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envie de manger non émotionnelle

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
05 mai 2012 à 15h

Je suis à l'étape du programme où je dois chaque soir renseigner le compte rendu de mes EME et je suis bien embarrassée. 

 

J'essaye à peu près de reconnaître ma faim, de me rendre compte quand je mange sans faim, etc. 

 

Donc, bien souvent, je prends l'ordi quand j'ai eu envie de manger alors que je n'avais pas faim, et j'ouvre l'écran à remplir pour les EME. Et là — blanc. 

 

Je n'ai pas l'impression de ressentir une émotion quelconque. Je ne suis pas vraiment agitée, je n'ai pas de tremblements, encore moins de sueurs froides et de tous les symptômes décrits. Je ne me sens ni en colère, ni frutrée, ni jalouse, ni fatiguée, ni RIEN : j'ai juste envie de manger quelque chose qui me fait envie.

 

Peut-être que je me cache des émotions plus profondes à moi-même, je n'en sais rien. Mais pour moi, je distingue très bien deux choses : 

- les envies de manger émotionnelles, qui font que je veux MANGER, n'importe quoi, mais manger, quitte à commencer le frigo en haut à gauche et à le terminer en bas à droite. 

 

- les envies de quelque chose, qui sont toujours liées à la présence de cette bonne chose. Deux exemples hier : une boîte de gâteaux Chamonix sur la table au boulot en fin de repas. J'en mange 2 par faim, et dix minutes après j'en mange 2 (ou 3 ? Je ne suis même plus sûre) autres, sans faim. Pas d'émotion particulière, juste les Chamonix qui me font envie. L'autre jour, je prends un petit morceau de chocolat en fin de repas (j'ai beaucoup de mal à me passer du chocolat en fin de repas). Je prends la moitié de la dernière barre qui restait. Ca me suffit. Eh bien, l'autre moitié m'a "appelée" depuis son placard pendant 1 heure, jusqu'à ce que je la mange, alors que je n'avais aucune émotion particulière dont je me sois rendue compte, juste l'hyperconscience de la présence de ce chocolat. 

 

Du coup, j'ai du mal à remplir les comptes rendus... et je me demande si je suis sur la bonne voie ! 

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27 commentaires

Bonjour Rikki,

Je comprends bien ce que tu veux dire; dans mes souvenirs j'ai très  souvent cliqué sur " aucun" ou "autre" émotion

Pour moi, les envies de manger quelque chose de précis peuvent avoir deux causes :

- la faim : moi aussi j'aime finir le repas sur une note sucrée et le plus souvent mon dessert c'est du chocolat blanc ou au lait. J'ai à ce moment là toujours encore une petite place pour 1/2 barre voir 1 barre ou même desfois 2. J'écoute mon envie/faim; je ne m'oblige pas à ne manger qu'une 1/2 barre si mon corps me réclame une ou deux (en mangeant le chocolat, j'écoute mes sensations, si j'ai du plasir j'estime que j'avais encore une petite faim! - je peux l'évaluer aussi avec ce que j'ai mangé juste avant) Si je me restreints, ça fera comme pour toi, le chocolat va m'appeler (Avant LC, c'était un grand classique).

- une EME : la gourmandise, la tentation-pour moi ce sont des EME-  je connais bien aussi....avoir envie de manger du chocolat ou du gateau sans faim. Quand cela m'arrive, je fais une séance de quelques minutes de respiration en pleine conscience. Souvent, l'EME s'envole ou alors plutôt que de me prendre la tête, je mange lentement en pleine conscience  un carré de chocolat ou un biscuit mais pas plus

Peut être que mon post t'apportera des éléments de compréhension; je le souhaite

Bon WE à toi et à tous

Rikki,

comme ça ne fait pas longtemps que tu as commencé LC, c'est un peu normal de ne pas trop savoir relier un type d'émotion à une eme.

Et manger par tentation, juste parce que le gâteau ou le chocolat est disponible, c'est sûrement les effets de la restriction : on ne s'en débarrasse pas vite mais il y a plein 'exercices pour ça ici.

Parfois ça ressemble presque à des réflexes, on peut manger en mode automatique, c'est la main qui prend puis la bouche  et tout d'un coup on se rend compte qu'on est en train de manger voire après avoir mangé. En fait LC avec tous ses exercices et surtout sa philosophie de base aide progressivement à devenir plus conscient de ce qu'on fait, de ce qu'on ressent. Moi j'ai mis beaucoup de temps et ce n'est pas encore fini, j'apprends et je découvre encore.

Comme toi, je ne savais pas remplir les émotions : tu peux cocher autres. Je sais c'est frustrant de se dire qu'on n'identifie même pas ce qu'on ressent, voire de ne rien ressentir. Mais t'inquiète pas, ça vient petit à petit. Ne te mets pas de contraintes sur ce que tu manges et continue d'observer ce qui se passe.

bon courage

oui moi aussi j'ai des envies de manger non emiotionelles, juste parce que un de mes aliments preferes est a dispositon, cela peut me donner envie de le manger mais il n'y a aucune emotion !

