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craquage total

L’alimentation émotionnelle Les envies de manger émotionnelles
30 déc 2013 à 11h

Bonjour tout le monde,

J'ouvre un nouveau sujet, car je suis en pleine difficulté à ... assumer! et malgré tout, je ne sais pas vraiment avec qui partager cette difficulté à part avec vous!!! (c'est plutôt positif!)

La période de noël s'est très bien déroulée. Et à ma grande surprise, j'ai géré très facilement cette situation. Bien que sans sensation de  faim, je me mettais à table avec l'idée d'apprécier ces moments en famille ou avec des amis. Je mangeais lentement, en appréciant les saveurs et le moment, sans trop manger non plus!

Bref, cétait parfait et la balance l'a bien noté également... J'étais fière de moi et de plus en plus à l'aise dans min corps et mes mouvements (c'est la grande grande gêne que je ressens avec mes kilos).

Bon, d'accord, j'ai bien vécu de "belles" tensions avec ma mère et son comportement siiiii "affectueux'

Et ...

Retour à la maison ....

Là, je me suis ruée sur tout le sucré (puis le salé) qui pouvait passer sous ma main, dans ma tête, etc... Le tout sans satisfaction particulière, sans réussir à respirer correctement, rien...

J'avais beau me lever le matin, en me précisant le programme à suivre (manger qu'avec la faimn, respirer, faire ce que j'ai envie de faire).... rien à faire justement, qu'une seule envie, me remplir ce vide intercidéral que je n'ai jamais senti aussi profond!

J'aurai du sortir, prendre et changer d'air, mais au contraire, j'avais plutôt envie de "buller" dans un coin et de ne penser à rien!

Je vous laisse imaginer le résultat (outre l'effet balance, voir yoyo), je me sens complètement démunie....

Aujourd'hui, j'ai repris le boulot (ou plutôt j'en profite pour m'extraire de cette atmosphère oppressante que je me suis créée), et je commence déjà un peu mieux à respirer et à analyser ce qui s'est passé :

- besoin de décompresser de mes relations avec ma mère (si je peux dire que des relations existent encore) et de compenser un manque (d'amour?)

- je n'arrive pas du tout, mais alors par du tout à prendre le temps pour moi chez moi. Ce qui me semble complètement fou !!! Enfin, quoi, chez soi!!!! Ca doit quand même être un lieu de cooconning, de bien être quoi!!! (Merci de tous vos écrits sur les moments de craquage à la maison)

- besoin de me recréer mes sas où j'expulse quand nécessaire ou canalise mon énergie (pratique d'un sport que je n'arrive plus à assumer, sauf repartir sur des emplois du temps de folie)

Un autre sentiment est en train de s'installer chez moi, et il est plutôt incidieux : J'ai commencé le programme il y a à peu près un mois (ça ne fait pas bcp!!) et à chaque exercice d'écoute de la faim, je retrouve le chemin de moi-même psychologiquement et physiquement. C'est uns satisfaction et une joie importantes que je ressens dans ces moments là!

Mais en qques jours, je gâche tout ce beau travail et repars sur de mauvais comportement : un vrai effet compensatoire de la première contrariété qui se présente. Comme si une partie de moi ne voulais pas "changer" et que mon fonctionnement alimentaire excessif me permettait de me rassurer....

Une fois de plus donc, sauf que là, je dépasse toutes mes précédentes limites....

J'aimerais juste pouvoir sortir de ce que je ressens devenir un cercle vicieux (effet yoyo sous LC!).

Avez-vous déjà été dans cette situation? Quels ont été vos chemins de sortie? et quels autres refuges avez-vous trouvé pour vous rassurer???

Merci de votre soutien!!

Sarah

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20 commentaires

Ne désespère pas, tu es en plein apprentissage, il y a des hauts et des bas. Ce n'est pas anormal de tomber quand on apprend à faire du vélo, non ? Le maître-mot, me semble-t'il, c'est DEDRAMATISER ! Ca ne fait que 2 mois que tu suis le programme, tout va bien, rien n'est gâché du tout, c'est normal !
Le plus important, à ce stade : veiller à ne pas tomber dans le perfectionnisme et s'atteler à pratiquer la bienveillance envers soi-même.

