Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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je suis tranquille dans mon salon devant mon ordi ,la télé allumée ,il fait beau dehors ,j ai mis mon linge à secher ,j ai lavé la chaise haute de chouchou,je me suis épilée les jambes ,j ai fait mon sport ,j ai fractionné ce matin et ce midi ,l'enfant n2 fait la sieste ,j ai moi meme un peu envie de siester mais voilà qu une eme s invite dans mon salon ...je viens de faire une seance de bodyscan ,je me demande si je dois faire une petite rpc ou pas...j ai grave envie de manger un petit truc chocolaté ,que se passe t il ,pas de faim en moi ...de l émotion ça oui ,du stress ,de l impatience d aller à mon rdv gynéco vers 18h pcq j en saurais plus sur bilan ,sur l idée de reprendre ttt pour envisager projet grossesse..plein d émotions, plein d espoirs,plein de souvenirs de déjà vécu,je commence à avoir une petite angoisse à l estomac pourtant aucune raison de stresser comme ça
ah oui, ça en fait des émotions, coolosse!!!!
bravo d'avoir mis des mots là-dessus
dès qu'on parle enfant, c'est normal d'avoir la joie, l'angoisse, tout mélangé à l'intérieur!
Papyrus, bravo aussi d'avoir si bien repéré les ressentis difficiles
si tu n'as pas eu d'EME,c 'est certainement parce que tu as laissé ces émotions vivre leur vie sans les combattre 
Kaylee, oui bien sûr les souvenirs s'incrustent tous seuls, de façon automatique et instantanée
moi parfois j'avais l'impression d'une sorte de chaine de tristesse qui me replongeait dans le passé
récemment je l'ai revécu avec un sentiment d'exclusion
je crois pouvoir dire qu'il est vraiment important de le vivre dans le moment présent pour en qq sorte rompre cette chaine
pour moi, ça le fait assez bien
l'exclusion dans le prsent c'est désagréable, mais l'exclusion avec les "boulets" de tous les moments de ma vie où j'ai été exclue et cela a été beaucoup, beaucoup, y compris à une période où c'était un "péril" (l'adolescence), alors là oui c'est qqchse de différent
mais qqchse de passé
sinon j'ai eu des parents très aimants, mais ça n'a pas empeché d'être rebelle, hargneuse, mal dans ma peau et tout ça.....
d'un autre côté ça aurait pu être pire sans doute 
mais en fait je ne crois pas
eh m......!!!!depuis ce matin je suis de mauvais humeur, cause le poids sur ma balance et aussi surement cause hormone, bref, je suis franchement pas agréable et je passerais bien mon temps à bouffer.
zut après un midi où j'ai d'avantage pris le temps de déguster, me revoilà avec des envies de gouter gargantuesque
j'ai pas faim, c'est vraiment une EME....
Grosse EME ce soir. J'ai mangé un peu plus que ma faim au repas, comme la plupart du temps (sans laisser de "petite place"). Mais ensuite, normalement, je cède à une EME plus tard, une heure après le repas. Là, j'ai eu du mal à arrêter. Ce qui m'a arrêtée, c'est que les biscuits (des espèces de "Petits écoliers" maison) n'avaient plus de goût, et que j'avais envie d'un truc qui avait du goût. J'ai essayé une figue sèche (elles font mon délice depuis un mois), et là non plus, pas de goût, juste la texture, et un peu de piquant (je n'avais jamais remarqué que ça piquait).
Enorme frustration. J'ai été tentée d'entamer la plaque de chocolat qu'on a acheté chez un chocolatier, mais je ne veux pas la gâcher. JE VEUX DU GOÛT !
J'ai fini par tenter de me poser, et je me suis rendue compte que dans ma tête, c'était un tourbillon. J'étais en pleine lutte quelques minutes avant d'ouvrir le forum. Là, ça va mieux. J'ai l'impression d'avoir fait un caprice intérieur. Ce "je veux du goût", alors que les aliments ne peuvent pas avoir le goût puissant que je veux, puisqu'ils ne l'ont que quand j'ai faim, c'est comme un caprice.
