des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
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tu sais Rikki ce livre est une vulgarisation pour le grand public de l'ACT therapy, il est fait pour être compris de tous, c'est même sa raison d'être
si tu préfères te prendre la tête, tu n'as qu'à lire en anglais les livres de Steven Hayes, le fondateur de l'ACT, il y en a plein qui sont bien plus compliqués, mais au final c'est pour dire la même chose
ce n'est pas mal de positiver, c'est juste normal d'avoir des pensées négatives, et le but est d'apprendre à ne plus y porter tant d'attention et les laisser diriger nos vies
tu sais l'acceptation tu en as besoin parce que c'est ainsi que manger normalement ne te semblera pas être "vertueux"
tant que tu as l'impression que c'est surhumain, que tu dois être très vertueuse, tu creuses le lit des compulsions futures
quand tu acceptes les ressentis les plus désagréables en toi-même, ça devient plus rock-n-roll, et pour le coup on n'a absolument rien de vertueux : au contraire, on est beaucoup moins lisse
on ne mange qu'à sa faim, certes, mais on n'est pas vertueux du tout, parce qu'on accepte tous ses états d'âme, on ne cherche plus à "être bien" en toutes circonstances
comme si avant, on voulait être vertueuse à l'intérieur et donc anarchique dans notre aliimentation, quand tu commences à inverser le processus, tu n'as plus besoin de cette anarchie alimentaire, tu manges donc selon ta faim sans même y penser, tu n'as absolument pas le sentiment d'être vertueuse alimentairement parlant, c'est juste automatique
comme si avant, on voulait être vertueuse à l'intérieur et donc anarchique dans notre aliimentation, quand tu commences à inverser le processus, tu n'as plus besoin de cette anarchie alimentaire, tu manges donc selon ta faim sans même y penser, tu n'as absolument pas le sentiment d'être vertueuse alimentairement parlant, c'est juste automatique
Je te cite, Izabelle, car une fois de plus, que tes propos sont éclairants! Non, non, je ne frotte pas la manche, je te renvoie un regard admiratif et te dis merci pour le temps et la réflexion que tu nous offres! C'est précieux!
Cette envie viscérale d'être vertueuse à l'intérieur et de n'avoir rien à se reprocher, je connais! Et l'anarchie dans mon alimentation, je ne l'avais pas encore vue comme une réponse à ce besoin de vertu intérieure ... pourtant, c'est parlant!
Complexe et simple à la fois!
Rikki, les creux de la vague, ils sont suivis par des hauts ... entre les deux, ça monte ou ça descend, et la vie, c'est ça ... enfin pour moi. Et chaque fois que tu reviens d'un creux, c'est avec de l'expérience en plus. Métaphore assez simpliste qui ne te plaira peut-être pas ... moi, ça m'aide. Savoir, sentir que les creux sont une ressource aussi. Car ils me permettent souvent de me découvrir des forces que jusque là, j'ignorais. Je ne les vois pas tout de suite, quand je suis dans le creux, j'y suis, et c'est dur. Après, quand je prends du recul, j'analyse, j'observe. C'est instructif.
[quote=Rikki]
Enfin, pas si bonne conscience que ça, parce que je n'arrive pas à prendre au sérieux ce livre. Je suis comme un gamin au spectacle qui passe son temps à regarder les ficelles au lieu de se concentrer sur les marionnettes : je n'y crois pas.
[/quote]
J'ai, sur un autre post, donné une opinion également négative sur ce livre, tout en me sentant bien seule ! Heureuse de découvrir que quelqu'un d'autre que moi n'adhère pas à cette anti-recette industrielle du bonheur !
Pour revenir au sujet, grosse EME hier soir, pas même envisagé la pleine conscience, pas eu le temps... me suis donc précipitée sur la boîte de nougats, le stollen, et que sais-je encore, à baffrer comme une ogresse.
