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Émotion : tout dans le corps !

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
04 Sep 2015 à 14h

Bonjour tout le monde,

Je viens de vivre une expérience très profonde de pleine conscience qui m'a donné l'idée de créer ce fil si ça vous intéresse.
Je me rends compte que l'émotion démarre d'abord par des sensations corporelles plus ou moins marquées selon l'intensité.
Et comme, pour éviter qu'une EME se termine la main de le paquet de gâteaux, j'essaye de vivre mon émotion le plus pleinement possible ; donc j'observe la manière dont elle se manifeste dans mon corps.

Alors je vous propose de venir décrire ici, en cas d'émotion plus ou moins forte, l'effet qu'elle provoque dans votre corps.
Pour ma part, remarquer ces manifestations m'aide à poser une certaine distance et à faire le bon choix ensuite entre manger ou ne pas manger pour me réconforter.

Alors je commence !

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55 commentaires

Je continu mon lâcher prise avec l'homme, mais ce mardi il a repris son traitement à l'hopital. En plus il avait RDV à 13h30 et il est rentré à la maison à 19h30. Je commençais à me poser des questions. Il est revenu blanc comme un linge, avec 3 ordonnances de médocs.

Je suis dépassée. c'est inconfortable pour moi, car sans contrôle, je me sans perdue;

J'ai une peur et une angoisse difffuse qui me font mal à l'estomac, et m'oppressent. Je crains le retour de l'homme du travail, je me demande comment il va être. Je ne supporte plus de voir le soleil se coucher et la nuit noire arrivée. J'ai un petit coup de déprime chaques soirs.

Je me demande se qui m'arrive, ce qui se passe. Je sais qu'au fond de moi c'est ce sentiment de perte, d'abandon. Et je pleure. puis ça passe, pour revenir ensuite.

J'ai l'impression d'être dans un bateau qui vogue au grés des vagues, et je suis là assise pendant ce voyage, à attendre qu'il finisse.

J'ai tout de même recommencé à sortir pour voir des gens, et j'ai repris des activités que j'aimais bien.

Je suis épuisée, mais fait nouveau, j'aime ma vie quand même.

[quote=redgine's cocktail]

J'ai l'impression d'être dans un bateau qui vogue au grés des vagues, et je suis là assise pendant ce voyage, à attendre qu'il finisse.

[/quote]

tu n'es pas le bateau,  tu es l'océan

les vagues sont en toi

plein de courage pour toi,  ce fossé de la réalité, comme dit Russ Harris  est immense

Pas d'émotions spéciales dans le corps ce matin . Par contre pensée , à sentir mon corps douloureux/raide au réveil (mais largement supportable). Pensées de satisfaction et léger ressenti de joie que les douleurs ne soient pas des douleurs de poussées articulaires (eues pendant plusieurs années et parfois en continu) .

 

Je suis dans une optique de ne pas prendre de médicaments (ou de l'aspire ponctuellement) . Mais de faire des mouvements d'éveil corporels en pleine concience selon la méthode de libération des cuirasses de Marie Lise Bonte. Cela me convient, même si je n'en fais pas 3 fois par jour tous les jours, c'est une méthode  que j'ai trouvé pour bouger mon corps douloureux  de manière adaptée . Je dois admettre que mon corps était moins raide et sensible après la séance d'une vingtaine de minutes environ .

 

Quelqu'un connaît-il cette méthode et l'a pratiquée  ?

Je vais bien, pas d'émotions spéciales . Pas de  sensations corporelles en commençant   ma séance quotidienne

J'ai arrêté la séance enregistrée  de 20 mn au bout de 13 mn.


Au bout de 5mn, j'ai ressenti une barre dans le dos et mal à la tempe droite. J'ai d'abord accepté, visualisant  et soufflant dans les zones douloureuses. Puis, la nervosité m'a gagnée par le bout des doigts, l'accélération de la respiration, ne tenant plus sur place,  j'ai fini par arrêter.

C'est drôle, aucune douleur ressentie avant la séance, ni même maintenant,que de vagues raideurs.

De me poser "sans rien faire" et de juste porter mon attention sur mes sensations  ont , je pense,  rendu évident  le ressenti et de fait l'ont accentué

Quel courage tu as Redgine's, de tenter un travail d'acceptation de ce qui est (la maladie de ton conjoint et tout ce qui va avec)  et d'être autant dans la vie. Tu avances vraiment bien . Pensées.

 

Les émotions dans le corps je les ai ressenties dernièrement, dans ma périodes de colère d'il y a quelques jours. j'avais commencé par repérer  mes mâchoires très serrées et mes omoplates contractées et ressérées en leur milieu.

