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La peur du rejet social

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
10 mai 2014 à 21h

Coucou tout le monde

 

J'écris ici car j'ai remarqué que la peur du rejet est chez moi très très prononcée et qu'elle "nourrit" mes EME (!)

Des que je me sens mal à l'aise ou que j'ai l'impression de ne pas être entourée comme je le voudrais ou valorisée aux yeux des autres comme je le voudrais, cela passe difficilement chez moi.

J'ai du mal à renoncer à cette image de la fille parfaite qui doit "briller" en société, qui doit être populaire auprès de tous ect

Je sais bien que c'est un leurre mais plus j'y pense, plus je percois un décalage entre cette fille populaire et celle que je suis, plus je suis triste et je mange....

J'ai du mal à accepter que ma vie ne soit pas "parfaite" au sens où je l'entend. Souvent mon copain me fait aussi des réflexions comme par exemple: "pourquoi on ne t"'invite pas souvent en soirée" ect et j'avoue que ce genre de remarque "m'affolle" dans le sens où ne pas être acceptée/intégrée = être mal aimée = être inférieure ect

Bref comment briser le cercle vicieux?

Laissez moi vos impressions et votre expérience du rejet telle que vous avez pu le vivre et comment cela influt sur le comportement alimentaire

 

Bonne soirée

 

Aurélia

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10 commentaires

C'est vrai que la sensibilité est parfois difficile à accepter.. Je me compare souvent à mon frère ou aux autres et j'ai l'impression d'être une alien pour qui tout est un challenge.. Mais depuis que j'ai commencé la RPC, je remarque que les choses bougent peu à peu dans ma tête: je n'ai pas besoin de me fixer des objectifs pour tout (être mince, avoir telle nombre d'amis, faire ci ou ca) mais accepter que les choses ne soient pas comme je le voudrais, et c'est souvent tant mieux!

Mais c'est vrai que pour moi être hypersensible c'est pas toujours facile... Je crois que je compense ce trait de caractère en ayant erigé une carapace de la fille super forte à la place.. J'en prend progressivement connaissance pour faire tomber les masques

Merci pour les références des bouquins, je vais surement me plonger la dedans :)

Aurelia, bravo d'avoir su aussi bien repérer  cette cause d'EME majeure....

c'était dans mon cas également une cause d'EME majeure, ça ne l'est plus

ce qui ne veut pas dire que je ne me sens plus rejetée,  mais au moins ça ne me donne plus envie de manger

enfin.... si j'accueille cette émotion bien sûr

 

dans mon cas, je n'ai jamais eu la peur de ne pas être aimée  (j'ai eu plein d'amour de mes parents), mais bien celle, cependant, d'etre rejetée,  plus au niveau social, donc...

et il est vrai.....  j'ai été pas mal rejetée au niveau social dans mon adolesence

après coup, je me suis aperçue que c'était surtout ma façon de me positionner par rapport aux autres, due à mon hypersensibilité

avec l'hypersensiblité, la sensibilité au rejet est énooooorme

et l'ego est faible,  donc on cherche en permanence à se "rassurer" sur le fait que les autrs nous aiment, pour "booster" notre ego faible....

depuis que j'ai accepté cet état de fait, ça a changé ma vie

à savoir je n'aime toujours pas être rejetée (je le suis rarement, mais ça peut toujours arriver, eh là, ouille ouille ouille, toujours aussi sensible)

mais je me sens moins rejetée qu'avant,  faisant beaucoup mieux la part des choses entre la réalité  et mes propres "hsitoires" de rejet qui s'activent au moindre truc  (genre  :  oh là là  j'ai moins de "like"  qu'untell sur FB....  si si... j'ai honte mais c'est vrai....)

