Défi de satiété n°1 : me confronter à la petite frustration de fin de repas
Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....
la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....
à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)
mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter
maintenant c'est le soir, j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)
mais.... j'avais tendance à me "doubler" le dessert
souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)
et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté (en mode : oh ça fait que 100 calories après tout....)
donc depuis qqe jours je me CONFRONTE
je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)
et clairement ce que je rencontre, c'est une petite frustration
frustration de s'arrêter, simplement
donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste
une fois par jour, s'arrêter à satiété et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"
je l'ai ressenti dimanche soir et lundi soir
je continue ce soir
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[quote=izabelle]
ah oui ça c'est triste ! 
pour ce défi de la frustration de fin de repas en pleine conscience, je vais m'y remettre aujourd'hui
hier soir j'ai senti le moment où j'avais assez mangé, et il y avait un très bon gateau devant moi (je venais d'en manger une part quand même !)
j'ai senti la frustration et que cela n'était pas insurmontable
mais.....
pensant que c'était "bon" je n e l'ai pas fait en pleine conscience
et finalement j'en ai repris après, du gateau
le midi c'est pareil en ce moment j'ai du mal à m'arrêter
alors dès ce midi, je me remets à ce défi, qui a toujours été très efficace pour moi, en général au bout de 4 jours de pleine conscience à ce moment là, eh bien la frustration devient tellement anodine que pfff......
alors je reviendrai tout à l'heure consigner cette expérience de pleine conscience sur la frustration d'arrêter de manger
[/quote]
Oui, tout à fait, je trouve aussi : je me dis que si je veux je peux en reprendre, et cette possibilité suffit en général à me rassurer, et je ne me ressers pas, même plus tard. Je m'interroge, je me dis "est-ce que je le veux vraiment ?", je m'interroge alors sur ma réelle faim, ou EME. Comme quoi, je constate une fois de plus que "maigrir, c'est dans la tête".
oui !
alors j'ai refait encore ce défi
je m'aperçois que je dois y revenir souvent
donc mercredi, je n'ai pas pu le noter car je n'avais plus internet, mais je me souviens que peu ou prou, je suis restée sur mon canapé avec la frustration de "s'arrêter" en pleine conscience en moi
j'ai du le refaire le soir, ensuite.... que pouic y'en avait plus
je pense que cette frustration "d'arrêter de manger" en réveille une autre
la frustration de tous les départs, toutes les séparations, de chaque moment où on doit quitter un sentiment de fusion pour entrer dans la séparativité
en tous cas pour moi 
Après une semaine de l'exercice de "fractionnement", je m'aperçois que cela a réactivé les EME. Ces derniers temps, je constatais que la frustration de fin de repas se faisait discrète, s'en allant au bout d'un quart d'heure à peu orès si je n'y prêtais pas attention.
Mais... Ce soir, nous avons mangé tôt : des pâtes avec une sauce tomate maison et du fromage râpé. Comme j'en mange rarement, je les ai appréciées et après quelques figues du jardin délicieusement sucrées, je n'avais plus faim.
Ensuite, mon mari s'étant installé devant la télé pour suivre un ènième match de rugby, j'ai pris un hebdo dans lequel j'ai lu un article qui m'a quelque peu agacée. Et là...
Contrariété, plus envie de lire, agacement devant l'écran de TV, mes paquet de crèpes dentelles et de galettes de Pont-Aven qui me font de l'oeil de manière plus qu'insistante...
Un bain chaud plus tard, (je suis plutôt douche, d'habitude...), gommage et massage de visage, et ... pour l'instant, ça va...
Il est temps pour moi de consigner ma frustration de fin de repas.
Je le fais en ce moment car je suis en période faste avec les EME,qui sont en vacances. Je gére une chose à la fois.
Donc la frustration de fin de repas, elle se fait toujours un peu sentir mais au bout d'un moment elle s'en va. Elle reste supportable
Cependant, parfois j'ai malgré tout une petite parade. Je me prends une tisane en fin de repas, le chaud me réconforte et j'aime bien ça. Ce qui rend certainement le sentiment de fin de repas moins compliqué à gérer.
Serait-elle aux abonnés absents, aujourd'hui, cette frustration de faim de repas, toujours si fidèle ? Ce serait bien la première fois !
Toujours est-il qu'après ma tranche de filet de boeuf + purée de céleri maison + champignons de Paris à la crème, je n'ai pris qu'une "très mince" tranche de tomme, et un peu de raisin et c'est tout !
J'ai même poussé l'exercice jusqu' à offrir un dessert plus conséquent à un ami de passage : pavlova garnie de glace vanille, nappée de myrtilles et framboises dans un coulis. Eh bien, même pas mal !!! mon mari a chois le moyen terme en prenant juste de la glace sans meringue et juste nappée de coulis. Quant à moi, pas de frustration, aucune envie. Bon, juste, c'est assez, et pourtant, je l'aime ce dessert.