Pour t'aider, je ne peux que te conseiller de visionner en boucle ces deux vidéos :

//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/MOT/PO2

//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/MOT/PO3

Moi j'ai mis la deuxième sur mon smartphone, quand j'ai un petit découragement (quelqu'il soit, pas que en rapport avec LC), hop, je m'en fais un petit "shoot" !

Courage !

bonjour Sarah

 

 Ton message m'a beaucoup intéressée car j'ai veçu pratiquement la même chose la semaine dernière. Donc, tu n'es pas la seule à vivre cela.  Comme toi aussi , j'ai cru comprendre, je me sens mieux à l'extérieur que chez moi..

Je ne suis aussi que depuis peu de temps sur LC.  Je pense que le programme est justement conçu pour nous permettre à la longue de gérer au mieux ces périodes difficiles mais pas si vite!

  J'ai longtemps cru comme toi qu'une partie de moi ne voulait pas que je réussisse à perdre du poids.  Je ne pense plus cela maintenant, comme je ne crois pas qu'une partie de moi soit "méchante" et ne veuille pas mon bien-être.

 

  Je me demande si, plus simplement, on n'avait pas affaire à une "mémoire physique" du corps. Même si mon poids actuel ne me  convient pas , je suis en état d'équilibre et mon corps ne s'y sent pas si mal.  Dans les moments où il est facile de ne pas trop manger, on est un peu comme shooté (plus d'adrénaline ou quelque chose comme ça). Et ensuite c'est la descente et de nouveau l'envie de manger.

 

  Bizarrement (je dis peut-être une énormité), pour les personnes qui font le yoyo, c'est peut-être quand elles arrivent à   moins  manger qu'elles gèrent mal leurs émotions.....

J'espère donc qu' un travail approfondi sur mes émotions et surtout sur mon refus de les accepter  me permettra de changer cet équilibre. C'est pourquoi j'ai choisi LC.

  Voilà les réflexions qu'ont provoquées ton message mais je ne suis pas très sûre que cela pourra t'aider.

 

En tout cas, je nous souhaite bon courage! 

Alexa

 

 

 

Hello Sarah,

Merci de partager cela, you are not aloooooooone :) je crois qu'on est bien nombreux ici à connaître cela. :)
Et on va continuer à connaître ça, encore et encore.

Je ne suis pas experte, mais j'ai le sentiment que tu as craqué chez toi à hauteur de tout ce que tu avais contrôlé avant. Tu as tout bien réussi avant, peut-être que ça t'a mis la pression, tu l'as dit toi-même c'était par-fait, le comportement, la balance, donc grosse pression et pardessus cela arrivent les pressions familiales, ta relation à ta mère... Ca fait un peu beaucoup.

Tu écris
" Mais en qques jours, je gâche tout ce beau travail et repars sur de mauvais comportement : un vrai effet compensatoire de la première contrariété qui se présente. Comme si une partie de moi ne voulais pas "changer" et que mon fonctionnement alimentaire excessif me permettait de me rassurer...."

Je ne sais pas si tu ne VEUX pas changer, je ne suis pas au clair sur la résistance que l'on rencontre face au changement, les motivations etc. Mais je suis certaine que le changement ce n'est pas facile à accepter, ça destabilise et que c'est loin d'être une seule question de volonté.

Mais surtout "je gâche tout ce beau travail" : mais non !! Tu ne gâches pas, tu es en plein dedans ! Ces allers retours, le fait de suivre, puis de décrocher, puis de revenir, ces chutes, ces remises en selle, tout cela fait partie totalement, intégralement du travail. Tu es en plein dedans ! Ce n'est pas une question de compréhension intellectuelle, sinon ça se saurait. Je pense que la plupart des personnes sur le site ont compris (sinon on serait sur d'autres sites et méthodes, si on est là, c'est qu'on a senti que la vérité été ailleurs, tadadadadaaaaaaaaaa), mais comprendre et intégrer, c'est totalement différent (et ça, je l'ai appris ici). On est là pour pratiquer, encore et encore, de sorte à ce que les changements soient petit à petit intégrés dans notre vie et qu'ils deviennent des bons réflexes, sans qu'on y pense.