Maintenat avant même, de faire une séance de rpc  , je commence par relâcher tous mes muscles systématiquement. , et ça va bien mieux

Ce soir pétage de plomb : une bouffée de colère qui monte le long des jambes jusqu'au torax. Des accouphènes pleins les oreilles, la respiration qui se bloque en haut des poumons, des sanglots et les larmes qui coulent. Direct au frigot, puis au placard. Puis demi tour, j'haléte comme si j'avais couru, direction le sallon. Je secoue les bras et les mains vers le bas, je souffle , encore et encore, en murmurant : mais pourqoui, pourqoi, qu'est ce qui m'arrive, mais pourquoi je me mets dans un état pareil, qu'est ce qui m'arrive ???????? Et je secoue toujours mes bras, je pleure toujours, puis je mets les mains sur le dossier du canapé, j'inspire par le nez. j'arrête de pleurer : lâcher prise. Je suis aller dire à l'homme que je suis perturbée de ce qu'il a fait seul,alors que d'habitude, c'est moi qui le fait.

J'ai totalement perdu pied devant un simple sac de pharmacie rempli de boites de médicaments. Je connais l'homme, je sais comment il fonctionne, et je suis persuadée de ce qu'il va faire. Je le lui ai dit, puis devant son désaroi devant toutes ces boites, je lui ai conseillé de retourner voir le pharmacien pour qu'il lui explique quoi prendre quand, et à quoi servaient ces médocs.

D'habitude, je lis les notices, et me débrouille pour expliquer. Mais là, devant toutes ces boites génériques presques toutes pareilles .... j'ai déclaré forfait.

J'ai expliqué que pour moi même, je faisais comme ci et comme ça. Que je trouvé que la préparatrice avais mal fait son travail, et que tout ça n'engageait que moi, que j'étais comme ça trés rituels. Et que lui, c'était lui, que je le laissais gérer son truc.

J'ai laissé la perfection de côté, ainsi que l'urgence de la chose. Car tout est devenu urgent dans ma vie, à partir du moment où l'action débute. Tout est risque si pas parfait. Même une feille de papier avec des bords pas trés nets m'irrite.

Mon corps hurle silencieusement de douleur : mes tendons et mes ligaments me font souffrir jours et nuits. Mes chevilles, mes cuisses, mes hanches, mes mains sont aux supplices.

Mon lâcher prise va me faire du bien, mais il me reste derrière les côtes une sorte de poids. Un malaise, comme si quelque chose de grave m'arrivait, de fatal. Et si veiller et prendre en charge l'homme n'était pas mon job ? Si être moi, pour moi était suffisant pour avoir le droit justement, d'être ? Que je suis responsable de moi, et l'homme de lui même.

Qu'il m'est douloureux de laisser ma toute puissance au placard. Il m'ai impossible de tout tenir. Même pour ceux que j'aime.

Burn out de la "femme au foyer" ?

ah que c'est difficile ce lacher-prise   alors même que l'impuissance est le sentiment le plus difficile que nous ayons à vivre quand nos proches sont malades

donc  yes

en fait ton corps, par sa réaction émotionnelle, t'a indiqué qu'il y avait un truc qui clochait,  et tu as eu la bonne réaction

tu as écouté cette émotion, qui vous mènent tous deux vers une relation plus fonctionnelle

pour lui, de prendre son corps et son traitement en "mains"

et toi  de renoncer à être en lutte perpétuelle, et seule  contre tout

Redgine c'est pas facile de vivre avec le diabète et malheureusement avec tout ce que tu vis là où ça prend un mois, toi ça te prendrait le double du temps pour y arriver mais faut pas baisser les bras, le corps'arrive toujours à guérir'quand on l'écoute et l'accompagne. Pour ça vas y par'petits objectifs et n'essaie pas d'aller vite. Va faire un bilan général, peut etre que tu manques de fer, de magnesium ou meme de vitamine D, ça provoque des maux comme chute de cheveux, depression, mal aux articulations, etc En tout cas bon courage dans ton combat! Moi ces derniers temps, j'ai une sensation bizarre en mangeant, au milieu du repas j'ai la gorge qui me serre et mon estomac qui se noue comme si j'avais envie de pleurer et j'avoue ne pas comprendre pourquoi? Est-ce que je commence à appréhender le moment du repas ou j'ai vraiment mal à l'estomac ou je dois m'arrêter de manger même si je n'ai pas encore ressenti la satiété car j'ai du mal à la percevoir mais mon estomac lui oui, ce qui dans ce cas là est nouveau pour moi... Bonne soirée à toutes!

Zenattitude : Je crois que pour dire au revoir au doudou "nourriture" je dois mettre en place dans ma vie des choses stimulantes.

