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Les repas mes inconforts

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
14 oct 2013 à 10h
Je commence par vous remercier toutes et tous pour vos témoignages vos encouragements vos explications et l'enthousiasme qui en dégage, car oui je sens une force ici. J'ai un problème ( j'en ai plein mais chut faut pas leur dire ;-) ) et j'ai besoin de votre aide. Je n'arrive pas à me détendre quand je mange avec fillette. Je n'arrive pas à faire deux choses à la fois. Je prend plaisir à préparer les repas, à dresser la table .... Quand on se met à table j'ai fait mes 3 respirations, j'essaye le plus souvent de manger lentement en dégustant dans des petites assiettes....mais je n'arrive pas à privilégier la discussion. Je mange et après je discute. Je n'aime pas manger froid et je ne comprend les gens qui discutent avec leur frite dans la main .... Ça me bouffe, j'aurais envie de leur chiper des doigts et de la manger. En fait j'admire ce comportement mais j'en suis incapable. Du coup j'ai fini de manger très vite et je me sens coupable, j'ai des eme après et encore pire quand je mange avec fillette car je lui insulfe LC. Ça n'est pas tout quand je suis avec fillette je m'impatiente, je n'arrive pas à faire une pause entre l'entrée et le plat par exemple, je ressens un stress quelque chose qui me presse tout le temps. Je me dis que c'est peut être par rapport à son pb avec l'alimentation. C'est vrai que j'aimerais tellement qu'elle soit régulée. Hier elle avait invité une copine. Au repas c'est dingue la différence: fillette engloutissait et sa copine papotait en posant sa fourchette et dégustait chaque bouffée donc à moins mangé. Je dois vouloir expédier le repas pour éviter qu'elle mange trop qu'elle ne soit tenté J'aimerais me sentir comme au restaurant.... Me lâcher. Mais à la maison il faut penser à tout et je le vis comme une corvée : il faut servir les uns les autres, se lever si un truc est à aller chercher, débarrasser penser au repas suivant..... Bref je voudrais savoir discuter avec ma fourchette dans la main prête à être dévorée mais qui attend car j'ai des paroles plus importantes à dire. Je voudrais être zen lâcher prise quand je mange avec fillette.

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18 commentaires

Bravo Mavo! Dans ton cas, je n'aurai pas pu faire différemment.

Merci Izabelle et bravo à toi pour avoir su gérer la petite pique. J'aurai réagi exactement comme toi. Ce genre de petite phrase, anodine en apparence, pour celui qui la prononce, mais qui touche pile poil un endroit sensible chez celui qui la reçoit, sans même que la personne sache pourquoi. D'autant plus que celui qui la prononce est proche, que face à lui, on accepte d'enlever l'armure, de se montrer vulnérable, je pense qu'on se sent comme trahi alors qu'en vérité, y a pas de quoi...

ouais merci, mais finalement je n'ai pas très bien fini le week-end

cette petite pique était le début d'une traversée du désert pour moi  ( drama queen toujours)

je m'aperçois que je suis très dépendante de l'attitude de mon chéri par rapport à l'hypersensiblité

j'ai la chance qu'il accorde de la valeur à ma sensibilité

bien sûr il a du mal avec mon intolérance aux bruits et ma susceptibilité, mais j'ai heureusement beaucoup progressé sur le deuxième point, mais il valorise les qualités de sensibilité qui vont avec (dont il profite largement d'ailleurs, je suis son psy plus souvent qu'à mon tour)

le problème vient pour moi quand je sens que mon chéri me "lache" affectivement parlant,  c'est à dire qu'il me sent " en vrac"  c'est à dire que je suis submergée par trop trop de choses.....il prend un peu de distance  et moi c'est hyper dur à ce moment-là

qq part, je le reçois comme un désaveu de ma sensibilité,  comme si le fait d'être "trop" sensible  allait me couter son affection

ça réveille bien sûr ce que j'ai pu ressentir de la part de mes parents dans mon enfance, avant que je trouve la nourriture comme "porte de sortie"

du coup, quand je le sens distant à cause de ma sensiblité, là c'est horrible au niveau des EME, je serais prête à faire n'importe quoi pour que ça cesse et ne plus ressentir ça

et donc bien sûr à manger

 

là c'est le coeur du problème pour moi.......  j'ai enfin réussi à en avoir conscience ce week-end

la prochaine étape c'est de pouvoir le vivre en pleine conscience, ce week-end ce n'était pas possible le pilote automatique a embrayé  directement.....

