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angoisse de séparation

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
13 déc 2011 à 20h

Docteur Apfeldorfer, je voulais juste vous remercier d'avoir pointé ce soir, lors du chat du groupe, cette histoire d'angoisse de séparation, je n'avais pas fait le rapprochement avec mon impossibilité de jeter... certains comportement presque hystérique quand mon mari veut absolument que je jette des vieux vêtements, des papiers...

Avec LC, je grandis encore...Un pas, puis l'autre et les choses avancent.
Merci à vous.

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23 commentaires

Bonjour Vali, et si on laissait les participantes faire de cet espace de discussion ce qu'elles ont envie d'en faire ? Dans le respect du cadre du forum et en leur faisant confiance pour ne pas se mettre en danger.

Fleur de Lotus je suis soufflée parce que j'aurais pu écrire ton post - si on excepte le fait que je n'en suis pas à pousser les gens à me quitter de peur qu'ils me rejettent. Et qu'en dehors de période de restrictions féroces je n'ai guère de crises d'hyperphagie.  Mais l'angoisse du rejet, ohlala, oui c'est très fort,  ça m'amène à avoir des comportements pas du tout naturels pour maîtriser l'image que je vais donner, ce qui bien sûr produit en général l'effet inverse de celui espérer mais je ne contrôle pas. Bref ça m'a fait du bien de te lire.

Moi aussi je garde les SMS de naissance, d'anniversaire, et j'ai même celui que m'a envoyé mon homme il y a 10 ans, quand "tout a commencé", bon j'appelle ça être sentimentale  ! 

Est-ce que la peur d'être rejetée entraîne l'angoisse symétrique de jeter soi-même ? Est-ce que c'est pour ça que je n'arrive pas à ne pas terminer mon assiette ? (désolée j'en reviens toujours à cette question)

Angoisse de séparation et je ne suis plus sûre du terme exact "trouble/peur de l'attachament", même combat?

Je vis bien la solitude si c'est moi qui la choisis mais pas si je me sens exclue. J'ai changé de service l'an dernier et j'ai toujours du mal à entendre mes collègues parler des restos qu'ils ont fait sans moi, même si c'est la tradition et que je peux les voir tous les jours et que je mange avec eux chaque semain à la cantine. La semaine dernière ils parlaient du prochain resto prévu ce soir et ma tête hurlai "Et moi, et moi!!", et moi a été invitée yes

Je vois un psy depuis longtemps et hier encore, on évoquait cette peur panique (le mot n'est pas trop fort) de l'attachement, peur en fait que si je m'autorise à m'attacher, ça va me revenir en pleine figure et que les gens que j'aime meurent ou me quitte ou le retour de Cosette oubliée sur une île déserte.

Tout au long de l'année, j'ai oscillé entre je décide de quitter/je pousse mon compagnon (depuis 11 ans 1/2) à me quitter. Au moins, je ne vivrais plus dans la peur, tout plutôt que la peur. Pour le moment, la nourriture est une puissante protection contre cette angoisse car la nourriture, elle, sera toujours là, quoi qu'il arrive et pour le moment, je n'arrive pas à lâcher.

Assez paradoxalement, quand ça clasche dans mon couple, les compulsions sont moins violentes que quand ça va.

Ce que suggère le psy : si j'arrives à ne manger que 4 tablettes de chocolat là ou d'habitude il y en a 5 (même si je peux avoir la 5ème si je veux) et bien c'est bien. Renoncer petit à petit à la nourriture pour s'attacher aux personnes.

J'ai du mal à jeter de vieilles cartes d'anniversaire, idem pour les SMS d'anniversaire, sans parler de tous ces vêtements dans lesquels je ne rentre plus ou cette jupe qui doit avoir plus de 10 ans et qui a été tant portée que c'est un chiffon mais que j'associe à des moments où je me sentais bien dans ma peau.

Coucou, Fleur de Lotus,

 Et si on laissait chez le psy ce qui est trop douloureux, ce qui doit rester entre ses portes dans un temps limité imparti ?

...pour faire en douceur avec LC, curiosité et bienveillance,

- de la RPC, (" je pense ça et je reviens vers ma respiration", ou l'air sur la peau, l'au fraiche, ou autres sensations physiques, ...)

