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Le fameux petit déjeuner

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
19 fév 2013 à 11h

Re bonjour tout le monde !

Voilà, je me pose une question. Je suis incapable de faire l'impasse sur le petit déjeuner. Faim ou pas, il faut que j'avale mon café avec un bout de pain. Certes il sera plus important si j'ai faim et minime si la faim n'est pas au rendez-vous. Mais il est impossible pour moi de démarrer la journée le ventre quasi vide. J'ai essayé et ça me rend dingue lol 

Bon, je n'ai pas très envie de changer ça, plutôt de l'accepter et du coup je me demandais si le fait d'attendre après (pour le déjeuner donc) la bonne faim (voire la grosse faim car j'ai souvent trèèèèès faim le midi), est-ce que ça équilibre les choses ? Puisque j'ai lu qu'après un excès où on a mangé sans faim, pour réguler il faut attendre la bonne faim d'après. Du coup je me demande si ça marche comme ça pour moi, quand bien même je mangerai sans faim tous les matins.

Merci pour vos lumières ! :D

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65 commentaires

Lundi experience de ne pas manger au petit dejeuner ; je me permets de mettre un message meme si c est deja une conversation ancienne. Je stresse un maximum mais je veux me lancer quand meme ; le petit dejeuner c est le meilleur repas de la journée ; cela me rassure de ne pas etre la seule a avoir peur . bon on va profiter du dimanche

Bonsoir La Tortue

 

c'est juste une experience! mais je compatis a l'avance si ton petit dej est le meilleur repas de ta journée

 

Bon dimanche et bon courage lundi

Bonjour à toutes!

 

Aujourd'hui c'est le début du chemin pour moi. J'en suis à la première étape, celle de me concentrer un peu sur ce que je mange et ce qui se passe au niveau de ma faim quand je mange. Même si j'avais déjà commencé un peu seule, le transformer en exercice réel, ce n'est vraiment pas simple. Et pour moi le plus troublant c'est cette fébrilité qui me fait me demander si j'ai faim ou pas le matin, et qui finalement, provoque un peu de nervosité. Et puis je mange, alors que je ne suis même pas "sûre" d'avoir faim. Rien de grave, ce n'est que le début, mais dis-donc, les automatismes sont vraiment ancrés en nous...

Tout ça pour dire que je suis heureuse que le forum existe, et aussi de pouvoir vous rencontrer comme ça, et vous lire. Je me retrouve dans ce que vous dites, et surtout ce qui peut paraître futile à certains – type, et ce micro morceau qui reste dans mon assiette, je le mange ou pas? Merde j'ai trop mangé, alors que j'avais pas faim? Ah tiens, la tablette est partie, je suis stressée– et qui ME PREND LA TÊTE, ici, il prend son sens.

Au plaisir de partager avec vous,

 

Noxley

Ambre ,

Tu vois moi je déjeune tranquille avec mon café au lait avec 4 tranches de pain grillé et je tiens maintenant jusqu'a 13h30 .Alors là j'ai grosse faim et je mange mon repas tranquille ce qui me fais patienter jusqu' 17h30 et si j'ai petite faim je prends un mars ou brioche chocolaté et ensuite j'attends 21h pour diner ce qui me fais éviter  de grignoter. J'ai maigrie 1kg en 1 semaine. Alors ne loupe pas ton déjeuner avec tes tartines. Cordialement Minnie

Je ne loupe plus, j'ai compris que mon corps en avait besoin même si il ne l'exprime pas à la minute où j'ouvre mes noeils (comme Daan)  vu la faim qui me prend déjà à 10h du mat même en ayant pris un petit dej. Je sais que je ne pourrais pas faire comme toi MInnie car mon estomac est en version taille réduite du coup le fractionnement est mon amie (punaise, en écrivant ça, ça me ramène à ma nouvelle étape sur la satiété, pourquoi ça me fait autant reculer alors que c'est exactement le fonctionnement que je dois adopter par rapport à mon opération !! C'est fou ça ! Encore autre chose à méditer ce soir ;-) )