Ah mince...peut être voulais tu fortement passer un week end "parfait", selon certains critères, qui n'ont pas été remplis donc week end à jeter à la poubelle: drama queen! wink on dirait moi, quand je fais ma pleureuse auprès de mon chéri pour lui dire quelle mauvaise mère je suis, quelle nulle je suis, et bla bla...et lui m'écoute en me disant "pffff n'importe quoi....". Il connait mon manège...

J'ai l'impression à te lire que c'est comme si tu avais peur que ton chéri puisse ne plus t'aimer, du fait de ton hypersensibilité, comme si, on ne pouvait aimer une personne comme toi et qu'en plus son détachement prouve que tu as bien raison de penser tout ça.

Je suis sure que tu le sais: tout ça ce sont des histoires et que la seule solution est d'accepter cette peur "irationnelle", que ton chéri ne pourra apaiser en aucun cas....

J'espère que ma petite "analyse" wink ne t'a pas blessé. Désolée si je suis tombée à côté de la plaque.

mais non, tu es bien dedans!!!  peur de ne plus etre aimée à cause de ma "différence"

ce n'est pas vraiment irrationnel dans le sens où "on" m'a toujours fait comprendre que ce n'était juste pas possible de ressentir si fortement et que ce n'était  "pas bien",   et que dans mon adolescence les garçons me l'ont bien fait comprendre à leur tour....de façon assez cruelle pour moi qui part au quart de tour...

heureusement pour moi, mon chéri aime la sensibilité, bon surtout dans ses bons aspects, mais en tous cas il est une des seules personnes que je connaisse qui valorise cette chose-là et la comprenne

ça n'empêche qu'il se sente mal à l'aise dans certains cas, mais là du coup on en a bien discutés et j'ai mieux compris comment lui signifier que j'ai besoin de sa présence

en fait, le contact physique dans ces moments-là le rebute car mon chéri est un grand romantique-amoureux et ne veut pas mélanger le physique avec ces moments-là,  mais il m'a assuré qu'il serait  "présent" avec moi si je voulais bien l'exprimer simplement par des mots..... et ne pas lui mettre de pression physique

alors on va tester!!!!!!

c'est vrai que tu as raison que je dois accepter cette peur, mais pour l'instant elle est encore sans doute trop effrayante, car je me retrouve avec du pain et du chocolat à la main

je pense quand même que j'y arriverai un jour,  je veux y arriver un jour,  à mon avis j'aurais l'occasion de m'y exercer, en tous cas!!!

merci de ton éclairage

Belle expérience Izabelle ! Acceptere l'inconfort, accepter l'imperfection aussi, accepter et lâcher prise... Bon concernant le restau dont je vous parlais ça n'a pas très bien marché, non, je n'ai pas fait attention à grand chose ! Mais c'etait vraiment particulier, repas boulot avec sujet à traiter, je pense que personne n'a fait très attention à son assiette. J'accepte aussi d'avoir failli !

Coucou Lavienrose,

J'espère que tu vas bien. Je plussoie Izabelle sur l'acceptation des ressentis, sans jugement, sans stratégie pour les calmer, les rassurer, les rationnaliser...j'ai mis du temps à arriver à ça, mais là depuis quelques temps, ça vient et ça fait du bien.

