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Expérimenter la grande faim : est ce un passage obligé ?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
27 Mar 2014 à 11h

J'en suis à l'exercice "j'expérimente ma faim" ; hors, si je n'ai pas eu de soucis pour expérimenter la petite (j'ai mangé sans grand plaisir, ce qui m'a permis de constater que je n'aime plus manger sans faim !) et la moyenne, je rechigne totalement à expérimenter la grande faim, car je sais qu'elle sera synonyme de malaise chez moi, et je ne suis pas maso au point de vouloir provoquer ça ! je veux dire par là que je ne suis apparemment pas un "cas' très compliqué à gérer (j'ai que des bonnes notes ou presque à mes bilans lol !), je ne fais pas de compulsions, je n'ai pas d'aliment tabou et  j'ai manifestement déjà très bien intégré la méthode et je m'en réjouis, évidemment !

 

Ma question est donc de savoir s'il est indispensable que j'expérimente cette grande faim, ou si je peux passer outre ? 

Je précise que ça ne me fait pas peur, juste que j'ai l'impression que ça ne m'apportera pas spécialement quelque chose de plus pour progresser...

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6 commentaires
Moi aussi j'avais tres peur de l'experimenter... Peur de faire un malaise ou de declencher une migraine!! ( les moyennes faim m'en declanxhe des fois deja) et en fait je suis contente de l'avoir fait car au finla, apres la moyenne, la faim disparait un sacre moment ce qui me permet maintenant d'oser saiter le dejeuner quand je pars au boulot, de moi s ma ger le midi sans avoir peur de sauter sur les biscuits.... Essaie un jour ou tu es toute la journee chez toi et a tout moment tu sais que tu peux manger ce que tu veux!!

Effectivement s'il est utile de faire les exercices pour "individualiser" les ressentis, il est inutile d'insister pour les faire si l'on se sent en danger ou en difficulté avec. Il y a un temps pour tout et souvent les mots comme la grande faim par exemple ont un impact plus important que le ressenti lui-même. Chacun d'entre-nous peut adapter la méthode à ses besoins, à ses capacités du moment et revenir plus tard aux exercices qui posaient problèmes où dont on ne voyait pas l'intérêt. Ici, chacun essaie de trouver la route qu'il est capable de suivre pour arriver à bon port.

Je pense que chacun doit faire comme il le sent. Et plus tard, si on le sent différemment, reprendre une étape.

Je me suis "adaptée" l'étape du rassasiement gustatif, par exemple. Mais comme ça ressort dans mon deuxième bilan de stabilisation du comportement, je pense que quand je serai prête, il faudra que je la refasse sans me l'adapter. Au final, il y a un truc à creuser, là, sinon ça ne ressortirait pas, et ça ne m'aurait pas embêtée que ça ressorte (alors que j'ai beaucoup aimé cette étape !).

Pour l'expérience de la grande faim, elle a marqué un pas important pour moi : la confiance dans le programme. Je l'ai d'abord faite, rempli le carnet, eu mon bilan. Et en lisant l'expérience de la faim de quelqu'un d'autre, j'ai eu l'impression de ne pas avoir vécu du tout la même chose. Ma grande faim n'avait pas eu les mêmes effets que la sienne. Je me suis dit que ça ne devait pas être la grande faim, et que donc, je pouvais situer la grande faim à peu près, et que bon, ça suffirait. Et en même temps que je me disais ça, je me suis dit que j'étais en train de ne pas faire sciemment l'étape. C'est comme si je me rendais compte qu'en fait, je vivais le programme sans trop le vivre.

Du coup, paf, je m'y suis mise, consciemment,  dans le même mouvement. J'avais sauté le petit-déj' (ça devenait déjà mon habitude), j'ai donc sauté le déjeuner dans la foulée. J'ai ressenti tout ce qui était décrit, et avec la même force, et le même étonnement : "Ah mais ça n'est que ça ?" Pas d'Alien qui sort de mon ventre, pas d'évanouissement, pas d'ongles qui s'effritent ou de grippe qui me terrasse. Juste des sensations physiques inconfortables, mais supportables. Taraudantes, quand même.

Ensuite, j'ai ressenti la disparition des signaux, et la légèreté du cerveau, qui pense plus vite à ce moment-là, plus fluidement. C'était le début de l'état de jeûne. Et puis j'ai sauté le goûter sans problème (je voulais avoir faim pour le dîner). La nourriture était délicieuse. Avec la grande faim aussi, mais pas autant, pas aussi sereinement; J'avais l'impression d'avoir le ventre délicieusement vide, pour une fois.

Ca m'a permis de caler l'échelle de mes faims : la petite, la bonne, la grande, l'état de jeûne. Et le plaisir de manger après le jeûne, toute rassérénée. J'avais déjà ressenti la grande faim, mais jamais sciemment, consciemment. Ca n'est pas la même chose.

Après cette expérience, j'ai continué à faire confiance, ce qui m'a été très utile plus tard, pour l'étape du fractionnement.

Merci Pattie, je recommence le programme à l'étape de la faim!!! Je n'arrive pas à la ressentir correctement .... Et après je passe directement dans un état de grande faim: et je n'aime pas cet état! C'est pourquoi je n'ai pas eu , encore aujourd'hui , eu le courage de sauter plus que le petit dej!!! Allez courage, je me prépare une collation et j'essaye de repousser plus que le déjeuner!!!... Voire jusqu'au dîner!!! Wouah j'ai dit diner???!!!! Rpc!!! Je respire je reste dans le présent!!!! Respiration après respiration!!! Jusque la tout va bien!!!!

Sorci, Tu dis que   tu l'as déjà expérimenté la grande faim et que tu en connais les effets.

A toi de voir, de choisir si tu veux le refaire mais cette fois ci ce sera en version exercice  Peut être observeras tu d'autres choses Mais effectivement, LC n'e doit pas une séance de torture ..

Il y a des exercices (je ne me rappelle plus lesquels) que j'ai adapté à ma sauce parceque je le sentais mieux comme ça....

 

Perso , cette expérimentation de la grande faim me faisait très peur, j'ai freiné pour la faire et, finalement,  je suis très contente de l'avoir  faite ! C'est le fait de sauter des repas  qui m'angoissait comme si je n'allais pas y survivre....

En plus  ressentir physiquement les signaux de la grande faim avec tout l'inconfort qui avec (vertiges, maux de tête, crampes) me permet de dire que je n'aime pas m'affamer. Du coup  je pense   appétit prévisionnel pour arriver le plus souvent possible à avoir une bonne faim  aux temps des repas

 

Bonne continuation

tu veux l'absolution des médecins en quelque sorte???   wink

 

pour ma part l'expérience de la grande faim m'a appris que c'était vraiment inconfortable, non pas dans ma tête, mais vraiment dans mes tripes,  et aussi cette sensation, que ce n'est, aussi,   "que ça"

ce ne sont plus des pensées, mais un vécu

je crois que faire l'expérience des choses n'est pas pareil que de les penser, et si cela ne te pose pas de problème de faire cette expérience, eh bien pourquoi ne pas la faire?

ceci dit, moi je ne l'ai fait qu'une fois, j'ai effectivement senti que je n'avais pas besoin de plus

à toi de le sentir