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Sport, fitness et musculation

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Questions autour de la Nutrition
13 fév 2016 à 19h
Bonjour à toutes et tous, Je n'ai pas trouvé de fils de discussions sur ce sujet, pardon d'avance s'il en existe un, n'hésitez à me le dire que je poste au bon endroit. Je suis sur LC depuis décembre, ça se passe plutôt bien et la méthode est vraiment intelligente. Mon questionnement tourne autour du sport car je ne fais pas le parcours forme. En effet j'ai une pratique sportive plusieurs heures par semaine. Je fais de la musculation 2h, du body combat 1h et 2 h de body scult. Deux fois par mois je fais du TRX, (c'est un renforcement musculaire intense). Je prends de la whey (protéines en poudre après l'entraînement) une ou deux fois par semaine. Mes questions portent surtout sur la gestion du poids car le muscle et le gras n'ont pas le même impact sur la balance, le muscle étant plus lourd et moins volumineux. J'ai une balance qui mesure le % de gras, de maigre etc....je ne sais pas trop si ce n'est pas entrer encore dans une spirale de contrôle et de restriction que de se fier à ce type de mesures. Bref si vous aussi vous pratiquez et que vous souhaitez échanger sur le sujet, c'est ici

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9 commentaires
19/02/2019 - 17:44

Je pense qu'il faut privilégier la consommation de protéine "naturelle" et non en poudre. A moins d'avoir un objectif de "fitgirl" avec prise de masse musculaire. Tant que l'on mange varié et qu'on possède une activité physique et un bon sommeil c'est l'essentiel. ;-)
//www.google.com/

15/11/2018 - 12:42

Discussion intéressante, moi aussi je regardais souvent, trop souvent le taux de masse grasse ainsi que la balance avant. Mais ensuite j'avais trouvé un article qui expliquait que le taux de masse grasse que recherche de nombreuses personnes dans la musculation (et encore plus en bodybuilding - pas que cela m'interesse mais ce sont des personnes que l'on côtoie en salle de gym) n'est pas vraiment naturelle et peut avoir des consequences. Donc cela m'a permis de relativiser un peu. Pour ce qui est de la protéine, je trouve par contre que cela peut etre benefique puisque manger hyper protéiné permet de gagner plus de muscle et aide aussi a perdre du poids, puisque les proteines sont plus rassasiantes. par contre j'hesite toujours à me fier à celle en poudre, c'est bête mais ca ne semble pas naturel (aussi bien la nourriture que la façon de la consommer).. une barrière psychologique

Perso je n'accorde pas de fiabilité à ces balances, c'est à mon avis assez approximatif et peu contributif au final. Je vois l'intérêt de se muscler, car cela peut être un plaisir en soi (j'aime la sensation du muscle qui chauffe et de la solidité du corps gainé qui produit un mouvement) et parce qu'on se porte beaucoup mieux (au sens concret de se mouvoir sans avoir mal, avec plaisir, et pour quelqu'un de réellement lourd, cela fait une différence très appréciée). Je vois moins l'intérêt de chercher à évaluer régulièrement d'éventuels changements de masse grasse/masse musculaire. J'aurais bien aimé avoir une idée de là où j'en étais il y a deux trois ans et savoir aujourd'hui, comme ça, pour l'idée, pour me représenter ces changements corporels. Mais je n'irai pas demander un tel examen (il me semble que ça se pratique de façon plus fiable par un examen plus complexe en milieu hospitalier).

Mais j'ai partagé vos interrogations, notamment quand je me voyais grossir tout en ayant augmenté mon activité globale et que les gens me disaient me voir m'affiner. Qunad le médecin m'engueulait comme une gamine d'avoir pris du poids j'avais envie de pouvoir relativiser ces chiffres avec ce genre d'informations. Et moi-même, cela aurait pu me rassurer un peu. Mais en fait, plus le temps passe moins cela m'inquiète, car j'ai clairement musclé certaines parties de mon corps: je sens et perçois moi-même des changements, sans aucune idée quantitative de cela mais vu mon corps je n'ai aucune ambition de corps "standard". J'ai compris que ma capacité à me porter bien même en étant lourde se ferait sur des années et des années. Je sais que mon activité physique soutenue peut venir réduire l'amaigrissement que j'espère voir sur la balance, mais je préfère largement me muscler et consolider mon corps sans voir d'amaigrissement qu'en voir un en fragilisant ma masse musculaire qui m'aide tant à supporter mon obésité sévère et à vivre de beaux moments en mouvement. Ayant vécu des grosses douleurs à cause de ma faiblesse musculaire je suis sensible à l'idée de prévenir cela.

