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Je suis pas en ménopause ou préménopause, et je gonfle et prends un ou 2 kilos pendant mes règles et les reperds aussitôt après. C'est juste la nature quoi. Relax.
Comme Soleluna je prends un ou deux kilos avant mes règles qui disparaissent naturellement. Je crois que c'est physiologique (modification hormonale).
Je ne sais pas s'il existe un moyen efficace d'atténuer ces désagréments pré-menstruels.
Peut-être admettre que c'est cyclique et naturel et accepter la situation passagère pour ne pas entretenir un stress qui revient tous les mois et qui lui risque d'entraîner des EME et donc une prise de poids.
As-tu essayé la RPC pendant cette période ?
Bon courage Lavienrose 
J'ai exactement le même problème que toi et j'interprête les choses de la même façon.
Et pourtant je sais bien au fond que c'est bête, ça a toujours été comme ça et que ce n'est pas ce que j'ai mangé la veille qui peut influencer mon poids à ce point.
Maintenant j'essaie d'accepter et de repousser ces pensées quand elles me traversent l'esprit pour essayer de rester la + rationnelle possible.
enfin l'idée des plantes me séduit, je vais regarder de ce côté là !
J'aime bien le titre de cette discussion "la gonflitude", cela me fait sourire, car je pense au nombre de fois où je disais "ça me gonfle!" ou bien "untel ou unetelle me gonfle!".
Je viens sur ce fil mettre mon grain de sel car je me suis rendue compte (depuis 2 ou 3 jours seulement, c'est très récent) que, depuis que j'ai commencé LC fin juillet, j'ai maigri, c'est vrai, mais mon corps a changé et je n'arrivais pas à dire en quoi il avait changé..... oui, j'ai maigri mais j'ai surtout "dégonflé". Je n'ai pourtant pas retrouvé mon poids de forme, et encore moins le poids dans lequel je voudrais me retrouver, mais cela n'a vraiment pas d'importance, car j'aime beaucoup déjà le corps que j'ai en ce moment. J'ai l'impression de l'avoir modelé comme un sculpteur. Je crois que la RPC, le body scan et la méditation de pleine conscience y sont pour beaucoup, car je me rends compte que le travail intérieur permet un travail sur l'extérieur. J'ai réussi à faire face, à observer des tas de pensées ou d'émotions qui me pourrissaient la vie au quotidien. Je ne dis pas que je les ai éliminées mais maintenant, je sais les reconnaître quand elles pointent le bout de leur nez , je leur souris et je les laisse repartir comme elles sont venues! Je me sens beaucoup plus apaisée et de ce fait j'ai moins besoin de compenser par la nourriture.
Ajoutez à cela quand même un peu d'exercice physique et, oui! mon corps a changé! il a dégonflé. Et plus jamais je ne dis "ça me gonfle"!!!...........
J'espère que je ne vous ai pas "gonflés" en écrivant ce petit mot!!!
[quote=Natasha]Pourquoi ne pas transformer ces moments catégorisés comme 'désagréable' , 'douloureux', et vus comme quelque chose a cacher ou a taire en un moment sacré si j'ose dire ou l'on honore son corps de femme, on le masse, on le cajole, on s'offre un petit cadeau bref on se met soi meme a l'honneur et on choisi de privilegier des pensees bienveillantes plutot que des pensees d'auto sabotage ? A partir de maintenant, je m'engage a être le plus bienveillante possible avec moi même principalement dans çes moments la ou les émotions semblent venir dans tous les sens. Qui me suit ? <3[/quote]
Je me souviens d'un texte de Muriel Cerf où elle parle du bonheur d'être bouleversée émotionnellement et corporellement par les règles. Je ne me souviens pas des détails (c'était il y a longtemps), mais je me rappelle avoir été stupéfaite. Quoi ? On peut apprécier ces moments ?
