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L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles

mamanzap.

Abonné

04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

J'ai grignoté du sucre toute la journée!!! Je ne mange que des cochonneries sans faim alors que j'a-do-re les légumes et les fruits. Mais je n'en mange presque jamais! Enfin pas autant que j'aimerai. Mon frigo est pleins de fruits et de légumes, que je cuisine pour les repas de ma fille, mais moi je ne fais que grignoter du sucre, ou du pain et du fromage entre les repas et sans avoir faim. Du coup, je n'ai plus du tout faim quand c'est l'heure de passer à table et que je pourrai manger de bons repas, mais que j'aurai dû cuisiner et ça aussi me pose un souci car j'ai souvent la flegme de faire à manger. D'autant plus que je refuse totalement d'acheter des plats cuisinés. J'adore surfer sur des blogs culinaires, en fantasmant aux recettes que je pourrai réaliser, mais dans la vraie vie, je n'en fais rien. Je grignote sans cesse et je me pourris la vie. Je me faisais la réflexion ce midi que je me privais en quelque sorte de passer de bons moments à table, avec mon homme autour d'un bon plat de légumes juste sautés à la poêle avec des épices ou aromates (c'est comme ça que je les aime). La plupart du temps, je laisse mon conjoint manger seul, sur le pouce, en lui sortant 3 feuilles de salades ou même parfois je le laisse faire son assiette. Du coup je culpabilise en me disant que je m'occupe mal de lui, tout en revendiquant que la popote et les tâches ménagères ne sont pas réservées aux femmes! Et lui ne m'en tient jamais rigueur, il me dit que je cuisine bien et aime tout ce que je prépare. Depuis toujours, faire la cuisine représente une contrainte, une obligation, une corvée. Je me rappelle ma mère, obligée de cuisiner tous les jours, sinon mon père se fâchait. Et Refusant totalement de reproduire le schéma familial, je fais l'opposé et cela me dessers . Je n'arrive absolument pas à gérer mes EME, je sens bien que je n'ai pas faim, et j'ai bien senti aussi que je n'avais AUCUNE envie de cette tablette de chocolat, mais je l'ai quand même mangé. Maintenant j'ai mal au cœur et je me sens un peu con-con, comme une petite fille qui ne sait pas s'arrêter. Qu'ai je pu traverser aujourd'hui qui m'a poussé à manger sans faim? J'ai plusieurs éléments qui me viennent à l'esprit mais ça me paraît insignifiant et idiot. enfin je me dis "c'est ça qui t'as gêné? Mais ma pauvre fille il y a quand même des choses plus graves!! " Les écrire ici me demande un gros effort et en même temps je sais que je peux avoir confiance en vous, que vous avez probablement eu déjà ce genre d'inconforts ou de pensées. ... Alors voici ma liste : - la négociation du fond de commerce ne se passe pas comme prévu, nous rencontrons des difficultés et la signature est retardée. Du coup tensions avec la gérante actuelle, qui me "forme" tous les matins. - sentiment de culpabilité car je n'y suis pas allée ce matin, car trop fatiguée et lassée de ces tensions qui me mettent mal à l'aise. Pas envie de me lever à 4h demain matin. -peur de ne pas être à la hauteur car changement complet de métier, formation courte, prise de risques financiers et grosses responsabilités. Je suis nommée gérante et ça me fait flipper! Même si mon conjoint sera la, j'ai vraiment la trouille de ne pas y arriver. -peur de me tromper de voie, de ne plus avoir de temps pour moi et pour m'occuper de ma fille. -culpabilité de mettre ma fille chez la nounou, serrement au cœur quand elle lui fait plus de câlins qu'à moi. Peur de mal m'en occuper, de ne pas savoir correctement l'éveiller, de passer trop de temps au ménage plutôt que de jouer avec elle. - malaise car pas de relations sexuelles avec mon conjoint depuis plusieurs mois. Une routine s'est installée et nous sommes trop fatigués le soir.... Je culpabilise de ne pas le combler de ce côté là non plus. Je me dis que je suis une mauvaise "bonne femme" . - je ne me trouve pas assez féminine et soignée. - plus le temps d'aller au sport - y'a du/mon bazars plein la maison - je ne m'investis pas assez dans le projet, manque totale d'idées et de créativité pour penser à l'aménagement du magasin alors que les travaux sont prévus dans 15 jours. -incapacité de commencer l'étape "respirer en pleine conscience sur 2 jours" -envie d'écrire sur mon blog mais pas le temps et aucun talent pour la prose. -difficultés à exprimer mes peurs à mon conjoint car il les voient comme négatives et pessimistes. Voilà, en relisant tout ça, je me dis que finalement ça fait peut être un peu beaucoup de choses.... le post est un peu long, et peut être pas au bon endroit.. Mais je ne demande pas pardon car c'est aussi pour ça que je suis sur LC (:-) Merci les girls d'alimenter et faire vivre ce forum.