Ce matin, me sens grosse et un peu nulle... logique quoi.
Compulsion, compulsion, pulsion à la con... Il faut vraiment que je travaille ma défusion dans ces moments-là. J'ai trop tendance à faire de la PC quand je me sens bien ou normale, alors que c'est quand la compulsion se montre que la PCS peut "changer le cours de mon existence" à son petit niveau.
Enfin, du moins je sais ENFIN analyser tout ça de façon satisfaisante, c'est un premier pas essentiel vers la résolution de mes problèmes.
Sylvie75, tu as raison, savoir analyser tout ça comme tu l'écris, c'est un fameux pas en avant!
J'ai du mal aussi avec la RPC (ça fait d'ailleurs du bien de voir que je ne suis pas la seule) et en effet, en cas d'EME, je n'ai pas encore le réflexe de la pratiquer. C'est-à-dire que je parviens à me poser la question: est-ce une EME? Mais souvent, je mange quand même!
Probablement moins que si je ne m'étais pas posé la question, car le mot EME flotte alors dans ma tête et le réconfort arrive plus vite, enfin il me semble ...
Pareil pour moi, grosse EME, pulsion à la con c'est bien dit! Comment ne pas réagir RPC à ce moment là? Existe-til des blocages internes invisbles et hermétiques. La pulsion devance de loin le recul nécessaire à la prise de conscience que je suis le jeu dune envie irrépressible. pas de place pour l'anticipation, la pleine conscience, la bienveillance ou l'ampathie. Etje fce tête baissée vers l'ALIMENT comme ressource, comme sauveur! Et je maltraite mon corps à souhait... et je pleure le lendemain...
Que le chemin est long, comment sortir de cet engranage, rôdé de longue date. Est-il vraiment possibl de le démantelé après 15 de surcharge pondérale, de régimes, de culpabilité et de dégoût de soi?
Posons, nous, respirons, lachons prise!
Bonne ontinuation quand même!
harmony
Bonjour, J'aime beaucoup ce pseudo harmony et de bon matin il m'inspire, comment me sentir en harmonie avec mon corps que j'ai du mal a accepter, d'ailleurs ce n'est pas mon corps mes les kilos qui l'enveloppent qui n'arrivent pas à disparaitre. Vais-je y arriver ? pas sur . En ce moment seule la rpc est un soutien pour ne pas arrêter. J'ai reçu de la pub de weight watchers je me retiens pour ne pas recommencer ce régime, qui pour eux également il n'appelle pas régime. Bon dimanche.
[quote=harmony]
Que le chemin est long, comment sortir de cet engranage, rôdé de longue date. Est-il vraiment possibl de le démanteler après 15 ans de surcharge pondérale, de régimes, de culpabilité et de dégoût de soi?
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oui, même après 30 ans.... mais ça ne se fait pas en un jour non plus...
courage les filles
Absente depuis quelque temps du site - noël, maladie, vacances - je viens de lire ce fil et souhaite apporter mon eau au moulin.
Je me suis toujours sentie proche de tes réflexions, Rikki - proximité de vie un peu - et cela m'a fait tout bizarre de te lire aussi déprimée pour deux kilos en plus.
Je n'en ai pas perdu un seul depuis mon inscription au programme, alors, évidemment, cela ne me parle pas trop.
Mais je vais beaucoup mieux et je souhaite dire pourquoi, peut-être cela peut-il être utile à d'autres (?) :
- 1 le sommeil : cela commence par le traitement efficace de mes apnées du sommeil. Résultat, un confort de vie incroyable, une énergie retrouvée, des états légèrement dépressifs complètement gommés. Alors, si tout le monde ne souffre pas de ce syndrome, je ne saurais trop conseiller à chacune de faire de leur sommeil la priorité numéro 1
- 2 la pleine conscience : si dormir a largement amélioré mon état, cela ne suffisait pas et les séances de LC en RPC ne me convenaient pas. J'ai fait comme beaucoup d'entre vous, j'ai acheté des livres, comme toi Rikki je peux être très critique avec la vugarisation... et, contre toute attente, me voilà inscrite pour un an à "Get some headspace" et accro aux séances quotidiennes de Andy Puddicombe. C'est en anglais, mais très compréhensible, et je médite désormais tous les matins, grâce à son aide, parce que m'obliger à faire une séance comme ça, toute seule, ça ne marchait pas.
