Vous avez une EME venez partager
je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!
Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.
Je vous attend !!
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bonjour liegama
je pense que ton EME est due d'une part à la frustration de n'avoir pas mangé le repas que tu convoitais + l'inconfort de la grande faim
moi aussi, j'ai toujours eu beaucoup d'EME quand je suis fébrile
après m'être interrogée là-dessus, j'ai fini par me rendre compte que finalement j'ai du mal à supporter cet état de fébrilité, d'excitation, et que la nourriture me sert à me "calmer" là aussi
depuis, quand j'ai ce genre de moment, j'apprends à laisser l'adrénaline couler à flots, à ne pas "transformer" mon état intérieur
je renonce à me calmer et je me concentre un peu de temps à autre sur ma respiration simplement
continue tes pauses en cours de journée, c'est vrai que c'est très important
et pour la restriction, du moment que tu en as conscience et que tu ne cherches pas à refouler ces pensées, juste à en prendre note et à prendre de la distance avec
bonne journée
Merci Izabelle pour cet "insight", je vais essayer d'accepter mes moments de fébrilité, ça m'aide ce que tu dis, j'avais jamais pensé à ça. Je te tiendrais au courant de mes avancées dans ce domaine.
C'est drôle à dire mais je viens de découvrir que la colère, même exprimée produit en direct une EME. Il faut que je sois vigilante, mais j'ai l'impression que manger m'empêche de pleurer.
c'est vrai que la colère, même si tu l'exprimes sainement (c'est déjà bien), tant que tu ne "l'assumes" pas, ça provoque des EME éventuellement
c'est quand on a du mal à supporter les effets physiques de la colère, ou qu'on a l'impression plus ou moins consciente de se mettre en danger vis à vis des autres en se mettant en colère
C'est vraiment une découverte de pouvoir identifier cette pulsion d 'envie de manger qui se traduit par une colère. En réfléchissant plus profondément cette colère me renvoie à une injustice et l'injustice j'en ai beaucoup souffert. Mais aujourd'hui ne pas perdre de poids est vécue comme une injustice, alors que j'ai l'impression de suivre le programme sèrieusement. Bonne prise de conscience. A suivre !
Tiens, ce soir j'ai envie de raconter ma journée dans ce fil. Peut-être parce que je me dis que cela m'aidera peut-être à mieux comprendre...
Je suis partie à Naples samedi, et je suis rentrée à 17h aujourd'hui. J'y suis allée en compagnie de mon père et de ma soeur, pour fêter mes 32 ans. Dimanche nous sommes allés à Pompéï. C'était incroyable. C'était surtout un de mes plus grands rêves. Pendant cette journée, j'ai pu (bizarrement!!) expérimenter la faim (nous n'avons pas trouvé de café ouvert à Naples sur le chemin de la gare pour Pompéï...) Donc bonne faim dans le train pour aller à Pompeï. Puis elle a disparu. Puis j'ai eu mal à la tête. Arrivés à Pompéï on a juste bu un capuccino avant d'attaquer la visite. Il devait être vers les 11h. On a beaucoup marché dans les ruines. La faim est revenue, plus forte. Puis la fatigue...
On a terminé la visite. Puis vers 14h, en route pour reprendre le train direction Sorrento, on s'est juste pris une orange pressée, et un mini tube de chips (divisé en 3 ça ne faisait pas grand chose!) vers les 15h30 on s'est enfin attablés, et malgré la faim énorme et le froid nous avons mangé raisonnablement. J'ai même laissé la faim de mon dessert.
Bref, tout ça pour dire que aujourd'hui je suis rentrée chez moi vers 17h. Mon dernier repas remontait à 12h30, à l'aéroport. Là j'ai trop mangé. DOnc ce soir je me suis dit que j'allais attendre ma faim. Il me semble qu'elle est arrivée vrs 19h. Mais assez légère. J'ai décidé de manger, juste une tranche de pain et un fromage à tartiner, puis un peu de mague fraîche.
