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intellectuellement j'ai tout compris mais...

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
07 Juil 2014 à 05h
C'est clair,j'ai compris tous les principes de linecoaching. Je suis capable de bien expliquer les choses,pourrais faire réussir quelqu'un j'en suis sûre mais c'est encore ma tête encore du contrôle... Je ne parviens pas,ou si fugacement à. Ressentir vraiment les choses dans mon corps. Je fais de la résistance encore. Pour mes 2 premières grossesses j'étais centrée sur mon ventre,sur mon bébé et donc sur mon corps,là plus comme avant. Je ne sais pas pourquoi... Ça me fais peur sans doute,je me protège mais de quoi ? J'ai encore peur de mes émotions,de réagir trop vivement sans doute. Toujours cette peur que si je m'écoute je ferai n'importe quoi. Pas confiance en moi avec toujours ces "il faut","c'est pas bien", ces pensées automatiques,ces jugements qui me bouffentvla vie. J'en veux toujours à mes parents de m'avoir légué ce fardeau... J'ai encore du mal à accepter,à lâcher prise. Intellectuellement je comprends tout ça, je sais ce qu'il faut faire reste à l'intégrer vraiment au plus profond de mon être, l'intégrer vraiment dans tout mon corps. Pas seulement le savoir mais le ressentir vraiment,le vivre pleinement. Reste encore du chemin...

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23 commentaires

oui pour l'instant c'est comme si tu t'arc-boutais contre le retour de toutes ces émotions dans ton "système"

peur qu'elles t'envahissent et qu'elles te bouffent

la maitrise est plus rassurante, plus confortable

l'intellect aussi, en ce sens

lui il cherche à maitriser, par la compréhension

mais dans ses tentatives de controle, il ne fait qu'amplifier le problème, l'importance que tu portes à toutes ces pensées automatiques et jugement

 

je te comprends parfaitement car j'étais comme toi, avec l'intellect en roue libre, très barricadée contre mes émotions depuis qu'on m'a appris enfant, que ça ne se "faisait" pas d'être comme moi et de tant réagir aux choses, pour un "rien"

 

je vais te dire ce qui m'a le plus aidé pour sortir de ce controle intellectuel sur-puissant

tout d'abord pourquoi il est là : il cherche simplement à me protéger

je ne suis pas d'accord avec tout ce livre qui disent que le mental c'est mal, à anénantir, tout ça

non le mental c'est normal, le controle mental c'est normal,c'est un fonctionnement qui protège énormément (et c'est pourquoi on s'y accroche)

 

mais....

à chaque fois que je pars en mode  "petit vélo"   (pensées, controle), j'en prends conscience, ok c'est normal, mais je choisis de centrer mon attention sur mon corps, sur les sensations de mon corps

y'a souvent des douleurs dans mon corps, ce n'est pas le plus confortable de quitter la facilité de la pensée et de mettre son attention sur mon corps et ses tensions multiples

tiens là je le fais actuellement et bing  j'ai des douleurs entre les omplates, dans la poitrine, j'ai mal aussi à la nuque

bon mais peu importe

le fait de reporter systématiquement le plus souvent possible mon attention sur mon corps est vraiment très très utile  pour accorder de moins en moins d'attention à toutes ces pensées qui ne sont que des pensées

 

pas facile dans la mesure où justement on fuit notre corps, siège d'émotions

j'ai compris que si je me réfugiais si facilement dans la pensée, c'est que mon corps hypersensible réagissait tellement qu'il était en permanence soumis à des vagues

et pour mon esprit si calme et rationnel, c'était perturbant

dans une visualisation thérapeutique en état modifié de conscience, où j'étais remontée jusqu'au stade avant ma naissance, j'ai compris que cela s'était mis en place très tôt,  que même dans le ventre de ma mère, j'étais soumise à des flots émotionnels très changeants et que c'était dur à vivre pour moi  (ma mère a des émotions très fortes, peu conscientes et très changeantes)

bref

j'ai compris que ce n'était pas évident de quitter le confort d'un intellect qui maitrise   pour "vivre"  des flots émotionnels tout à fait menaçants

mais......

en y allant,    à petites doses, c'est à dire en remettant systématiquement la conscience au niveau du corps, la peur "cède" en ce sens qu'il n'y a en fait rien à craindre de toutes ces émotions

 

aujourd'hui je m'aperçois qu'elles enrichissent ma vie car elles ne sont pas "débiles"  mais d'une sagesse profonde

la colère m'aide à mettre des limites

la tristesse m'aide à accepter ce qui ne peut être changé

la honte m'aide à me diriger selon mes valeurs

le stress m'aide à me savoir qu'il faut se préparer à l'action  (il faut savoir que je stresse AVANT que les problèmes arrivent, c'est même chez moi une sorte de prémonition)

 

donc face à la peur de l'émotion, une seule solution, y aller....

