Et si la poésie nous aidait à nous retrouver
Bonjour, je suis assez nouvelle sur LC. J'ai encore beaucoup à découvrir, mais... je me suis dis que parmi nous peut-être il y avait des personnes qui aimait manier les mots, et que peut-être de construire ce qui nous questionne sous forme de vers nous permettrait de nous reconstruire d'une manière plus élégante, en faisant de ce qui nous fait mal (les maux) des mots qui résonnent, qui foisonnent, qui chantonnent, pour nous faire aimer, accepter, ce que nous sommes et qui nous empoisonnent.
Alors si vous vous sentez l'âme poète
tous à vos têtes,
car jouer avec les mots
c'est comme déguster un bon gâteau ...
ET SI ...
Et si mon poids n'était plus le roi,
Et si mon corps voulait encore se remodeler
Sans tous ces excès
Et si cette fois j'apprenais non plus à compter
les calories, les points, je ne sais...
mais à me réconcilier
avec le bon, le beau, le plaisant
Et si pour un instant
je redevenais cet enfant
Qui goûte, déguste, croque à pleines dents
De la vie tous les moments
qui font que je me suis construite
Alors peut-être, qu'en recommençant à zéro
Tout deviendrait plus beau
Mais si, mais si...
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La poésie, la métaphore, les jeux de mots, c'est puissant, n'est-ce pas?
Merci pour vos mots, ils bercent, ils invitent à réfléchir, ils font sourire, ils sont émouvants ...
Je me mets en projet de venir déposer ici une modeste contribution. Ca ne sera pas pour ce soir, car je suis trop fatiguée pour solliciter mon imagination créatrice ;-)
Eh eh, sympa cette idée de poème thérapeutique. Je me lance !
Grosse je suis
Grosse je m'apprécie.
Quelle est ton nom Sylvie ?
Mon nom est Grosse.
Autrefois j'ai tout subi !
Grosse truie ! croassaient des veaux.
Grosse vache ! meuglaient des corbeaux.
J'ai fui cette animalerie, tous ces cris.
Maintenant, j'apprends que Grosse
ne rime pas avec pathos ou rosse
mais avec caresse et douce.
Quoi, la rime est plus pauvre ?
Qu'importe, si ma vie est plus riche !
C'est super de vous lire, j'en ai ai la chair de poule!
Merci de participer à ce post et tant mieux si vous avez aimé :-)
C'est pas sous forme de vers mais....ça peut peut-être le faire :
Tu m'as fait découvrir une région déserte
où je me retrouve assise face à moi même.
[quote=Ederl]
C'est pas sous forme de vers mais....ça peut peut-être le faire :
Tu m'as fait découvrir une région déserte
où je me retrouve assise face à moi même.
[/quote]
Magnifique ! J'adore. Fort heureusement, en poésie moderne, la rime n'est plus du tout nécessaire. Tes deux vers le montrent.
Longtemps,
J'ai bafoué,
Ce corps fragile et mal aimé,
Longtemps,
J'ai sous-estimé,
Ma générosité, ma bonté,
Longtemps,
J'ai cherché la perfection,
à tâtillons, à reculons,
A coup d'à quoi bon,
Longtemps,
J'ai connu l'errance,
la restriction et l'abondance,
Longtemps,
J'ai joué avec le diable et invoqué tous les saints,
Je ne maitrisais pas mon destin,
Mais à présent, je l'ai pris en main,
J'ai fait la paix avec mon corps et mon esprit : à présent, ils font UN
Merci Ysatis, belle initiative :-)
Mais si , mais si,
On peut apprendre à mieux écouter
Sa faim, ses émotions, sa sasiété
Et du temps s'octroyer
Mais si, mais si
On peut apprendre à se respecter
De bienveillance envers soi user
Se poser et la rpc pratiquer
Et si
Nous devenions notre priorité
Sur soi se recentrer
Apprendre à s'accepter
Lorraine
PS : Merci
Ysatis
D'avoir proposé la poésie
c'est très agréable de vous lire, mais je ne sais pas faire cà...
alors merci a toutes les deux !
ECCE HOMO
EXCES OGROS
EXCES OGRAISSE
Approchez, approchez mesdames et messieurs !
Derrière cette toile se cache l'ogresse !
Derrière cette toile se cachent des milliers d'ogresses.
Derrière le web, se cachent des miliers de log-resses.
Elles mangent le pain de leurs enfants, quand elles ne mangent pas leurs enfants.
Approchez, mais n'approchez pas trop près, elles ont déjà mangé des adultes aussi.
Elles n'en font qu'une bouchée, de leur mari par exemple, de leurs maris, fort marris car elles sont vite veuves.
Dévorantes, dévoreuses, diablesses, ogresses, elles sont hideuses !
Elle sortent surtout la nuit, suivent la lumière du frigo, et voraces, baffrent debout en vociférant.
Malheureux qui en cliquant au hasard, êtes arrivés sur ce site : fuyez bien vite.
C'est ici leur grotte, leur repère, leur antre.
L'on voit encore sur ce site les restes fumants de leurs dernières agapes.
Ci gît un petit tas fumant, ô combien triste, les restes de deux bons docteurs, qui ambitionnaient de les changer, les naïfs.