Une heure après, de nouveau faim.... Je me suis retrouvée dabout devant le frigo, à manger des bouts de fromage, un yaourt, des pruneaux... Pas beaucoup finalement. J'ai succombé à la nourriture, mais j'ai quand-même pris conscience de mon comportement: il me semblait avoir faim (grenouilles et tiraillements) mais je me suis mise à manger n'importe comment, comme lors d'une eme.... Etait-ce vraiment de la faim que je ressentais?? Est-il possible de manger de manière compulsive AVEC la faim? Ou est-ce réservé aux eme?? Je n'ai pas du tout eu envie de mettre en place l'eme-zen, ou autre technique pour me calmer....
Mais à la deuxième observation du contenu du frigo (que pourrais-je bien manger encore???) je me suis dit stop, et je suis allée me laver les dents et me coucher.
Je suis au lit maintenant, à écrire le récit de cette fin de journée, et j'ai le sentiment d'avoir encore faim... Et je ne comprend pas ce que c'est que cette sensation....
Je vais me plonger dans la lecture de "mangez en paix" de notre cher Apfeldorfer. Je viens de le recevoir. Espéront que cette lecture complète mes connaissances...
Fadinarde,
Je t'ai lue avec attention. Je voulais te faire part de 2 petites réflexions :
- d'abord un lapsus - relis toi tu parles de d'avoir laisse la FAIM (au lieu de fin) de ton dessert ... peut etre y a t il une piste ?
- ensuite, tu as du vivre une journée pleine d'emotions, qui a du consommé beaucoup d'énergie, et sans doute de frustration au niveau de "manger". Je retiens en effet que vous n'avez pas pu vous "restaurer" quand tu en avais besoin et sans doute pas de la maniere dont tu avais besoin sur l'instant. Le soir, quand tu es rentrée dans ton royaume, tu as peut etre eu besoin de te reposer, de te restaurer et pour moi en ce moment cela passe par le fait de manger (j'aimerais bien que ce soit moins automatique à bon entendeur...), voire de te retrouver avec toi ....
J'espère que cela te permettra d'avancer !
Bonjour à tous/toutes.
Je vous écris en plein milieu d'une EME consommée. Ca fait longtemps que j'en ai pas eu une comme ça. Je sais exactement ce qui se passe : j'ai besoin de m'anesthésier, d'arrêter de penser…
Mauvaise journée de boulot : deux mauvaises nouvelles, grosses émotions négatives : colère, lassitude, fatigue, dépit, découragement, etc etc.
J'ai cru pouvoir faire un repas normal et en tirer le réconfort nécessaire… mais non, ça n'a pas suffit. Après diverses tergiversations avec moi-même, j'ai mangé des tartines; après d'autres tergiversations, j'ai mangé du chocolat; et maintenant me voilà la cuillère dans le pot de pâte à tartiner. Tout cela sans véritable lutte contre moi-même. Je perçois parfaitement que ce n'est pas bon au goût, pas satisfaisant en ce moment-même, mais je sais que ce que je recherche, c'est l'après : la sensation de flotter, la fin des émotions négatives, le repos de la tête, le "stop" au mal-être. Je ne mange pas des aliments, je mange des idées d'aliments, je mange un processus de soulagement.
Bonne nouvelle, le fait d'écrire a stoppé le processus. Mais pas sûre que je ne m'y remette pas, même si j'ai déjà mal au ventre. En fait, si on pouvait me faire une injection d'anesthésiant, je prendrais volontiers ! Je comprends ce que ressentent les accros à la drogue…
Pas vraiment de culpabilité. Tout cela s'est déroulé en (presque) toute conscience. J'ai besoin de ce réconfort ce soir. Je compenserai en mangeant moins demain.
Coucou Mandala,
Petite insomnie et pour éviter de penser (c'est pas beau de vouloir éviter ses pensées B&S!), je découvre ton message.
J'ai été étonnée par ta maniere de conclure alors que je m'attendais à quelque chose comme " je vais essayer d'attendre la faim (et dieu que c'est dur bien souvent pour moi !) pour faire mon prochain repas" tu conclus par je vais compenser (non non non plus besoin de compenser !). Tu as le droit (pas moi (je rigole, quoique le petit gendarme dans ma tete le pense vraiment)) de chercher du réconfort dans la nourriture. Apparemment tu n'as pas vraiment réussi à le trouver et peut etre avais tu besoin d'autre chose (un calin ????, parler à quelqu'un de ta dure journée et de tes emotions pour ne pas rester seule avec ca ? te reposer - faire une pause apres cette journée ???)
je pense fort à toi
J'espere que tu dors paisiblement ...