Choupy34, je me reconnais beaucoup dans tes soucis !

Et je ne trouve pas du tout qu'ils soient anodins. Bien au contraire. Je pense que tu as toutes les raisons du monde de craquer sur les EME (même si moi-même je culpabilise aussi.... ! )

Personnellement je fais en plus de la dépression hivernale et du coup je prends du seroplex, ça m'aide à garder l'esprit 'clair' face à la dépression mais depuis deux semaines j'ai arrêté d'en prendre comme le beau temps est revenu et ça va je me sens dans le même état. Comme quoi c'est fou comme le temps peut jouer sur noous !!!

Bon courage. Perso j'ai repris mes études, c'est dur de s'y remettre, surtout avec deux enfants en bas âge, et c'est dur financièrement... Puis je me sens nulle de ne pas participer aux dépenses de la famille, je me sens nulle... Je culpabilise quand je ne révise pas et en même temps je me fiche tellement la pression dans les études que j'ai du mal à réviser...

Le fait de grignoter toute la journée quand je suis très stressée je connais aussi ;) et après n'avoir plus faim pour le repas, du coup t'as pas envie de cuisiner alors que t'adores cuisiner... Mais il faut bien cuisiner pour son homme et ses petits et c'est déprimant alors on fait un truc en speed qui par miracle est bon ;) je connais aussi très bien.

Allez, on va se soutenir les unes les autres ! Gros bisous

eh bien Choupy, tu vois en l'écrivant, cela t'a permis de te rendre compte que c'était "beaucoup" les inconforts émotionnels qui te travaillent en ce moment

au premier rang desquels se lancer dans une activité pro, avec un telle responsabilité, c'est normal d'avoir peur, de flipper, tout ça....

le plus tu auras conscience de tes émotions et tu accepteras de les ressentir, et ça veut donc dire : ne pas se fustiger d'avoir de telles émotions, eh bien le moins tu auras besoin de manger pour les calmer

pour l'instant tu te "calmes" en mangeant tout au long de la journée pour t'empêcher de ressentir tout ça

tout ça, c'est pas mal, mais finalement oui, tu peux tout à fait le vivre.....

on n'a pas à se fustiger d'avoir peur, d'être inquiet, de se sentir coupable tout ça

ce que l'on ressent, on n'y peux rien

et lutter contre ne fait que les renforcer (et manger!!!)

quand tu apprends à pouvoir accueillir ces émotions, c'est à dire les nommer, les laisser exister, et pouvoir ensuite te recentrer sur le présent, eh bien tu commences à ne plus avoir besoin de manger

tu as donc LE DROIT de ressentir tout ça, et le mettre en mots t'aidera à ce que ces inconforts-là ne soient plus aussi "submergeants", ils ne disparaitront pas comme ça, bien sûr, surtout la peur qui t'accompagne tant que la situation est inconnue, mais tu t'apercevras que tu peux les vivre, que tu n'as pas besoin de te calmer sans cesse en mangeant

et puis mets-toi la barre moins haut... moi aussi mon chéri se fait à manger tout seul, se bricole un truc avec les crudités du frigo, et il est très content comme ça, parfois j'ai cuisiné et il est content, et parfois c'est lui qui cuisine (plus rare!!) et j'en profite

pas besoin d'avoir du talent pour écrire, mais juste la sincérité, le courage de te confronter à ce que tu ressens eh bien tu l'as fait!!!! dans ce post

bravoooo.....

