Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

je me noie

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
18 Aoû 2011 à 20h

je ne savais pas trop où poster ca, alors je le mets là parce que c'est une difficulté, et que si j'ai bien compris ces topics en vert ne sont pas ouvert au public, en dehors des membres.

Je me noie donc. Pas dans la méthode ou dans la bouffe. Je me noie dans moi. Je suis terriblement angoissée et je ne m'y retrouve plus.

En ce moment, je postule à tout va. Après une année de vacances et maintenant 8 mois de chômage, ca y est je suis décidée, je postule. Avant j'étais angoissée à l'idée de ne pas trouver ma place, de ne pas savoir vers quoi me tourner. Alors je faisais des plans, repérais des trucs, mais ne me lancais pas. Bien sûr, à force de ne pas se lancer et du temps qui passe, l'estime de moi a diminué. C'est idiot, mais c'est comme ca. Sans compter que quand je stresse, je grossis et ca n'aide pas non plus pour l'estime.

J'ai pris les choses par morceaux, d'abord LC pour s'y retrouver sur le plan alimentaire. Et puis, calmons notre vacuité à coup de demande d'emploi. Si depuis LC, je ne grossis plus, envoyer des candidatures m'angoisse encore plus que lorsque je ne faisais rien que me projeter.

Plus je tente de me vendre (par mail uniquement, pas encore eu d'entretien), plus je me trouve nulle. Plus j'avance, plus je recule. Je deviens complètement irrationnelle. Je me dis que tout ce que j'ai entrepris jusqu'à présent c'est de la merde. Après tant d'années d'étude (doctorat de physique), c'est quand même ballot de ne pas être qualifié pour le job que j'aimerais faire (com scientifique). J'ai échoué, non? J'ai l'impression de ne pas être légitime quelque soit le poste (ah oui sauf pour un poste à Paris qui collait parfaitement, mais qui était à Paris). J'ai l'impression que ca se joue au bluff et que ca se voit trop. J'ai beau me raisonner, ambiance tente quand même si ca ne va pas il y aura peut-être autre chose, ou, si ca se trouve ils vont quand même te laisser une chance, j'ai surtout l'impression que je vais leur faire prendre leur temps. Et aussi forcément le mien. Et après envoi, j'angoisse bien sûr à chaque fois, en me disant que c'est nul, que je suis nulle, un imposteur, que j'aurais eu mieux fait de m'abstenir. Et puis, cette incertitude, cette attente me tuent doucement. Et tous les jours, il faut recommencer à chercher, à postuler, à espérer. Tout ca pour quoi ?!

Je voudrais avancer, je voudrais qu'on achète une maison, qu'on fasse un bébé. Mais pour ca, il faut d'abord que je trouve un boulot. J'ai l'impression d'être coincée dans une faille espace-temps, de ne pas vieillir (ouais!), mais de ne pas vivre non plus. Et puis si la balance m'annonce que mon poids n'a pas bougé, je me sens de plus en plus grosse. Et de plus en plus incompétente. Et de plus en plus inintéressante.

Je voudrais changer de peau, je voudrais changer de vie, je voudrais changer de moi. Je voudrais redevenir cette fille sans peur et sans regret, qui s'imaginait être l'héroine de sa propre vie. J'ai l'impression d'être au bord du chemin et que je rate pleins de trucs. Je suis à côté de la plaque, je deviens hystérique. Je me noie.

Je suis partie tellement loin dans ma souffrance que je n'arrive plus à l'exprimer. Ni à mon mari, qui est d'ailleurs en déplacement pro cette semaine (= trop peu de téléphone), ni à mes parents, ni à mon frère, ni à mes amis. J'attends d'eux qu'ils me demandent comment je vais, et ca ne vient pas, alors je me tais. Profondément stupide, ce jeu de télépathie. En même temps, si je leur balance tout sans prévenir ou sans écoute, ils seront submergés ou moi frustrée. Alors je vous le dis à vous. En espérant qu'une fois le tout couché sur papier, je serais un peu apaisé.