J'ai confiance dans le fait qu'à très long terme le résultat sera celui que je me souhaite: me sentir bien dans mon corps sans souffrir. Et si pendant tout ce temps je parviens à progresser sur la relation à l'alimentation, je sais que j'aurais pu profiter pleinement de ce temps là, incertain sur le plan du poids chiffré, mais profitable pour ma qualité de vie quotidienne, et dès à présent.

Je trouve ça intéressant de différencier masse grasse et masse maigre car quand on parle de maigrir et grossir, on ne fait pas la nuance. Si j'avais compris à quel point être lourd n'était pas forcément difficile à cause du gras mais plutôt à cause de l'affaiblissement musculaire en chaîne causé par les régimes et amaigrissements successifs (censés être bons pour moi), j'aurais pu m'épargner peut être pas mal de choses. Par contre, je me dis que surveiller étroitement l'évolution de ces deux types de masses corporelles, c'est comme prendre ses mesures ou vérifier ses tailles avec différents habits, se peser, se photographier, et tout cela très régulièrement : c'est que le corps qui change fait vivre une certaine insécurité qu'on veut "maîtriser" avec des chiffres concrets pour se "situer". Parfois, on a oublié de se fier aussi à d'autres indicateurs qualitatifs, perceptifs, et on s'éloigne un peu de soi. Ca dépend. Le corps qui change, ce n'est pas évident du tout et c'est souvent décuplé en période d'amaigrissement ou de volonté d'amaigrissement j'ai l'impression !

Il y a deux niveaux: le besoin de se situer, de "savoir" pour maîtriser intellectuellement ce qui se passe dans notre corps hors de notre contrôle, et celui d'agir en fonction de ça: se priver ou se forcer pour agir sur le corps ou sur une partie du corps de telle ou telle façon. Je dis ça comme ça peut être que ça ne correspond pas à ce que les autres vivent ?

C'est à chacun de sentir le seuil où cela devient une source de contrôle actif et plus simplement un besoin de se situer qui aide à l'intégration du changement. Quand c'est une source d'inquiétude en soi-même (tel chiffre ou tel autre) alors qu'avant on le faisait plutôt pour se rassurer d'une inquiétude autre (situer le corps qui change).

Désolée pour l'immense pavé, mais je trouve ces questions intéressantes et ça fait écho ! :-)

Merci Citronnelle de ton intéressante contribution :-)

Je relativise beaucoup les chiffres de ma balance, d'une part car il peut y avoir 3 points d'écart en fonction du moment de la journée sur les pourcentages (!) et que ces chiffres stupides indiquaient l'humeur de ma journée ! Je suis encore assez accroc au fait de me "modeler" comme j'aimerais, car même en me pesant moins, je prends des mesures régulièrement car je ne me fie pas encore assez à mes ressentis propres.

La technique du bodyscan, que j'apprécie énormément, m'est d'une aide précieuse pour être au plus près de mes sensations.

Je ne désespère pas de réussir, en tout cas je vois mon rapport global à l'alimentation évolué positivement et ça c'est absolument génial !

Bonne journée

Ben j'ai l'impression que tu es sur un chemin très profitable, petit à petit à te recentrer sur tes sensations dans la mesure de ton possible aujourd'hui.

Perso je trouve ça difficile car toutes les sources que j'ai autour de la musculation sont très imprégnées de cette dimension diététique voire rythmicité alimentaire contrôlée, maîtrise des apports etc. C'est un univers extrêmement marqué par la restriction cognitive version prise de masse (parfois plus que perte de poids). Genre c'est pas "manger pour ne pas grossir" mais "manger pour mieux récupérer après l'effort" par exemple.

En tout cas ces échanges entre alimentation intuitive et sport m'intéressent. smiley

[quote=citronnelle]

Ben j'ai l'impression que tu es sur un chemin très profitable, petit à petit à te recentrer sur tes sensations dans la mesure de ton possible aujourd'hui.

