des hauts, des bas, au fil des expériences.
Je ne sais pas pour vous mais j'avance très irrégulièrement. Des fois petit à petit, des fois je stagne et des fois j'ai des déclics.
Le mieux bien sûr sont les déclics, par exemple là je me dis que je ne veux plus penser à un poids à atteindre que c'est un stress de plus et que j'ai pas besoin de ça.
se laisser couler dans la méthode, tranquillement, s'immerger.
et je continue à réfléchir, c'est ça la force de cette méthode, elle nous fait réfléchir sur notre fonctionnement allimentaire, prendre conscience des choses et elle nous donne les outils pour travailler dessus, chacun avec ses points forts, ses points faibles.
C'est un travail de longue haleine pour moi, des remises en cause, des choix à faire, je ne l'ai jamais pris à la légère, et je continue à penser que c'est très important dans une vie le rapport à la nourriture.
On mange environ trois fois par jour et il y a le temps de préparation, cuisiner en fait, et encore en amont savoir quoi manger, tout ça prend du temps dans la journée et si c'est fait sereinement quel plaisir....
Manger est aussi vital et c'est là qu'il y a double jeux, entre le besoin et le plaisir, trouver sa place, son équilibre.
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Pourquoi pas ?
Là, dans la minute précise, tu crois que si j'en écoutais une, ça pourrait m'éviter de finir mes jours en prison pour avoir assassiné mon mari ?
Wow, Izabelle, que c'est bien expliqué! Voilà un post que je me garde en réserve pour relire aux moments difficiles...
Izabelle, j'apprends beaucoup de tes messages, mais de ton dernier encore plus !
Je réfléchirai pour mon cas à ta disctinction entre pensées et émotions...
Il y a une chose que je ne comprends pas : quand vous dites EME, ce sont les Envies, pas le fait d'y céder. J'ai l'impression que vous mélangez les deux sans préciser. Pourrait-on clarifier, en disant soit EME (quand c'est au stade de la pulsion) soit PAC, par exemple (Prise Alimentaire Compulsive) quand on s'est jeté sur la nourriture ?
Moi, j'ai des EME en ce moment, mais elles ne me font pas du tout grossir, puisque depuis 10 jours, je parviens à ce qu'elles ne finissent pas en compulsions alimentaires, grâce à un peu de RPC. Ca plus du sport, je considère que je suis depuis 10 jours dans un up (inversement proportionnel à la balance).
Bon prise d'aliments compulsive hier soir, en sortie de repas. Un p'tit down quoi...
Disons que c'était liée à une sorte de vague excitation et joie d'être en week end et une furieuse envie de lâcher toutes les amarres là tout de suite... Et après, j'ai constaté ce que ça me faisait physiquement : cet exces alilmentaire. Disons comme un fort anxyolitique, comme si mon sang apportait enfin quelque chose d'apaisant à chaque organe.
Bon, je me sens (un peu) nulle cette nuit et ce matin... Mais je vais suivre les conseils de Marraine Izabelle (au fait, félicitations m'dame, suis ravie que tu sois marraine, ça en dit long sur le site). Je vais tenter la défusion avec ce type de pensées. Genre Superman qui bute sur un gravillon ou qui marche dans une crotte. hihi... c'est un peu moi ça... quand je me regarde avec bienveillance et humour.
[quote=Sylvie75]
Bon prise d'aliments compulsive hier soir, en sortie de repas. Un p'tit down quoi...
Disons que c'était liée à une sorte de vague excitation et joie d'être en week end et une furieuse envie de lâcher toutes les amarres là tout de suite... Et après, j'ai constaté ce que ça me faisait physiquement : cet exces alilmentaire. Disons comme un fort anxyolitique, comme si mon sang apportait enfin quelque chose d'apaisant à chaque organe.
Bon, je me sens (un peu) nulle cette nuit et ce matin... Mais je vais suivre les conseils de Marraine Izabelle (au fait, félicitations m'dame, suis ravie que tu sois marraine, ça en dit long sur le site). Je vais tenter la défusion avec ce type de pensées. Genre Superman qui bute sur un gravillon ou qui marche dans une crotte. hihi... c'est un peu moi ça... quand je me regarde avec bienveillance et humour.
[/quote]
Merci Sylvie, tu m'apportes beaucoup par la perspicacité de tes observations sur toi-même
comme toi, la vague d'excitation a tendance à me provoquer beaucoup, beaucoup d'EME, encore plus que les émotions pénibles....
car là encore il y a une perte de maitrise, même si c'est agréable
il y a une sorte d'adrénaline qui me parcoure dans ces moments là, enfin je ne sais pas si c'est ça, mais ça y ressemble, et ça j'ai encore beaucoup de mal à la supporter
ça m'a fait rire ton image de superman : bienveillance et humour nous permettent vraiment de vivre ces "down" sans dommages
Exactement pareil pour moi, Sylvie75, grosse EME hier au soir après le repas....la honte....
...je croyais pouvoir maitriser, j'ai même pas cherché :(
Grosse semaine, trop de stress, de fatigue, de surmenage même en ce moment, sans compter les humeurs de chacun avec lesquelles il faut composer ( en l'occurence l'immâturité et l'âge bête de ma fille de 17 ans, à qui il ne faut surtout rien dire, connait pas le second degré, tout est "too much", caliméro en permanence, humour à sens unique, bref.....no comment....)
Voilà, c'est une période un peu bizarre, suis perplexe, l'euphorie des 3 premiers mois n'est plus là, même si la motivation reste, la rpc est loin d'être acquise de façon automatique, je pense que je ne la pratique pas suffisamment, pour qu'elle devienne un réflexe, j'ai l'impression de ne pas arriver à joindre les deux bouts en ce moment, trop de fatigue, de stress accumulés et pas de congés depuis la toussaint....bref.....j'aspire à un peu de repos......seule.....sans personne dans mes papattes...et sans trop de contraintes....
