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Vous avez une EME venez partager

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
04 déc 2012 à 16h

je voulais créer un petit coin tranquile ou nous pourrions nous retrouver quand une EME nous summerge!!

Je me sent si seule quand cela m'arrive et ça ne fait qu'accroitre la chose.

Je vous attend !!

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962 commentaires

[quote=Orange Cadmium]

J'ai envisagé plein de solutions pour ne pas craquer, comme prendre un bain, aller me coucher, lire un livre... L'idée étant de me reposer et me détendre, plutôt que de craquer pour l'esquimau, mais non, l'envie restait toujours là. Alors, comme je m'étais dit: un esquimau par semaine... je me suis dit que ce serait celui de la semaine, j'espère!...

[/quote]

eh bien oui c'est bien !!!

à force d'essayer de ne pas "craquer", on est vraiment dans un contrôle exagéré et ensuite les compulsions ne sont pas loin derrière

mieux vaut un moment réconfort assumé et choisi,  en ayant pleinement conscience des émotions difficiles (toutes ces confrontations à venir, stress, absence de l'autre),   mais en se réconfortant pleinement, et si possible en pleine conscience

de plus, il suffit ensuite d'attendre à nouveau la faim pour que l'énergie de cet esquimau soit utilisée, tout simplement

il ne faut pas chercher à manger toujours par faim,  mais plutôt globalement, genre 90% du temps

de toute façon la régulation par la suite nous permet de réajuster

bien sûr si on mange trois esquimaux par jour pour éviter de ressentir, c'est là où le corps n'arrive plus du tout à réguler

 

allez on croise les doigts pour tout ce qui t'attend !

Encore une EME de fin de journée ...

Je n'arrive pas à en comprendre la cause et je n'arrive pas à m'en débarasser.

Je prends toujours un goûter le mercredi mais là j'ai dérapé; pourtant je m'étais préparé quelque chose qui me faisait envie et consistant : un muffin pistache/praliné de la boulangerie et une poignée de cerises. La faim n'était déjà pas trés présente mais là j'ai dérapé : j'ai pris des pépites de céréales trés caloriques, puis une poignée de fruits secs, puis encore des céréales et encore, j'en ai même jeté le reste du paquet par peur de le finir. Je pensais l'EME passée mais j'ai pris 2 barres de nougat enrobées de chocolat, aliments que je m'interdis d'habitude.

Je me sens perdue, lourde et honteuse. Je dois aller au sport ce soir et je sais que je ne vais pas me sentir bien physiquement d'avoir autant mangé ni moralement.

Dans ces moments là je préférerais rester seule et ne plus y penser. Mais il faut continuer alors hop je file !

Bonsoir, au moins, tu vas au sport après, tu vas éliminer un peu et puis tu rebondis vite... Bravo!

Pour ton EME, tu ne crois pas que c'est lié à la fatigue tout simplement et l'accumulation des émotions sur la journée? Bon courage!

Bon courage Flopie! Le sport va te faire du bien et puis on a bien le droit de déraper des fois. L'important es de se lever et contiuer le chemin.

Flopie,

Les EME sont normales.

Elles  peuvent être dues à des petits inconforts, la fatigue comme le dit orange. C'est ce que nous a dit le Dr Zermati lors du chat du groupe gerer ses EME ce soir de 17h15 à 18h15.

Si tu as accès au groupe gere ses eme , tu peux retrouver l'ensemble de la séance.

Courage.

Oui je crois que la fatigue y est pour beaucoup et les émotions que je garde aussi (j'essaie de paraitre toujours enjouée et bienveillante même si j'ai envie de dire le contraire parfois).Des fois j'aimerais arrêter d'être gentille :). Le sport m'a permis de lâcher ce soir ! Pour une fois je n'ai pas chercher a discuter et être sociable j'y ai été pour moi et ça fait du bien ! Merci encore pour vos commentaires !
La journée a été duré aujourd'hui : ma collègue avait apporté du chocolat (il lui reste du chocolat de Pâques, comment est ce possible après trois mois,,, cela me dépasse ) . Résultat j'ai craqué le matin puis a nouveau dans l'après midi. Au point que je n'avais plus faim pour le déjeuner et très peu pour le dîner. A fin de journée a été meilleure après une heure de chant et un dîner avec mes enfants, même si c'était au Mac do. J'ai pris une salade thaï, un ice tea et une glace caramel. Comment évitez de craquer quand je me sens mal au boulot? Je me sens inutile et je suis démotivée par ce que je fais et donc je me semble nulle et inutile.

eh bien caro, simplement en dédramatisant ces ressentis de nullité et d'inutilité

certes ils ne sont pas agréables, et ils ont pour fonction de nous inciter à faire bouger les choses

mais quand on ne peut pas faire bouger les choses, il faut pouvoir laisser vivre en soi ces sentiments sans qu'ils soient trop graves ou importants

c'est comme un GPS qui t'indique où tu en es

si tu peux suivre la route adéquate tant mieux, si tu es bloquée temporairement à un endroit, genre dans les embouteillages, tu ne vas pas pour autant chercher à détruire le GPS

par ces sentiment d'inutilité ton GPS intérieur t'indique simplement que tu aurais besoin de faire évoluer ta tache

si c'est possible tant mieux, si ce n'est pas possible, eh bien   il faut juste supporter de te sentir inconfortable

pour reprendre ma métaphore du GPS, c'est comme quand il n'arrête pas de vous seriner  "faites demi-tour dès que possible!!"

