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Comment s'arrêter de manger

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
28 oct 2016 à 12h

Bonjour à tous,

J'arrive à sentir quand il faut que j'arrête de manger...mais je ne le fait pas. J'arrive à sentir les changements de goûts mais une fois le constat fait, je fini quand mm mon assiette. Je n'ai pas de soucis en général pour jetter la nouriture restante donc ça ne vient pas d'une obligation à finir mon assiette. C'est comme si j'étais déjà très satisfaite de sentir ces changements, puis je continue.

Ya t-il des personnes comme moi? Avez-vous des conseils?

Bonne journée,

 

Barbara

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25 commentaires

Peut-être tout simplement prendre le temps ? La première étape est de remarquer les changements. Puis d'en faire une habitude. Et seulement ensuite d'agir en fonction ?

Je suis exactement dans la même situation que toi. Mais, si je prends le temps d'écouter mes émotions, mais pensées automatiques et profondes (presque silencieuses tellement elles viennent de loin), je m'aperçois que ne pas pouvoir s'arrêter a toujours une raison liées aux habitudes passées, à des peurs et des manques qui datent. J'ai identifié par exemple que mon ex-mari et ma fille (6 ou 9 mois à l'époque, assise sur mes genoux) me piquaient gentiment ce qu'il y avait dans mon assiette car je mangeais lentement. Et actuellement, mon chéri mange très vite et se met à bouger en tous sens pendant que j'essaie de déguster les plats, me mettant dans ne situation de stress. Il mange vite le dessert qd je suis encore au plat et je dit que si je veux du raisin, par exemple, il faut que je speed et ça me donne envie de raisin alors que je ne sais même pas si j'aurai encore l'appétit pour. ET aussi quand j'étais enfant et ado,j'ai vécu de terribles moments de disputes et des cris pendant des repas, ce qui fait que j'ai du mal à m'asseoir à table sans crainte et une certaine vitesse d'ingestion anesthésique. Ouf! Tout cela m'a été révélé cette nuit (très pratique cette insomnie). J'espère que ce chemin que j'ai parcouru te sera utile. :-)

eh bien Clara je vois que tu as bien avancé dans la compréhension de ces peurs et ces limites au changement, c'est super, cela va t'aider à passer en mode "présent"

 

bab  c'est dur de savoir pourquoi tu continues, mais il y a surement qqchose

si tu n'as pas le problème de jeter, cela peut être lié à diverses peurs, la simple peur du changement, mais aussi comme Clara l'évoquait sur un autre fil,  la peur de manger peu,   pour des raisons qui peuvent être différentes pour chacun

c'est parfois simplement la force de l'habitude, ce qui est lié à la peur du changement

peu importe.....   essaie de prendre qq secondes, avant de finir ton assiette sans faim, pour observer ton état intérieur

ceci non pas dans le but de t'arrêter, mais simplement de te comprendre, d'observer   ce qui se joue

 

et puis avec le temps, cette observation, tout ça,  tu pourras sans doute peu à peu progresser

 

tu peux aussi te servir de plus petites portions quitte à te resservir si besoin

parfois  cela suffit pour que cela soit largmeent plus facilement de réduire les quantités

winkmerci Izabelle,

je vie effectivement un grand bouleversement.

Je suis en train de repérer toutes mes petites manies qui mettent en évidence le "manque" (je prends toujours les petits gâteaux sur les tables e cafés par exemple -alors que je ne les mange JAMAIS, c'est "au cas où"-; je me sers toujours e premier qd je suis en famille car j'ai peur qu'il n'en reste plus pour moi -ce qui est totalement impossible, bien sûr!- ; je lorgne du coin de l'oeil les plats qui m'intéressent sur un buffet en soirée et je mange vite des trucs que j'aime pour être certaine qu'on me laissera un bout -alors que clairement je n'ai déjà plus faim- etc)

Et je cherche surtout à ressentir les émotions qui accompagnent ces gestes: détresse et abandon. Probablement un vrai manque de nourriture dans la toute toute petute enfance lié aussi à un abandon réel.