J'ai trouvé aussi très exotique, dans les séries américaines, l'accueil de premières règles par une soirée entre filles, façon petite fête tranquille. Je ne sais pas si les femmes font ça en dehors des séries, en Amérique, mais c'est drôlement intéressant, comme démarche. J'ai grandi avec deux petits frères, et même si ma mère est ouverte au dialogue, j'ai toujours assez mal vécu de devoir "cacher" mes serviettes. Il m'a fallu du temps pour ne pas le voir comme des couches, une régression qu'il fallait cacher à l'entourage. Dès que j'ai habité seule, mes tampons ont trouvé une place pas cachée dans la salle de bain (pas non plus à la place d'honneur, mais pas caché !). Pendant longtemps, je n'en parlais jamais, même entre copines. C'est avec ma belle-soeur que j'ai pu en parler, parce que pour elle, c'est normal. Elle a grandi avec une soeur, ça change la perspective familiale, je suppose. Il y a aussi le problème de l'égalité : j'y ai toujours été sensible, et là, il n'y a aucune égalité. J'ai des règles, et pas mes frères !
Ca m'énerve que ça soit un tabou ou un semi-tabou. Au boulot, par exemple. Si on n'a pas bien dormi, on peut dire "Je ne suis pas en forme, je n'ai pas dormi", ou si on a la migraine, on peut l'exprimer. Les règles, je ne peux pas l'exprimer. Je ne pense pas que ça serait bienvenu, d'une part, et d'autre part je n'envisage pas une seconde d'en parler. Bon, après, je parle rarement de mes migraines ou de mes insomnies à mes collègues.
Un de mes pires souvenirs de règles, c'est quand j'ai visité Paris pour la première fois avec un groupe d'enfants, mes règles m'ont pourri une bonne partie du plaisir. On a trop marché, j'avais mal au ventre, j'étais camée aux anti-inflammatoires, j'étais épuisée, on ne pouvait pas s'asseoir (un enfant assis dans le métro est un enfant qui ne râle pas et qui ne sort pas au mauvais endroit, emporté par le mouvement de foule, donc je leur donnais la priorité), je devais manger un truc à chaque prise d'anti-inflammatoire (sinon, j'ai des nausées), mais parfois, on ne peut pas manger (par exemple quand le groupe d'enfants est affamé et n'a pas encore le droit de manger, il est mal venu de déballer une barre de céréales, fût-elle de régime !), on doit changer de tampon mais on ne peut pas s'isoler facilement dans des toilettes, on est gonflée de partout, et ça n'est pas top d'avoir les pieds gonflés quand on marche le plus clair du temps pendant trois jours... bref, quand les autres adultes disaient "Pfiou, quelle journée, j'ai mal aux pieds", j'avais envie de les trucider, surtout les hommes ! Le meilleur moment, ça a été quand j'ai craqué, j'ai viré poliment un gamin de son bout de banc du Champ-de-Mars je me suis assise, j'ai déballé ma barre de céréales, j'ai pris mon anti-inflammatoire, et soudain, j'ai vu : la tour Eiffel. Coup de foudre.
Tout ça pour dire : je te suis ! Je compte tester le cocooning alimentaire, pour commencer. J'ai le projet d'essayer de céder à une EME en mode réconfort, pour mes prochaines régles. Je pense que j'achèterai un assortiment de mini barres chocolatées, et que j'en mangerai après avoir relu le protocole de l'étape du réconfort. J'ai remarqué la dernière fois que j'avais mangé sans réussir à me réconforter, et j'ai envie d'essayer d'y arriver. Puisque les règles me déclenchent des EME, autant en profiter pour travailler dessus ! Au pire, j'aurai mangé tout un assortiment de mini barres de céréales, et je mettrai du temps à avoir faim et à avoir à nouveau envie de sucre !
Moi c'est pendant les règles que je souffre de gonflitude.
Evidemment, ça n'a rien avoir avec le Nutella...
Peut-être devrais-tu consulter un gynéco, une pillule pourrait réguler un peu tout ça.