Repas au travail
Pas sûr que ce soit le bon secteur, mais si vous avez des idées de réponse, merci.
J'ai repris le travail cette semaine, auprès d'adolescents handicapés mentaux et/ou autistes. Les temps de repas font partie de mon job. Du coup, je me retrouve à noter dans le Carnet que oui, j'ai eu une autre occupation pendant le repas : servir, s'assurer que tout va bien, empêcher les mains balladeuses dans les assiettes voisines... bref, difficile de se consacrer à ses sensations dans ce contexte !
Je sais déjà que ce sont des repas où je dépasse la satiété. je régule ensuite. Mais je n'ose imaginer le prochain bilan... Déjà que trouver deux repas solo dans la semaine je vais avoir du mal...
J'ai jeté un oeil sur l'outil "repas d'affaire". J'avoue avoir bien ri. Même si je me vois bien faire des commentaires sur le goût, la saveur, tout ça tout ça, avec ces loulous un peu spéciaux et mes collégues surbookés.
Bref, je note quoi dans le Carnet découverte, à votre avis ? Est-ce que d'autres sont dans un cas semblable ? Vous gérez comment ?
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Je te comprends totalement , je suis éducatrice dans un foyer qui accueille des enfants et adolescents et où les repas sont un temps de travail à pars entiére.
Pour ma pars durant ces repas, je m'oublie totalement au profit des enfants et je consacre toute mon attention dans les échanges qui peuvent se produire, à veiller au repect des régles, au service du repas... bref, je dépasse réguliérement ma faim également et je ne m'en rend compte qu'aprés le repas. Je pense que tu fais bien de marquer que tu es occupée à autre chose car en effet ton attention est mobilisée sur une autre activité.
Ce que je fais sinon à table au foyer, étant donné qu'on a entrée plat fromage dessert... (la totale!!!) je me sers une cuillére à soupe ou deux de chaque plat et en general ça me suffit. Si ce n'est pas le cas le gouter n'est jamais loin...
Bonne soirée,
Bonjour Pondereinette,
je vois que tu n'as pas eu de réponses :( Il faut avouer que ton sujet n'est pas facile ... tu devrais peut-être poser cette question directement à nos chers médecins ou à un coach
Bises
Merci d'avoir réagi. J'ai décidé de ne pas noter "autre occupation" sinon ce serait pareil le soir avec mes propres enfants et ainsi de suite. Je sais où se trouve la difficulté, j'esaye de gérer et puis voilà.
Bonjour,
je viens de lire ton message, qui me concerne également. Comme toi, je travaille dans une institution, dans mon cas un foyer pour la petite enfance (je suppose que tu es éducatrice comme moi). C'est en effet une difficulté, que j'essaie de gérer de la manière suivante : je veille à bien ressentir mon niveau de faim en venant à table avec les enfants (le soir repas à 18h !). J'ai déjà expérimenté que ne pas manger du tout est vraiment difficile, avec la nourriture à servir, la viande à couper, j'ai le sentiment de me mettre en restriction. Alors, si j'ai très peu faim, je mange un peu, ce qui m'attire, quitte à manger autre chose en rentrant à la maison le soir. Mais je confirme que ça apporte une complication supplémentaire, surtout lorsqu'on est dans des exercices où la recommandation est de trouver une période où l'on est libéré des contraintes sociales pour les repas... Cela dit, c'est notre quotidien, il y en a des plus compliqués, et pour ma part, après trois mois de programme, je commence à me sentir vraiment bien avec mes sensations, et j'ai perdu 6 kgs, ce qui ne gâche rien. En tous cas, bon courage. J'ai correspondu avec une autre personne sur le site qui est dans le même cas que nous, c'est eve81. Peut-être pourrais-tu également la contacter.
Amicalement,
Francisco
Merci pour vos réponses. je trouve cela aidant, de savoir que d'autres personnes sont dans une situation identique. Par contre, j'ai choisi de ne pas indiquer ces repas comme étant occupée par ailleurs. Parce que sinon je le noterai à tous les repas, avec mes propres enfants petits ! Ce n'est pas comme si je regardais la télé. Je note juste que je mange quasi toujours de compagnie (ce qui n'a pas manqué d'être épinglé).
Perso je m'en sors en ne mangeant que ce qui me fait réellement envie, et accepter de dépasser ma satiété, du fait du stress. Je rééquilibre le soir.