 

comment briser le cercle vicieux?

en acceptant de ressentir ce sentiment,  le rejet,  qui est particulièrement inconfortable, surtout pour un humain, mais qui est aussi terriblement courant, surtout pour un humain

si tu es un peu hypersensible pour les bords, tu peux être sûre que cette histoire là   va toujours s'activer au quart de tour, car pour un humain, animal social,  être rejeté = danger...  et comme les hypersensibles flairent le danger à mille km à la ronde, avant même qu'il n'existe en réalité....  eh bien on est voué à ressentir très souvent ce sentiment

 

rien que cette semaine j'ai du le ressentir 3-4 fois

et pourtant dans la réalité rien....

en fait un copain que j'aime bien ne me fait pas "like" sur mes photos FB  =  sentiment de  rejet +++

deux lapins professionnels dans la même journée= idem

un email pour me dire que tel enfant  ne viendra plus en séance sans véritable explication = idem.....

 

ensuite pour un rien, genre mon chéri dit un truc anodin  =   rejet.... ++++++

 

bon, j'ai fini par comprendre que l'histoire du rejet est un truc bien facilement activable chez moi

mais du coup, l'ayant "repéré",  quand ça m'arrive, c'est pas la mer à boire.....   ce n'est  "QUE" ça,  ah oui ce truc qui s'active chez moi 15 000 fois par jour  (là j'exagère)  et que je n'aime pas

(et que du coup je fais en sorte d'être parfaite pour surtout pas le ressentir...)

 

voilà comment moi j'ai brisé le cercle vicieux, en repérant ce sentiment, en acceptant de le ressentir aussi souvent qu'il se présentera, et en le dédramatisant

Haha Isabelle c'est drôle ce que técris je me reconnais parfaitement... Sur le nombre de likes sur mes photos facebook , le nombre de messages fb pour mon anniversaire ect ect e ect!

Et je sais aussi que je suis hypersensible (j'ai d'ailleurs le livre de Aron) et c'est vrai que l'hyperstimulation est un problème récurrent chez moi.. J'ai des périodes de crises de nerfs accrues, ou le bruit et la lumière ect me rendent vraiment stressée et dans ce cas là, m'allonger sur mon lit à ne rien faire est la meilleure chose à faire...

Ce qui est drôle c'est que jusqu'à présent je voyais ma lecture du réel en terme de rejet mais je ne me suis jamais dit: pourquoi je pense de cette manière? Dans ma tête mes pensées étaient tellement légitimes (je suis rejetée car je ne suis pas cette personne formidable que je veux être) que je n'arrivais pas à les remettre en question. Du coup tous mes efforts étaient motivées par "comment me faire plus d'amis? comment être aimée? comment ect ect ect?"  au lieu de voir que ce n'est pas de plus d'amis dont j'ai besoin, mais d'arrêter d'avoir des exigences irréelles en terme de popularité ect ect ect

C'est un très bon début mais c'est dur de changer surtout quand comme moi on a fonctionné de telle manière pendant longtemps.. En même temps le fait d'arreter de suivre ces règles '(je dois etre cool, belle, mince , populaire) me fait peur : j'ai peur de devenir une "anonyme" c'est à dire arrêter de vouloir être aimée de tous ect mais ca me procure aussi un réel sentiment de liberté 

Bref je suis mi figue mi raisin: j'ai peur de continuer dans cette voie de deconstruction de tous mes 'principes' mais je me rends bien compte que c'est la seule chose à faire pour aller mieux

ne t'en fais pas tu ne deviendras pas une anonyme, mais beaucoup plus "toi-même"  et ainsi tu auras beaucoup plus d'affection de la part des autres

en descendant de ton piedestal justement

longtemps, avec le fonctionnement que tu décris, les gens "m'admiraient" mais ne "m'aimaient" pas,  et moi-même sans doute, dans mon rapport à moi-même, je reconnaissais certaines qualités, mais je ne m'aimais pas