 

 

evc,  oui c'est important d'arrêter de lutter contre cette histoire de pas assez bien, car elle est constitutive de l'être humain et super-activable chez les personnes de ton profil

certes c'est désagréable, mais je te jure que quand on accepte de la ressentir, et notamment en pleine conscience,  elle devient beaucoup moins importante, moins importante que la réalité, ses objectifs et ses valeurs

 

 

de mon côté j'ai eu des EME assez importantes hier soir

tout d'abord le midi mon chéri m'avait un peu mis en garde sur un point, je me suis sentie  "incomprise" (et ça pour moi c'est l'histoire que j'aime le moins ressentir)

ensuite pour d'autres raisons,  je me suis sentie  "pas aimée"

et par dessus ça, on est passé en deux jours de 15  à 35 deg

une bonne journée de travail et mon bureau qui commence à chauffer, je n'avais ni ventil,  j'avais le poste qui tournait, plein de gens pour chauffer cette toute ptite pièce

et le mal à la tete qui a commencé à venir

par dessus, mon homme s'inquiète pour la toux de ma fille, moi qui ait mis des années pour réussir à ne plus m'inquiéter

 

 

j'étais trop crevé (ou trop en lutte) pour faire un vrai sas de décompression, enchainé presque direct sur le diner,  un peu à l'arrach

et pour finir des EME de fin de repas

 

bon, ça sera pas la première fois non plus donc pas de souci, je n'ai juste pas eu faim ce matin

et là je commence à avoir une bonne faim pour midi

Moi aussi j'ai du mal avec l'arrivée des grosses chaleurs Izabelle, heureusement mon bureau est assez frais.

De mon coté, comme prévu dans le sujet "décrire votre faim" j'ai eu une EME le soir mais plus puissante au niveau émotionnel que ce que j'aurais pensé. Petite description:

Comme je le disais sur l'autre sujet, j'ai attendu d'avoir une grosse faim pour déjeuner le midi et mon repas a été hyper décevant, pas les goûts que j'attendais et satiété arrivée bcp trop tot à mon gout. Du coup j'étais très frustrée par ce repas.

Vers 15h comme je sentais l'EME arriver j'ai grignoté en le dégustant un gateau que je m'étais gardé pour le matin normalement (pour ne pas attendre la faim). Collation pas très satisfaisante encore.

Ensuite j'ai été frustrée de ne pas pouvoir voir un match de roland garros (c'est mon petit plaisir du mois de juin). 

Il faut savoir que je dois aller passer le weekend à un endroit qui me fais pas envie, avec des gens que j'apprécie moyennement, ou il faut se mettre en maillot et ou je vais etre entourée de nourriture (j'ai envie de dire bouffe) tout le weekend. En ce moment je ne reve que de calme, de voir personne et je n'ai surtout pas envie de me mettre en maillot devant des gens qui, pour certains, jugent facilement. Autant dire que ça m'angoisse

A cause des frustrations citées plus haut toute l'angoisse de ce weekend est revenue d'un coup et ces sur ces entrefaits que je part pour rentrer chez moi en métro. Là d'un coup au milieu d'une gare j'ai été à deux doigts de la crise de panique et de larmes à cause du bruit et du monde (je commence sérieusement à me demander si moi aussi je ne suis pas hypersensible car je me retrouve énormément dans vos témoignages, j'ai d'ailleurs commencé le livre de E. Aron à ce sujet). En arrivant chez moi je me suis mise à pleurer et je n'ai pas chercher à retenir les larmes, il fallait que ça sorte.

Bien sur pendant le repas du soir j'ai mangé plus qu'à ma faim mais comme j'ai eu faim  ce matin je pense que j'ai quand même limité les dégats... Au moins j'ai cherché à me réconforter en conscience.

Je me demande si tous ces déboires émotionnels ne viennent pas d ema pratique régulière et récente de la RPC. Autant pendant la RPC j'ai l'impression que rien ne se passe, autant le reste du temps j'ai l'impression d'être parfois à fleur de peau et de réellement vivre mes émotions. Au moins c'est un progrès car je ne els garde plus en moi, il va par contre falloir apprendre à els supporter.

Pour les pratiquantes averties de la RPC, avez vous eu au début de tels débordements d'émotions?

moi non au contraire

le but de la RPC est justement de nous permettre de vivre et d'accueillir nos émotions plus naturellement, donc moins en débordement

parce que les vivre dans le moment présent

peut-être qu'en ce moment tu es  "travaillé" par une émotion bien particulière?

moi c'est dans ces moments là que je suis en effet à fleur de peau

 

bon déjà ce week-end comme tu le décris me semblent rassembler pas mal d'inconforts émotionnels, il est possible que par anticipation.....  tu essaies déjà d'entrer en lutte contre ce que tu imagines que tu vas ressentir

c'est pourquoi il est si important d'apprendre à être dans le présent, et la RPC aide pour ça

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