@Marie, super merci pour les vidéos ! Je ne l'ai avait pas vues, ni tous les outils motivation, je voyais ça uniquement comme des exercices, quelle quiche ! Je vais faire comme toi, je vais les mettre sur smartphone :))

@Alexa, merci beaucoup pour ce que tu écris sur la mémoire physique. Ca m'interpelle vraiment. Moi aussi j'ai cru longtemps que je me refusais de maigrir, parce que force est de constater qu'à chaque fois, je m'arrangeais pour tout saboter. Mais oui tu dois avoir raison, le corps a enfin trouvé un équilibre, il ne veut pas en sortir (d'ailleurs on maigri par paliers et souvent on s'arrête à un poids qu'on a maintenu pendant longtemps, comme si le corps se souvenait).
Et je crois en effet que lorsqu'on mange moins, on est moins dans l'évitement des émotions, et là pfoui, on a du mal à gérer parce qu'elles sont de fait plus présentes. On passe d'un comportement à l'autre. C'est un inconfort, mais je crois, j'espère, que c'est juste un inconfort et que petit à petit on apprend à faire avec, c'est pas le bout du monde, ces émotions ne sont pas si terribles que ça, alors peut-être si on a en plus peur et si on arrive à mieux les supporter, on aura plus besoin de manger autant et systématiquement pour les calmer. :)

Evidemment, non, tu n'es pas seule.

Généralement, quand je suis très violemment secouée ou déçue par le comportement de quelqu'un dont j'attendais quelque chose, la compulsion ne survient pas immédiatement, mais après, quand je suis "à l'abri". Du coup, comme pour toi, la maison n'a rien d'un lieu où je me relaxe... sauf si manger compulsivement peut s'appeler relaxation !

Je n'ai pas encore de solution à te donner, car je débute depuis presque une semaine. Cela fait beaucoup plus longtemps que j'essaie d'appliquer la méthode, mais j'ai remarqué, moi aussi, que dès que j'obtiens des résultats, je sabote consciencieusement après (voire le jour même de la pesée magnifique) avec une EME. Du travail en perspective pour nous, donc.

Hello Sarah

moi aussi je confirme, c 'est bien à la maison   APRES les moments difficiles, au moment de la décompression,  que mes EME sont de très belles envergures......

j'ai vécu ce que tu décris au début de LC, et pour moi c'était lié à plusieurs choses :

- l'envie de trop "bien faire"  se mettre la pression genre  " aujourd'hui je fais tout bien..... miss parfaite de la faim"

- contrôle émotionnel dans des situations sociales et sa terrible décompression par la suite à la maison dès que je suis au calme  (sentiment d'être mal-aimé, incomprise, etc...)

- l'accumulation des émotions et des tensions

Ce qui m'aide le plus face à tout ça :   vivre le plus possible  AU PRESENT

à savoir la minute présente, ce que je ressens, là maintenant, de quoi j'ai envie là maintenant,  mes sensations corporelles là maintenant

et à chaque fois que maintes pensées de "contrôle"  (genre miss parfaite   ou son double  miss supernulle) viennent en moi, je les accueille mais je leur accorde de moins en moins d'importance et je reviens sur le  "là-maintenant-tout de suite"

 

c'est vraiment pour moi le seul moyen de ne pas accumuler les ressentis négatifs,  de penser que  "tout va bien"  alors qu'en fait je suis simplement en train de contrôler mes émotions à outrance

 

c'est dur pour nous  les controleurs émotionnels de  VRAIMENT changer de fonctionnement et ça ne se fait pas en un jour

les EME sont nos amies pour nous dire si nous y sommes vraiment, finalement

tant qu'elles se pointent, c'est qu'on controle encore beaucoup, beaucoup beaucup......

on peut même parfois tenter de controler avec n'importe quoi, comme les outils du site, l'EME-Zen pour moi au début, une vraie catastrophe je l'utilisais vraiment de travers