ça a vraiment changé quand j'ai commencé à vraiment ACCEPTER ma sensibilité (que j'ai combattue toute ma vie), et d'accepter que de toute façon c'est un trait de perso qui ne pouvait être changé, donc autant vivre avec

d'autant que les + de la sensibilité, je les utilise au quotiden, notamment à donf dans mon travail, et sans ça, je pourrais carrément changer de métier ( d'ailleurs des fois j'ai rêvé d'être plutôt prof de maths, ou comptable)

les livres qui m'ont carrément aider à sortir de cette chimère, cette illusion, ces efforts desespérés et vains, c'est d'abord  "le piège du bonheur" bien sûr, de Russ Harris, mais récememnt un bouquin que j'ai pris avec des pincettes, à cause du titre (heuresuement faux), et aussi de pas mal d'imprécisions (il faut faire le tri), mais au niveau du vécu, de cet isolement relationnel ressenti,  hyper hyper parlant  et qui m'a définitivement permis de m'accepter telle que je suis (et du coup de devenir beaucoup plus sociale),  c'est  "Je pense trop:comment canaliser ce mental envahissant"  de Cristel Petitcolin

merci pour ce post, qui m'a encore une fois permis d'avoir une longue discussion avec mon homme.

Il n'avait jamais perçu chez moi cette souffrance que m'apportait la peur de ne pas être aimée et tout ce qu'elle impliquait dans mon comportement: suractivité, perfectionisme, gentillesse excessive au travail et avec mes amis, incapacité à dire non quand on me demande service, furieuse habitude de me faire désigner comme volontaire pour faire les trucs que les autres ne veulent pas faire. C'est vrai que du coup, ça donne de moi une image extérieure très positive, et ce n'est pas desagréable...par contre, ça m'apporte aussi régulièrement son lot de souffrances : horreur des conflits, difficultés à gérer l'aggressivité, à m'affirmer quand on s'oppose à moi, tristesse dès que mes amis oublient de me rappeler, impression d'être délaissée, etc...

C'est grâce à ce programme aussi ainsi qu'à une psychologue du GROS que j'ai pu me rendre compte que c'est pour ne pas penser à ça que je grignotais le soir, pour combler le vide laissée par mes émotions que je cachais sous la bouffe...

Depuis que je fais de la RPC, je n'ai plus besoin de grignoter comme avant, j'arrive à surmonter mes émotions et à les laisser s'exprimer en moi...

j'en ai discuté avec mon homme parce que je me demandais si il avait ce genre de problème et comment il faisait pour lutter contre cette souffrance qui avait fait de moi une obèse..eh bien ce type de malaise semble assez courant dans le genre humain même chez les maigres! J'en ai aussi discuté cet am avec une amie qui elle aussi est fine comme une brindille et qui partage avec moi ce genre de problèmatique. la bonne nouvelle c'est donc qu'il y a d'autres façons de faire que de répondre à nos EME pour gérer ces problèmes et que certains y arrivent naturellement!!

 

Bonjour,

Moi aussi j'ai connu ce cercle vicieux, effectivement très lié au perfectionnisme.

Pour ma part, en fait c'est moi qui m'excluait des autres et pas forcément les autres qui m'excluaient (mais ça, à l'époque, je ne le voyais pas, c'est avec le recul que je peux le dire).

J'étais timide, pas sûre de moi, et j'avais toujours l'impression que les autres en savaient beaucoup plus que moi. Donc en soirée, je ne parlais pas beaucoup, j'écoutais, j'observais les autres, je buvais leurs paroles si intelligentes et je ne trouvais rien d'assez bien à dire. Je suis persuadée qu'après certaines soirées, si on avait demandé de mes nouvelles à un des convives, il aurait dit qu'il ne m'avait pas vue depuis longtemps tellement j'étais transparente.

C'est sûr qu'avec tout çà, on ne m'invitait pas beaucoup non plus. On ne me remarquait pas, ou alors (ça c'est une psy qui me l'a expliqué plus tard) certains pouvaient aussi penser que c'était du mépris de ma part, que si je ne m'intégrais pas au groupe c'est parce que je ne le trouvais pas assez bien pour moi. J'ai halluciné quand la psy m'a expliqué çà, parce que ça me semblait juste inconcevable, mais à la réflexion, je me suis dit que ça pouvait aussi être une réaction plausible. Bref, entre ceux qui ne me voyaient pas et ceux qui croyaient que je les méprisais, il ne me restait plus grand-monde.

