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Comment savoir s'il est temps de partir ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
14 Sep 2012 à 18h

Depuis plusieurs semaines, sinon mois, je délaisse LC. Ma 3ème version du dernier carnet est en panne, et si je continue à passer sur le forum je n'y interviens plus que fort épisodiquement.

Bon, me suis-je dit, il est donc temps de te désinscrire, forte de tout ce que tu as appris ici, libre de reprendre tel ou tel exercice et surtout adepte de la RPC. Sauf que... il a suffi que je me le formule pour que les EME reviennent en avalanche. Et je ne parviens à les contenir que en reprenant le carnet :-(

Comme si "rendre des comptes" me servait de garde-fou.

D'où ma question: est-ce que j'ai tout intérêt à rester encore un peu et m'atteler à quelques défis laissés de côté (au hasard, les lettres...) ou cette résurgence virulente des EME n'est que réaction à ma peur d'avoir de nouveau à gérer seule mon rapport à la nourriture, et donc à dépasser ?

Je me sens comme un oiseau au bord du nid. Ai-je les ailes assez fortes, ou vais-je finir à terre ?

Vous me direz, ici, on a la chance de pouvoir y remonter, dans le nid :-))

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13 commentaires

Iza, je t'ai lue, ça m'a énervée ;-))

Je t'ai relue. ça mûrit... Merci !

quand ça énerve c'est bon signe...   ;-)

sache que je suis exactement comme toi, je me parle aussi à moi-même dans ces lignes

 

"Partir, ce n'est pas rompre le lien. Car ce qui est vécu est vécu, et on n'efface pas le passé!"

Quelle belle phrase du Dr A.

 

J'en suis au tout début du programme, mais vos interrogations font echo en moi et je vous lis, et je vois aussi que vous portez les réponses à ces questions.

Bref merci du partage et bonne route, quelque soit la route choisie, ce sera votre route :)

eh oui  le sentiment d'échec ça chez moi c'est le super générateur d'EME

en somme cette idée de partir puis revenir peut t'aider à travailler ton "imperfectionnisme"

cela revient à se dire : "oui j'ai bossé comme une dingue sur LC, j'ai remis en question tellement de choses et pourtant personne ne le voit extérieurement, même si moi je sais qu'en moi beaucoup de choses ont changé, personne ne pourra attester de cette évolution...

et finalement je m'en fiche puisque moi je la constate et que c'est ce que je ressens qui est le plus important, ce que je vis

et je l'accepte, d'en être simplement là aujourd'hui, là où j'en suis dans mon évolution en dents de scie, vivante et en chemin, de mieux en mieux avec moi et de plus en plus au clair avec ce que je veux faire et qui je veux être..."

pas besoin de "preuves" extérieures et tangibles

ce qui émerge c'est ce sentiment intérieur, inpartageable, inglorifiable, que tu parcoures un chemin difficile et tu ne sais même pas si tu arriveras au bout, ni même s'il y a un bout, mais tu y es

peu importe les lettres, des défis et compagnie, ceux-ci ne feraient qu'occulter je pense le vrai travail dont tu as besoin : accepter un travail inachevé, en cours.....  

notre vie est toujours inachevée, et c'est tant mieux, ça veut dire qu'on est encore en vie, de même pour ton cheminement sur toi-même

 

accepte ce sentiment d'échec qui te travaille (même si ce n'est pas vraiment un échec, peu importe, puisque tu le ressens), laisse-toi traverser par lui sans t'y accrocher

 

bon tu l'auras compris, c'est un peu du vécu tout ça...  

Pomdereinette,

je me pose la même question que toi depuis environ 2 mois car je suis sur le site depuis 1 an et 3 mois !! sans perte de poids, non plus......... alors je me tâte.... mais la réponse du Dr A. est encourageante.

cela dit, j'ai pris contact avec une diététicienne qui suit les préceptes de LC et j'attends d'avoir un premier rdv. On verra après. pour l'instant, j'y suis, j'y reste !

Merci à tous pour vos réponses. je les ai lues au fil des jours, mais comme toujours j'ai besoin de temps pour les laisser mûrir en moi, d'où mon temps de latence avant de réagir.

Je pense qu'il y a -en tous cas pour moi- dans le fait de partir aussi un renoncement. En partant, j'accepte d'avoir zappé certains exercices, j'accepte de perdre.

Et, c'est bête, mais revenir serait comme reconnaître un échec. Je n'ai même pas été capable de... me débrouiller seule, peut-être.

Le retour, violent, des EME, me montre bien qu'il n'est pas temps encore. Qu'il me reste à travailler des peurs. Alors j'ai décidé de laisser tout cela mûrir en moi. pourquoi se faire violence ?

Merci Iza pour les pistes sur l'angoisse de séparation. Plus facile de rompre que d'avoir à travailler l'absence et le vide... Décidément, LC nous entraîne bien plus loin qu'une "simple" question d'alimentation.

Et merci à vous, Dr, pour cette "permission" en forme de porte ouverte, dans les deux sens !

Quelle bonne question tu as posé là Pomdereinette ?

Et pourquoi partir du nid si on y est bien... lorsqu'on a enfin trouvé un nid douillet ?

Je me demande si le fait d'avoir à penser à quelque chose, en l'occurence LC, à remplir des carnetsf, aire le tour des messages du forum, etc... ne remplace pas le fait de compulser pour ne plus penser, cela comble un manque qu'il faut bien arriver à dépasser un jour je pense. C'est une aide d'avoir un soutien mais il faut sans doute savoir quitter le nid.

La séparation, la perte, ces choses les plus difficlles à gérer, parce que très vite il va falloir gérer le vide, alors souvent recours à la nourriture pour se remplir et ne plus le sentir...essayer la séparation pourquoi pas, et revenir si trop douloureux. Courage !

Partir, revenir, en somme s'entraîner à vivre des séparations, quelle bonne idée ! L'angoisse de séparation est souvent un point sensible. Ne pas assumer les séparations, ne pas savoir les vivre, est souvent le point de départ d'EME. Comment s'en étonner ? Avec la nourriture, le même problème se pose : savoir abandonner de la nourriture lorsque celle-ci est en trop. Alors oui, sachez partir, et sachez aussi revenir si le cœur vous en dit ! Si vous partez, dites-vous que nous sommes toujours là, pour vous accueillir; reprendre les choses où elles en étaient, si vous décidez de revenir. Partir, ce n'est pas rompre le lien. Car ce qui est vécu est vécu, et on n'efface pas le passé!