 

pour abandonner peu à peu ce contrôle émotionnel,  c'est le moment présent, la RPC bien sûr  et s'entrainer à lacher-prise sur un maximum de choses, même des petites

 

bonne continuation à toi

Bonjour, ma coach me dit : "vous faites barrage à des pensées qui pourraient surgir". Je m'explique : Je ressens des envies de manger 2h après la prise du déjeuner, je fais la rpc et je finis par manger et ce entre deux ou trois dans l'a.midi, je pensais bien que c'était de l'ennui car, lorsque je suis bien occupée je ne ressens pas ce besoin, mais comme je mange peux aux repas je pensais que c'était de la faim (je ne reconnais pas encore bien la faim). Ce qui me laisse perplexe c'est qu'en pratiquant la rpc je ne ressens aucune pensées négatives ou positives! Je dois donc stopper ces minis prises alimentaires en continuant la rpc. J'avoue ne pas me sentir très bien, peut être Isabelle pourras tu me répondre ? Merci.

disons que les "pensées"  ne sont pas forcément verbales

pour moi je mets dans le même sac   pensées, souvenirs, histoires......

mais c'est sûr que tu n'es pas forcément en train de lutter contre des pensées,  tu es peut-être simplement en train de lutter contre un inconfort particulier : l'ennui

l'ennui est un inconfort surtout mental :  on ne se sent pas assez "stimulé"

la  RPC peut surtout t'aider à prendre du recul sur cet inconfort, à simplement être en mesure de l'accepter,  de ne pas avoir besoin de le faire disparaitre par ces bouchées de nourriture.....

mais pour ma part, quand ça m'arrive (tiens d'ailleurs souvent le samedi fin d'après-midi quand j'ai fini mon boulot),  j'essaie simplement de prendre conscience que c'est de l'ennui, et que les envies de manger sont liés à la volonté de faire disparaitre cet ennui

donc j'essaie au contraire d el'accepter.....  pas facile quand on a attendu un moment de détente, et au moment où il est là : pof  c'est pas agréable de s'ennuyer......

voilà ce que je te conseillerai : conscience de l'ennui,  et si possible acceptation

ce n'est pas facile d'accepter l'ennui,  mais moi je l'ai fait dimanche dernier, et du coup  ben j''ai fait un truc lambda, tant qu'à m'ennuyer je me suis dit, eh bien je vais trier mes papiers.....

j'ai accepté que parfois, oui, on s'ennuie......  alors tant qu'a s'ennuyer....

bon courage à toi

bises

 

Merci Isabelle de tes conseils toujours bien venus. Je vois que tu connais aussi des moments d'ennuis et tu a appris à les gérer.  Dès que je vais sentir pointer cet ennui, je vais vite trouver une activité pour ne plus ressentir cet inconfort,  puisque finalement ce n'est pas de la faim. Mais c'est vrai que de se poser avec un bon livre et tout à coup ressentir cet inconfort est très désagréable, alors je vais occuper "mes mains"  de façon différente sans trop "râler" d'abandonner mon livre! Merci encore Isabelle et bon week end.

 la question de l'ennui m'a beaucoup travaillée lorsque j'ai envisage serieusement de prendre ma retraite et que j'ai eu peur du vide et de ce qui allait surgir de  ce vide

c'est un peu ce que je comprends de ton ennui et des eme

j'ai fini par visualiser cet ennui comme de l'eau qui ne peut  apparaitre dans un désert que si on a creusé un trou, accepté le vide et meme donné au vide la possibilité d'exister et d'être reconnu

pas le vide mortel dans lequel je craignais de tomber, mais le vide qui me permet de laisser la place a des idées, des desirs, et pas seulement a l'envie de tout remplir avec de la nourriture

je te souhaite une bonne decouverte du vide!

Je pense que l'ennui n'existe pas vraiment en fait, mais ne rien faire fait peur parce que c'est à ce moment là que les pensées peuvent plus facilement venir à notre conscience. Quand on s'occupe on est obligé de se concentrer sur quelque chose laissant les pensées bien enfouie pour ne pas avoir à les regarder. Ne rien faire fait peur alors on danse, euh non on mange !

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