Alors, avec tout çà, qu'est-ce qu'on fait ? Déjà travailler sur le perfectionnisme, comme cela a été dit plus haut. Pour moi, le déclic est venu du théâtre : quand j'ai commencé à jouer, il y a qqs années maintenant, j'ai réalisé un truc formidable en discutant avec le public après les représentations. Je me suis rendue compte que certains avaient aimé mon personnage, d'autres me disaient que j'avais bcp progressé, d'autres n'avaient pas trop fait attention à mon personnage parce que c'est à un autre qu'ils s'identifiaient, d'autres encore me disaient "désolé, mais ton personnage, je ne l'aimais pas" (parce qu'il leur rappelle leur cousine avec qui ils sont fachés, ou leur belle-mère, ouqu'il a dit un truc qui résonne particulièrement en ce moment.....). Bref, autant d'échos différents que de spectateurs, c'était à se demander s'ils avaient bien vu la même pièce.

A ce moment-là j'ai compris un truc important : ça ne sert à rien d'essayer de faire bonne impression aux autres, puisqu'ils nous regardent à travers leur filtre, fait de leur passé, de leurs références, de leur entourage et des ressemblances qu'ils peuvent y trouver, de leur contexte actuel, de leur humeur du moment...Bref, trop de paramètres qu'on ne peut pas maitriser : si je rappelle à qqn sa belle-mère qu'il ne peut pas saquer, j'aurais beau faire, il aura du mal à m'aimer. C'est comme çà et ce n'est pas de ma faute, je n'y peux rien et c'est très bien comme çà.

Ca m'a sacrément libérée de comprendre tout çà, et ça m'a autorisée à m'exprimer davantage en soirée ou aux dîners ou partout, en sachant que je ne peux pas plaire à tout le monde, et je me suis rendue compte que finalement, même quand je disais des conneries, personne n'allait me mettre au ban, ce n'était pas bien grave. Et maintenant, on m'invite, beaucoup même ! :-D

Bonjour Aurélia,

Ah... terrible sentiment d'être rejetée, de ne pas/plus être aimée, de ne pas faire le poids... alors autant en prendre (du poids), à la mesure de celui que l'on ne fait pas... !

Bref. C'est une pensée assez récurrente chez moi ! Certainement reliée à tout un tas de manques et d'expériences dans l'enfance et l'adolescence, voire plus...

Pour répondre à ta question : "comment briser le cercle vicieux", je fais plusieurs choses :
- je travaille sur mon perfectionnisme. Je peux dire que j'ai sacrément bien avancer sur ce sujet-là ! (d'ailleurs tu vois, je laisse une faute ! ;-) );
- j'accepte cette pensée automatique ("je ne suis plus aimée"), j'accepte qu'elle fasse partie des pensées qui me singularisent ;
- je ne m'y accroche plus ;
- j'agis de façon utile pour moi.

Pour travailler sur mon perfectionnisme, j'ai beaucoup utilisé un exercice conseillé par le Dr A. : faire les choses bien à 80 %.
Exemple, tu as du ménage à faire dans une pièce ; et pour que cette pièce soit parfaitement propre, tu listes tout ce qu'il faudrait faire. Et tu fais seulement 80 % (et c'est déjà pas mal !) de cette liste. Et tu vois ce qui se passe. En général, pas grand chose : personne ne remarque qu'il reste une miette sur la table ou une trace de doigt sur la vitre. Ou en tout cas, personne n'en fait un foin ! Et personne ne change d'attitude à ton égard. Conclusion, tu peux te permettre d'être imparfaite ! Pas mal, hein ? ;-)

Pour travailler sur les pensées automatiques et en décrocher, je "pleine conscientise".
- "Tiens, Mme On-ne-m'aime-plus passe par là. Ok, je la laisse passer, s'installer un moment. Je respire avec elle dans la tête et dans le corps, sans rien faire d'autre. Je me concentre sur ma respiration. Tiens, Mme On-ne-m'aime-plus s'en va...".
- Pour m'aider à décrocher, je la tourne un peu en dérision, cette Mme On-ne-m'aime-plus. Elle a son petit sac, habillée un peu n'importe comment, elle a tout l'air d'une vieille mamie, etc...
- Enfin, j'agis car il n'y a que comme ça que mes peurs s'envolent. Oh, j'ai la trouille en agissant hors des sentiers battus !! Mais au moins je me rends compte que mes peurs m'accompagnent quand j'agis, mais ne m'empêchent pas d'agir...

