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Le phénomène cacahuètes....

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Dégustation
22 Sep 2012 à 06h

Je remarque que je suis victime de ce que j'appellerai "le phénomène cacahuètes".

Lorsque j'ai de la nourriture et particulièrement des cacahuètes de vant moi, il y a 2 solutions : soit, je ne craque pas (respiration en pleine conscience), soit ma petite voix intérieure me dit que déguster juste une cacahuète cela n'est pas bien grave et qu'il faut que je fasse uniquement attention à bien faire ce que je fais, à manger en dégustant en pleine conscience!

Cela marche en général pour la première cacahuète, mais ensuite il y en a une seconde et à un moment, je perds pied et l'automatisme revient, je ne suis plus maître de rien et mange sans attention, me bourrant très vite de ces cacahuètes...

 

Comment faites-vous pour éviter ce "phénomène cacahuètes"? Je sais que vous allez me dire qu'il faut prendre un expace de respiration mais si on n'arrive pas à le faire, si on craque, si inattentif parce qu'en compagnie d'autres personnes, on ne contrôle plus rien, que faire?

J'essaie d'attendre au prochain repas avant d'avoir à nouveau faim, mais cela ne suffit pas et depuis que j'ai commencé LC, alors même que je comprends bien la méthode et y adhère, j'ai repris 4 kgs et une certaine craint se fait sentir...vais-je y arriver? vais-je réussir à maîtriser mes "pulsions alimentaires" à chaque instant?

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24 commentaires

Bonjour Rose-PetitBeurre,

 

Je vais tâcher de tourver l'article dont tu me parles et le lire. Merci!

Bonjour Liegama,

 

Très intéressant ton propos concernant la dégustaiton. J'ai fait cette exoérience et comme je viens de l'écrire à mon coach, c'est encore sur la dégustation, le fait de manger lentement que je dois travailler. J'ai fait l'expérience et ai à cette occaison mangé lentement mais depuis, j'ai repris la vitesse de croisière et mange trop vite, surtout lorsque je ne suis pas seul et c'est souvent le cas. J'ai de la peine à manger en ne faisant que manger. Soit je lis un journal, soit j'écoute la radio, soit je discute avec les personnes avec lesquelles je me toruve. Lorsque je ne fais que manger, j'ai tendance à avaler rapidement afin que cela ne soit peut-être pas une trop grande perte de temps. J'ai donc à ravailler sur cet aspect et à réguler mieux mes prises de nourriture.

 

Bonjour Gingko, 

C'est pas évident de manger lentement sans rien faire. Depuis mon dernier message c'est la cata chez moi, j'ai repris mon gavage à toute vitesse, à tous les repas, sans écouter ma sensation de faim, bref je suis en pleine compulsion, j'ai l'impression de tomber sans m'arrêter et je sais pas quand ça va s'arrêter. Me dis que demain est un autre jour...je manque de patience et de bienveillance envers moi même aujourd'hui.

Je note que tu dis : "j'ai tendance à avaler rapidement afin que cela ne soit peut être pas une trop grande perte de temps" est-ce que tu considères que manger est une perte de temps? si oui à quel activité penses-tu que ce temps devrait être consacré? Il y a peut être des émotions qui remontent quand tu manges sans rien faire, cela devrait peut être t'apporter des pistes pour mieux comprendre la croyance qui est derrière ce comportement. On agis tous à a cause de croyances que l'on a développé dans notre vie pour mieux faire face à certaines situations. Ces croyances nous ont bien servis mais le problème c'est qu'on a jamais arrêté nos comportements alors même que la situation est bien loin dans le passé. Pour ma part, ce n'est quand comprenant peu à peu certaines (j'en ai encore beaucoup) de mes croyances, en m'interrogeant avec bienveillance quand les émotions attachées à ces dernières faisaient surface, que j'ai réussi à modifier certains de mes comportements. C'est long comme travail mais ça vaut la peine car ensuite ce n'est plus une question d'effort. 

