Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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je veux réactiver ce fil parce que j'ai lu que plusieurs ont du mal à s'y remettre
or pour ma part quand j'ai du mal à m'y remettre, c'est que les EME ont repris du service
d'ailleurs pour ma part j'en ai de toutes petites..... suffisamment pour stopper ma perte de poids ceci dit
c'est pourquoi je propose aux volontaires d'utiliser ce fil pour faire l'EME-Zen d'une façon différente :
1/ dire ce que l'on a envie de manger
2/ dire ou essayer de dire ce qui ne va pas pour nous en ce moment
pour moi , tout de suite, ou disons y'a un quart d'heure
1/ envie de manger un bon bout de parmesan
2/ sentiment d'être transparente
au final peu importe si on mange ou pas, le plus important c'est de mettre des mots ou du moins déjà simplement essayer de mettre des mots, c'est déjà se connecter à ce ressenti difficile, donc ne plus en avoir peur
et à terme.... (pas tout de suite) ne plus avoir besoin de le calmer sans cesse
pour ma part j'avais oublié combien le ressenti "etre transparente" était une histoire difficile à vivre pour moi
et une deuxième EME là maintenant tout de suite
1/ envie de croquer à pleines dents dans le morceau de parmesan
2/ sentiment d'inquiétude, mon homme vient de me confirmer que ma fille a une fracture sur le coude
sentiment d'incertitude : le médecin des urgences ne l'avait pas vue, cette fracture sur les radios, alors que le médecin présent dit qu'elle est parfaitement visible.... elle est restée un mois à se balader avec cette fracture, peux-t-on vraiment faire confiance à ce service d'urgence?
si je commence à noter toutes mes EME, vous verrez que j'en ai beaucoup...............
mais à chaque fois que j'ai fait ainsi une notation systèmatique, au bout de qq jours je n'en ai plus du tout.....
je vous dirai cette fois ce qu'il en est
A force de cogiter sur mes émotions, les ressentis physiques que je perçois et que j'essaie de classer sur une échelle de 0 à 10 
je m'aperçois que je suis "tiède". A part la colère où je peux aller jusqu'à 5 voire 6, pour les autres je dépasse rarement 3.
Je ne sais pas si cela a à voir mais je suis très sensible au toucher jusqu'à sentir un cheveu ou un moucheron sur mon bras et pourtant je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout chatouilleuse.
Vendredi soir
1/ envies de manger
envie de gras pendant le diner (fromage, avocat)
envie de sucre "intense" après le diner
2/ inconforts ressentis
mal à la nuque
peur de ne pas maigrir
sentiment de ne pas vivre sa vie, de ne faire que répondre aux attentes des autres, d'être pompée, vidée et ne vivre QUE pour aider les autres
Je tiens à préciser que je n'ai réussi à ressentir le dernier sentiment UNIQUEMENT parce que j'ai attendu avant de manger, sinon il est évident qu'il serait passé à la trappe....
au bout du compte, une fois que j'ai eu pris conscience de tout cela l'envie de sucre intense s'est envolée
quand à l'envie de gras, je l'ai un peu satisfaite durant le diner (après tout j'avais faim!!!)
à croire qui n'il y a que moi qui ai des EME en ce moment ?????
alors cet après-m, une belle, une grosse
1/ envie de pain avec de la mozzarella fondue dessus
2/ tout le stress de la semaine
tous mes sentiments de "pas à la hauteur" de la semaine
tous mes sentiments de "je ne vis pas ma vie, je ne suis pas moi, je suis un pov être fragile balloté par le vent" de la semaine.......
pas envie de recevoir la copine de ma fille ce week-end
j'ai pris le temps de bien ressentir tout ça
ensuite seulement j'ai choisi de....
ne pas manger
car de toute façon la mozzarella que je convoitais était prévue pour faire la pizza de ce soir
bizarrement je me suis dit dans ma tête : ok tu as TRES envie de manger, ça ok, tu as le droit, mais ce n'est en rien une obligation à le faire
donc je suis restée avec ça, j'ai pris un chewing gum, je me suis détendue
et l'envie s'en est allée
au final je suis contente d'avoir gardé de l'appétit pour manger un repas convivial ce soir
et ce n'était pas si terrible
du tout
ah merci de ne pas me laisser seule avec mes EME !!!!
et dire que j'en ai beaucoup moins qu'avant!!! eh bien j'en ai encore beaucoup
pour l'instant je n'y réponds pas, mais ce n'est pas par volonté, c'est pour mieux exercer ma tolérance émotionnelle
cet après-midi, EME pas trop forte, mais présente
1/ envie de manger du pain avec du fromage fondu dessus
2/ envie de retrouver le calme après un dimanche un peu agité
inquietudes
énervenement
ce que je note aussi, avec cette pratique de l'EME-Zen systématique, c'est une sorte de "bonheur" après avoir passé la vague de l'EME en question
bonheur d'avoir été présente à moi-même je pense, pour le meilleur et pour le pire (sachant que le pire finalement c'est pas non plus la mer à boire à force de l'expérimenter dans le moment présent)
[quote=izabelle]
Je tiens à préciser que je n'ai réussi à ressentir le dernier sentiment UNIQUEMENT parce que j'ai attendu avant de manger, sinon il est évident qu'il serait passé à la trappe....
au bout du compte, une fois que j'ai eu pris conscience de tout cela l'envie de sucre intense s'est envolée
[/quote]
Merci Izabelle pour ce partage d'expérience. Intéressant de voir que "l'attente" n'est pas seulement un moyen pour "faire passer" ou "accepter" l'inconfort mais égaelement pour identifier ce qui coince... et peut-être à la longue, trouver un moyen de résoudre ce problème... pour éviter qu'il ne génère d'autres EME à l'avenir.