-de la relecture des chats avec A et Z,

- voire de la participation à ces chats,

-des remplissages de gentils petits carnets et

- de petits exercices de gym avec Guillaume ?

Les forums ne sont pas un carnet intime, ni des séances de psy gratuites ou presque. ...Mais un lieu d'encouragement à la méthode

Je n'y vais d'ailleurs que depuis que j'ai un "exo" du programme à faire qui me coince !

Bon courage, RESPIRONS A FOND, nous pouvons supporter des tas de choses.

Entrainons nous à déguster à froid - sans EME- et à FOND, deux carrés de chocolat ...un abricot( c'est la saison!)

N'hésite pas à écrire à A et Z et ta coache, De vrais PROS, ils ne te JUGENT PAS !

Bonsoir

Vali

L'angoisse de séparation je connais aussi. Fille d'immigrés, je suis née alors que mes parents étaient venus dans ce pays pour y travailler après même pas une année. A l 'époque, "la mode" c'était d'envoyer les enfants vivre avec les grands-parents dans le pays d'origine. Mes parents se sont donc séparés de moi et m'ont confiée à mes grands-parents à l'âge de 3 mois (avec en prime sevrage de l'allaitement au sein du jour au lendemain) et m'ont reprise à l'âge de 5 ans. je les voyais une fois par année et bien entendu, je les repoussais complètement. Revenue vivre avec eux, j'ai en plus hérité d'une petite soeur qui était déjà là. bien entendu, il y a eu de la souffrance de leur part mais pour moi, en tant qu'enfant, il s'est agi là d'un double déchirement, car d'abord séparée de mes parents et ensuite séparée de mes grands-parents.

Tout ça m'a valu bien des problèmes notamment de dépression et 5 ans de psychothérapie analytique.

Mais tout va mieux désormais... avec quelques séquelles, notamment au point de vue alimentaire.....surtout lorsque nous dînons avec mes parents ou mes soeurs, alors là, la nourriture me sert de bouclier. je le sais, je le vis en pleine conscience mais je n'arrive pas à changer cela.......

Peut-être qu'on apprend à dépasser ça en se rendant compte qu'on est capable d'exister seule...

 

Je ne sais pas si je suis complètement à côté de la plaque, dit la fille qui ne peut pas dormir au milieu de la nuit parce que, ô coïncidence, elle vient de décider de "se séparer", comme on dit sans en préciser plus car ça parle de soi-même...

 

En tout cas, la peur de la séparation, c'est aussi la peur de se retrouver seule face à soi-même, la peur de la solitude et de l'abandon. Peut-être faut-il parfois prendre le taureau par les cornes et se mettre en situation d'être seule, pour voir... Avant-hier soir, j'étais à Naples, et j'ai décidé d'un seul coup que j'étais capable d'exister seule. J'ai pu marcher pendant plusieurs heures dans les rues, jusqu'à me sentir fatiguée, puis entrer dans un restaurant toute seule, commander toute seule, manger toute seule... et j'ai passé une bonne soirée ! J'ai même vaguement pensé à laisser un bout de ma pizza quand je n'ai plus eu faim du tout, et puis je me suis dit "Ah, dis donc, déjà que c'est un exploit d'aller manger au restaurant toute seule le soir, je ne vais pas multiplier les exploits sur le même repas, ça ne serait plus un repas mais une performance !"

 

Alors, oui, la peur de la séparation, ça me parle. Alors, oui, ça m'empêche de dormir, ça me donne un trac fou. Mais peut-être que ça n'est pas la fin du monde. Peut-être.

tout d'abord, Rikki, yes, je sens une énergie dans ton message qui me rend heureuse, je te sens  "être"

 

pour le coup de ne pas finir son assiette, je ne suis pas sûr que cela soit toujours une angoisse de séparation, surtout si tu n'as aucune mal à jeter de la nourriture

ne serait-ce simplement une habitude bien ancrée,  genre que les parents ont tellement répété dans notre enfance que c'est fixé, soudé....

pour ma part, je pense que c'était carrément inenvisageable pour mes parents que l'on laisse dans l'assiette,   et pour ma part quand je le fais je me sens extrêmement mal....;

bon je ne le fais pas souvent car je me sers toujours moi-même, mais l'autre jour au restau j'ai été obligée de laisser, vraiment à contre-coeur