Bonjour,

 

Je trouve très intéressante votre discussion. Je suis d'accord avec Cath40 qui parle du coté addictif des cacahuètes. C'est hyper salé... je sais que les industriels rajoutent beaucoup de sel dans les aliments parce que c'est un excitant de la faim. Il y en a même dans les céréales du petit dej. Je crois qu'il y a un bon article sur le sel dans les "dossiers".

tout ce qui est gâteaux apéros est assez fatal pour moi aussi !!!

Sinon, je me demande s'il n'y a pas aussi chez les mangeurs régulés des addictions à certains aliments, "quand je commence, je finis le paquet", je l'ai déjà entendu. Les chips, les cacahuètes, les nounours à la guimauve...

Une des solutions, même si elle fait un peu " régime" est peut etre de manger léger dans la journée pour se réserver de la place pour les cacahuètes ? et du coup de les apprécier sans culpabilité. Ou encore, de se dire que le lendemain, ou dans les jours qui viennent, on aura forcément moins faim. Pour moi, c'est ça être régulé, plus que de tout maitriser à chaque instant.

A Noel, plein de gens mangent trop, ils se régulent petit à petit après et restent minces.

Gingko,

Comme je me retrouve dans ton témoignage!

J'ai exactement le même problème, disons que moi c'est une généralité pour tout ce qui est des amuse-gueule, toutes ces choses présentées à l'apéritif. Des cacahuètes aux cubes de fromage, saucisson ou biscuits.

Dès que je commence, même après plus de 4 mois de LC, je n'arrive pas à m'arrêter. Autant je gère de mieux en mieux mes pulsions alimentaires pour tout autre chose, autant pour ça, c'est encore du domaine de l'impossible.

Alors, mon unique solution est d'éviter ce genre de choses. A la maison, nous n'en servons qu'à de très rares occasions et, si à l'extérieur, on nous en sert et que j'ai la possibilité de le faire, je m'en éloigne! Pas le choix, car si je les ai sous les yeux, c'est foutu.

Sev

Bonjour LIegama et merci de ton intervention dans ce fil de discussion. Il est vrai qu'au contact des autres, il est très difficile de manger en pleine conscience. Il se passe tant de choses que l'on tombe vite dans le grignotage. Alors là se pose la question, comment avoir ( et pour moi cela est essentiel) une vie soliale riche et variée et arriver à respecter ses sensations alimentaires, arriver à manger en pleine conscience sans se couper des autres et être un peu autiste?

Bonjour Gingko, je n'ai toujours pas de solution mais j'ai un exemple à la maison, un mangeur régulé qui arrive parfaitement à prendre des cacahuètes et des chips en regardant la TV avant le repas et ensuite manger le diner. Il est hyper mince (64kg pour 1m84) pour un homme et tout le monde vante son "super" métabolisme; Mais après plusieurs année d'observation je puis assurer qu'il n'a pas un métabolisme particulier mais qu'il mange précisément, exactement, à la demie-bouchée près à sa faim. C'est d'ailleurs assez perturbant pour moi des fois; par exemple lorsque nous avons fait des restos gastronomiques, je l'ai déjà vu s'arrêter en laissant 1 toute petite bouchée d'un plat car il était rassasié gustativement du plat et savait intuitivement qu'il voulait encore profiter du dessert. Moi je me dis (encore) que c'est pas une bouchée qui fera la différence, mais de plus en plus je commence à croire que si, une bouchée fait la différence et c'est même sûrement cette ou ces bouchées quotidiennes qui font pencher la balance dans un sens ou dans l'autre. Pour ce qui est de la convivialité, j'ai choisi dernièrement de privilégier cette dernière aux prises alimentaire. Jusqu'ici je me suis toujours dit que je ne pouvais pas "avoir une vie sociale riche" si je ne participe pas aux repas/apéros etc... Il se trouve que c'est faux, les autres ne regardent d'ailleurs vraiment pas ce qu'on mange ou avale. Je me suis retrouvée à plusieurs apéros dans toucher une poignée de chips ou cacahuète et en me baladant avec mon verre plein (car il se trouve que je n'aime pas l'alcool). La convivialité apéritive se fait plus sur la discussion. Par contre à table c'est plus difficile de refuser des plats mais il y a un outil pour cela qui est proposé par la méthode je crois (j'ai pas encore essayé). Est-ce que vous avez essayé de ne rien manger à un apéro et de vous concentré sur la convivialité? Si oui que s'est-il passé? Quelles ont été les réactions? 