Pour ma part je viens de vivre une belle EME (tout le détail dans mon dernier billet de blog).
Grâce à la RPC quotidienne (et à quelques changements dans ma vie), j'en ai moins ces derniers temps. Mais je n'ai pas réussi à "supporter" / "accepter" les gênes physiques. J'ai fait un peu de cohérence cardiaque. Ce qui m'a convenu... mais l'origine de mes EME (réveils intempestifs de mes loulous) n'ayant pas disparu, j'ai résolut mon problème avec un réconfort alimentaire (milka+tuc). Et j'ai pu me rendormir (et profiter des qq min de répis avant la sonnerie du téléphone).
Pas de culpabilité d'avoir mangé ce chocolat : c'est pour en manger que je l'avais acheté.
Grande satisfaction d'avoir su le savourer avec patience et d'avoir détecté même l'écœurement du trop sucré (même si cette fois je suis allée "trop loin" et que 2 ou 3 carrés auraient suffit vs. les 4 effectivement mangés). J'ai attendu d'être au calme pour le faire (donc pas dans le feu de l'action à rendormir mes petits chéris). Un beau moment en somme. Un vrai moment de détente.
c''est bizarre Kaylee que le fait de mettre des mots dessus te les accentue
parce que l'envie de manger augmente avec l'inconscience du ressenti désagréable
le fait de mettre des mots devrait normalement augmenter l'inconfort émotionnel et en même temps diminuer l'envie de manger
et justement l'enjeu est d'accueillir cet inconfort émotionnel, mais en pleine conscience dans le moment présent
charlotte, l'orgine de ton EME n'est pas tant le réveil de tes loulous, que ton intolérance de la fatigue (ou le stress) que ça te procure
pour la plupart des inconforts, ce qui provoque l'envie de manger n'est pas l'événement qui provoque l'inconfort, mais bien notre propre intolérance à notre inconfort
c'est pourquoi il est tellement important de s'habituer peu à peu à les accueillir en pleine conscience
pas pour souffrir, mais pour apprivoiser ces inconforts
il y a un fil "accueillir un ressenti désagréable" où on essaie de décrir ce genre de tentatives!!!
pour moi hier soir une EME
1/ je me suis trainée toute la journée : culpabilité, manque, isolement, abandon
l'évènement déclencheur : mon chéri me dit que mon gateau n'est pas "si bon que ça" (alors que j'avais fait un coulant au chocolat merveilleux)
2/ envie de gateau au chocolat bien sûr
pour me prouver qu'il était bon, parce que j'étais contrariée, je suis très susceptible sur la cuisine car celle-ci a souvent été le moyen de me "glorifier" auprès d'amis, lesquels amis me manquent et j'avais fait un essai pour leur faire plus tard....
c'était une EME symbolique qui devait avoir un petit déclencheur..... mon chéri me l'a fourni, il est le spécialiste pour ça
bon cette fois j'en ai mangé, du gateau (non mais sans blague)
je pense que j'aurais pu accueillir cette "remontée" du manque, isolement, oubli, etc......
et le vivre en pleine conscience
mais c'était manifestement trop dur pour moi à ce moment -là puisque j'ai fini le gateau (il était petit!!!!)
Webinar & Chats à venir
je travaille avec des enfants harcelés, et c'est vraiment intéressant d'amener l'enfant à changer de positionnement intérieur, à ne pas entrer dans le "jeu" psychologique bourreau-victime
je l'ai vécu quand j'étais ado donc je connais ça de l'intérieur
après c'est un peu compliqué à expliquer, mais tu peux déjà essayer d'aider ton fils à ressentir pleinement sa colère, à lui bien sûr
en effet le plus efficace est vraiment quand l'enfant arrive à trouver en lui les ressources pour qu'on le respecte, mais il doit être un tant soit peu protégé par les adultes, ceux qui sont sur place
en tant que parent, il y a un sentiment d'impuissance qui est très dur à vivre donc je compatis
hier soir, il se trouve qu'après diner j'ai remangé un peu dans le plat, betement pour le finir et qu'il n'y ait pas de reste
ouh là là..... inconfort total dans mon estomac qui n'était pas du tout content!!! lui qui était en paix en train de digérer tranquilos.....
du coup cet inconfort était si fort que cela m'a provoqué une EME !!!!!
j'avais réellement envie de manger (du chocolat par exmeple) pour faire disparaitre cet inconfort physique
j'ai donc travaillé à plutôt accepter de ressentir ça plutôt que de le calmer (d'une façon qui ne ferait que l'accentuer)
et c'était vraiment très inconfortable..... mais j'ai survécu
par derrière il y avait de la culpabilité bien sûr, même s'il n'y a pas mort d'homme pour trois cuillères de soufflé, eh bien ça s'active quand même.....
je me suis imaginée une affiche de film avec comme titre alléchant "la coupable au soufflé" avec un visuel d'un soufflé géant qui risquait de m'engloutir.....
ça m'a aidé à accepter ce sentiment, mais je m'aperçois que ma culpabilité s'active néanmoisn au quart de tour....