à petites doses....

et constater que ce qui nous semblait incontrolable et monstrueux n'est en fait que quelque chose de merveilleux qui nous aide dans notre vie

Quand j'étais petite il fallait être discrète, ne pas montrer l'attention sur moi. Mon père était médecin dans un petit village et pour ma mère qui venait d'un milieu très modeste c'était difficile à assumer d'être devenu la femme du médecin du village. Il ne fallait donc pas qu'on se prennent pour des riches pour ne pas que les autres nous envient. Il ne fallait donc pas que je raconte nos voyages à l'étranger,je devais donc montrer l'image d'une fille qui n'a rien d'intéressant à raconter parce que ça risquerait de faire penser aux autres que je suis une pimbeche qui se vante. Devenir donc une autre, pas la fille du médecin qui voyage et aime partager ses découvertes,et être une fille fade qui n'a rien à dire. Il ne fallait pas non plus se faire remarquer parce qu'une enfant qui fait trop de bruit n'est pas bien élevée. J'avais l'impression de n n'être jamais comme il faut,pas aimable en enfant curieuse et pétillante de vie. Ne pas embêter mes parents, ni les autres voilà ce que je devais faire. Mes parents ne savent pas gérer les émotions, les débordements ça les paniquent totalement et ils ne réagissent pas de façon adéquate alors ça prend de trop grandes proportions avec la culpabilité qui en découle. Détricoter tout cela n'est pas simple mais pas impossible. J'essaie d'être moi même mais ne pas contrôler mon image est encore difficile. Merci pour ton aide Iza.

Merci Izabelle de partager toutes tes réflexions. Tu me fais drôlement avancer, c'est assez incroyable comme on se retrouve dans tes écrits ... enfin, j'écris "on" ... moi en tout cas ..

Sache que je garde tes mots comme un trésor dans ma caverne. Pour l'instant, je les garde "pour moi", je me donne le temps de les explorer, de les observer, de m'en imprégnier.

j'ai compris que ce n'était pas évident de quitter le confort d'un intellect qui maitrise   pour "vivre"  des flots émotionnels tout à fait menaçants

mais......

en y allant,    à petites doses, c'est à dire en remettant systématiquement la conscience au niveau du corps, la peur "cède" en ce sens qu'il n'y a en fait rien à craindre de toutes ces émotions

 

aujourd'hui je m'aperçois qu'elles enrichissent ma vie car elles ne sont pas "débiles"  mais d'une sagesse profonde

la colère m'aide à mettre des limites

la tristesse m'aide à accepter ce qui ne peut être changé

la honte m'aide à me diriger selon mes valeurs

le stress m'aide à me savoir qu'il faut se préparer à l'action  (il faut savoir que je stresse AVANT que les problèmes arrivent, c'est même chez moi une sorte de prémonition)

ça me donne une piste, un chemin vers où me diriger ....

Je suis hypersensible moi aussi. Il n'y a que depuis peu que je me rends compte que c'est plus une force qu'un handicap. Mais je ne savais pas trop quoi en faire finalement ... Et puis ce corps hypersensible avec cet esprit hyper rationnel, "scientifique", j'ai toujours ressenti une contradiction en moi, tu viens de m'aider à la pointer du doigt ....

Merci !

Céline

Je sais moi aussi que les émotions sont un signal d'alarme qu'il est important de prendre en compte mais j'ai toujours peur du débordement. De ne pas savoir gérer, d'être embarquée, noyée sous le flot d'emotions trop intenses. Alors je me retiens,me contrôle et quand effectivement c'est vraiment trop j'ouvre les vannes et là je suis submergée. Alors que faire ? Ne pas lutter et réagir tout de suite ? Les émotions sont aussi une protection contre l'envahissement.

Bonjour Fred,

Je rejoins Izabelle sur le fait de pratiquer, toujours, par petites touches puis par grandes !

Lorsque tu parles de ta peur de ne pas savoir gérer, d'être noyée sous trop d'intensité, cela me parle car j'avais la même appréhension pour certaines émotions.
Ce qui m'aide, moi, c'est de les imaginer.

Par exemple, la peur. Avant je mangeais automatiquement (ça arrive encore de temps en temps, cela dit !).
Maintenant je reviens à mon corps (comme te le suggérais Izabelle) : je me concentre sur les endroits où se pose cette peur.
Et je l'imagine. Ma peur à moi c'est une petite vieille avec son petit sac collé contre sa poitrine, qui a la tête baissée et qui regarde en haut, les yeux terrorisés.
J'imagine qu'elle s'asseoie dans un fauteuil situé dans ma poitrine. Elle est là, toute contractée, toute recourbée et tendue.
Et puis je garde cette image en l'important dans mon environnement : les bruits autour de moi, les gens, mes autres sensations...
Je prends alors conscience que la peur est là, mais qu'il n'y a pas qu'elle. Et ça m'aide à ne pas me sentir submergée.
Et j'agis ensuite en pensant qu'elle m'accompagne, qu'elle est assise là en moi, mais qu'il n'y a pas qu'elle.