Bonjour <Liegama,

Comme vos remarques sont intéressantes. Je n'ai jamais pu me concentrer uniquement sur la convivialité mais suis toujours retombé dans mes travers de manger. Je ne sais pas laisser une bouchée mais finis presque chaue fois ce que j'ai dans l'assiette. Autant de pistes qu'il me reste encore à explorer.

Ce que je fais mieux maintenant, c'est d'attendre d'avoir à nouveau faim avant de manger à nouveau. J'ai même un certain plaisir à avoir faim. Donc je ne désespère pas d'arriver un jour à laisser, à manger juste ce dont j'ai besoin..

Encore du travail, raiosn pour laquelle malgré le fait d'avoir fait tout le programme, je reste sur LC.

Bonjour Gingko, 

Vous dites terminer toujours vos plats, avez vous déjà eu l'étape de la dégustation? Pour moi, cela a été une révélation, je suis en pleine expérimentation avec des hauts et des bas. Ces quelques derniers jours je suis parvenue à laisser jusqu'à 1/3 de mon pdj, une immense victoire pour moi. Mais (il y a toujours un mais n'est-ce pas?) cela ne marche qu'à certaines conditions :

1. Si je fais 1 mn de respiration avant de manger

2. si je mange assise sans rien faire d'autre

3. si je déguste hyper lentement (enfin pour moi ça me semble une éternité) les trois premières bouchées.

J'ai noté qu'en mangeant comme cela, j'arrive à ressentir la satiété, c'est à dire pour moi comme une petite porte qui se ferme dans mon estomac et la disparition des symptômes de la faim. J'ai aussi noté que cela commence environ 15 min après le début du repas. Compte tenu du fait que j'ai passé les 30 dernières années à tout avaler au lance pierre et que je passais moins de 5 mn pour avaler un plat, prendre 15 mn sur un bol de céréal c'est énorme, ça me parait très long. 

Je ne suis parvenue jusqu'ici qu'à expérimenter sur les petits déjeuners où je suis au calme. Je n'arrive pas encore à faire l'exercice sur le déjeuner et le diner mais c'est mon prochain défi. J'essaye de ne pas me mettre de la pression et de me dire que c'est une expérience, ça m'aide à me détendre.

Ce qui est hyper satisfaisant c'est de me rendre compte que laisser dans mon assiette n'est pas un effort. J'avais essayé avant d'appliquer le "laisser dans l'assiette" mais je le faisais de manière tellement forcée que cela était devenue comme un régime, que j'avais laissé tomber par la suite. 

Je serai intéressée d'entendre vos expériences sur la dégustation.

 

 

A vous lire, je mesure la chance immense que j'ai de ne pas aimer du tout les cacahuètes ! smiley

Bonjour Gingko

Je pense qu'il ne faut pas mettre la barre trop haut. C'est bien connu,  il est difficile de s'arrêter de manger des cacahuètes!  Donc rien d'anormal à ça.

Et puis pourquoi s'interdire d'en manger  une bonne poignée  surtout si tu attends d'avoir faim pour manger à nouveau?  Il faut à mon avis te dégager de cette notion d'aliment qui fait grossir et donc à éviter...

Bonne continuation.