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j'ai besoin de votre aide

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
21 nov 2015 à 19h

Bonsoir à tous,

Je viens vers vous car j'ai besoin de votre soutien. Je me suis réinscrite dans le programme LC depuis un mois car je suis convaincue du bon sens de cette méthode. Pourtant, je ne parviens pas à me mettre dedans à fond...

D'un côté, je sens certaines résistances car j'ai peur de perdre mes kilos. Même s'ils ne me plaisent pas je crois qu'ils me protègent. de quoi ? je ne sais pas vraiment, je crois que j'ai peur de me retrouver seule sans mes kilos.

D'un autre côté, je suis en période de ruminations et je n'arrive pas à m'en défaire, ces pensées qui tournent en boucles et ne font que me bouffer mon énergie pour me mettre dans le programme. Ces pensées qui ne me mènent nul part...

J'ai besoin de soutien, de conseils pour me remettre à flot dans le programme.

Merci à vous,

 Bonne soirée

Emmalie

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9 commentaires

tu n'as pas besoin d'être dans le programme " à fond"  pour être dans le programme

c'est même là où ça devient plus intéressant, quand on n'y est pas à fond, parce que c'est dur

je dirais que c'est là où l'on travaille vraiment, où l'on intègre les outils et les futures compétences

les kilos en plus sont en effet "chose connue"  et même si on a connu aussi souvent des périodes moins "lourdes",  on a souvent la très fausse idée que ça change beaucoup de choses

comme l'ont très bien exprimé de nombreuses personnes, et de ma part je l'ai vécu aussi,  perdre du poids ne change RIEN à notre quotidien, à part peut-être une chose : il est beaucoup plus facile de s'habiller

ce qui en soit est accessoire (et ça dépend selon les personnes)

 

je pense que le travail que tu fais est beaucoup plus profond et tu es tout à fait sur la bonne voie  : t'affirmer, savoir qui tu es, vivre tes valeurs,  vivre au présent

c'est comme sortir d'un long brouillard

 

le seul conseil que je te donnerai, c'est de venir participer aux forums, tu vas voir que c'est un formidable accélarateur  au niveau de la dissipation du brouillard  wink

Merci encore à tous ! çà me redonne de l'énergie et de la motivation pour la suite... le brouillard finira par se dissiper wink

Merci beaucoup pour votre soutien, vos réponses me sont d'une aide précieuse et je me rends compte que je suis très dure avec moi-même.

J'ai peur de décevoir les autres, de ne pas être "comme il faut".... Je me suis toujours adaptée aux autres avec la peur de dire mes propres ressentis, mes propres opinions par peur d'être jugée ou même rejetée. Je n'ai fait que de les étouffer.

çà fait à peu près 1 an maintenant que je travaille à être moi-même et avoir le courage de dire ce que je pense ou ce que je ressens mais ce n'est pas toujours facile. J'ai tellement eu besoin de me sentir accepter que j'ai longtemps entretenue cette fausse croyance qu'il fallait que je dise ou fasse comme les autres pour être acceptée ou aimée.

Au bout d'un moment, la réalité m'a rattrapée et mon corps m'a fait comprendre que çà ne pouvait plus durer...je me sentais comme un caméléon qui allait changer d'apparence selon les personnes que j'avais en face de moi pour plaire, pour être approuvée. Seulement, je me suis perdue et aujourd'hui j'éprouve des difficultés à changer mes vieux comportements.

J'ai cru que pour être aimée il fallait que je sois comme la personne en face de moi. Je n'assumais pas mes différences, mon histoire... je n'assumais pas qui j'étais et je crois que je n'assume toujours pas d'ailleurs et j'en souffre beaucoup. Je ne suis pas capable de voir que mes différences peuvent être une force.

Je suis très mal en ce moment.... j'espère que ce que je vis en ce moment va finir par m'éclairer.

J'aimerais tellement pouvoir être en paix avec moi-même.

Bonne journée à vous

Je te comprends Emmalie, moi aussi je n'arrête pas de me juger. J'ai donc décider de me lancer le défi d'arrêter de me juger et d'arrêter de juger ce qui m'arrive,mes émotions et puis les autres aussi. Le jugement n'apporte rien de bon. Si tu veux tu peux te joindre à moi. Il y a aussi le fil lancé par Izabelle: se lier d'amitié avec soi-même sur lequel tu peux écrire pour avancer dans cette voie. Nous avons le droit d'exister et d'être comme nous sommes, même si nous avons cru le contraire parce qu'on ne nous a pas permis de l'être lorsque nous étions enfant.

