Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
c'est sûr que tu as pu observé que son attitude à elle, du moins ce que tu as ressenti de son attitude et qui a résoné fortement en toi, si je comprends bien : supériorité et directivité, inflexibilité aussi
cela t'a fait réagir fortement et réveillé sans doute une sorte d'histoire intérieure, dans une sorte de jeu de rôle qui se rejoue, qui se réveille
peut-être l'histoire de "la petite fille dominée qui ne sait pas" ou un truc du style..... bref un peu l'opposé de cette énergie que tu as perçu en elle
est-ce que cette personne te rappelle qq'un dans son énergie? est-ce que tu détestes te sentir soumise, dirigée, face à qq'un qui est totalement barricadé derrière des principes
est-ce que c'est son manque de sensibilité qui a heurté ta grande sensibilité, comme un miroir qui fait mal?
moi ça m'est souvent arrivé avec les personnes de type "inflexible"
on a en nous les deux personnages : la sensible comme l'insensible, la directive comme la soumise......
mais parfois quand on se rejoue des histoires, à la faveur comme ça d'une rencontre, on se retrouve propulsé dans un rôle qui nous fait "mal" parce qu'on l'a trop souvent vécu
en y mettant des mots, en prenant conscience, on sort consciemment de ce jeu de rôle, et alors en effet la colère disparait soudainement
plus besoin de "lutter" contre ce sentiment, ce ressenti, on a remis les choses à leur place
j'espère que la fin de ta journée est en effet légère
et que tu auras un peu de temps pour toi pour te ressourcer....
La colère, c'est aussi un truc qui te protège. Il y a un fil sur les émotions négatives qui nous protègent, je ne sais plus où. Ta colère, c'est ce qui te permet de faire monter l'adrénaline pour réagir avec la fermeté nécessaire (trouver le courage de lui couper la parole pendant qu'elle parle sans répondre à ta question, trouver le courage de te lever pour couper court au rendez-vous, trouver le courage pour le faire poliment - après tout, peut-être simplement qu'elle explique à sa manière, que tu comprends à ta manière, et que vos manières sont trop éloignées pour se rejoindre). Attention, hein, quand je parle de courage, je ne juge pas du tout ton attitude : j'ai la même, j'ose rarement faire ce que ma colère me donne l'énergie de faire, et bon, voilà, c'est comme ça, j'y travaille.
Quand on repousse la colère, on ne repousse pas les choses qui l'avaient fait naître et qui sont toujours à régler. Ca laisse l'adrénaline dans le corps, et on l'utilise pour se blesser soi-même (en se gourmandant avec véhémence, en laissant échapper notre vapeur de cocotte-minute envers nos proches, ou en mangeant, ou en faisant du sport à outrance...)
L'idéal, je crois, ça serait de pouvoir prendre conscience de cette colère, prendre conscience que ça n'est qu'une émotion, pas un ordre d'agir, et décider de l'utiliser, quand c'est possible, pour régler ce qui l'a fait naître. Quand ce n'est pas possible, je ne sais pas. La laisser disparaître toute seule ? C'est une émotion, elle laisse une trace, et puis elle disparaît, et la trace qu'elle a laissée disparaît aussi. Je me dis que ce qui reste, c'est la cause de cette émotion et que ce qui peut changer, c'est notre manière d'aborder cette cause. Ca fait partie des points qui me font beaucoup réfléchir, en ce moment, ce que je dis n'est pas une réponse, c'est juste une partie de mes pensées à ce sujet.
ouh là t'es trop perspicace!! 
eh oui quand tu étais enfant, cette attitude de ton père provoquait certainement un ressenti bien particulier en toi
laisse-le émerger en acceptant de te sentir vulnérable (puisque maintenant tu es grande et que tu ne risques rien)
c'est fou ce que les enfants peuvent ressentir, mais n'ont que peu de mots pour l'expliquer
donc, en tant qu'adulte, tu peux donner des mots à l'enfant que tu étais pour exprimer pourquoi c'était si dur à l'époque de ressentir ça
ne réfléchis pas, laisse émerger
la colère me semble ici une lutte pour empecher ce sentiment d'émerger
s'il n'émerge pas, c'est simplement que c'est encore trop difficile, trop douloureux, trop menaçant....
tant pis...... mais peut-être qu'avec des mots, ça peut simplement émerger
se sentir "non reconnue" "non valorisée" ou "incomprise", des trucs du style sont souvent présents avec les pères....
bon elle est surement pas très sympa cette psy avec des méthodes qui ne te conviennent pas mais il y a un truc qui me chiffonne: tu dis que tu es en colère parce qu'elle t'écrases de sa supériorité, de son autorité de celle qui sait...
il y a là un paradoxe, tu vas la voir parce qu'elle est suposée t'aider à résoudre un problème que tu as du mal à résoudre et tu lui en veux de celà...
peut être faut-il que tu te demandes ce que tu attends vraiment de son expérience?
ah ben dis donc le moins qu'on puisse dire c'est que le contact n'est pas passé!
c'est un peu normal qu'elle ne puisse pas t'expliquer ses méthodes au téléphone et qu'elle ait un peu besoin de connaitre la situation avant, donc éventuellement lors d'un rdv
mais elle aurait du te dire avant le prix de la consult et la durée
à savoir qu'elle n'a pas à exiger du liquide (ça veut dire qu'elle ne déclare pas) mais n'est pas obligée de prendre la CB (un chequier c'est bien)
change de psy bien sûr, demande le prix avant de prendre le rdv et si ça n'accroche pas au téléphone, dis que tu vas réfléchir.....
un psy doit être bienveillant sinon c'est impossible de travailler....
bon courage pour le week-end