Défi de satiété n°1 : me confronter à la petite frustration de fin de repas
Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....
la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....
à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)
mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter
maintenant c'est le soir, j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)
mais.... j'avais tendance à me "doubler" le dessert
souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)
et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté (en mode : oh ça fait que 100 calories après tout....)
donc depuis qqe jours je me CONFRONTE
je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)
et clairement ce que je rencontre, c'est une petite frustration
frustration de s'arrêter, simplement
donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste
une fois par jour, s'arrêter à satiété et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"
je l'ai ressenti dimanche soir et lundi soir
je continue ce soir
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
J'envie les gens régulés.... mon mari est pareil, à la bouchée près il s'arrête. Moi c'est encore beaucoup mentalisée cette fin de repas. hier j'ai eu 40 ans, et avec ce cap est revenu une vieille croyance qui a engendré des EME de soirée. Croyance que si j'avais un corps parfait je serai plus heureuse, mais également croyance que je pourrai, si je le voulais vraiment, avoir le corps que je souhaite. J'en ai donc déduis pour la 1000ème fois de ma vie que je n'avais pas assez de volonté, bref, l'histoire de la "pas assez" est revenue et je me suis enfilée 3 tartines de pains beurrés. tout ceci a été exacerbé par un documentaire qui montrait comment une fille de 85kg post accouchement de sa deuxième avait perdue 35kg en 9mois pour monter sur une scène de modeling fitness. Et on la voit en ch.... un max durant 9 mois, se torturer 6 jours/semaine puis se baffrer de junk food une journée 'autorisée, bref, l'antinomie de LC.
Je ne comprends pas comment je peux être contradictoire, d'un côté, je chérie cette liberté retrouvée, ma nouvelle relation à la nourriture, la liberté de ne plus me stresser pour mon poids qui est stable depuis un moment, ma relation à moi même etc...d'un autre côté, ce n'est pas assez, si seulement je perdais 10 kg ce serait mieux. pourquoi?
En ce moment, je vis énormèment la frustration de fin de repas. Je la perçois à chaque fois, je veux que le plaisir dur à l'infini et je suis déçue de constater qu'il n'est plus là.
Alors biensûr, si je m'y confronte elle s'en va au bout un laps de temps. Mais ça me demande un gros effort.
Par ailleurs, même quand je n'ai pas plus faim et que j'en vois encore devant moi. Que j'ai la conscience que je n'ai plus faim, que j'ai pris le temps de déguster j'ai la pensée: je n'ai pas envie de laisser ma part à l'autre.
En fait dans les 2 cas, ça me demande un véritable effort et parfois c'est ok de le faire mais le plus souvent j'ai pas envie.
Faire cet effort, faire attention est synonyme pour moi d'être dans le contrôle.
se confronter cela n'est pas être dans le contrôle
il faut vraiment que tu te mettes en pleine conscience à ce moment- là pour accueillir ce que tu vis
si tu n'en as pas envie c'est certainement parce que c'est douloureux de se confronter à cela
en effet si on ne se met pas en pleine conscience, cela peut devenir une sorte de contrôle, de "tenir"
c'est là où la pleine conscience fait toute la différence
ça m'intéresse ce post - c'est vrai que le soir je me sens frustrée si je ne finis pas par une note sucrée... et comme je ne vois rien qui me fait plaisir, je me rabats sur le chocolat - là huuummm c'est bon, mais pas top comme procédé !!
ce soir j'ai résisté, et en fait l il est minuit et je me rends compte que ce n'était pas vraiment un manque de sucre, une frustration, mais que c'est de la vraie faim ! je vais qd même pas manger à cette heure là..... je n'ai pas de saucisse sèche au frigo, dommage !! c'est ça qui m'aurait convenu - Titiavès, tu donnes des idées là !
Bonjour Chocoboum,
[quote=chocoboum]...le chocolat - là huuummm c'est bon, mais pas top comme procédé !!
ce soir j'ai résisté, et en fait l il est minuit et je me rends compte que ce n'était pas vraiment un manque de sucre, une frustration, mais que c'est de la vraie faim ! je vais qd même pas manger à cette heure là.....[/quote]
Et pourquoi pas, où est le problème ?
Si tu as faim tu peux prendre un carré de chocolat même à minuit !
L'essentiel est de répondre à tes sensations. Tu dis toi même que tu a ressenti une vraie faim. Donc tu pouvais la satisfaire.
[quote=chocoboum]... je n'ai pas de saucisse sèche au frigo, dommage !! c'est ça qui m'aurait convenu - Titiavès, tu donnes des idées là !
[/quote]
Chocolat ou saucisse, à minuit, même combat !
Tu manges un petit peu, de quoi appaiser ta faim jusqu'au lendemain.
[quote=Titiaves31] Mais bon j'essaie de l'accepter en me levant par exemple, en débarrassant et en essayant de voir si vraiment je peux accepter cette petite frustration ou si je dois me réconforter. .. mais pas facile aussi de savoir si je n'exerce pas un contrôle pernicieux c'est-à-dire si je ne m'empêche pas de manger , ce qui est contre-productif. .. or j'ai parfois l'impression d'avoir plus de eme notamment à midi même si les quantités mangées restent raisonnables!?[/quote]
pour accepter vraiment la frustration essaie de ne pas te distraire, bouger, etc
il sera plus efficace de la ressentir en toi, dans ton corps, la ressentir "en face" si j'ose dire au lieu de la fuir, en espérant qu'elle disparaisse
au contraire, sens là, plonge dedans, vit là
c'est la seule façon d'enregistrer peu à peu que la frustration n'est pas grave, pas un danger, donc pas de nécessité de le faire disparaitre en mangeant
pour ma part à chaque fois que je l'ai fait (eh oui j'ai du le faire plusieurs fois) au bout de quelques jours la frustration me semblait un truc normal, pas du tout dangereux
et donc ne générait plus d'EME
Bon ben je me rends compte qu'il faut que je m'y remette. Me confronter à la frustration, à mes émotions et cela me donne envie de manger !
Je suis épatée par mon neveu de 13 ans, adepte de la junk food (ses dieux sont Mc do, Burger Kg et KFC ...) mais également de la bonne nourriture familiale métissée ... Il a pris 15cm depuis cet été, est obligé d'aller voir un kiné car ça lui flanqué des douleurs dorsale ... et il sait respecter sa faim NATURELLEMENT !!!
À première vue, on a l'impression qu'il mange n'importe quoi et à n'importe quelle heure, mais il a dormi chez moi depuis vendredi soir, donc j'ai pu observer ce petit/grand mutant de plus près !
Déjà, cet extra terrestre ne mange pas devant la télé (bon, j'ai une soeur qui fait une fixette sur son canapé et ses fauteuils ...) non, il mange assis dans la cuisine, même lorsqu'il s'agit d'un sandwich ! Et même s'il donne l'impression de se gaver litteralement à table lorsqu'il se régale, il est capable de refuser son dessert favori !
J'aurais adoré en être capable à son âge ! mais j'avais déjà un appêtit d'oiseau et une tendance à l'hyperphagie quand je me régalais (ce n'est pas antinomique) ... et même si les desserts ne m'emballaient pas plus que ça, je les mangeais ! Pffffffff ... quel gachis quand j'y pense ....