Merci beaucoup Fred, je vais rejoindre le fil très rapidement, j'en peux plus de vivre pour les autres... j'ai vraiment envie de penser à moi yes

Les kilos en trop peuvent protéger fes hommes, de la séduction: on ne peut pas plaire, pense t'on quand on est en surpoids. Peut-être as tu peur de plaire? En ce qui concerne les ruminations, elles nous empêche c'est vrai de faire ce que l'on veut parce qu'elles nous font croire qu'on n'en sera pas capable. C'est difficile de ne pas se laisser emporter par ces pensées automatiques parce qu'on les crois vraies mais ce ne sont que des pensées. Il est difficile aussi de ne pas se juger d'avoir ces pensées qui nous entraîne dans des ruminations sans fin. Mais ces pensées arrivent toutes seules, automatiquement et nous n'y pouvons rien. Une fois qu'elles sont là, nous pouvons les accueillir avec bienveillance, sans culpabiliser, mais nous devons les considérer pour ce qu'elles sont: uniquement des pensées. Ainsi, nous pouvons les regarder sans nous accrocher à elles et nous dire " je suis en train de penser que..." mais ce n'est pas la réalité.

Je te dis cela parce que je le sais mais moi aussi j'ai beaucoup de mal à le mettre en pratique. Mais pour y parvenir je crois qu'il faut faire de la méditation tous les jours parce que quand ça ne va vraiment pas c'est trop difficile de le faire quand on n'a pas pris l'habitude de le faire quand ça va. Je croyais pouvoir me passer de le faire mais je crois que ça ne va pas être possible au vue de mes ruminations en ce moment. Bon courage à toi, j'espère avoir pu t'aider.

@ Fred,

Il est tout à fait possible de faire qu'1 ou peut-être 2 minutes de méditation si tu trouves cela difficile. Il est possible d'en retirer des bénéfices sans pour autant faire une longue pratique structurée. 

Petit à petit l'oiseau fait son nid wink

Bonjour smiley

Bienvenue au club des réinscrites à LC (j'en fais partie moi-même wink) !

Je crois que dans le forum, ou dans les chats, tu pourras trouver quelques éléments de réponse notamment concernant cette "envie/non envie" de perdre des kilos, c'est à priori un schéma pas forcément courant mais en tout cas suffisamment répandu pour que je le lise plusieurs fois ici ou là. Bon, par contre je ne peux pas foncièrement t'aider sur ce sujet-là...

En ce qui concerne les ruminations, bienvenue au club (dont je fais partie également, limite j'en suis la présidente adjointe wink)... Là-dessus, je suis persuadée que, comme beaucoup de ces choses liées aux émotions, la pleine conscience peut beaucoup t'aider, mais à condition d'en faire une habitude, pas juste une séance "Au secours" quand ça ne va pas. Comme je viens de le dire dans un autre post, la pleine conscience est un long apprentissage pour apprendre à nager, mais pas une bouée.

Peut-être n'arrives-tu pas à te "mettre à fond" dans le programme à cause de ces 2 écueils que tu cites... mais peut-être également parce que ce n'est pas ton truc du moment, aussi. Après tout, LC est une méthode qui demande qu'on se l'adapte à nous-même, et même si certaines seront ravies et auront beaucoup de résultats en la suivant point par point, d'autres tireront les mêmes bénéfices en s'en éloignant un peu, sans suivre complètement chaque étape... ce n'est pas figé, il ne doit pas y avoir de pression non plus.

Et surtout, l'idée de vouloir "tout bien réussir" est le début du commencement du fameux syndrome de la bonne élève, qui n'est pas forcément le plus utile pour pouvoir ensuite réussir en s'affranchissant des professeurs.

Cela étant dit, parfois on doute de certaines choses, on bloque sur une étape... c'est aussi (en tout cas c'est mon cas) le signe que quelque chose est à creuser. Et depuis que je suis réinscrite je porte davantage mon attention sur les choses que je n'ai pas bien faites la première fois. J'ai l'impression d'avancer de façon plus sereine, un peu plus détachée du programme, et en même temps plus impliquée, je sais c'est paradoxal (Je suis d'ailleurs la présidente du club des paradoxales cool).

Je ne sais pas si j'ai pu t'aider un peu dans mes paroles, mais je t'envoie plein de jolies pensées en ce dimanche tout gris smiley (ainsi qu'à Bichette, bien sûr wink)

Bonjour Emmalie, 

 

Je ne sais pas si je vais pouvoir t'aider mais je comprends très bien ce que tu vis. 