Le déclencheur, je ne sais pas trop. Les infos, je pense. Mais les infos, c'est tous les soirs, et ça ne me provoque pas d'EME. Souvent, même, ça passe en fond sonore dans ma tête, pendant que je suis toute à ce que je mange. Peut-être l'accumulation de la journée : du souci et de la joie pour des amis, pour des travaux qu'on va faire chez nous. Et puis la sensation d'être une nulle qui ne sait pas bricoler, qui n'a pas de force physique, qui ne sait pas recevoir. Mais ça, c'est assez fréquent. Ce soir, la différence, elle est peut-être dans la dégustation. Les infos, ça m'a énervée, et je n'ai pas dégusté mes dernières bouchées de dessert. J'aurais dû m'arrêter de manger le temps de m'énerver contre la télé (je fais ça, d'habitude), mais je ne l'ai pas fait. Du coup, quand j'ai eu envie de retrouver ce goût pleinement, j'étais au-delà du rassasiement gustatif, incapable de trouver le réconfort du goût, et incapable d'y renoncer.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti une telle agitation. J'ai eu l'impression d'être incapable de passer à autre chose. Genre j'allais rester énervée jusqu'à ma prochaine faim (seul moyen pour retrouver la puissance du goût suffisante pour me réconforter). Là, ça va, c'est apaisé. Ca m'a fait du bien de l'écrire, ça m'a obligée à me poser pour dépasser le cri frustration ("Au secours, j'ai une EME, c'est pas juste !")
Mercie Pattie pour l'effort de narration.....la plupart du temps j'ai envie de me mettre la tête dans la sable quand j'ai une EME. J'en ai eu une hier.....je suis en arrêt maladie et donc pas au top de la forme. J'attendais une visite et quand cette visite est arrivée......j'avais envie de la voir repartir ( sic!) car je savais qu'il y aurait une fin à cette visite et que finalement j'avais envie de l'anticiper. Je n'ai pas tout compris. Je fais pourtant un lien avec l'EME que j'ai eu au départ de cette visite, enfin après le dîner. J'ai dévoré mon dîner: j'avais faim, puis j'ai eu envie de manger ....je n'ai pas vraiment réussi à nommer l'émotion qui me faisait manger.
Seul optimisme: je trouve que la quantité de la prise alimentaire lors de ces EME diminue.
Ce matin je suis de mauvaise humeur.....je ne sais pas pourquoi.....
c'est typique du mode "lutte" Maryette
on lutte contre un ressenti interne, on ne sait pas quoi, et ça génère une mauvaise humeur diffuse
c'est vrai que c'est mieux si on peut laisser venir le ressenti en question
pour ma part, j'ai observé que la conscience se "bloque" quand d'une façon ou d'autre je ne m'autorise pas à ressentir la chose
que ça soit honteux, ou que ça "ne se fasse pas" ou que j'en ai peur
alors je me dis souvent que les ressentis n'engagent à rien, qu'ils sont incontrolables et donc j'ai le droit de ressentir ce que je veux
génralement ça débloque
ça bloque aussi quand c'est lié à de grandes souffrances de l'enfance
mais bon de moins en moins, car plus on prend l'habitude de s'autoriser à ressentir, plus on expérimente le fait que cela ne procure AUCUN danger d'aucune sorte, donc les ressentis sont moins bloqués
la RPC aide beaucoup aussi, quand on la pratique quotidiennement
bravo les filles de vous poser ici, de mettre des mots, d'accueillir ces états désagréables sans courrir tout de suite s'apaiser
parfois renoncer à s'apaiser, c'est violent
mais en étant présent à soi-même, ça va beaucoup mieux
pour moi une EME cette après-midi
en même temps j'avais faim, donc ce n'était pas évident de ne pas manger (et donc j'ai mangé un peu)
je savais que ça allait venir, bien que j'ai essayé d'accueillir mes ressentis
en fait je pense n'avoir calmé que la faim, donc l'EME n'était pas trop présente, mais quand même un chouilla
1/ sentiment de nulle - inquiétude - peur de contre-performance - peur de ne pas "assez" profiter de qchse que j'attends depuis 1 mois, de ne rien ressentir, que ça sera nul, et que le lendemain je me sentirais seule et en manque
impatience tout de même, mais sensation d'attendre betement que le temps s'écoute
peur de m'être trompée sur certains choses
culpabilité, mal à se positionner
2/ envie de manger du pain
je n'ai pas mangé du pain (je n'en avais pas) mais des tortillas chips, je me suis arrêtée sans souci, je pense quand je n'avais plus faim
du coup sentiment d'incertitude sur mon diner et mon appétit, peur de regrossir, peur de ne plus y arriver, de décevoir tout le monde
moi quand je m'y mets, c''est costaud 
je pense être capable d'accueillir tout ceci, ça n'aurait pas été le cas DU TOUT il y a qq mois
izabelle, que de mots , c'est bien d'arriver à décrire ce que tu ressens de façon si précise et détaillée quand tu as une EME ... ça doit bien aider de pouvoir faire un état des lieux de ton ressenti.
EME pour consoler mon ventre fiévreux et douloureux après abus de raisin avant-hier - mais c'est tout à fait contradictoire avec la débacle de mon intestin et mon estomac qui se referme par solidarité. Je n'ai pas eu faim de grand chose depuis hier matin, à part du riz Basmati délicieux avec un peu de beurre fondu.
