Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Je ne sais pas faire les courses

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
17 Juil 2012 à 23h

Bonsoir à tous !

J'ai eu un flash aujourd'hui.

Je vais devoir un jour ou l'autre faire les courses.

Si je m'écoute, je vais prendre au supermarché n'importe quoi, qui se mange vite, ne demande pas de préparation. Je précise que je vis seule. La cuisine pour moi, c'est soit je n'ai pas envie de la faire, soit je prends une bonne résolution et me dis que je vais préparer une des recettes de mes nombreux livres de cuisine.

Sauf que faire les courses me crève tellement (rapport à mes pauvres articulations douloureuses) que, quand je rentre chez moi, je n'ai plus envie de rien faire.

Ce qui est encore plus compliqué pour moi, rapport à la LC, c'est de savoir quoi prendre par rapport à mes sensations alimentaires (notez que je fais abstraction, étant en début de LC, des histoires d'équilibre alimentaire et tout). Parce que, pour ne rien vous cacher, mes sensations alimentaires, je ne sais pas vraiment ce que c'est.

Et c'est là que je me rends compte que quand j'ai faim, je n'ai pas forcément envie de quelque chose en particulier. J'ai juste ce creux à l'estomac à remplir, là, vite, n'importe comment.

Encore plus fort : je me rends compte soudain maintenant que je ne sais même pas ce que j'aime manger fondamentalement. Ce qui corse encore les courses.

Je me fais livrer des paniers bio avec légumes, pain et laitages, mais je jette la moité des légumes parce que même si je sais qu'ils ont bon goût, je n'ai pas le courage (et pas le temps à cause du travail) de les préparer. Je déteste les légumes trop cuits, fades, insipides même, du coup, je jette parce qu'ils ont eu le temps de s'abîmer.

J'ai des tonnes de produits alimentaires à longue conservation que j'en arrive à mettre à la poubelle parce que je les oublie complètement ...

En un mot comme en cent, je ne sais pas faire les courses alors que mon budget n'est pas vraiment un problème à ce sujet.

Quelqu'un d'entre vous a-t-il déjà eu ce problème ?

Merci !

Shack'

Voir le dernier message

Répondre
43 commentaires

Bonsoir tout le monde,

en ce qui me concerne, je n'établis pas de menus a l'avance, mais j'ai toujours dans mon réfrigérateur des aliments que j'aime : des yaourts,du jambon blanc, des oeufs, des légumes et des fruits de saison. J'utilise beaucoup d'épices et j'ai aussi toujours du citron vert et du gingembre frais.

Je fais mes menus sur un ou deux  jours avec pour base le légume dont j'ai envie

de temps en temps je me fais plaisir avec des crevettes ou une tranche de foie de veau

et enfin j'ai un carnet magnétique sur lequel je note chaque "manquant" de base : café, bouillon cube, etc... et je fais les courses environ deux fois par semaine.


Je fonctionne aussi beaucoup en fonction des promotions pour mes menus...

bon courage a tous

Charlotte

Bonjour à vous toutes, personnellement je ne fais plus de listes depuis WW, j'en ai trop fait. Je préfére acheter au jour le jour, dés fois j'arrive à prévoir sur deux jours, mais WW m'a guéri pas des problèmes de poids mais des listes, des recettes, des menus et des aliments allégées. Depuis que je suis à Linecoaching, je mange ce que j'ai et ce dont j'ai envie surtout, bien sur, j'ai un congélateur mais mon frigidaire ne déborde plus comme avant. J'ai aussi mis tout le monde à contribution, chacun prévoit à son tour un plat,un soir par semaine, même si c'est un sandwich et P.....D à le droit deux soirs dans la semaine. Je trouve qu'on en fait trop et les conseils nutritionnistes distribués par les médias y sont pour beaucoup à nous culpabiliser.

Votre organisation m'impressionne!  je ne pense pas y ariver un jour, mais m'en inspirer, là, certainement..

je me suis apreçue que j avais moins d'EME quand je cuisine des trucs agréables, et là, votre truc de préparer et de planifier avec souplesse, c'est une bonne idée..

Bonsoir tout le monde !

Ce soir, j'ai fait les courses chez mon bio préféré.

Je me suis observée et j'ai remarqué que quand j'ai une idée de repas bien mûrie avant de faire les courses, c'est plus simple pour moi.

Donc, ce soir, j'avais envie d'une salade avec du thon. Je ne savais pas encore avec quoi comme crudités, juste que j'avais envie de thon.

Ca a fini en salade de concombre, poivron et thon, avec une petite vinaigrette et deux tranches de ce fabuleux pain au levain qu'un épicier traiteur très coté vend à Strasbourg.