Bonjour Ambre 

peut etre  est ce justement parceque tu DOIS adopter ce mode de fonctionnement par rapport a ton opération?  pour ma part, j'ai aussi eprouve des difficultes avec le fractionnement  en "ralant" parceque je trouvais que c'etait comme un regime et que non je ne voulais pas qu'on m'impose un regime.. c'etait mon cote  "on ne va rien m'imposer " finalement, je l'ai pris sous l'angle  de l'experimentation , je ne vais pas en mourir et si je craque, et bien je peux manger le reste

bonne meditation !

j

Tout à fait Noelle, je fais ma rebelle sur cet exo ^^ Je pense faire un léger rejet du manger en petite quantité puisque ça me rappelle plus ou moins consciemment les régimes ! (Un comble pour une nana qui s'est fait réduire la taille de l'estomac hein XD)  En tout cas , suite à un peu de reflexion j'en suis venu à m'engager sur cette nouvelle activité, je ferais au mieux et la RPC va être ma grande alliée je crois :D

Je te comprends complètement Ambre après des années de restriction je prends conscience en ce moment à quel point je me rebelle dès que j'en ai l'occasion et sur tout et n'importe quoi. Donc à ta place je serai complètement en rébellion par rapport au fractionnement. C'est difficile de sortir de la rébellion, moi j'ai compris après plusieurs EME où j'ai réussi à faire l'EME-zen que je ressentais de la colère (qui me poussait à me rebeller), c'est quand j'ai réussi à accueillir cette colère que l'envie de me rebeller diminuait. Donc encore et toujours la RPC...

OUi, c'est aussi  une grande découverte, accepter de faire au mieux!

Bonne journée Ambre

[quote=ambre]Je trouve ça dur d'accepter la frustration, qu'elle quelle soit. Je sais pas trop comment faire en fait. Des idées concrètes pour mieux accepter ?[/quote]

Je te réponds Ambre, parce que nous avons pas mal de points communs, en dehors du fait que je suis amoureuse de Paris (qui ose dire du mal de la plus belle ville du monde ? Celle vers laquelle j'ai choisi de retourner à 35 ans ?)

Bref, un truc soufflé par GA, qui m'aide un peu.

La frustration, c'est le vide. D'ailleurs la faim chez moi n'a qu'une traduction : un creux plus ou moins douloureux dans le ventre; Comblons consciencieusement ce creux, pas forcément vite, mais en tout cas, comblons le au point d'en faire une belle bosse, pour se sentir rassuré, c'est l'histoire de ma vie, enfin ma vie d'avant LC.

Maintenant, quand je ressens ce creux à l'estomac, et tant qu'il n'est pas douloureux, j'en prends conscience, de ce vide en moi, et je me demande "La nature a horreur du vide. Le vide, il va se remplir, si je fais de la pleine conscience, mais se remplir avec quoi aujourd'hui ? De la joie, de l'anxiété, de la colère ?" Laissons-le vivre un peu, tant qu'il permet de prendre conscience d'un ressenti, agréable ou pas, c'est un ressenti, donc ce vide, il me permet presque d'évaluer mes ressentis sur lesquels je ne m'étais pas arrêté jusqu'à présent aujourd'hui... Oui, car voyez-vous, JE ne suis pas creuse, et il serait bon que je m'en souvienne de temps en temps.

Donc un peu de respiration autour de ce vide, puis on reprend notre activité, puis on voit ce qui se passe, en combien de temps il revient. Je prends l'habitude d'accepter (un peu) de frustration quelques minutes par jour, et ma tolérance émotionnelle se renforce. Je la rééduque comme l'on rééduque un muscle après des mois de plâtre. Tout en douceur, quelques miinutes chaque jour.

Le creux devient ainsi plutôt qu'un truc désagréable, un truc intéressant à étudier. Pas besoin d'écrire non, écrire c'est agir, juste besoin de respirer et d'observer comme si l'on était une plante verte et pas un animal... Je viens d'acquérir un beau ficus (5 euros chez Franprix lol) en hommage à LC, et quand je fais un peu de PC, je m'identifie à mon ficus. C'est reposant de passer en mode végétal.