Bref. Voici un beau pavé pour témoigner de mon expérience pour retrouver un cercle vertueux ! Et ce que je souhaite surtout te transmettre à travers cela, c'est que l'on peut y arriver en essayant encore et encore...

Au plaisir de te lire
 

Merci pour ton post Aurélia. Ca me parle, car j'ai aussi parfois de la peine à accepter de ne pas être la fille parfaite que j'aimerais être, et cette peur de ne pas être aimée, d'être rejetée si je ne suis pas parfaite... Une des causes de mes EME (il y en a sans doute d'autres). Pour l'instant, j'en prends conscience, c'est un début, mais je n'ai pas de mode d'emploi pour changer cela. Aussi, merci Patience d'avoir partagé tes solutions ! :-)

Bonjour Aurélia,

 

J'ai beaucoup apprécié ton post.

Merci d'avoir lancé ce fil de discussion.

Je suis exactement dans le même cas que toi... le sentiment d'être rejetée... accompagné très souvent du sentiment de vide, de solitude... alimente très souvent mes EMEs.

Le travail sur le perfectionnisme permet dans un premier temps de mieux s'accepter soi-même... d'être moins dure envers nous même... ce qui est une premiére étape pour se sentir aimer... par nous-même dans un premier temps... et par la même occasion de sentir aimée tout tout court.

Merci Patiente pour ton post qui nous donne des éléments de réflexion pour avancer à notre tour.

Beau dimanche à toutes et à tous,

doveline

Bonjour à toutes,

La peur du rejet, de ne pas pas aimée, appréciée. On ne vous parle pas en soirée, en groupe, au boulot, etc. J'ai vécu tout cela. J'ai maintenant trouvé la réponse à cette forme de rejet qui m'a tant fait souffrir.

D'abord, à moins d'être vraiment très très laide ou très très co.... , ce n'est pas du rejet. C'est juste qu'on n'a pas d'atome crochu avec les personnes de l'entourage à ce moment là.  J'ai bien dit : à ce moment là.

Exemple : soirée arrosée chez Machin. Machin est le collègue de mon mari. Je l'ai vu 2 fois, sa femme 1 fois, ses amis jamais.

Donc ce soir, je fais le Bob, je ne bois pas. Je dois bien être la seule personne encore sobre. Ils ont tous l'air c... avec leur verre dans le nez -> exclusion.

Machin est un sale macho, il tape sur toutes les fesses qui passent, sans gêne, il a un rire gras (j'exagère un peu le cliché). Mon mari est à l'opposé, notre couple est équilibré, il me respecte et les autres femmes aussi. Je suis réservée avec Machin, je n'ai pas du tout envie qu'il me tape les fesses -> exclusion de Machin et de ses amis.

La femme de Machin est bien accordée avec lui, je n'ai rien à lui dire. Même si je faisais une taille 36, je ne mettrais pas non plus des mini-jupes au raz des fesses, donc pas d'atome crochu -> exclusion.

Deux jours après, mon mari et moi retrouvons notre groupe de copains, la soirée est animée et on a trop de choses à se raconter. Je retrouve ma copine Fleurs et son compagnon, nous échangeons des idées jardinage ou autre et quand mon mari vient me dire qu'il est déjà 2 h du matin et qu'on a encore 1 h de route à faire, je peste de devoir les quitter et eux aussi.

NB : De bons gros clichés pour comprendre la problématique des atomes crochus en société mais c'est à peine du vécu, vrai de vrai. Bon,  j'espère que je vous ai fait rigoler un peu et avancer dans la réflexion.

Biz à toutes.