Voir le dernier message

Répondre
9 commentaires

stridline, je naurai pas la prétention de dire que je sais ce que tu ressens mais je voudrais te faire part de mon expérience. Je suis dans le même flou total et pourtant j'étais sure que cette fois j'allais enfin démarrer "ma vie", celle choisie et voulu..................et pouf tout est revenu au point de départ.

Je m'explique: après une bonne dépression pendant 3 ans ou je n'ai pas bougé de la maison je me suis remis aux études en commencant une licence de japonais. Ce n'etais pas reellement que cela me passionait mais je ne voulais pas perdre mes acquis. Au bout de 4 ans et toujours pas de diplomes, je perds ma bourse et là c'est le déclic! je veux partir en COrée et vivre mon rêve. Apprendre la langue, la culture, et bosser la bas. 

J'y vais et les 6 premiers ne sont pas simples mais extremment riche en enseignements et expériences et aggrémentés de beaucoup de joies! Je reviens en France pour un bref moment et repart de plus bellle, et là c'est la dégringolade! Je commence LC, cela fait ressortir enormement de choses et me chamboules et j'ai l'impression de revenir au point de départ.

Mais c'est là où je me rends compte que même si je ne sais toujours pas ce que je veux faire, que je vais bientôt devoir rentrer en France et que je n'ai pas de "plan/projet' puor le futur, qqchose en moi a changer. cette méthode est entrain de me changer. A tel point que je commence a me dire que je vais peut être me prendre une année juste pour moi!

Oui a 28 ans ca parait dingue parce que tout le monde autour de moi est soit installe, soit bosse, ou continue ses études. Mais j'ai toujours courru après le temps depuis queje suis née me foutant une pression monumentale pour tout réussir et pour que les gens soient content de moi. Et après m'être sortie de ma dépression ca a triplé de volume. Tout ça pour quoi? pour me sentir encore plus perdue aujourdh'ui, avec un CV remplis d'expériences TRES diverses mais aucun diplomes. Et au fond qu'est ce que ça peut faire? 

Je préfère enfin réussir a me trouver et à commencer à vraiment vivre plutot que de me dire que je perds du temps et que je dois rattraper les années perdues.

Voilà je voulais juste te dire que c'est bien que tu sois venue exploser ici, c'est la meilleure des choses, et que tu ne dois pas hésiter à hurler car ça fait du bien.

Et le seul conseil que j'oserai te donner, c'est Profite! Profte de ce que tu as dans le moment présent et tu verras les choses se mettront en place d'elles mêmes. oui c'est plus facile à dire qu'a faire mais rien de bon ne peut provenir de l'angoisse ou de la peur de perdre du temps.

Pense à ca: quand on est en retard, si on arrête pas de penser que l'on va arriver en retard on se prend toutes les m***** possibles sur le chemin (emboutaillage, accident dans le métro, pas de bus.........) et fatalement on arrive encore plus en retard que l'on imaginait. Or si l'on se dit que l'on va arriver juste a l'heure et que l'on part de chez soi en focalisant sur autre chose, je peux te parier qu'effectivement tu n'arriveras pas en retard ou que la personne que tu dois rencontrer arrivera elle aussi en retard et donc ne remarquera pas ton absence.

En tout cas j'espère sincérement que tu vas mieux, et j'espère que tu nous feras part de tes progrès bien vite. ^^,

Je te remercie de ta contribution, mais ce fil de discussion a plus de trois mois, autant dire que je n'en suis plus là. Déjà j'avais posté que ca allait mieux, que le premier post était le creux du creux de la vague, que ca avait besoin de sortir, que ce sentiment de vertige de marcher sur une crête dans le brouillard était lourd.