Je ressens, je ressens, j'écoute... et je vois si oui ou non je peux choisir ce réconfort là (nourriture) ou un autre (film, bouquinage, câlins, écriture, dessin).

J'avance (sans les résultats escomptés indecision qui m'avaient fait m'inscrire à LC), mais j'avance.

Les faims ne se ressemblent plus.

Cela peut venir de plusieurs choses: le contrôle que tu t'impose pour finir manger quand tu n'as plus faim te fais perdre le contrôle en fin de repas. 

La restriction que tu t'es mise lors de précédents régimes te donne envie de manger des choses dont tu sais que tu pourras être privée. 

Pour moi c'est la peur du manque qui me fait terminer mes plats. En ce moment je travaille plutôt sur les sensations de faim, car manger avec une petite faim rend difficile le ressenti de la satiété et du coup l'arrêt naturel. 

J'ai noté depuis une semaine sur un carnet mes prises alimentaire et à chaque fois que je mange avec une petite faim, c'est la peur du manque qui me fait manger "au cas où". Quand je mange avec une bonne faim, j'ai réussi deux fois à laisser dans mon assiette, une fois la moitié d'un petit bol de salade.

La coach me dit que c'est probablement la restriction dans laquelle je suis encore (sur les quantités) qui me pousse à finir mes assiettes.

Ce qui m'aide c'est de faire une pause au milieu du repas, mais ça me demande beaucoup d'effort d'attention aujourd'hui et si je "pousse" trop cet effort ça devient une frustration qui risque d'entraîner des EME. 

Ce qui m'aide également c'est de me "rassurer" en prenant de la nourriture partout avec moi.

C'est pas facile de trouver l'équilibre.

en te lisant, je me dis  qu'avec une petite faim,  les signaux du corps ne sont pas assez importants, et c'est alors que la tête prend les commandes : peur de ci, de ça, et toutes règles ou contrôles divers et variés

alors qu'avec une bonne faim, le corps parle, et fort

cela devient au bout du compte plus facile de l'écouter et de moins porter attentions aux discours intérieurs parfois anxiogènes

Comme Bab et Clara, je peux sentir la satiété, me sentir a priori bien et... continuer à manger.  Je n'ai pas vraiment creusé les raisons: besoin de me sentir "remplie", gourmandise, ...

J'ai adopté quelques trucs pour maximiser mes chances d'arrêter de manger quand je n'ai plus faim. Je vous les partage. 

- Me servir une petite assiette pour avoir le plaisir de me resservir (plusieurs fois éventuellement mais toujours de petites assiettes).  J'ai plus de chance de m'arrêter entre chaque "re-service" que face à une assiette contenant encore de la nourriture.  En plus, j'ai l'impression d'avoir plus facile à déguster des assiettes de taille réduite.

- Prévoir un dessert ou un en-cas pour plus tard.  Je m'arrête (quand tout va bien...) en me disant que plus tard, je mangerai ce dessert.  La motivation de garder une place pour profiter pleinement du dessert !

Je ne vous cache pas que ça ne fonctionne pas à chaque fois ! ;-)  Mais ça m'aide à modifier doucement mes habitudes...

oui c'est bien je fais pareil

 

sinon la chose qui m'aide le plus à m'arrêter : une excellente satisfaction alimentaire

quand mes papilles ont eu leur compte je trouve ça plus facile d'arrêter

 

et pour moi satisfaction alimentaire sous-entend presque toujours : bonne faim + bons petits plats cuisinés ou qui changent de l'ordinaire

Tout cela est bien compliqué Dire que l'on ne parle que de manger...Comme respirer, boire, dormir S'arrêter, penser à pourquoi.. Bien compliqué mais sûrement essentiel pour que manger soit juste normal, vital et plaisir Oui, comme vous j'essaye de me convaincre Des fois ça marche Et puis on mérite... Ça c'est l'effet lc...indulgence envers soi même Déjà on a fait le pas pour être ici et essayer de suivre la methode.,... Enfin presque.. On va y arriver

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