter encore plus

Mieux gérer mon alimentation, ok, mais pour moi d'abord, pas pour "être plus présentable, donner une image plus dynamique, etc...".

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Merci pour ces échanges.

Quelques questions se posent néanmoins :

1) la première sur le changement : DARWIN disait " les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes mais celles qui s'adaptent le mieux ".

2) la seconde sur la gestion de son alimentation pour soi : 99 % des psychiatres (souvent plus fous que leurs patients...) considérent essentiellement qu'on maigrit avant tout, non pas pour soi, mais pour plaire (en précisant que c'est l'inconscient...). D'ailleurs, je me rappelle qu'en philosophie, mon professeur m'avait choqué avec une image forte philosophique qui était de dire qu'initialement l'être humain était femme et homme et qu'il a été séparé à un moment, puis que chaque partie passe son temps à trouver l'autre....un peu comme un destin auquel on n'échappe pas...

D'où ces questions : 

1) peut-on vraiment échapper à l'adaptation qui est la seule issue possible ?

2) maigrir, c'est avant tout pour plaire ? ce qui nous renvoie à la solution in fine d'amour, à savoir la quête de plaire pour trouver son prochain...

Fondamentalement, le monde actuel ne serait-il au final qu'une quête de l'autre dans un monde incertain ?

Après tout, linecoaching n'est-ce pas une façon de retrouver un repère dans une tumulte de méthodes business pour maigrir ? Et si au final, c'était l'amour le reméde à tous les maux de ce monde ?