Le reste des courses : pour une fois, rien que des choses dont j'avais envie.

Et surtout, des courses planifiées depuis plusieurs jours, pas des courses de dernière minute où j'achète n'importe quoi sous le coup du stress, de la fatigue d'une journée de travail ou d'une fringale. Non, des courses où je prends mon temps, où, même sans liste, j'ai une idée précise de ce que je veux.

Je ne me suis pas forcée à acheter de la salade ou des tomates (sous prétexte que c'est sain), et je me suis surprise à ne pas avoir envie de petits gâteaux, juste d'une tablette de chocolat à 80 % qui me faisait de l'oeil. Juste une. Pas le pack de 5.

Une petite quantité de chips pour démarrer le repas. C'est pas bien mais je m'en fous.

Je me suis efforcée de déguster : le moelleux du thon, la fraîcheur du concombre, le croquant un peu amer et acidulé du poivron, et le fabuleux croustillant presque grillé de ce pain au levain. J'ai fini la salade, et me suis rendue compte que j'avais envie encore d'une tartine ou deux de pain avec l'équivalent (hautement addictif) du Nutella en bio.

Là aussi, le croustillant du pain, la saveur douce et intense de la pâte à tartiner. Deux tartines, pas plus, ça me suffisait.

Là, à 20:50, je n'ai plus faim.

Même si je croquerais bien un bout de chocolat, là, juste pour dire, pour avoir cette âpreté parfumée en bouche. Croquer ce petit bout de chocolat ou pas ?

Mon estomac dit non, je suis bien plein, mes papilles disent : juste un petit bout.

Je ne dis pas que je ne vais craquer pour ce petit carré de chocolat (quand c'est du noir, de toute façon, je me limite à ça, pas besoin de plus). Mais je laisse la fenêtre ouverte : aujourd'hui, j'ai fait les choses de façon pensée, réfléchie, non pas comme une intellectuelle mais comme une personne qui a envie de satisfaire sa faim correctement. Et si ce bout de chocolat me fait vraiment envie, non pas comme un remplissage vain et stérile (cause de mes 30 kg en trop en particulier), mais comme une sympathique fête de papilles, si j'en encore envie dans deux heures, eh bien, je me fais plaisir. Ou pas.

Un aspect intéressant du LC, entre autres aspects, est que j'ai l'impression de devoir réapprendre à choisir et à être libre. M'autoriser à faire ou ne pas faire, ne pas toujours être dans la contrainte, et admettre que le non-faire ou le non-vouloir faire est infiniment plus constructif que cette espèce de forcing permanent que je vis au quotidien où, je ne sais trop pourquoi, je ne m'autorise pas à dire non. En fait, je dois apprendre à dire non pour pouvoir me dire oui. Je dois accepter de ne pas plaire à tout le monde et c'est très compliqué quand tout me pousse à me faire faire l'inverse. Un peu comme si je devais cesser de me contraindre à tout bout de champ.

Comme d'hab', je m'épanche, je m'épanche, n'hésitez pas à me sonner les cloches si je vous saoule !

Shack'

Je comprends ce que tu dis Shackleton, je ne sais pas dire non non plus et donc je n'arrive pas à m'affirmer donc à choisir ce que je veux manger en sorte. Comme si j'avais peur de déplaire mais à déplaire à qui ? Pourquoi ? Par peur de grossir et de ne plus être aimée ? Mais je me rends compte que la beauté de l'âme est supérieure à celle du corps. Je crois que cela vient de la petite fille que j'ai été et qui justement était toute autre que celle que ma mère avait imaginée.

@aomame,

Tu mets le doigt dessus. J'ai la sensation d'être encore sous la coupe maternelle, à faire ce qu'elle dit et à supporter des regards désapprobateurs si je dévie. Bizarrement, ma mère est très mince, voire maigre. Je vois bien qu'elle me regarde, moi et mes 30 kg de trop, avec quelque chose comme de l'inquiétude et de l'incompréhension.

Tout en sachant, elle et moi, que j'ai bien plus de raisons d'avoir grossi massivement que d'être restée mince.

Quand j'ai fait les courses ce soir, c'était - pour une fois - sans me référer à ce qu'elle jugeait nécessaire d'acheter. Il y a eu toujours chez elle une lubie du sain/pas sain. Elle me l'a imprimée quelque part dans la tête et je n'arrive pas à la sortir.

Le plus cruel dans l'histoire est que cette lubie ne m'a jamais empêchée de manger n'importe quoi, le plus gras, le plus sucré de préférence. Réaction contre cette espèce de coercition mentale qu'elle m'imposait et voudrait bien m'imposer encore ?