Alors que vais remplacer l'EME par une bouillotte sur mon ventre et un DVD, bien au chaud dans mon canapé accueillant, enroulée dans un plaid tout doux à pompons (je n'ai pas de télé dans ma chambre, et pas envie en ce moment de continuer Russ Harris).
accepter l'agitation oui ce n'est pas évident, je pense que tu as raison, c'est ce qu'il faut faire
[quote=Kaylee]
izabelle, que de mots , c'est bien d'arriver à décrire ce que tu ressens de façon si précise et détaillée quand tu as une EME ... ça doit bien aider de pouvoir faire un état des lieux de ton ressenti.
[/quote]
ça fait aussi un peu flipper quand même!!!! 
mais c'est vraiment ça quand je pars en sucette
aujourd'hui, mêmes données, sauf que tout va très bien
je pense que c'est parce que j'ai travaillé ce matin, que les 4 enfants que j'ai vus ont fait de gros progrès (grâce à moi)
c'est fou comme je peux être dépendante de ce sentiment d'utilité
mais bon... en tous cas on va pas cracher dans la soupe car c'est bien plus agréable de se sentir bien dans ses baskets
Webinar & Chats à venir
Remarques sur le post d'izabelle suite à celui de Soleluna - oh que je comprends et que je compatis et oh comme je m'y retrouve, à la différence que j'ai pas mal d'années de plus, et donc une plus ancienne expérience :
[quote=izabelle]
[quote=Soleluna]
Pour ces émotions là, je crois que je serai abonnée à vie à un recours à la nourriture.
[/quote]
eh bien moi je ne crois pas
je comprends tout à fait ce que tu veux dire, avec certains ressentis qui sont gravés en nous assortis de tant de souvenirs, comme marqués au fer rouge sur nous
pour les miens, ceux dans le style, je reconnais que lorrsqu'il se réactive, je passe encore en lutte, que je me crispe, que je me cabre
mais néanmoins..... y'a du progrès même dans ceux-là
je m'en rends compte au bout de deux jours, par exemple, au lieu de lutter contre pendant des semaines
ce qui m'a le plus aidé, c'est de vivre, d'accueillir le ressenti au présent, vraiment au présent
automatiquement, quand on réveille de vieilles histoires, on re-convoque tous les souvenirs, parfois très très douloureux[/quote]
Je crois que ces souvenirs on ne les convoque pas, ce sont eux qui s'invitent, s'incrustent sans prévenir, surtout dans les cauchemars, lorsqu'on se réveille en plein dans le cauchemar et que j'allume la lumière et que je tate mon lit pour vérifier que oui, je suis bien dans mon lit, j'y suis bien toute seule, bien au milieu, avec de la place de chaque côté.
[quote=izabelle]et il est vrai que là, c'est Tchernobyl!!![/quote]
Je compare parfois à des litres d'eau glacée qu'on déverse sur la tête au moment où on s'y attend le moins - même si, curieusement, ça devient à la mode avec l'Icebucket
[quote=izabelle]mais quand on se centre sur ce ressenti-là dans le présent, qu'on accepte de vivre cette expérience au présent, cela n'a rien d'agréable c'est sûr, mais on le vit d'une autre façon[/quote]
Je me demande parfois si je serais aussi hargneuse, combative, rebelle, si j'avais eu des parents "normaux" et aimants - je serais peut-être un bon petit mouton. C'est peut-être grâce/à cause d'eux qu'une de mes devises est "marche ou crève" et que, jusqu'à présent, j'ai toujours décidé de marcher d'un bon pas
[quote=izabelle]donc je ne pense pas que ça sera à vie[/quote]
Oh izabelle... comme j'aimerais que tu aies raison... c'est ce que je me suis dit lorsque j'ai recommencé ma vie plusieurs fois, en changeant de mari, de pays, de psychiatre... Ce que je peux constater, c'est que ces ressentis désagréables et négatifs reviennent de plus en plus rarement, peuvent laisser en paix pendant des mois puis revenir au moment le plus inattendu. Mais les intervalles sont de plus en plus longs et la fréquence de plus en plus rare. J'ai vécu tellement de choses que parfois j'ai l'impression d'avoir 100 ans, ou d'être un chat, il paraît que les chats ont 7 vies
[quote=izabelle]mais bon, on verra bien, de toute façon on peut garder certaines EME grace à notre chère "régulation" qui est une pure merveille
[/quote]
Heureusement ! Et j'en suis agréablement surprise, parce que j'avoue que lorsque je me suis inscrite, je n'y croyais pas trop.