Félicite toi déjà de t'être réinscrite au programme, c'est une bonne chose. 

On ne maitrise pas notre inconscient... ni nos pensées, ni nos ruminations... forcément, la réponse, c'est : pleine conscience ! c'est difficile, moi je connais (j'ai également déjà été inscrite) mais j'ai du mal à m'y mettre, je fuis... pourtant quand je fais, je sens un mieux. 

Alors, je viens de le dire : la fuite. 

On a peur, on a tous peur de changer et de se sentir vulnérable face à ce que la perte de poids pourrait nous apporter ou nous prendre. 

Je te rassure, ce ne sont pas tes kilos qui te feront sentir plus ou moins seule. Ce sont juste des kilos. C'est à toi d'évoluer en même temps, à toi de savoir exactement ce que tu attends/ crains de cette perte de poids. Quelles sont tes motivations réelles ? ce ne sont pas toujours celles que l'on croit. Mettre un bikini sur la plage... ca ne signifie pas un profond changement de vie et de rapport à soi, et c'est pourtant ce qu'on recherche sur lc. 

Les ruminations sont un moyen de résistance au programme, je pense. Tu veux, mais quelque chose en toi résiste, a peur. 

On préfère parfois un malheur qu'on connait à un bonheur (mais qu'en sait-on ? ) qu'on ne connait pas. Comme certaines personnes qui restent avec un mari qui les font souffrir plutot que de se retrouver seule face à soi-même. 

D'ailleurs, je pense souvent que quitter son symptome alimentaire, ca revient à quitter quelqu'un... une angoisse de la séparation liée au symptome. 

Alors, quitter qui ou quoi ? et pour quoi au final ? on se lance avec l'incertitude de ce qu'on va trouver. On sait simplement ce qu'on quitte. 

Quand j'ai perdu du poids  la première fois, avec lc, ca s'est fait par paliers. Je n'ai pas réussi à arreter les crises de boulimie, apr contre, j'arrivais à sauter des repas et à attendre la faim. 

Au bout d'un moment, j'ai eu des réactions de mon entourage, qui s'inquiétait. Ca m'a ennervée. J'étais malheureuse grosse, je l'avais toujours été et là... on trouvait que je perdais trop !! on me demandait si je mangeais... Oui, je mangeais, c'est juste qu'arrivé à un certain stade, la perte de poids se remarquait. 

Je me suis aussi aperçue que j'étais devenue plus mince que certaines femmes que je trouvais pourtant très bien, que même avant, je n'étais pas finalement si ronde que ça. Les femmes rondes dans le métro qui s'assument, je les ai vues, avant, je ne les voyais pas... Et j'ai remis en cause les femmes de ma famille : pourquoi n'avions nous jamais bien vécu ces soit disant kilos en trop ? j'ai grandi avec des femmes complexées à outrance par le poids. 

Je me suis aussi affirmée dans ma personnalité : accepter la colère, avoir des fois des mauvaises pensées, ne pas toujours être la gentille fille... ca fait drole de s'apercevoir de tout ça, qu'on n'est pas un ange finalement. Mais ca fait du bien aussi quand on réussit à s'équilibrer, et de temps en temps, savoir dire merde, c'est utile. Ne plus me "donner" d'office aux hommes qui me plaisait mais savoir qu'il faut qu'on me mérite, c'est bien aussi. Aller dans un magasin, trouver sa taille, ne pas avoir envie de pleurer dans la cabine, c'est bien aussi. 

Après : changement physique, on n'a pas la silhouette dont on revait forcément. On découvre des atouts, on en perd d'autres... Mes seins qui faisaient ma fierté, ont dégonflé... ca fait drole. 

Bref, globalement, je trouve que ca vaut le coup de se lancer dans l'aventure, plutot que de rêver à ce que ça pourrait être. Tu verras que si tu te fais confiance, que tu suis le programme sans te poser trop de questions, en acceptant, les hauts et les bas (inévitables crises et autres mais qui peuvent devenir plus espacées et moins puissantes), tu comprendras que tu es suffisemment forte pour vivre sans tes kilos. Les gens qui t'aiment, t'aimeront toujours s'ils sont sincères. Et rassure toi, parce que ca se fait sur le long terme, t'auras tout le temps de t'habituer... Pense avant tout "comportement alimentaire", "bien-être"... les kilos suivront mais, je l'espère, ce ne sera plus le plus important. Ca change beaucoup de choses, mais ca ne change pas toute ta vie.