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L’alimentation émotionnelle
Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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[quote=fadinarde]
L'eme je l'ai eu en rentrant du concert, et ça a été provoqué par: l'insatisfaction du brunch, la fatigue, l'excitation du magnifique concert, le stresseur poids aussi. Hier et aujourd'hui aussi des eme tout au long de la journée, toujours induites par la fatigue, la malbouffe (j'ai l'habitude de cuisiner presque tout ce que je mange, du coup être contrainte à manger au restaurant ou dans la rue non seulement ça me détraque le transit, mais en plus ça ne me satisfait pas le palais...) un certain relâchement parce que je suis loin de mon boulot donc je décompresse, l'excitation du shopping, mais la culpabilité de trop dépenser, le malaise physique parce que j'ai pris un peu de poids et je me sens pas bien dans mon corps [quote=fadinarde]
je te comprenda Fadinarde, moi aussi j'ai des EME provoquées par ces choses-là. surtout le malaise physique lorsqu'on se sent lourde......... c'est ce qui fait que hier soir je ne suis pas allée à mon sport. à cause d'une sensation de lourdeur, alors qu'en fait cette lourdeur est probablement plus dans ma tête que sur mes hanches...
tu as bien fait de venir soulager tes émotions ici. j'espère que cela t'a fait du bien.
moi aussi Flower bomb j'avais toujours des EME avant lorsque je dépassais ma satiété
non seulement culpabilité, puis stresseur poids, sentiment de "j'y arriverais jamais ma pov fille t'es trop nulle", et puis inconfort physique, oui.....
tout ça, c'est tout un tas d'inconfort
pour moi les inconforts physiques sont encore ceux auxquels je réponds le plus, mais maintenant j'essaie d'avoir conscience de cet inconfort et au lieu de me fustiger, je me dis que l'inconfort d'avoir trop manger est pénible, mais passager, que cela m'est souvent arrivé, que ça m'arriverra encore souvent et que maintenant de toute façon il n'y a d'autres choix que de le supporter au lieu de lutter contre lui
du coup ça évite l'accumulation des EME
je trouve que c'est vraiment important de ne pas se mettre la barre trop haut, et vouloir toujours en permanence respecter ses sensations alimentaires, parfois on mange trop, parfois on se gache l'appétit, ben voilà c'est comme ça...
Fadinarde, moi aussi je suis sujette aux EME dans ces circonstances alors je te comprends tout à fait
pour ma part, c'est surtout la sur-excitation de l'ensemble qui fait qu'au bout d'un moment j'ai déjà besoin de me calmer.... la prochaine fois, je me suis promis d'essayer de doser, déjà, les activités... et de vivre l'expérience comme elle se présente, même si les restaus sont décevants, même le bruit me prend la tête, même si je finis par m'ennuyer et surtout mal manger.... je prendrais comme ça vient...... et je ne forcerais pas la dose niveau stimulation, je pense
Bonjour,
Voici l'EME dont je souhaite vous faire part :
Ce midi, j'ai décidé de me faire plaisir : moules-frites.
J'ai préparé la table comme si j'étais dans un bon restaurant en me disant que j'allais déguster ce plat et m'arrêter quand j'en aurai assez.
J'ai dégusté, c'était très bon. Et puis je suis arrivée au moment où le rassasiement s'est fait sentir. Il ne restait pas grand chose dans l'assiette. Alors la petite voix qui dit "tu ne vas pas laisser ça..." s'est mise à me parler, et j'ai tout fini, alors que je n'avais plus faim. Une fois que j'ai eu tout fini, la petite voix m'a dit "c'est bien, tu as tout fini.".
Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas entendue de manière aussi nette, cette petite voix. Peut-être est-ce du au fait que j'ai accompagné mon plat d'un verre ou deux de vin blanc.
Je pensais que m'arrêter serait plus facile si mes sens étaient pleinement rassasiés, donc avec un plat que j'affectionne. Mais en fait, c'est plus facile avec ce qu'on n'aime que moyennement, parce qu'en fin de compte, ce n'est pas si bon, donc on oublie plus facilement l'idée qu'il faut finir.
Bref, je suis un peu dégoûtée de m'être forcée à finir. Mais je reste très contente de ce plat, qui m'a apporté beaucoup de satisfaction.
J'ai su que ma peur de manquer m'avait lâché quand :
- j'ai pû laisser dans mon assiette ce qui était en trop et ensuite le jeter sans état d'âme,
- j'ai pû aller faire les courses alorsqu'il y avait des mégas promos (style 50% remboursés ou1 produit acheté= 1gratuit) et n'acheter que ce dont j'avais besoin.
- traverser la période des soldes sans m'acheter de vêtments ou de chaussures dont je n'avais absolument pas besoin,
- quand mon mari a pioché dans mon assiette sans que j'ai envie de lui arracher sa fourchette,
- quand j'ai vu ma file manger mon yaourt préféré sans avoir un sentiment de sacrifice
- quand je me suis retrouvée dans un repas en buffet etque je n'ai pas pris de tout sans un serrement au coeur...
Tout cela pour vous dire, que oui la peur de manquer nous pousse à avoir un comportement énervant mais qu'on le lâche quand on en a plus besoin. Patience.
"quand mon mari a pioché dans mon assiette sans que j'ai envie de lui arracher sa fourchette"
"quand j'ai vu ma fille manger mon yaourt préféré sans avoir un sentiment de sacrifice"
"quand je me suis retrouvée dans un repas en buffet etque je n'ai pas pris de tout sans un serrement au coeur..."
Merci capuccino , tu as mis le doigt sur plusieurs comportements que je n'avais pas associés avec la difficulté de ne pas finir mon assiette, ça m'éclaire un peu plus sur mes habitudes.
j'ai remarqué, pour ma part, qu'il était beaucoup plus facile de m'arrêter si le repas titille beaucoup les "papilles" : avec des herbes, des épices, des saveurs "fortes"
sur les moules frites, perso je n'arrive pas à m'arrêter car je trouve que les frites c'est assez fade.....
et les moules on n'en mange pas souvent, le volume est délicat à gérer, on ne sait pas vraiment ce qu'on a mangé, même inconsciemment je veux dire....
je trouve que la moule-frites est un peu dur dur au niveau de la satiété, quoi.......
de plus, les frites, ce n'est bon que frais ET chaud, donc si on ne les mange pas, c'est gâché complètement, contrairement à la plupart des autres plats
bref, tout ça pour dire, une EME de fin de repas sur un moule-frites, ça arriverait à tout le monde...
c'est super en tous cas de t'etre fait plaisir et aussi d'avoir été tellement à l'écoute de toi-même et de tes sensations
une belle observation....
Merci izabelle pour cette réponse pleine de bon sens !
Ca me rassure un peu. Et Dieu sait si j'ai besoin d'être souvent rassurée (personnalité anxieuse, quand tu nous tient...)
En effet, le dosage des moules c'est dur, avec les coquiles, on ne voit pas la quantité.
Mes frites, elles n'étaient pas fades, elles étaiente trèèèès bonnes
Merci à toi