Avec le café, je me suis posé la question d'un biscuit, d'un carré de chocolat. Ben, non, finalement...
Un micro-évènement, certes, mais une première, en ce qui me concerne ! Bon, comment cela va-t-il évoluer dans l'après-midi ? Suspense, suspense...
bravo Edith, c'est surement le résultat de ton travail d'observer cette frustration en pleine conscience
cela la dédramatise peu à peu, et à force de se reconnecter à son corps, les choses se réorganisent toutes seules
c'est super que tu aies vécu cela, j'espère que cela va se reproduire souvent
de mon côté pareil hier soir
un très bon repas, concocté par mes soins, j'ai bien dégusté, et au moment où je n'avais plus faim, je n'ai finalement ressenti pas la moindre frustration, alors même que je m'apprêtais à l'observer en pleine conscience....
c'est chouette quand on sent qu'on avance
ce midi, après mon déjeuner, j'ai pris mon thé avec un carré de chocolat, un chocolat assez bon que je suis en train de tester
bref mes papilles étaient satisfaites.... ou presque
voilà que je trempe les lèvres dans mon thé et soudain j'ai envie de plus de chocolat....
clairement plus faim, pas vraiment envie de plus de chocolat en fait, mais une frustration claire et nette
alors qu'à cela ne tienne, je porte mon attention dessus, j'essaie de la vivre en pleine conscience
et en deux secondes et demi, m'apparait soudain la réalité : je suis frustrée par mon thé !!!
je viens de finir mon paquet d'Etoile d'Orient (acheté avec toi Patience !!
) que je prends habituellement le midi
et donc me voilà avec un thé beaucoup moins parfumé
donc frustration....
et cet automatisme à aller chercher d'autres saveurs pour juste calmer cette frustration
bien contente d'avoir pu faire appel à la pleine conscience, et de m'apercevoir que certaines frustrations ne sont pas forcément là où je l'imaginais
bon au final j'ai bu mon thé non parfumé, et j'ai recommandé de l'autre 
@izabelle, la magie de l'Étoile d'Orient ne fonctionne plus, alors ? :-)
Hier midi, confrontation à cette frustration de fin de repas. Comme j'avais fait un tour sur le forum dans la matinée, j'ai pensé à l'observer.
Eh bien, elle était liée à cette envie de manger et manger et manger encore les restes qui trônaient sur la table.
Le repas était bon ; mais surtout, il était composé de plein d'aliments "interdits"... Comme quoi, la restriction cognitive n'est jamais bien loin.
Alors j'ai fait de la place à ma frustration et à ces injonctions : "Non, tu n'as plus faim", "Non, tu ne dois plus en manger parce que tu n'as plus faim et parce que c'est trop gras", "Et puis ça va se terminer en orgie, tout ça".
J'ai été surprise de retrouver ce "trop gras" dans mes pensées ; alors que je croyais tout cela terminé depuis longtemps... !
Et puis, j'ai débarrassé et nettoyé la table, tout ça avec ma frustration bien calé dans mon corps !
Et puis j'ai papoté avec mon homme.
Et d'un coup, je me suis dit : "Ah tiens, elle a disparu, mon EME !". Je ne me suis même pas rendu compte qu'elle avait fait ses bagages !
Bilan : j'ai respecté mon EME en lui faisant de la place ; j'ai respecté mon corps en lui donnant pile poil la quantité dont il avait besoin.
Et ça m'a fait du bien de refaire ce défi, car j'ai pris conscience que la restriction est encore présente chez moi, et se réactive dès que je reprends ne serait-ce que quelques grammes (ce qui était le cas après la pesée d'hier matin)...
Au plaisir de vous lire
ah oui ça c'est triste !
pour ce défi de la frustration de fin de repas en pleine conscience, je vais m'y remettre aujourd'hui
hier soir j'ai senti le moment où j'avais assez mangé, et il y avait un très bon gateau devant moi (je venais d'en manger une part quand même !)
j'ai senti la frustration et que cela n'était pas insurmontable
mais.....
pensant que c'était "bon" je n e l'ai pas fait en pleine conscience
et finalement j'en ai repris après, du gateau
le midi c'est pareil en ce moment j'ai du mal à m'arrêter
alors dès ce midi, je me remets à ce défi, qui a toujours été très efficace pour moi, en général au bout de 4 jours de pleine conscience à ce moment là, eh bien la frustration devient tellement anodine que pfff......
alors je reviendrai tout à l'heure consigner cette expérience de pleine conscience sur la frustration d'arrêter de manger