Perso je trouve ça difficile car toutes les sources que j'ai autour de la musculation sont très imprégnées de cette dimension diététique voire rythmicité alimentaire contrôlée, maîtrise des apports etc. C'est un univers extrêmement marqué par la restriction cognitive version prise de masse (parfois plus que perte de poids). Genre c'est pas "manger pour ne pas grossir" mais "manger pour mieux récupérer après l'effort" par exemple.

En tout cas ces échanges entre alimentation intuitive et sport m'intéressent. smiley

[/quote] Bonsoir, Pour sécher ou prendre de la masse tu es obligée de contrôler ton alimentation c'est certain. Après dans ma pratique je suis plutôt relax ! Je me fais plaisir au sport et dans l'assiette, les résultats ne seront pas idéaux mais je veux me faire du bien, mais échanger une sorte de contrôle contre un autre :-)

Il faut que je prenne le temps de te répondre plus dans le détail, mais en gros je me pose les même questions que toi car je fais du sport 6 fois par semaine (sans prendre de protéine après) et je suis dans les mêmes interrogations quand à la masse maigre / masse grasse :/

 

Je reviens sur mon commentaire pour le compléter : j'ai aussi une balance qui mesure le % de masse grasse versus le poids total et je m'étais rendue compte à un moment donné que je focalisais énormément sur ce chiffre fatidique de la masse grasse, au point d'en faire une fixation qui me rendait folle :/

Donc oui, je pense qu'on est aussi dans une certaine forme de restriction cognitive lorsqu'on focalise trop sur la balance.

 

Je suis bien sportive (6 entraînements par semaine, course à pieds en compétition + vélo + renforcement musculaire profond).

Pour ce qui est du muscle, effectivement il pèse "plus lourd" que le gras, ce qui peut faire un peu peur sur la balance au début car on "grossit" en masse mais en fait on s'affine et on se dessine musculairement.

C'est pour ça que j'ai arrêté de monter sur la balance depuis presque un an, ça me rendait dingue! J'en étais arrivée à tout compter et à me demander si j'étais "dans la norme" pour mon pourcentage de masse grasse / maigre versus mon poids / ma taille etc etc.... une prise de tête permanente et invivable !

Je préfère la sensation que j'ai dans mes fringues et mon reflet dans le miroir (le reflet ça reste encore un peu dur ^^') et surtout je veux que le sport reste un pur plaisir! Celui de se dépasser et de se dépenser :)

 

Je serai ravie qu'on continue d'échanger sur le sujet :D

bravo les filles pour le sport, mais oubliez un peu la masse grasse maigre  tout ça

quel intéret?

si vous faites du sport si intensément je pense  que vous devez certainement ressentir des bénéfices encore plus important de l'intérieur,  sur ce que ça vous fait,  pourquoi ça vous plait

les balances gras maigre  sont pour moi a réserver aux médecins spécialistes

j'en ai eu une ceci dit   mais  tout était faux, il suffisait que j'ai les pieds un peu humides pour avoir pris un kilo de gras en une journée....

 

je pense sincèrement que le sport doit être pratiqué pour le plaisir et la santé,  mais pas pour controler son poids

en fait quand on AIME le sport  on s'allège pour pouvoir en faire, naturellement

et bien sûr on se muscle peu à peu

juste attention avec les protéines en poudre j'espère que tu as vu ça avec un médecin car je sais que trop de protéines n'est pas bon pour le corps

bon je dis ça je n'y connais rien,   j'imagine que tu es plus renseignée que moi sur la question

[quote=izabelle]

juste attention avec les protéines en poudre j'espère que tu as vu ça avec un médecin car je sais que trop de protéines n'est pas bon pour le corps

[/quote]

Bonjour Izabelle,

je te rejoins tout à fait sur le plaisir à pratiquer un sport dans le but de se faire du bien et de se sentir bien dans son corps. L'année dernière encore ma pratique était très liée à mon poids, mais cette année, surtout depuis le début du programme en fait, j'ai compris que j'étais en état de restriction cognitive y compris dans mon rapport au sport. Du coup j'y vais pour me faire du bien et que j'aime avoir le corps musclé et dessiné (peu à peu).

Pour les protéines je vois cela avec mon coach et je régule en fonction de mon entrainement donc pas de souci, j'en consomme au final relativement peu :-)