La personne que vous voulez devenir
La personne que vous voulez devenir ou La personne que vous ne voulez surtout pas devenir ?
Que vous disent vos émotions à ce sujet ? Moi, c'est une question qui revient régulièrement en ce moment.
Et il m'est en ce moment plus facile de dire celle ou celles que je ne veux pas devenir, dessinant ainsi un portrait en creux de celle ou celles vers laquelle je veux tendre.
Je ne veux pas devenir telle dame de ma famille, qui m'étourdit de paroles et de pensées, sérieuses et intéressantes il est vrai, mais surabondantes, envahissantes, elle ne se pose jamais.
Je ne veux plus materner qui que ce soit. Je lance une invitation quelconque, untel ne répond pas ? cela équivaut à un non. Depuis que je n'enseigne plus ni ne milite, je refuse de materner qui que ce soit, et j'ai choisi un métier pour m'éviter ce genre de relations qui m'engagerait à être envahissante. Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.
Je veux savoir écouter, dialoguer, laisser passer un silence dans une conversation sans m'en inquiéter.
Je veux savoir entendre quelqu'un pester contre moi, et me dire que ça n'a aucune espèce d'importance, n'essayer ni de lui plaire, ni de m'excuser, ni de me justifier.
Je ne veux plus avoir peur de perdre ceux que j'aime, de découvrir de nouvelles amitiés, je veux admettre que les amitiés sont un peu superficielles, sont destinées à passer sans que ce soit un problème; L'important, c'est d'y trouver de la douceur.
Je voudrais devenir l'amie d'un de mes frères, celui avec qui je pense que c'est possible, et cesser de vouloir devenir l'amie de mes deux autres frères et de mes parents, avec qui je n'ai pas grand chose de commun. Du coup, cela signifie les voir moins longtemps à Noël, car passer une semaine entière avec des gens avec qui on n'a pas grand chose en commun, c'est bien long. Visons d'abord 4 jours.
Je souhaite passer nouvel an toute seule, et pas avec mon mari chez ma belle famille. Il faudra voir comment j'ai envie d'occuper ce soir un peu particulier.
Je souhaite faire ce qui me plaît et l'assumer, sans me soucier si cela paraît extravagant aux yeux de la plupart des gens. Dès l'instant où, de moi à moi, je sais que je ne le fais pas POUR être extravagante ni choquer, mais pour respecter mes voeux personnels.
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Bonjour Ariciane,
Je me reconnais totalement dans ton dernier message. Non pas dans la description que tu fais de moi, mais dans la description que tu fais de toi. lol.
Quand on voit à quel point on ressemble psychologiquement à d'autres femmes plus ou moins rondes, on acquiert la conviction que notre problème de surpoids a bien de bonnes grosses racines psychologiques. Ce forum en est pour moi la preuve chaque jour.
Je ne souhaite pas évoluer parce que je ne m'aime pas. Je m'aime bien la plupart du temps, et assez sereinement.
Je souhaite évoluer sur les points que je n'aime pas chez moi, et il y en a quelques-uns, assez peu. (Dame ! J'ai 45 ans, alors depuis 30 ans, j'ai déjà fait un gros travail heureusement.) D'ailleurs tu me fais toucher du doigt ce problème : ce ne sont pas seulement mes parents ou ma fratrie que je n'aime guère, c'est celle que je suis quand ils sont présents. Les frictions douloureuses avec eux me stressent, polluent mon comportement conscient. Je me dis que c'est eux qui entament les hostilités avec leurs provocations, et c'est vrai. Alors il faut que je sois davantage bienveillante avec moi-même quand ils sont dans les parages et qu'ils mettent des coups de griffe. Il est normal que je me sente en danger avec eux, et que je me tienne sur la réserve, à ne jamais me lâcher tout à fait, pour ne pas passer en une remarque d'un bien-être savoureux à une douleur criante. CE NE SONT PAS DES AMIS QUE JE ME SUIS CHOISIE. Je dois me comporter avec certains d'entre eux, dont mon père, comme si c'était des voisins qui m'avaient invité à l'apéritif. Hormi cette proximité géographique (ou génétique en l'occurrence) de hasard, tout nous sépare.
