Émotion : tout dans le corps !
Bonjour tout le monde,
Je viens de vivre une expérience très profonde de pleine conscience qui m'a donné l'idée de créer ce fil si ça vous intéresse.
Je me rends compte que l'émotion démarre d'abord par des sensations corporelles plus ou moins marquées selon l'intensité.
Et comme, pour éviter qu'une EME se termine la main de le paquet de gâteaux, j'essaye de vivre mon émotion le plus pleinement possible ; donc j'observe la manière dont elle se manifeste dans mon corps.
Alors je vous propose de venir décrire ici, en cas d'émotion plus ou moins forte, l'effet qu'elle provoque dans votre corps.
Pour ma part, remarquer ces manifestations m'aide à poser une certaine distance et à faire le bon choix ensuite entre manger ou ne pas manger pour me réconforter.
Alors je commence !
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Ta tristesse me fait de la peine Patience.
Je te serre virtuellement sur mon coeur.
Tu décris tellement bien ta tristesse que j'arrive à la ressentir physiquement. Je pense aussi très fort à toi Patience n'hésite pas à laisser sortir ta tristesse. Courage
Capuccino, Clairette,
Pas de souci, j'ai bien vécu ma tristesse !
Mais j'ai surtout pris encore mieux mesurer, aujourd'hui, l'importance de vivre son émotion. Lui laisser toute sa place, ça signifie la laisser s'exprimer via toutes ces sensations, même si elles sont désagréables. Et c'est intéressant d'observer aussi comment l'émotion s'atténue. Et enfin, se rendre compte qu'on est capable de la supporter, de la porter en nous, de vivre avec elle...
Au plaisir de vous lire
je viens de faire un espace de respiration sur un sentiment de "pas assez bien" (de moi)
c'était lié à l'émotion de la tristesse, et au niveau du corps, cela a été le même ressenti que j'ai toujours pour ce genre de tristesse-là
un espèce de "creux" au niveau des yeux, c'est assez dur à décrire en fait, mais c'est lié au fait de pleurer je pense
un creux qui pleure au niveau des yeux, voilà ce que j'ai ressenti dans mon corps pour ma tristesse du jour
très bonne idée ce fil, car vivre dans le corps, c'est vivre en pleine conscience
pas forcément agréable, mais réel et ça dédramatise
Bravo izabelle ! Oui, c'est exactement ça : vivre l'émotion en toute conscience, vivre son confort ou son inconfort là maintenant tout de suite dans le corps. Se rendre compte de sa présence physique. Et donc nous ancrer véritablement, par le biais du corps, dans l'instant présent. Et du coup, comme tu dis, cette réalité dont on prend conscience finit par poser de la distance "intellectuelle", mentale...
Et plus je vis pleinement l'émotion dans mon corps, moins je ressens d'EME !
Aujourd'hui, la colère... Très brutale, la colère !
- Sensation générale, dans tout le corps, d'une espèce de pulsion, d'énergie très concentrée qui ne veut qu'une chose : s'exprimer, sortir, exploser. Comme un volcan.
D'ailleurs, j'ai fini par aller marcher 1/2h car je sentais qu'il fallait évacuer cette énergie. Et je crois que j'aurais pu taper un punching ball, ou sur un mur, ou sur quelqu'un !
- Au niveau de la tête : les sourcils très froncés, les yeux plissés, les mâchoires et les dents très serrées. Et une sorte de mal de tête lié à cette boule d'énergie qu'il y a à l'intérieur...
- Les épaules remontées et très contractées.
- La poitrine serrée également. Mais un serrement qui ressemble à quelque chose qu'on contient. Ce n'est pas particulièrement douloureux ; mais c'est comme si ma cage thoracique essayait de contenir cette boule d'énergie qui veut exploser. Je sens que c'est tendu, là dedans...
- Une légère contraction en haut du ventre, qui sert, elle aussi, à contenir l'énergie.
- Rien à signaler dans les jambes.
Cette colère est une énergie énorme !! Il y a un potentiel de violence vraiment particulier là dedans ! Je suis comme les enfants : j'ai envie de taper, de crier. Seule la politesse m'empêche de le faire !
Et en même temps, cette énergie me surprend, me fait presque peur ; car j'ai l'impression de détenir une force herculéenne et vraiment ravageuse. Du coup, cette énergie explosive, à défaut de se muer en violence, se transforme en pleurs. Impossible de faire autrement : il faut qu'elle se manifeste.
Je crois que pour moi, c'est l'émotion la plus difficile. D'une part parce que j'ai longtemps pensé que j'étais incapable de ressentir de la colère (moi la Patience toujours bien gentille et bien calme !). D'autre part parce que je sens que je suis obligée de la contenir pour ne pas faire de mal par les gestes ou par les mots.
En tout cas, comme pour la tristesse, je constate aussi que de grandes respirations, très amples, aident vraiment à calmer l'inconfort émotionnel...