Gérard Apfeldorfer : la souffrance à laquelle conduit la surcharge pondérale, l'incapacité dans laquelle on est d'y remédier, ainsi que le rejet social. Il en résulte un profond malheur.  Le problème, c'est que le poids et l'alimentation finissent par envahir la totalité de l'existence. Peut-être à un moment donné faut-il se décentrer de cela, se retrouver soi-même, s'engager dans la vie pour des choses dont on peut se dire qu'elles sont essentielles. On ne vit pas deux fois, la vie ne commence pas après que l'on a maigri, ce qu'on ne fait pas aujourd'hui ne sera pas fait. Cela ne veut bien entendu pas dire qu'il ne faut pas s'occuper de son poids et de son alimentation, mais qu'il faut que notre vie ait par ailleurs du sens. Qu'il y ait, là, tout de suite, des choses, mêmes toutes petites, dont on puisse se réjouir, faire qu'on se sente vivant..Si je n'ai qu'un conseil à vous donner ce sera celui-là: ne restez pas seul avec votre malheur, partagez-le.

Kaylee : J'ai remarqué que lorsque je n'arrive pas à me débarrasser ou à accepter mes émotions, mon corps somatise : constipation style rétention, ou alors pire, eczéma ou herpès dans l'heure qui suit.

Lady56 : j'ai un vrai problème avec les émotions ou plutôt avec le peu d'émotions.

 

Tous ces témoignages résument bien où j'en suis en ce moment. C'est pour pouvoir ressentir pleinement mes sensations et émotions que j'avais arrêté le prozac il y a 2 ans, que je prenais depuis 10 ans. Et maintenant, je m'aperçois que c'est mon traitement pour le diabète qui m'empêche de percevoir mes signaux de faim.

Et depuis que je suis sur LC, mon corps se manifeste face à ma souffrace, au manque de respect, à ma sidération face à ma tristesse : je deviens aphone, j'ai de l'herpes, je tombe malade, j'ai des maigraines, des tendinites ....

Je ne suis plus où j'en suis, j'ai le moral en berne, je me remet à culpabiliser et à me punir en mangeant. Et j'arrête quand je commence à avoir mal à mon estomac distendu.

Je perds mes cheveux par poignées. Je ne supporte aucun bruit. Le simple ronronnement du moteur du frigot me fait mal aux oreilles.

Je ne sais plus que faire de moi. Je cherche mes valeurs, à lâcher prise avec mes nouveaux contrôles. Voir souffrir mon époux ou mon père, tous les 2 malades, me fais terriblement souffrir, et me provoque des EME récurrentes qui durent sur plusieurs jous. Sans parler de mon fossé de Russ Harris, que je n'arrive pas à finir.

Help

Redgine, cela n'a rien d'anodin, ces molécules que tu prenais et que tu ne prends plus, le traitement pour le diabète dont tu dis qu'il a des effets secondaires  et le fossé de la réalité auquel tu es confrontée

tu n'as pas besoin de finir le livre pour mettre en application les premiers conseils :   être bienveillant avec soi-même, jeter l'ancre (RPC), prendre position  (vivre selon ses valeurs), trouver le trésor ( à peu près ce qu'il y a dans le fil  trois choses positives par jour)

 

tu cherches tes valeurs, et apparemment tu butes là-dessus

or c'est effectivement essentiel pour donner sens à sa vie, surtout dans les phases aussi difficiles

il est parfois difficile de contacter ses valeurs  parce que la valeur, c'est ce qui est important pour nous

et comme c'est important, eh bien nous voilà vulnérables, pas loin de la souffrance

 

par exemple si ta valeur est  amitié, mais que la plupart de tes amis sont loins ou pas disponibles, contacter cette valeur  provoque de la souffrance, et c'est pourquoi on a tendance à ne pas la contacter, pour se protéger

et cependant.....   pour ma part je l'ai fait  avec cette valeur-là

et en faisant de la place aux souffrances que cela pouvait impliquer, eh bien je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie

 

on se met beaucoup d'obstacles intérieurs pour se protéger des souffrances

pour se protéger des souffrances, on utilise aussi les moyens de contrôle

c'est vrai que notre vie se trouve piégée du coté du controle de la souffrance, elle devient vraiment difficile

 

les souffrances peuvent aussi, du coup, nous indiquer les valeurs

par exemple quand on souffre de la solitude, cela nous indique que la connexion à l'autre fait partie de nos valeurs

 

 

est-ce que tu te fais accompagner et en as-tu la possibilité?

ce n'est pas facile de faire de la place à une telle souffrance que la maladie grave de plusieurs proches,  un peu d'aide est parfois nécessaire

 

de tout coeur avec toi