Je ne suis pas du tout fêtarde, et je n'aime pas du tout être au centre du motif. Je n'aime rien tant que rester chez moi avec ou sans mon amoureux, sans tumulte et débordements émotionnels d'un groupe. Je n'aime rien tant que la parcimonie émotionnelle. (Voir la relation de M et de James Bond dans le dernier James Bond. Cette vieille femme digne et dure (probablement symbolique de la patrie Angleterre), m'a touchée au plus haut point). Ce sont deux points importants où tu te trompes, mais même ceux qui me connaissent se trompent. Car je suis la plus sociable des sauvageonnes, comme j'aime à dire. Je donne le change. Je n'aime pas du tout être le centre d'un repas. Ca me donnerait l'impression d'être un petit chien savant qui fait son numéro de cirque toute la soirée. J'aime que la parole tourne dans les réunions, aux repas, j'aime que les échanges soient sincères et circulent. Malheureusement, c'est très rare. Classiquement, les bavards parlent (tous en même temps de préférence) et les taiseux écoutent. J'aime les forums parce que l'on peut zapper les gens qui ne nous intéressent pas, et s'arrêter aux autres.
Toute autre chose : c'est banal de dire que la sonnerie d'un téléphone vous siffle comme on siffle un chien, à un moment où vous ne vous sentez pas disponible.
J'ai pris l'habitude de laisser sonner si je fais quelque chose. De ne pas considérer que ce que je fais a moins d'importance qu'une sonnerie de téléphone. Pour moi, c'est une question de respect de soi-même. De nos jours, il y a des boîtes vocales partout, donc une sonnerie n'a rien d'impératif. Mon mari dort et son téléphone buzze. Je laisse buzzer, son sommeil est plus important que je ne sais quel coup de fil. Apparemment, c'est très minoritaire et ça choque beaucoup ma mère, dont l'activité favorite est de se sentir utile aux autres. Pas moi.
Ce qui est bien c'est qu'on est toujours en devenir les choses nous forment ou nous déforment, clairement les yeux dans mes yeux je sais que je voudrais être le plus simplement possible c'est à dire être toujours accorder ou où les fausses notes sont rebellions et non pas résignation ou mauvais choix, j'aimerais être emporter par la vie par sa douceur, sa violence comme un espèce de vent, d'air qui s'engouffre dans tous les pores de ma peau dans mes oreilles et me réveiller le matin avec les yeux qui pétillent car je sais que la vie est là et attend d'être prise à bras le corps, être parmis les choses, évoluer parmis les gens, sans avoir de décalage entre ce que je peux dire et ce que je peux faire, je ne veux pas me tromper sur moi ni sur mes choix et des fois je rêve à cette terre bleue, comme un mirage, elle est ce que nous en faisons et on est ce qu'elles nous a fait, la vie est là si proche, elle peut attendre qu'on y flotte dedans, elle peut être dure et se rapprocher de la mort, mais elle est toujours vie et entièrement unique.
Bonjour à tous et toutes
Il est évident que lorsqu'on s'engage dans ce programme, on est amené à un moment ou un autre à se poser la question de qui on est et de ce qu'on voudrait devenir.
Qui suis je: je suis une jeune femme qui n'a que peu de confiance en la vie et peu de confiance en soi. J'ai grandi avec l'idée que la vie ést dur, qu'il faut "en chier" pour avoir ce que l'on veut, que certains ont naturellement de la chance et d'autres pas, que je n'ai que peu de pouvoir sur les choses, les gens et les évènements!! Même pour le principal domaine ou j'ai réussi ( pour les études et le travail) j'ai beaucoup mis cela sur le compte de la chance (enfin un peu de chance pour moi) et j'ai souvent oublié que j'avais beaucoup travailler pour y arriver!