Merci Izabelle pour ta réponse que je découvre aujourd'hui alors que je viens poster ma nouvelle EME du jour!!! Et merci de ton soutient. J'ai l'impression d'avancer mais très doucement. Je ne perds pas de poids mais je pense que c'est parce que j'ai encore beaucoup d'EME.
Je suis en recherche de ce qui cause mes EME, j'ai découvert que la majorité des EME venaient du fait que j'étais encore en restriction alimentaire (reste d'années de régime), ou quand j'avais peur (de l'inconnu, de situations futures que je ne vois pas comment gérer), ou enfin quand je suis tellement fatiguée physiquement ou émotionnellement que je mange pour me donner du courage.
Pour la fatigue et la peur, les pauses dans la journée et surtout celle du soir m'aident beaucoup à me calmer et j'ai réduit de plus de 50% mes EME (jusqu'ici).
Pour la restriction, j'essaie de prendre conscience des pensées automatique que je peux avoir (comme : tu devrais manger des légumes ce soir, ou pas autant de pain, ou tu ne devrais pas manger ceci ou cela, ou tu devrais faire du sport), et je m'autorise à écouter mes envies. La dégustation des aliments tabous m'a aussi aidé.
Mais l'autre soir j'ai découvert que je pouvais également avoir des EME de "joie" ou de fébrilité. Tout d'abord j'ai cru que c'était le fait de voir ces stars belles qui m'avaient stressé parce que je me jugeais ou me comparais à elles, mais en réfléchissant je me suis rendue compte que c'était surtout que j'étais comme une gamine à regarder ces stars, ces robes (c'est mon côté "people", je suis comme ça depuis ado), je retrouvais une certaine fébrilité comme quand j'étais enfant et qu'on allait faire "la fête" et comme enfant "la fête" était souvent associée à la nourriture, je me suis retrouvée à manger. Mais maintenant que j'ai pris conscience que je pouvais ne plus associer systématiquement la nourriture à des moments "joyeux" ou de "fête". La difficulté pour moi est de m'arrêter quand j'ai commencé, mais maintenant j'essaierai de faire une pause avant de commencer quand je ressens l'émotion "fébrilité" monter.
Mon EME d'aujourd'hui je ne sais pas encore à quoi elle est due et c'est pour cela que je poste aujourd'hui pour recevoir de l'aide. Donc Izabelle, (ou d'autres) si tu as une idée, n'hésites pas.
Ce midi, je suis rentrée d'un cours de yoga de 1H30 et j'avais une grande faim. J'avais tellement faim que durant la relaxation à la fin du cours je n'arrivais pas à me sortir de la tête la visualisation de mon repas, prêt dans le frigo. Mais, il se trouve que mon mari avait mangé "mon" repas pendant mon absence. J'ai ressenti de la frustration et j'ai du me préparer qq chose d'autre à manger, moins satisfaisant et qui a pris du temps, alors que j'avais très faim. J'ai fait une minute de respiration avant de manger, j'ai mangé lentement en faisant attention à mes sensations alimentaire et à la satiété (je suis dans l'étape "je teste ma satiété") mais je l'ai pas bien ressentie. 20 après le début du repas j'avais toujours vraiment faim alors que j'avais fini les portions diminuées (pour l'exercice du fractionnement des repas sur l'étape satiété) de mon repas. Alors j'ai continué à manger. J'ai eu le sentiment au sortir de table d'être bien, remplie mais pas trop. Par contre 1h après j'ai eu l'impression d'avoir trop mangé et je n'ai pas eu faim le soir.
Je me demande si mon EME n'était pas due au fait que j'ai mangé avec une grande faim. Est-ce que ça dilue la sensation de satiété que j'ai pourtant bien ressentie sur la dernière semaine?
Toute aide sera la bienvenue.