Je suis devenue accro, je l'avoue, au point de négliger LC parfois, et mes proches peuvent vraiment témoigner de la différence dans mon comportement. J'essaie de ne pas faire du prosélytisme, je sais que cela doit venir de soi, mais je ne peux pas m'empêcher d'en témoigner ici.
- 3 LC : ce n'est peut-être pas la chose qui a le plus transformé ma vie, car le travail est plus lent, mais je pense également assez profond. Faim et satiété, j'en ai beaucoup appris. Je suis actuellement sur les EME, et je sais que c'est quand je n'y penserais plus que je pourrais constater les effets du travail effectué. Et puis LC a été à l'origine de ma découverte de la méditation en pleine conscience, je ne remercierais jamais assez LC.
En résumé :
sommeil = je ris de nouveau et ne connais plus le burn out
pleine conscience = empathie et bienveillance pour les autres
LC = mes repas sont apaisés et je n'ai plus peur d'avoir faim
Alors je ne suis pas une meilleure personne, je reste perfectionniste, râleuse, emportée, déprimée à l'idée de ne pas être assez aimée,
mais je me sens tellement mieux et plus calme, je sais qu'il y a toujours du ciel bleu au-dessus des nuages.
Bonne reprise à ceux-celles qui reprennent, bonne suite à toustes les autres.
(C'est marrant, je relis ce post avant d'envoyer, et je constate que je n'ai même pas noté dans mes défauts mon obésité... Parce que ce n'est finalement pas ça la question centrale, seulement une conséquence ?)
Webinar & Chats à venir
Oui, oui, je vais essayer d'être une bonne élève.
J'ai acheté le bouquin de Harris. Je l'ai offert à mon mari, qui comme prévu l'a posé sur la table basse. Donc, j'ai commencé à le lire. J'ai essayé de me dire tout du long "J'accepte l'émotion négative, c'est normal que ce bouquin soit mal écrit et traduit comme une patate, c'est un livre qui n'a pas pour but la littérature".
Quand il m'a proposé des "exercices", j'ai même essayé de les faire sincèrement. Sauf que c'est si orienté que ça me fait penser aux tests des magazines féminins, je n'arrive pas à prendre ce truc au sérieux.
Bon, là, j'en suis arrivée au moment où il me demande de poser ce livre et de revenir dans 8 jours, ou 15 jours, je ne sais plus, donc je l'ai reposé sur la table basse avec une extrêmement bonne conscience.
Enfin, pas si bonne conscience que ça, parce que je n'arrive pas à prendre au sérieux ce livre. Je suis comme un gamin au spectacle qui passe son temps à regarder les ficelles au lieu de se concentrer sur les marionnettes : je n'y crois pas.
Par contre, j'ai essayé de me remettre "dans le programme", en faisant vraiment des efforts surhumains : ré-attendre ma faim, re-remplir les comptes rendus, me re-taper tout le processus. J'ai à peu près été vertueuse en matière de faim sur l'essentiel de la journée. Mais bien sûr, le soir, c'est beaucoup beaucoup moins gagné.
Allons, allons, ne positivons pas (c'est mal, finalement, de positiver), acceptons notre sentiment de nullité et d'inconséquence, c'est un sentiment qui fait partie de la vie. Acceptons l'incohérence de venir ici même pour faire rien qu'à critiquer, acceptons le paradoxe, acceptons tout, et c'est reparti comme en 14 !