Depuis, j'ai eu d'autres moments de vertige, notamment au cours d'un processus de recrutement qui n'en finissait pas, mais rien d'aussi douloureux. Ou du moins j'ai mieux réussi à gérer l'attente et l'absence de contrôle que j'avais sur le déroulement des événements. J'ai été plus active, plus "aggressive" dans ma recherche d'emploi, j'ai tenté plus de choses, j'ai commencé à recevoir des non, et ce sentiment que doucement cela se mettait en mouvement m'a fait du bien. Et puis, j'ai été recruté il y a quelques jours sur ce poste dont le recrutement a été très long. Je vais finalement faire le job que j'imaginais dans le domaine que j'imaginais, c'est le rêve !

Ce serait bien de pouvoir fermer les fils de discussion, une fois que le moment est passé. Je ne regrette pas de m'être exprimée, mais je m'estime en faux par rapport aus messages que je pourrais maintenant recevoir. Parce qu'on continue de me parler en réponse au premier post et de me consoler de mon coup de mou, alors que maintenant ca va bien, et qu'il y a sûrement d'autres filles (et gars) sur ce forum qui ont besoin de soutien.

Je n'en suis pas là, encore en train de chercher ce que je voudrais vraiment faire à 29 ans, mais je compatis. 

Pourquoi ne pas aller te former en com ou en journalisme si c'est ce qui te fait envie? 

C"est évident que tu es loin d'être nulle. Je suis persuadée que tu finira par trouver un travail enrichissant où tu pourras t'épanouir!

Et pour les bébés, même si c'est un ordre des choses moins évident, c'est posssible de les faire sans respecter l'ordre établi!

Bon courage!

Alors je voudrais d'abord vous dire que le gros de la crise est passé. J'ai parlé à mon mari, il a pris le temps de me consoler, ca va mieux. Je suis tellement tendue, la tête dans le guidon, fatalement j'allais craqué.

@ Nicci : oui, c'est vrai, je me mets beaucoup la pression à propos de ma thèse. Parce que j'oscille entre j'ai perdu trop temps (mais si je ne l'avais pas fait, j'aurais surement regretté), j'ai échoué dans cette voix (oui je sais, j'ai soutenu, c'est une réussite), vais-je vraiment réussir à vendre cette expérience dans un pays qui ne reconnait pas de valeur à cette formation (même les diplomês de grandes écoles commeuniquent sur leur école plutôt que sur leur thèse) (ola pour les grandes écoles, haro sur l'université).

Je n'ai pas idéalisé le monde du travail. Si je voulais travailler tout de suite, je pourrais aller en industrie. En Allemagne, c'est très courant et j'ai déjà eu des contacts (sans pression) avec des entreprises pour des jobs d'ingénieur. Mais j'ai la prétention de trouver un travail épanouissant. Jusqu'à présent j'ai toujours eu la chance de pouvoir faire ce qui me plaisait, j'aimerais que ca continue. Et je ne suis pas d'accord avec toi, plus je postule sur des jobs qui me font envie, dans lesquels je me projette pleinement, plus je suis stressée, plus je me mets la pression de bien faire. Parce qu'il n'y a pas de deuxième chance à ce jeu.

Mais tu as raison je voudrais que tout arrive tout de suite. Je n'ai subi aucun refus grave, mais je n'ai eu aucun retour positif non plus. Je n'ai pas encore été invité en entretien. C'est toute cette incertitude et cette pression qui m'ont fait craquer. Ce brouillard flou dans lequel je navigue m'a épuisé. Je suis dans les starting blocks pour démarrer une deuxième étape, et il ne se passe rien, je suis frustrée aussi.

@Tourmaline : Mon imposture réside dans le fait que je n'ai pas de diplôme de com ou de journalisme (oui je tiens beaucoup à la formation, mais à part ma thèse, je n'ai pas tellement d'expérience à vendre), alors quand je vends mon savoir et mon enthousiasme pour la com, forcément je ne me sens pas trop trop légitime.