Je me retrouve dans vos questionnements même si je ne suis pas encore à cette étape. Après, je pense qu'il ne faut pas trop en faire non plus, si je regarde les gens régulés autour de moi ça leur arrive de prendre un petit quelque chose alors qu'ils n'ont pas faim (un chocolat à Noël, un petit bout de fromage grillé qui dépasse,...). Je ne suis pas sure qu'il s'agisse à ce moment-là d'une émotion. Par contre, en ce qui me concerne, je me dis qu'il y a une émotion cachée quelque part parce que les gens régulés qui mangent un peu sans avoir faim n'ont pas d'obsession pour la nourriture. Une fois que la boîte de chocolats est mise de côté ils n'y pensent plus, contrairement à moi qui entend très nettement l'appel du chocolat dans son placard (peut-être ai-je simplement l'oreille plus fine? cheeky). Donc en apparence j'ai l'impression d'avoir le même comportement, mais au final ça tourne à l'obsession donc très différent des gens régulés (je ne sais pas si je suis claire!);

très clair moi je suis au 1 er jour de découvrir la faim et a part attendre que la faim soit bien présente et bien je n'ai aucun symptômes de tremblements, nausées et pourtant les sensations et les envie de manger ; je connais car j'ai fait plusieurs fois de jeûnes de 1 semaine et là, il y a  des sensations  mais rien d'insurmmontables

 Je vous tiendrais au courant.. J'ai pas encore fait mon 2 ème  repas  mais si  la faim se manifeste vraiment tard , et ben je me coucherais le ventre vide et demain matin je creverais la dalle et bonjour les folles envies de tresses au beurre et de confiture aux framboises.

Bon dimanche

Pas de souci Marily pour les tresses aux beurre et la confiture, du moment que tu as faim, et puis ca va bien avec un dimanche des tresses au beurre !

Tiens tu me donnes des idees pour mon p'tit dej demain

Bon dimanche

A propos des "blancs" de rikki devant les cases à cocher : je suis tout à fait consciente que c'est le stress qui déclenche mes émotions, l'angoisse de ne pas réussir à faire tout ce que je dois faire dans la journée. Par contre, je ne ressens absolument aucun signe physique de cette émotion, même pas le coeur qui bat, la gorge serrée, RIEN. J'ai donc systématiquement rempli "aucune sensation physique"... Je progresserai sans doute de ce côté-là au fil des semaines. La route est longue mais ça en vaut la peine!

Hello Rikki,

manger les deux carrés qui t'appellent depuis 1h après ton repas alors que tu as l'impression dene rien ressentir, c'est une EME. Parce que ton corps, lui n'a pas faim. Maintenant, tu dis ne rien ressentir, et effectivement probablement que tu ne ressens rien. Dans le cahier, tu coches "autres". Il y a qque part dans le parcours un moment où on nous explique que l'on a parfois de la peine à résister à la tentation (genre un bonbon, un chocolat généreusement offert par une collègue, ou mis à disposition dans le hall de réception du médecin, etc.... ces mille et une occasions de bequeter un machin sucré, en passant). Ce sont des EME. Mais les émotions qui sont cachées derrière ces envies-là ne se laissent pas débusquer facilement. On a souvent lîmpression de ne rien ressentir. En y réfléchisant bien et en pratiquant un peu de RPC, on s'aperçoit que dans ces moments-là on peut ressentir du vide, de l'ennui, de la solitude. J'ai remarqué que chez moi ces EME arrivent souvent juste avant ou durant les moments charnières (fin des repas, pause entre deux séances, fin d'un téléphone, etc...) Mon corps a l'air calme sur le moment, sans sensations. Mais voilà, l'ennui ou le relâchement suite à un stress ne provoquent pas de grandes sensations, mais plutôt une absence de sensations.

Je me souviens aussi tout à coup que l'on peut avoir des EME de bonheur. Dans ces cas-là, on sent clairement les battements du coeur qui s'emballe.

Le body scan est aussi un bon outil pour apprendre à ressentir ses sensations plus finement.

Avec tout ça, tu devrais améliorer ta manière de noter. Et comme le disait qqun d'autre, pas grave si tu remplis pas tout parfait. Le but est d'avancer pas de jouer au bon élève.

Bonnes découvertes

Merci de toutes vos réponses. 

Je n'ai pas été en restriction alimentaire depuis... heu... disons, des années. J'ai tenté une approche du même type qu'ici avec une nutritionniste membre du GROS il y a 3 ans, et ça a fait comme d'hab : 5 kgs perdus les 3 premiers mois, 15 kgs repris les 2 années suivantes. Pourtant, c'était tout bien basé sur les émotions et tout et tout, mais le tête à tête tous les 15 jours ne m'a pas convenu sans doute, ou alors j'ai opposé trop de résistance, je ne sais pas. Toujours est-il que ça a raté. 


Depuis, je n'ai jamais fait de "régime" plus de 2 heures consécutives, car je ne supporte plus, mais alors plus du tout, les restrictions. 

