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Comment les gérez-vous ?

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
15 juin 2011 à 14h

J'ai toujours été consciente du fait que je mangeais pas mal sous le coup des émotions. Je n'arrive pas à les gérer que ce soit la sensation de vide ou la colère, les deux je les gère pareil, je les comble ou les repousse en mangeant.

J'ai essayé des techniques, comme les exterioriser, m'occuper mais ces mauvais mécanismes reviennent tout seul.

Quelles sont vos astuces ou votre manière de faire ?

Merci

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13 commentaires

Je n'en suis pas encore à cette étape... mais j'ai tout de même constaté que si je prenais un livre, je ne pensais plus à manger. Et si je suis absorbée par un travail qui m'intéresse, je ne ressens pas la faim, ou en tout cas elle ne déclenche pas chez moi le réflexe de me nourrir.

Je pense que c'est le "creux" après une occupation prenante qui est ma principale EME. La plus courante. Quasi quotidienne.

C'est sûr que la lecture dans ce cas est une fuite ; c'est sûrement mieux de noter ce qu'on ressent et d'essayer de comprendre.

 

J'en suis à l'étape "mes envies de manger émotinnelles".

J'ai du mal à remplir le carnet.

Difficultés pour reconnaître et nommer ces émotions.

Mais si je mange, ce n'est plus comme avant.

Je m'efforce de déguster, et je mange moins.D'ailleurs, je trouve que ce que je mange n'est pas très bon en fait.........

Je pratique peu la pleine conscience

En y réfléchissant je pense que si je la pratiquais plus j'arriverais mieux à discener ces émotions.

Lorsque j'ai des émotions trop violentes qui m'envahissent, je prends un papier un crayon et je note tout ce qui me vient, tout ce queje pense, et tout ce que je ressens physiquement. cela me permet de comprendre ce qui se passe en moi et aussi de les sortir de les exprimer.

Je prends un temps pour accepter ses émotions et les sensations je les accueille, puis je brule le papier parce que ce ne sont des pensées qui passent et qui repartent.

 

Jade je suis d'accord avec toi, Combattre ses émotions  leurs donnent beaucoup de force et en plus de les repousser demandent aussi beaucoup d'énergie alors que si on les laisse passer elles sont moin fortes et on se sent moins fatiguée.

Ah le lacher prise tout un programme

quelle histoire ce non régime !!! on se remet en question de partout, !!!  après une semaine de LC, j'ai entrepris une thérapie en parallèle, super, je maigris et je vais mieux côté psy, bon,  ça ne fait que 9 jours mais je sens que c'est parti, avec sans doute des aller-retours, mais ...............

j'ai l'impression que toutes celles qui avancent ici, se remettent en question, leur bonheur, leur bienêtre avant tout

super tout ça, on maigrit et on fai une thérapie

Essayer de décortiquer et d'analyser l'émotion me semble une bonne idée. je vais essayer car en ce moment j'ai de quoi faire ! ....

Ce soir j’ai mangé du chocolat et des biscuits à deux reprises mais pour cela je me suis mise à table et j’ai « écouté » mes envies, je les ai accueilli, je ne les ai pas combattu… Je me rends compte que résister leur donne énormément de pouvoir. Je le faisais avant et cela m’empêchait d’aller au fond du problème… Mes compulsions me voilaient la face, manger selon mes envie les désamorce paradoxalement, elles n’ont plus de pouvoir car je les accueille, je ne les combats plus. Je suis déterminée à aller de l’avant avec cette méthode, je sens que je découvrirai pas mal de choses sur moi-même…

Tout comme Joël, j'essaye moi aussi de prendre la peine de ressentir et nommer mes émotions. Je n'y arrive pas à chaque fois, mais ça m'aide à ne pas tomber dans la spirale "je mange - je culpabilise - donc je ne vais pas bien - donc je mange - donc je culpabilise - etc).

Souvent je ressens quand même le besoin de manger parce que je sens que ça m'apaise ; mais je me focalise alors sur la dégustation et une fois j'ai mangé un seul gâteau au lieu du paquet entier !

Cela dit, tout ça me demande beaucoup d'effort et de concentration... Ce n'est pas encore quelque chose de bien installé ; je dois encore me battre contre mes vieux réflexes !

Courage ! Courage !

Sous le coup d'une émotion forte, facilement identifiable, il m'est arrivé de me résigner consciemment à manger pour m'apaiser, mais de choisir de manger quelque chose de très particulier et vraiment bon, quitte à traverser la moitié de Paris pour tel gâteau de telle pâtisserie.
Ca limite la casse, oblige à bouger et permet d'avoir une sacrée bonne raison de déguster.

J'ai essayé de laisser passer mes émotions tranquillement et de voir ce que ça donnait sans compenser par la nourriture.

Ca n'est pas toujours facile mais au moins quand j'y arrive, je n'ai plus cette sensation de culpabilité. Tant que ça fonctionne en laissant passer, je vais essayer de continuer comme ça. Il faut que je réflechisse bien à l'image refuge, je pense que ça pourrait m'aider mais j'ai ne l'ai pas encore trouver. :)

depuis que j'ai commencé l'étape 3 et que je note mes émotions, j'ai le sentiment de mieux les maitriser et peut être de moins y succomber dans la vie de tous les jours et pas seulement par rapport à la nourriture.

Je passe donc du temps à reconnaitre et vivre mes émotions . çà passe par pester et exprimer clairement quand je ne suis pas content ou marqué par une réaction de mes proches par exemple sans forcément le leur dire en face mais en me l'exprimant .En la vivant à fond j'ai l'impression d'épuiser le poison de l'émotion en quelque sorte et de ne pas réagir sous le coup de cette émotion.

çà m'est arrivé cette apres midi lors d'une banale remarque de ma femme qui était injuste (de mon point de vue) et imméritée... au lieu de réagir sous le coup, j'ai essayé d'éprouver intérieurement cette injustice, de la vivre (un peu comme caliméro!) et en fait je n'ai pas réagi sous le coup de la colère ... j'étais apaisé et ma réponse fut constructive.

Une petite victoire ! (mais attention çà aussi c'est une émotion à bien vivre pour ne pas réagir à l'euphorie...)