Allez, ca finira bien par venir, je ne désespère pas, bonne journées les lcistes, a +
[quote=mims68]
Exactement pareil pour moi, Sylvie75, grosse EME hier au soir après le repas....la honte....
...je croyais pouvoir maitriser, j'ai même pas cherché :(
Grosse semaine, trop de stress, de fatigue, de surmenage même en ce moment, sans compter les humeurs de chacun avec lesquelles il faut composer ( en l'occurence l'immâturité et l'âge bête de ma fille de 17 ans, à qui il ne faut surtout rien dire, connait pas le second degré, tout est "too much", caliméro en permanence, humour à sens unique, bref.....no comment....)
Voilà, c'est une période un peu bizarre, suis perplexe, l'euphorie des 3 premiers mois n'est plus là, même si la motivation reste, la rpc est loin d'être acquise de façon automatique, je pense que je ne la pratique pas suffisamment, pour qu'elle devienne un réflexe, j'ai l'impression de ne pas arriver à joindre les deux bouts en ce moment, trop de fatigue, de stress accumulés et pas de congés depuis la toussaint....bref.....j'aspire à un peu de repos......seule.....sans personne dans mes papattes...et sans trop de contraintes....
Allez, ca finira bien par venir, je ne désespère pas, bonne journées les lcistes, a +
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mims, c'est sûr qu'après un ou deux mois d'investissement, c'est le creux de la vague au niveau motivation, mais tu retrouveras un second souffle
essaie d'accueillir chaque chose au moment où elle se produit, pour éviter l'accumulation fatale de la fin de semaine
pour les enfants, c'est souvent difficile, parce qu'il faut accueillir ce type de ressenti "mon enfant me pompe l'air" et en général c'est plutôt difficile à assumer
pourtant c'est normal, et ce n'est pas ce ressenti qui va décider de nos actes, mais le fait de le reconnaitre, que parfois être maman c'est dur, ça permet de "souffler"
des fois je m'imagine une affiche de film de type "super-maman se met en grève" pour traduire mon ressenti face au challenge que c'est d'éduquer un enfant
bref, bon week-end, profites-en pour te reposer
Finalement, un down, car j'en aurai d'autres, je vais le prendre comme ça, en plus de "Bon, bon, bon, même Superman peut marcher dans une crotte."
Je vais utiliser la métaphore de Harris et du bouquin le piège du bonheur.
Il dit en substance "Vous êtes un bateau, qui jusque-là, erriez sans but en haute mer, car quand vous voguez ainsi sans but, vos démons (pensées et émotions négatives) curieusement, restent cachés sous la coque."
Magnifique façon de traduire une stratégie d'évitement... et d'illustrer pourquoi on a cette sensation de vie ratée quand on fait cela en permanence.
Il dit ensuite "Si vous visez un but, les démons grimpent sur le pont, vous enquiquinent, vous font peur, vous polluent la cervelle 'Tu n'y arriveras jamais, tu vas te planter, bisque bisque rage'." Et comme les médecins ici, il nous apprend pourtant à vivre AVEC ces démons, qui vont et viennent finalement, et ne sont pas si monstrueux que l'on s'imaginait, finalement.
Depuis deux semaines, j'avais bien avancé tout cap sur mon objectif, et hier soir, disons que j'ai fait un petit tour d'errance, bah, une soirée, où j'avais furieusement envie de repos, de cesser le contrôle, à priori, ça ne m'a pas totalement éloigné de mon axe et ça n'a pas mis toute mon avancée par terre. Si ça ne se reproduit pas trop souvent. Et bien que je ne sache pas encore mettre un contenu précis (j'aime la précision) sur le mot souvent. Et puis il y a peut etre lacher les vannes et lacher les vannes... Hier soir, c'était un gros lâchage de vannes. (1 boîte de nougats pas chers, 1 paquet de cacahuètes, 1 part de stollen)
Il faut que je fasse la dégustation avec ces aliments précis, puisque j'en suis à ce stade au fait.
Merci pour tes encouragements, Izabelle, mais j'ai encore un peu de mal avec l'acceptation et donc la rpc :( Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme si tu avais eu un coup que tu ne pouvais pas esquiver, tu acceptes même de l'avoir chercher ou de l'encaisser, mais la blessure est là et bien réelle, et je n'arrive pas encore à composer avec, c'est comme si je pardonnais mais au fond de moi, une souffrance est latente et persistante....
J'ai par exemple du mal à évacuer le boulot en rentrant si de fortes contrariétés m'ont malmenées tout au long de la journée. Par contre, j'ai une collègue par exemple qui vit la même chose et qui ferme la porte derrière elle, dès lors qu'elle est rentrée, je n'arrive pas à comprendre pourquoi ce recul est si difficile à prendre.
Ma sensibilité et ma susceptibilité sont mises à rude épreuve depuis qlq temps ( trop long à mon goût), je me sens fatiguée et même si je sais que les pb sont indépendants de moi car la conjoncture actuelle est ainsi et que je n'ai aucun moyen de changer quoi que ce soit, je n'arrive pas à décompresser, je suis tout le temps en action, je ne me pose plus et qd je peux enfin, je pourrais m'asseoir et prendre un livre ( j'adore lire ) mais je n'en ai même plus la force...
Bon, voilà, le soleil pointera bien un jour le bout de son nez et me reboostera, hein ?
En tout cas merci et bon week à toi et toutes les lcistes !