Mystère ...

Tu vois, ma mère a le même comportement que la mienne. Je sais qu'elle est en restiction depuisdes années. Je me demande d'ailleurs comment elle arrive à rester debout avec le peu qu'ell mange. J'ai été une ado rondouillarde, et puis après j'ai fait une phase anoréxique et là ma mère s'est enfin interessée à moi. Alors je pense que la peur de grossir vient de là, de la peur de ne plus être '"vue". Ce qui est étrange c'est qu'elle ne me parle plus depuis quelques temps sans que j'ai d'explication. Et là les dernières fois qu'elle passait chez moi elle ne parlais que de nourriture saine et pas saine et me disait comment je devrais nourrrir ma fille ! je trouvais ç ahorrible et culpabilisant ! Et coîncidance étrange c'est à ce moment là que l'on a découvert chez ma fille une allegie au gluten et aux oeufs.

Et puis le regard des hommes est important pour moi (je me rends compte que c'est inconscient -en tout cas ça l'était). C'est surtout parce que mon père ne veut pas me voir et ne m'a jamais vue. Mais là je commence à prendre un peu d'assurance face à ça après avoir rencontré quelqu'un qui m'a trouvé jolie et reès charmante (selon ses dires ^^) avec quelques kilos en plus (ceux de ma grossesse et qui en fait j'apprécie ^^).

Esct-ce que ce comprotement n'est pas celui d'une petite fille modèle ? Sans faille ?

Pour continuer la réflexion sur le choix, je disais sur un autre post que nous avons toujours été contraintes, et que ce n'est pas facile de retrouver la liberté, car liberté veut dire choix, et donc priorités, et donc responsabilités.  Dire oui à quelque chose, c'est dire non à autre chose et c'est à nous de poser nos critères de choix;  Vais-je manger ou pas, manger pour me nourrir ou pour me remplir, manger pour me faire plaisir ou trouver autre chose ?  Vais-je écouter mon corps ou passer outre ses avertissements ? Vais-je manger en fonction de sensations qui me sont propres ou en raison de principes diététiques ? ou les deux ?  

En posant mes choix, je m'affirme, face à moi-même, face à l'extérieur, j'existe en tant que personne dotée d'une personnalité propre. C'est formidable, mais dans un premier temps, c'est parfois dur à assumer (sinon on n'en serait pas là... wink ).  Manger est un acte hautement philosophique, vu comme ça.... Dans un chat, un des docs disait que nous devenons ce que nous "incorporons", et c'est vrai aussi au sens moral... Manger un aliment qui nous déplaît, n'est-ce-pas aussi "avaler du négatif" ?  Manger un aliment en étant obligée, n'est-ce pas "avaler de la servitude" ?  Pffff après tout ça, je vous souhaite de bonnes courses et un bon appétit laugh !

Bonjour, Ke voulais partager avec vous ma façon de faire au quotidien. Je suis plutôt de nature organisée et je n'aime pas perdre du temps donc je ne vais faire les courses qu'une fois pour toute la semaine. J'ai également un budget que je me suis fixée et que j'essai de respecter. Du coup pour ne pas acheter tout et n'importe quoi, et surtout pour éviter que cela termine a la poubelle, j'établis une liste précise pour la semaine! Sur cette liste je note pas jour, les repas que je vais cuisiner le midi et le soir et les ingrédients qu'il me faut pour ses repas. Je note également les basiques: le pain, l'eau, le lait, les épices etc.... Ca me permet a mon conjoint et à moi, de ne pas perdre de temps en rentrant du travail en se demandant ce qu'on va manger, et surtout pour ceux qui ont un petit budget, je cuisine souvent pour 4 le soir afin d'avoir des restes pour le lendemain midi au travail. Alors bien sûr on ne respecte pas forcément cette liste a la lettre et je laisse souvent un ou deux jours vides, pour les fois ou on fait des soirées entre amis ou restaurant si on a envie.... Et puis si un jour j'avais prévu quelque chose qui ne nous tente pas, on ne s'interdit pas de commander une petite pizza à la place... Voilà ce n'est peut être pas la meilleure méthode qui soit, mais si ca peut aider !

bonjour,

j'ai testé moi aussi cette année scolaire, la liste des menus midi et soir, ce qui me permettait de faire ma liste de courses...

pour l'été, on fait plus au feeling...

comme toi emy3443, je garde des plages vides... et sur mon menu, je les appelle DELICES DU FRIGO ! les enfants adorent et c'est plus "glamour" que "on finit les restes!"

à +