Choupy, tu n'es pas responsable de tout ça!!! Rassure moi, tu n'es pas Superwoman??? Je le reconnais quand tu dis que tu ne fais pas à manger ou alors c'est pour les autres... Et encore c'est signe de corvée. Tu vas petit à petit intégrer la méthode et comme c'est ton corps que tu vas laisser décider... Ben tu feras à manger ... Et en plus des plats dont tu auras envie.... Si si je t'assure Pour la relation de couple... ça veut dire qu'on est 2... C'est assez frustrant de ne pas avoir d'intimité alors ne t'en rajoute pas. Pour le reste.... C'est normal de te poser des questions et encore des questions! C'est l'inconnu et ton avenir professionnel et petsonnel( nounou, nouvelle organisation)qui sont en jeu!! Pour arriver à te relaxer, à ne pas avoir d'eme.... Y'a qu'une chose à faire.... Roulement de tambours!!!!!! Tu les entends??? Je vais te donner la recette magique..... L'instant présent!!!!! L'instant présent!!! Pour cela respirer calmement quand les pensées arrivent les accueillir et revenir à ta respiration... C'est la rpc! C'est pas évident au début, c'est même super difficile ... Mais même si tu fais 3 rpc des que tu peux c'est déjà superbe pour faire diminuer tes cogitations. Le but est de revenir au présent, à la tout de suite, respirer, ressentir son corps qui vit.... Car la tout de suite c'est ça la vie... Le présent rien que le présent est la vie!!! Le souffle de la vie.... Ça régénère et après tu aura l'énergie pour vivre la suite de ta journée. Un pas après l'autre quand tu sens que ton corps est en surcharge et que ta tête te dit de manger !!! un pas après l'autre et une inspiration après l'autre! Bon courage à nous ;-))

Bonjour Choupy !

Bien sûr que non : ce ne sont pas des inconforts anodins ! Un inconfort est un inconfort, et si on l'ignore, il nous peut nous faire manger ou, s'il ne nous fait pas manger, il nous fait entrer en lutte, ce qui nous fait passer à côté du programme Linecoaching.

Tu as bien fait de lister tes inconforts ici. C'est une bonne démarche, pour les EME : tu regardes passer les inconforts, tu nommes ceux que tu identifies. Un bon début ! Moi, je n'y arrivais pas, quand j'ai commencé, je n'identifiais rien.

Si tu le peux (et si l'outil est déjà débloqué), dans ces moments-là, avant ou après avoir mangé, n'importe, je te conseille l'audio de 3 minutes, celui où le docteur Apfeldorfer dit "Quoi que ce soit, je peux le vivre". Ca m'a beaucoup aidée dans des moments difficiles.

Et si tu le peux, celui des dix minutes centré sur les pensées automatiques. Cet audio m'a aidée à relever les traces physiques que les pensées me laissaient (boules dans la gorge, fébrilité, crispation du corps...). Et m'a permis de voir que ces pensées viennent et repartent quand on se centre sur la respiration, puis reviennent. Elles font leur circuit, indépendant de mon ici et maintenant.

Ton envie d'écrire sur le blog n'est pas non plus à négliger. On s'en fiche, que la prose soit digne des plusgrands écrivains ou pas. Le but n'est pas de publier dans la Pléiade ! C'est un moment où on observe ce qui se passe en nous et où on le traduit par des mots. C'est un bon début pour se consacrer un peu de temps, consacrer un peu de temps à notre monde intérieur. C'est une bonne chose que tu aies cette envie en toi. Que tu la traduises en acte ou pas, tu as ça en toi (au lieu de l'envie féroce d'infliger un régime à ton corps).