Pourtant, c'est ce que je veux faire. Je me suis assez interrogé pour avoir compris que c'est ce que je voulais. Je n'ai jamais été autant à ma place que lorsque je raconte une histoire, que lorsque j'échange autour d'un thème. Transmettre des connaissances, amener une information digeste, créer du lien, c'est mon truc. J'adore écrire et organiser des informations. A chaque fois que je me suis retrouvé à dérouler un ppt en conférence, j'ai kiffé plus que de raison lol J'ai ouvert mon champ de recherche d'emploi de seulement la physique à la mèdecine, la chimie à tout ce qui pourrait m'intéresser. Mais la niche est très petite, il n'y a pas beaucoup d'opportunités. Je fais candidature spontanée sur candidature spontanée, en essayant de ne pas me griller, et hier j'étais usée. Je vais continuer d'ouvrir plus large, après la com scientifique, la com tout court. Mais forcément aussi, plus j'ouvre, plus je me sens un imposteur.

A toutes, merci pour vos messages, et vos mots de soutien !

Si je me suis exprimée, c'est parce qu'il fallait que ca sorte (effet cocotte minute). J'ai complètement craqué hier, mais le reste du temps, je vous rassure, je ne vis pas prostrée chez moi à ruminer. Mon mari m'a dit que c'est normal de craquer qu'il faut que je me crée des soupapes. Lui, il faisait du vélo en pédalant comme un malade (ou passait sa frustration sur Guitar Hero :) ) Faut que je me trouve un truc qui m'aère et que je prenne le temps de le faire.

Bonjour,

Je m'en voudrai de prêcher pour ma paroisse, mais as-tu pensé à l'enseignement (y compris du premier degré)? Ton discours est tout à fait dans le créneau!

C'est dévalorisé, mal payé et toutes ces choses, mais pour transmetre de l'enthousiasme, faire preuve d'originalité, avoir une relative liberté de fonctionnement et se trouver utile, sur le marché, actuellement, il n'y a pas mieux, je trouve!

Bonjour Srtidline,

Je comprend tes inquiétudes, tes souffrances.

Moi aussi, c'est difficile en ce moment,mais, je sais par expérience que les choses finissent par prendre forme. Tu passes une période difficile, mais en toi , intérieurement les choses bougent.

Imagines que tu te trouve dans un théâtre ou le rideau est fermé. Derrière ce rideau, les éléments du décor, les personnages évoluent, mais tu ne vois pas. Tout apparaît quand le rideau s'ouvre. Et bien, je pense que pour nous c'est identique, notre vie intérieure bouge et se met en place et bien sur c'est parfois difficile, long...Mais le rideau va s'ouvrir et nous pourrons alors voir nos résultat!

Patience et beaucoup de joie! tu vas y arrivé!

Je trouve beaucoup d'encouragement dans  cette phrase de soren kierkegaard  : " ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin"!

Donc, bonne route , ou nous sommes nombreux à nous y  croiser!

Félicia

Bonjour Stridline

Peut-être devrais-tu voir un thérapeute pour t'aider à sortir de cette spirale ? Le mal-être que tu exprimes semble profond et je doute que tes proches sachent comment t'aider : comme tu le dis toi-même, soit ils ne s'en aperçoivent pas, soit ils risquent de t'enfoncer encore davantage par des conseils inadaptés que tu n'arriveras pas forcément à suivre et qui vont te déprimer encore plus.

Pourquoi ne pas demander des adresses de psys (ou sophrologues ou autres) à ton médecin traitant ?

Est-ce que la RPC t'apaise ?

Courage, ici tout le monde te comprend, on est nombreuses à éprouver ou à avoir éprouvé beaucoup de choses que tu exprimes ici. Tiens bon, tu n'as pas besoin de changer de toi ou de vie, juste retrouver un peu de sérénité, et tu vas y arriver, d'une manière ou d'une autre.