J'ai donc pris des habitudes de nourriture "libre". C'est-à-dire que j'ai pris l'habitude de manger du chocolat après tous les repas, de manger énormément en rentrant du travail, d'acheter et partager gâteaux et chocolats avec mes collègues plusieurs fois par semaine, etc. Et plus le temps passait, pire c'était : les derniers temps, j'étais tout doucement en train d'ajouter une collation supplémentaire vers 15 h, en plus de mon énorme goûter de fin d'après-midi !

 

C'était l'anti-restriction, plutôt le royaume du n'importe quoi. Mais ça se basait sur un constat simple :

- si je ne fais pas de régime, je grossis

- si je fais des régimes, je grossis

Donc, puisque de toute manière je grossis, autant se faire plaisir ! 

Ce soir, je suis énervée par mon mari qui est dans tous ses états à cause de ces fichues élections, et qui est sur internet depuis 10 h ce matin (et y restera probablement jusqu'à 20 h demain soir). Du coup, j'ai fait plein de choses toute la journée, mais ce soir tard, j'ai commencé à traîner dans la cuisine, à m'approcher de la nourriture, et à avoir envie de manger. J'étais presque contente de pouvoir identifier une vraie EME et d'avoir quelque chose à mettre dans mes cases ! 

 

Bonjour RickKi,

Après des années de restrictions intenses, un jour j'ai tout arrêté... En fait, je croyais avoir tout arrêté. J'ai pris beaucoup de poids et je n'ai plus été capable de régimes...

Comme j'avais très peu de EME en découvrant Line coaching et que je perdais beaucoup de poids dans la plus grande sérénité, je me suis mise à craindre le retour des EME. Mais en lisant, je me suis rendue compte que j'étais davantage une mangeuse rationnelle, qu'une mangeuse émotionnelle et que je n'avais pas à craindre de devenir ce que je n'ai jamais été.

Même si dans les faits, l'envie irrésistible de manger est une EME, pour ma part, je vois maintenant une grande différence avec les oeuvres de la restriction et celles des émotions. Pour moi la fin de la restriction et la découverte de mes besoins à sonné la fin de l'obsession.

C'est le docteur Zermati qui explique dans l'un de ces lives la différence entre 3 types de mangeurs, (émotionnel, rationnel et régulé.). On peut être un peu des trois, mais pour ma part je me suis retrouvée essentiellement dans l'aspect rationnel.

J'ai trouvé très intéressant quand il définit  la restriction cognitive comme une intention et non comme un comportement. Donc, être en restriction cognitive ne signifie pas nécéssairement arriver à contrôler son alimentation, son poids ou être au régime. Ainsi, on peu faire face à deux états opposés, soit on parvient à suivre les règles fixées, soit on échoue à le faire et "le comportement alimentaire est dominé par la défaillance du contrôle mental".

Pour ma part, j'ai du faire de la désensibilisation systématique avec à peu près tous les aliments que je m'interdisais ou que je ne tenais même plus chez moi de peur qu'il ne m'attaquent.... et le plus souvent c'est moi qui les attaquait quand je les rencontrais. J'ai aussi connu intensément les chips qui m'appellent du placard. Mais j'ai parrallèlement dû faire une grande place à l'expression de mes besoins que je faisais taire par l'application de milliers de règles alimentaires que je n'arrivais plus à suivre faute d'y avoir si bien réussi pendant de longues années.  

La combinaison des deux m'a permis d'être à nouveau calme même s'il y a des gâteaux dans le placard. Mais je n'avais pas compris que ma grande prise de poids et mon incapacité à respecter mes besoins tant dans un sens que dans l'autre était liée à une restriction qui ne m'avais jamais quittée. Comme je tentais de retrouver la sérénité, j'exprimais une grande part de cette restriction par la nourriture santé et le rejet des régimes... mais je mangeais trop, je ne m'en sentais pas bien, j'avais un sentiment d'échec et de résignation continuel qui faisait que je finissais par me dire tant qu'à faire, aussi bien en prendre pour la peine... demain, peut-être que je serai moins lâche ou plus courageuse ou j'aurai plus de volonté....

Chaque fois que je fais face à quelques difficultés depuis mes débuts avec LC, c'est  parce que la restriction se pointe le bout du nez.... soit parce que je veut contrôler mon poids (je me fixe des petites règles alimentaires sans m'en rendre compte), soit parce que j'ai peur de manquer de nourriture (je dois tout manger parce que demain, il faudra que j'arrête sinon je vais grossir ou ce n'est pas bon pour la santé). Chaque fois, je me recentre sur mes besoins en m'assurant de manger ce qui me plait et en le dégustant. Chaque fois, dans ma tête la quantité de ce que je mange doit être potentiellement illimitée et mes sens en alerte. Est-ce que le goût est encore agréable, est-ce que la quantité me fait sentir confortable, etc.

J'ai fait un petit pacte... je ne me permets plus d'ignorer ma faim, en contrepartie, je ne me permets plus de me faire du mal avec la nourriture.... Mais je fais de grands efforts d'écoute et d'attention. Pas toujours évident.

Bon courage pour la suite.

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