Il y a un fil sur les inconforts : //www.linecoaching.com/content/mon-inconfort-du-moment . Ca te permettra de voir que certains ont des inconforts maousses, d'autres mini, mais qu'un inconfort est un inconfort. Il a une sacrée importance tant qu'on ne l'a pas saisi avec des mots. Ensuite, son importance peut être plus relative, mais pas avant.

Bonjour à toutes,

je vois qu'on a toutes les mêmes craintes et attitudes. Après une eme et l'ingestion de nourriture, l'envie de concocter un repas pour le reste de la famille est totalement absente. Pour ma part je végète et rumine sur ma "nullitude" dans le canapé, et au moment du repas je fais un truc vite-fait aux enfants!

Et pourtant, moi aussi j'aime cuisiner, partager un bon repas mitonné avec plaisir....

Alors oui, nous ne sommes pas obligées d'être au top à chaque instant, oui nous avons fait le bon choix, non il ne sera pas aisé de modifier des croyances et habitudes entretenues depuis des années, voire toute une vie.....mais on va y arriver

Bon dimanche à toutes

Effectivement ça aide de voir qu'on est pas seule...

Depuis 3 jours j'accumule les EME, je suis dans la phase du programme gérer ses fins de journées....et je ne les gère pas...

Hier j'ai mangé tout l'après midi et le soir et en plus je n'appréciais pas ce que je mangeais alors que quand j'ai faim je trouve ces aliments délicieux...et bien sûr j'ai culpabilisé et me suis traitée de nulle....

Je fais de la RPC tous les jours mais je n'arrive pas encore à "m'en servir" pour les EME.

Je sais pourquoi je fais des EME en ce momnet...

je suis en vacances et je m'ennuie,( je sais c'est fou...) j'en fais moins quand je travaille...
j'ai été témoin au mariage de mon amie le WE dernier et j'ai réussi à gérer mes sensations de faim et de satiété et mes émotions mais maintenant c'est le contre-coup...

Je vais continuer la RPC car je sais que dans le temps cela sera bénéfique...

Je ne vais pas monter sur la balance...

je vais m'occuper....

je ne vais pas jeter l'éponge....

Anaire, la RPC n'est pas un outil anti-EME

mais c'est bien que tu en fasses tous les jours, c'est ainsi qu'elle est utile

elle nous permet d'avoir moins peur de ressentir des choses, de se poser en nous-même, et bien sûr apprendre à se recentrer sans cesse sur le présent

l'ennui est un inconfort qui peut donner envie de manger, pour le calmer

il faut apprendre à accepter l'ennui, à se laisser vivre, par exemple lire des livres ou écouter de la musique....

le fait d'avoir réussi à gérer tes sensations t'a peut-être provoqué une "peur" du changement, qui est tout à fait naturelle, ce n'est pas grave, tu n'as simplement qu'à t'y remettre, à l'écoute de ta faim, à la recherche de ton appétit

et tu verras que cette peur là va peu à peu s'amoindrir dans le temps, quand tu auras fait l'expérience de tout ceci de nombreuses fois et que ça deviendra plus une habitude

en attendant, il faut sans cesse s'y remettre

profite bien de tes vacances!

Anaïre, tu n'es pas dans la phase où tu DOIS gérer les fins de journées. Tu es dans la phase où tu apprends à le faire. On ne peut apprendre qu'en se essayant, en se trompant, et réessayant, en ajustant jusqu'à trouver un fonctionnement qui va pour le moment, et qu'on réajustera quand il n'ira plus. C'est un beau cadeau à se faire et à faire aux autres : le droit de ne pas y arriver paf d'un coup !

heureusement que je suis venue sur le Forum ce soir car déjà au bureau je plongeais dans une EME. Je pense que ma journée a été ponctuée par mes fameuses EME et par moments je me suis laissée aller. Je me disais : tu sais ce que tu dois faire, mais non, impossible de stopper les petits grignotages. Bref en rentrant je suis venue lire vos messages et tout doucement mes emes se sont calmées. Je peux repartir en paix dans la cuisine pour faire mon repas du soir

Merci à toutes