L'autre jour, j'ai ainsi réussi à marcher sur deux ponts de singe (pas un, mais deux !) à quelques bons mètres de hauteur. Et je peux t'assurer que c'était un exploit pour moi qui ait le vertige !

Bref, mes propos peuvent sembler un peu bizarres ! Mais imaginer mes émotions, leur donner un nom, un visage, un accessoire, une allure, m'aide à leur donner corps, à leur donner vie... et donc à les laisser vivre en moi, sans pour autant me sentir envahie.

J'espère que cette piste pourra t'aider. J'espère aussi que tu n'as pas de diabète gestationnel et que ta grossesse se déroule bien.

Plein de courage à toi et au plaisir de te lire

Coucou Fred, dans l'intellect tout va bien, t'as tout compris à la théorie. Mais dans la pratique ça bloque, si j'ai bien compris.

question : t'en es où de la pratique justement ? Tu pratiques par petites ou grandes touches ? Ou ta pratique c'est de lire et d'assimiler intellectuellement les choses? Réponds moi et je reviendrai vers toi, avec ce que j'ai derrière la tête ;)

des bises en attendant

Tu as raison,je ne fais plus que lire et assimiler intellectuellement les choses! Je n'arrive même plus à faire de la RPC ! Je bloque et prend trop de poids pour mon état. J'avais pris moins à ce stade pendant mes 2 premières grossesses. Je vais faire une prise de sang ce matin et boire du sucre pur pour savoir si j'ai du diabète gestationnel et si j'en ai je devrai faire attention à ce que je mange et là ce sera parti pour la restriction ce qui ne m'enchante vraiment pas ! Je vous tiens au courant.

Je lis l'échange avec un grand intérêt car je partage beaucoup ce sentiment de "tête qui a tout compris" mais "corps qui ne débloque pas".

Ce qui reste très compliqué pour moi, c'est déjà de ressentir quelque chose, de repérer les émotions : elles sont tellement sous contrôle, bichette, qu'elles passent le plus souvent en sous-marin.

Pour cela, PC, PC, PC, pas d'autre recette : plus souvent j'artrive à me poser et à prendre qq minutes de connexion, plus souvent j'ai des moments de réalisation, impromptus, où je me dis "tiens, là, il se passe qq chose, y'a un truc qui ne passe pas...".

Je n'arrive pas encore à pleurer, mais ça viendra ! smiley

Moi je pleure très facilement, moins maintenant mais quand même les larmes me montent vite yeux. Et justement, je suis capable de me mettre dans un état incroyable dans lequel je vois tout en noir et ne vois plus de solutions. Dans ces moments là il est vrai que le fait de se connecter à son corps permet de revenir dans la réalité, au moment présent où les choses ne sont pas si dramatiques ! Mais j'ai peur de me retrouver dans cet état parce que ce n'est pas confortable du tout ! En tout cas merci pour vos commentaires les filles,ça fait avancer. Je n'aime pas non plus me mettre en colère parce qu'après je culpabilise de m'être emportée.

oui c'est vraiment important Fred que tu t'affranchisses desormais de cette injonction parentale de ne pas "trop" exprimerm pas trop ressentir et garder en toi tout ceci

tu as le droit d'etre en colere si qq'un te porte prejudice     tu as le droit d etre enthousiaste et d'aimer partager les merveilles de la vie

peut etre en ce moment c'est encore plus dur de te relier a ton corps  car tu portes la vie et c'est ainsi le siege de bcp d'emotions tres fortes

la pensee semble comme un refuge bien confortable et je te comprends

mais pour avoir vecu exactement la meme chose et maintenant   ayant vraiment de - en - peur de ressentir,   c'est comme si tu pensais sauter dans un lac sans fond et en fait  quand tu as saute   tu t'apercois que tu as tout a fait pied  ....

les emtions nous impressionnent car on en a perdu l'habitude   mais pour peu qu'on les autorise a revenir   on s'apercoit  que ce n'est au final pas mechant du tout

 

tu sais ce qui m'a aidee au debut c'est simplement m'autoriser a ressentir pleinement le gout   car rien que cela deja je m'en empechais

et le faisant je me disais   ah ouais finalement  je ne risque vraiment rien a ressentir le gout.....   et j'ai le droit

 

cherche au debut de toutes petites choses comme ca

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