Sacrée expérience et au plaisir de vous lire !
bonsoir,
Je trouve très intéressante la façon dont tu arrives à observer tout ce qui se passe dans ton corps et combien cela t'aide à ne pas te jeter sur la nourriture ; moi j'essaie de faire la même chose, je trouve très utile la RPC et le body scan que je pratique régulièrement, mais cela ne fait que différer mon repas ou collation. Exemple je ressens physiquement dans mon corps des émotions (gorge nouée, yeux lourds, barre au ventre...) j'analyse, je nomme, je laisse évoluer, souvent je me sens mieux mais ce n'est pas pour cela que je ne vais pas manger ensuite un gâteau, ou un morceau de fromage ou de saucisson selon l'heure.... j'aimerais avoir ton avis
Bonjour Xena,
Je partage le même vécu que toi. Mes EME apparaissent à peu près toujours au même moment. En rentrant chez moi après le boulot vers 18h. Alors je me pose, je fais la RPC. Cela fait disparaitre l'inconfort, je me sens mieux. Je vaque à mes occupations. Et puis vient le moment du diner, et là je mange systématiquement au delà de ma faim, notamment des aliments réconfortants. C'est comme si je reportais mon EME. Et puis j'ai l'impression, qu'émotionnellement c'est assez neutre, mais que l'habitude est tellement ancrée, que lorsque j'essaie de m'en débarrasser cela crée une frustration.
J'espère que ta colère est passée Patience.
Allez je me lance dans l'exercice, ça sera la tristesse pour moi. C'est une tristesse particulière car celle ci est présente depuis 15 ans en arrière fond de ma vie. Elle remonte par moment quand un évènement me rappelle à elle.
Je la ressens au fond de mes tripes, comme une boule tendue et énorme tout au fond de mon ventre derrière les abdominaux. C'est une tristesse vicérale. Cette tension irradie un peu au niveau du plexus solaire, ce qui gène un peu ma respiration. J'ai aussi comme une fébrilité dans les épaules et les bras. Au niveau du visage, je sens les larmes qui voudraient sortir et qui me brouillent la vue.
Aujourd'hui j'ai testé le vécu physique d'un pack d'émotions ! Au programme : tristesse + dégoût + colère.
- Au niveau du visage : le front plissé parce que j'étais aussi prise par mon mental (mais pourquoi ça n'a pas fonctionné ??).
- Au niveau de la poitrine : la respiration coupée, le souffle douloureux, le diaphragme contracté... Enfin, je ne sais pas si c'était vraiment le diaphragme ! Mais en tout cas, quelque chose de contracté sous les cotes.
- Dans le ventre : une légère boule, qui est arrivé beaucoup plus tard.
L'intensité de tous ces phénomènes était assez modérée et il a bien fallu une heure pour arriver au sommet de l'intense ! La preuve que les émotions sont parfois lentes à se manifester vraiment... Ou en tout cas, il faut vraiment une concentration bien particulière pour percevoir les sensations les plus fines.
Je suis contente de prendre le temps d'être attentive à tous ces phénomènes physiques. Et plus je prends la peine de ressentir mon corps, plus j'arrive à percevoir son langage. Et plus j'y prête attention, plus je suis tentée de l'écouter. Et plus je l'écoute, moins je fais de compulsions.
Du coup, ce matin, j'ai vécu mes émotions dans tout l'inconfort qu'elles produisaient ! J'avais une boîte de gâteaux sous les yeux. Et je n'en ai mangé que 2, ce qui est une très belle progression pour moi !
Au plaisir de vous lire
Webinar & Chats à venir
Articles de référence
Maigrir sans régime
En ce moment même, conscience particulièrement aiguisée de la tristesse. Elle se manifeste à plusieurs endroits de mon corps.
- Mon visage est fermé. Je sens les muscles contractés entre mes sourcils. Idem pour mes mâchoires, qui se bloquent, comme pour m’empêcher de hurler ou de pleurer. J’ai comme des sensations de bulles dans le cerveau ! Et du coup, il est comme anesthésié, hors service : je n'ai aucune pensée. Et j’ai la bouche sèche.
- Et puis j’ai une boule dans la gorge, pile poil au milieu du cou. Elle m’empêche de respirer amplement, de prendre assez d’air… Et j’ai mal aux épaules.
- Et surtout, j’ai le cœur pris dans un étau. Il est serré, mais serré !! Et je ressens une sensation de chaleur intense, presque comme si mon cœur se consumait. Pas des grosses flammes ! Juste un petit bout de feu qui fait le tour du cœur, avant d’attaquer l’intérieur… J’ai mal au niveau des omoplates…
- Je me sens comme bloquée sous les côtes. Un peu, là aussi, comme si je ne pouvais pas vraiment bien respirer.
- Rien dans le ventre ni dans le reste du corps.
C'est dingue comme le corps peut parler quand on l'écoute vraiment attentivement.
Du coup, aucune envie de manger. Juste besoin de patience, le temps que tout ça s'éteigne...
Au plaisir de vous lire