Mais je te rejoins tout à fait quand tu évoquais la difficulté à te concentrer sur 2 choses à la fois: manger en pleine conscience et maintenir une conversation être à l'écoute des autres. En fait, je me demande si ce n'est pas la volonté d'être parfaite sur les 2 plans. Qui arrive à être parfaite sur 2 plans en même temps, qui se contredisent en plus: centrée sur soi, puis centrée sur les autres? ça me semble impossible comme mission! ;) Donc peut être accepter qu'on ne le soit pas, que l'on fait comme on peut dans ces moments là.

Et je voulais ajouter aussi, par rapport à ce que Patience racontait de son repas de midi, au boulot, que je trouve aussi dur parfois ces changements de rythme: être à fond au boulot, enchainer les activités, les sujets à traiter, les réunions, les discussions et puis se poser, se recentrer sur soi, prendre son temps, déguster, respirer. C'est d'autant plus difficile si on mange le midi à la cantine, avec des collègues qu'on apprécie pas toujours... Je crois que quand on est pris dans un rythme, il faut reconnaitre que ralentir n'est pas toujours simple, que les inconforts liés au fait de manger au travail ou au travail en général sont à gérer. Peut être que juste en avoir conscience peut aider...

ouais cilou-cile, tu nous reviens en force ce week-end, j'adore te lire!!!!

mavo, ça me fait penser à un truc qui m'est arrivé ce matin

je dis à mon chéri que j'ai mal à la tête, ce matin, au petit-dej (et donc si possible ne pas parler trop fort)

et lui,  au lieu de compatir, me sort un truc du genre  "eh bien il faut arrêter le café"

il sait très bien que le café est un plaisir pour moi très important, que je me rationne car je sais qu'à haute dose je ne le supporte pas et je ne peux en prendre q'une demie-tasse matin et  une demie-tasse le midi, et encore il est léger.....

donc le fait qu'il veuille me "priver de café",  je l'ai reçu comme un coup de poignard au moment où j'attendais de la douceur

 

oui ok c'est ça aussi les hypersensibles, je ressens un coup de poignard alors qu'il s'agit d'une simple taquinerie...

j'ai eu le réflexe de lui signifier que cette "attaque"  n'était pas ce que j'attendais de lui, mais que j'attendais de lui de l'amour et de la douceur

et puis soudain je me suis rendue compte que je pourrais  "recevoir"   ce coup de poignard  sans le juger,  en le prenant pour ce qu'il est (pas grand chose),   accepter de recevoir de lui une pique plutôt qu'une caresse   (il faut savoir que c'est qq'un de très aimant et démonstratif en général)

je me suis dit   : j'accepte de recevoir une pique....   j'accepte simplement ce truc-là, je reçois......   de ressentir ça de bon matin, sans monter sans mes grands chevaux sous prétexte qu'il devrait toujours ne m'envoyer que des roses et des baisers......

je me suis sentie bien car en effet cette pique, cette taquinerie (très habituelle) n'était rien, et elle ne m'a rien fait à partir du moment où je l'ai considéré comme ce qu'elle était vraiment

j'ai même visualisé ce truc qui pique qui vient me faire mal et j'ai vu que ça ne faisait même pas mal en fait....

 

ça doit être un peu confus mais c'était une belle expérience pour moi

je n'ai plus "besoin" que mon chéri soit tout miel à longueur de temps et ça c'est important je pense

D'accord avec toi : quand on arrivera à ressentir, le bon et le moins bon, les conforts (pour en profiter) et les inconforts (pour les laisser nous traverser), eh ben on aura tout gagné !

Comme d'hab c'est bien bien clair dans ma tête, mais je me demande ce que ça va donner en face de la carte du restau à midi ! smiley

Bon appétit Mavo...... Lit bien la carte....rêve/imagine les différents plats.... Fais toi plaisir.
Ressentir les aliments en bouche ressentir le stress ambiant ressentir les émotions ressentir le pantalon qui sert à la taille ressentir les regards ressentir l'amour de son enfant ressentir la bienveillance....... Ressentir