Bises

 Bonjour Stridline,

 

C'est très difficile de répondre sans faire de la "thérapie sauvage" mais je vais oser deux questions (et on verra si le ciel me tombe sur le tête !)

-est-ce le syndrome de l'imposteur ? (tu as tous les diplomes qu'il faut mais en fait, une partie de toi ne se sent pas légitime à les avoir...)

-est-ce vraiment ce que tu veux faire ? (j'ai vu que tu as aussi beaucoup de dons artistiques...)

Par contre, je pense comme Nicci que c'est une étape importante, une confrontation avec le monde tel qu'il est et non tel que tu le rêves (oui, la télépathie, c'est dans les films et les romans. Ce n'est pas stupide, c'est un rêve d'enfant : ah ! être compris sans avoir rien à dire... Surtout qu'on a vécu cela bébé, lorsque notre mère "devinait" de quoi nous avions besoin... mais c'est fini... pour toujours...)

Des moments tels que celui que tu vis sont partie intégrante du chemin de LC qui n'est justement pas un régime. Il se peut que le processus dans lequel tu es soit accéléré par le travail avec LC... Ce qui ne signifie pas qu'il faut arrêter : tu as raison d'en parler. La communauté LC est là pour cela.

Courage : parfois, c'est au moment où nous avons l'impression de ne plus avancer que les choses bougent le plus intérieurement avant de se voir à l'extérieur.

Bon, alors, déjà, la recherche de boulot, c'est chiant. Les gens ne te font pas confiance, il faut avoir 200 ans d'expérience et demander le minimum syndical. Faut VRAIMENT pas se sentir diminuée par les refus. J'ai lu quelques trucs de toi par-ci, par-là, tu n'as pas l'air plus noeud-noeud que la moyenne, je t'assure, donc il n'y a pas de raison que tu ne trouve rien.

Alors par contre, si tu me permets de te parler franchemnt, dans ce que j'ai lu de toi, tu te mets beaucoup la pression avec ton bagage. OK, tu as un doctorat de physique, et alors ? Tu es capable de travailler. Mais tu sais, le bagage de nos jours, ça ne veux plus rien dire, juste que tu n'es pas trop débile. Quand j'étais plus jeune, je travaillais comme caissière chez Decathlon avec un bac+2, et certains chefs de rayons avaient  des doctorats...

En plus, dans beaucoup de boulots, il y a une part de chance et de piston. Alors il ne faut surtout pas se sentir diminuée par un refus, encore une fois.

J'ai l'impression que tu as idéalisé le monde du travail, style j'ai un doctorat donc je peux faire ça, et ça. Tu peux essayer de t'orienter vers un truc qui te plais, mais la plupart des gens trouvent surtout ce qu'ils peuvent, et puis essaient de changer si vraiment ça ne leur plait pas...et si ils le peuvent !

Ton angoisse vient sans doute du fait que tu te lances maintenant, alors qu'avant tu était dans le fantasme. C'est normal, la recherche de boulot ça angoisse tout le monde.

Même si tu as des capacités supérieures, les employeurs ne peuvent pas le deviner, et comme en général ils sont assez frileux...

Il y a un truc que j'ai appris, c'est que plus tu postules pour quelque chose qui te fais envie, et moins c'est stressant. Souvent, ce qui stress, c'est de se dire qu'on DOIT faire tel boulot parce qu'on est censé en avoir les compétences, mais en fait ça ne nous correspond pas du tout.

C'est encore plus normal d'être stressée en ayant eu une période assez cool avant. C'est comme après un long week-end, c'est encore plus dûr d'aller bosser le lundi matin !

Maintenant que tu te lances, tu voudrais que tout arrive tout de suite, mais ce n'est pas comme ça que ça marche. Patience ! Apparemment tu n'as pas trop trop d'urgence financière, donc profites de ce confort ! Ca viendra, je t'assure !