Bref, j'ai une vision assez pessimiste de la vie en général, du bonheur innaccessible, de la chance qui est toujours + pour les autres... En faisant une thérapie et un travail sur moi je me suis rendue compte que je vivais avec l'idée que la vie n'est pas rose, n'est pas vraiment belle et que derrière chaque évènement heureux peut survenir un évènement malheureux. Je me sens "victime" d'une enfance pas trés heureuse avec une mère plus ou moins toujours dépressive qui ne m'a pas aidé à croire en moi et à la vie et qui m'a souvent repproché les kilos qu'elle a pris et jamais perdu de sa grossesse.
Mais aujourd'hui, qui je souhaite devenir: Et bien je ne veux plus être une victime, je ne veux plus m'arrêter à ce que j'ai vécut ou ce que l'on m'a appris. Je veux retrouver le pouvoir que l'on a tous en soi: celui de décider de sa vie. La thérapeute m'a dit un jour une phrase qui m'a beaucoup marqué : " Ce n'est pas ce qui nous arrive qui conditionne notre vie, c'est ce que l'on en fait". J'ai fini par comprendre pourquoi alors qu'il me semblait que mon but 1er était de perdre du poid, je me mettais en échec tout de suite. Je n'ai tout simplement pas confiance en ma capacité d'y arriver, au fait que moi seule je peux changer les choses et que je peux me rendre la vie plus belle et plus agréable. Je peux me faire ma propore opinion et décider que finalement la vie peut être belle si j'accepte de la voir comme cela et si je fais bouger les choses, si je met du positif. C'est tout un changement de pensée mais j'ai envie de me lancer, je ne veux pas me réveiller dans 20 ans et constater que ce poids m'a gâché la vie et me reprocher de n'avoir jamais rien fait pour le changer, je ne veux pas devenir aigri devant ce qu'aurait eu les autres et pas moi, je ne veux pas avoir l'impression d'avoir toujours subi les évênements ou les gens. Je ne veux pas vivre dans la rancune, je suis adulte aujourd'hui et c'est à moi de décider de ce que je fais de ce que l'on m'a donné. Il y aura des choses a jeter, des choses a garder et des choses à construire mais si je ne le fais pas moi même, personne ne pourra le faire pour moi. Ce programme m'a permis de me "réveiller" et de m'apercevoir que ce pouvoir que je croyais perdu, je l'ai en moi et qu'il n'attend qu'une chose, que je m'en serve!
Bonjour Peewi40,
Je vais dire que tu m'enlèves les mots de la bouche, et je ressens profondément ce que tu décrits si parfaitement.
Je sais que je ne veux plus être celle que je suisaujourd'hui, et je sais que le travail est commencé et quel travail!
"Ce n'est pas ce qui nous arrive qui conditionne notre vie, c'est ce que l'on en fait" J'ai toujours eu l'impression de marcher à côté de mes basquettes. Je veux essayer maintenant d'être bien dans mes basquettes. Un vaste programme. Je ne sais encore pas vraiment ce que je vais ou veux devenir, mais ce programme va certainement m'aider à progresser et plutôt que d'essayer de vous dire ce que je voudrais être, je préfère revenir dans quelque temps et vous dire ce que je suis devenue.
Evitement? Je suis plutôt introvertie, j'ai du mal à exprimer ce que je ressens, je reste refermée sur mes émotions, mes sentiments, mes ressentis. Mais tout ce que je peux lire sur ce forum, trouve écho en moi. Il est temps que j'enlève cette carapace qui m'étouffe. Et vous y êtes toutes un peu pour quelque chose. Oui, une thérapie ce forum.
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Tes propos sur toi m'ont touché... certainement parce que je m'y reconnais. Tu as un regard précis, posé, détaillé et profond sur toi; est ce la preuve d'une certaine expérience dans le recul et l'analyse, la maîtrise des émotions et la psychologie; j'aimerai cheminer de la sorte
Cordialement
Bonne journée