 

sinon pour l'angoisse de séparation, comme pour toutes les peurs,  c'est en se confrontant à ce qui nous fait peur que celle-ci finit par diminuer

donc par exemple de se séparer des objets ou tout ça, ça aide en ce sens

peu à peu, on voit que l'on peut se séparer sans risquer la mort  (ce qui n'était peut-être pas le cas quand on était bb)

 

donc si vraiment tu veux régler la chose,  eh bien je dirais tu n'as qu'à te servir systématiquement des assiettes trop copieuses, de manière à devoir très souvent en laisser dans ton assiette

ça te permettrait de confronter à cela très souvent, et donc que cela ne soit plus un problème

je ne sais pas si c'est clair....

 

en tous cas c'est sympa de remonter un message avec les noms de toutes les anciennes copinautes de quand j'ai commencé, ça rappelle des souvenirs....

Moi aussi j'ai beaucoup de mal à ne pas finir mon assiette. Mais, j'ai aussi énormémént de mal à jeter alors que ce soit dans le plat ou dans mon assiette, il faudra jeter ce qui n'est pas consommé, cela reviens donc au même pour moi. Il faudrait sans doute en cuisiner moins ou plus pour pouvoir le garder au frigo, parce que s'il n'en reste pas suffisamment pour le garder il faudra le jeter ! Je sais que c'est un véritable problème pour moi : ça me crève le coeur de jeter parce que je me dit que je pourrais en avoir besoin et que je m'en voudrais de l'avoir jeter. Il y a là, la peur de manquer et la culpabilité de m'être séparer de quelque chose ! D'ailleurs, je culpabilise aussi de me séparer de mes enfants !!!

Mes parents m'ont laissé chez mes grands-parents pendant 3 semaines quand j'avais 9 mois... J'ai appris quand j'ai eu mes enfants que 9 mois est un âge pendant lequel l'enfant à besoin d'attachement.En fait, le problème vient de l'attachement : je n'ai pas ressenti l'attachement de mes parents, ni de l'un ni de l'autre, d'où l'attachement excessif que je porte aux autres, aux objets, à la nourriture... Quand j'aurai fait le deuil de cet attachement que ne s'est pas fait, des portes s'ouvriront sans doute !

c'est vraiment intéressant ce que tu écris Fred sur l'attachement....

c'est vrai que les enfants qui ont rencontré des difficultés d'attachement portent ensutie souvent cette problématique de "s'accrocher"  aux choses

je crois que tu as déjà bien conscience de la situation, et peut-être même qu'un peu de défusion pourrait te donner un coup de main (je dis ça car je sais que tu connais) pour faire ce deuil dont tu parles

j'imagine bien un titre du genre  "la détachée"  ou l'image d'un palmier qu'on secoue et une noix de coco qui s'accroche désespérement....

Merci les filles.

Ariane, ma mère aussi voulait un garçon, ce n'est pas pour rien que je m'appelle Frédérique ! Petite je détestais mon prénom parce que les autres enfants me disaient toujours que j'étais un garçon. Et puis j'ai fini par me dire que c'était mieux d'avoir ce prénom en étant une fille, c'est plus original !

Izabelle, oui la défusion je l'utilise souvent, et l'image de la noix de coco qui s'accroche ça me parle ! Je vais essayer. Je suis en plein déménagement, j'ai jeté certains trucs mais pas tout ce que j'aurais eu envie. Il va falloir que je me fasse violence pour le faire!

Ariane tu parles de ton jumeau....et moi je me demande si là aussi il n'y a pas quelquechose? passer 9 mois dans le ventre avec un autre bébé, une autre présence, un contact quasi permanent, se retrouver séparés à la naissance, et peut être pas dans le même couveuse? et peut être avec une maman qui a du trouver comment faire dans cette situation? Je ne sais pas c'est une piste....... Bon sinon ce midi du coup ej em suis servie une mini assiette et pas de dessert je ne ressens plus la faim pas même une envie, tout au plus d'un truc frais et sucré, je vais emmener avec moi des abricots. Moi en tout cas merci pour ce post "ca me travaille".