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Le fameux petit déjeuner

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Trouver et aimer la bonne faim
19 fév 2013 à 11h

Re bonjour tout le monde !

Voilà, je me pose une question. Je suis incapable de faire l'impasse sur le petit déjeuner. Faim ou pas, il faut que j'avale mon café avec un bout de pain. Certes il sera plus important si j'ai faim et minime si la faim n'est pas au rendez-vous. Mais il est impossible pour moi de démarrer la journée le ventre quasi vide. J'ai essayé et ça me rend dingue lol 

Bon, je n'ai pas très envie de changer ça, plutôt de l'accepter et du coup je me demandais si le fait d'attendre après (pour le déjeuner donc) la bonne faim (voire la grosse faim car j'ai souvent trèèèèès faim le midi), est-ce que ça équilibre les choses ? Puisque j'ai lu qu'après un excès où on a mangé sans faim, pour réguler il faut attendre la bonne faim d'après. Du coup je me demande si ça marche comme ça pour moi, quand bien même je mangerai sans faim tous les matins.

Merci pour vos lumières ! :D

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65 commentaires

Je crois que tout est dit, c'est en effet les EME du soir qui génèrent la "non-faim" du matin. En tout cas pour moi c'est le cas. J'ai noté qu'à chaque fois que j'ai réussi plusieurs jours (car la régulation ne se fait pas en un jour) à :

faire une pause de fin de journée vers 19h,

réaliser que je n'avais pas faim,

sauter le diner,

deux choses sont apparues, la première je dors comme un bébé (eh oui la digestion perturbe souvent le sommeil donc mon sommeil après fromage/viande/Pain chocolat en EME est très différent), la seconde c'est que 15 mn après mon réveil j'ai une vraie bonne faim et que le pdj devient un véritable moment de délice. 

Mais la vie fait que j'ai encore beaucoup d'EME le soir et mon côté enfant "je veux tout, et tout de suite" se sent fort frustré de devoir sauter le pdj les lendemains d'EME. Mais comme Izabelle, j'ai réussi à éviter les grosses prises de poids après EME du soir en sautant le pdj souvent.

Aujourd'hui j'essaye de viser mon plaisir. Hier soir j'ai senti une EME pointer le bout de son nez et j'ai réussi à faire une minute de respiration et je me suis dit, qu'est-ce qui te ferait le plus plaisir, manger maintenant pour te réconforter immédiatement alors que tu n'as pas faim ou attendre un peu et te laisser une chance demain matin d'avoir une bonne faim. J'ai choisie d'attendre et ce matin j'étais contente de profiter de mon pdj.  J'ai noté qu'il y avait une sorte d'urgence à me réconforter immédiatement, comme si je ne pouvais pas être frustrée une seconde de plus. C'est cette intolérance à la moindre frustration, au moindre inconfort qui me pousse à manger.

Je me rends compte que la majorité du temps j'essaye d'être l'adulte, je prends sur moi, je ne dis pas ce que je pense par peur de froisser, d'être rejetée, j'essaye de faire plaisir, j'essaye de donner une bonne image de moi, je m'applique à bien faire mon travail même quand les collègues ne se donnent pas autant de mal que moi, j'essaye d'être une bonne épouse, je suis fatiguée mais je ne me repose pas car je veux nettoyer ma cuisine avant d'aller me coucher, j'ai besoin d'un break mais je ne le prends pas car je veux finir parfaitement un dossier, je voudrais aller au ciné mais je renonce car j'ai promis à mon amie de garder ses enfants, j'essaye, j'essaye, j'essaye, je me mets la pression et du coup arrive un moment où je ne peux plus accepter ne serait-ce qu'une seconde de plus de prendre sur moi. Les fins de journées sont difficiles car j'ai monté la pression dans la cocotte minute toute la journée et arrive le moment où je pose mes fesses sur le canapé avec l'espoire que maintenant, ça y est, je vais pouvoir me me poser et hop, toutes les émotions refoulées, les mots ravalés, les situations évitées remontent d'un coup et créent un inconfort que je trouve tellement injuste, après tout ce que j'ai essayé de bien faire, toute la journée, je me retrouve avec tout ça sur les bras le soir!

Dernièrement, j'ai eu une récente discussion avec mon mari où je lui demandais comment il faisait pour avoir faim et manger ce qu'il veut quand il veut. Il m'a dit qu'il faisait tout le temps des choix dans sa tête en respect avec ses sensations du moment. Le truc déjà c'est qu'il n'a jamais, contrairement à moi, peur de manquer, de ne pas être satisfait etc... comme la majorité de ses choix se font en fonction de ses envies, il est souvent satisfait, et du coup il accepte mieux les quelques fois où il est frustré de n'avoir pas mangé ce qu'il voulait ou quand c'était pas bon dans un resto. Moi j'ai des années de restriction derrière moi qui me font sauter au plafond à la moindre frustration. Quand je me suis inscrite avec LC, j'avais cette idée que comme ce n'était pas un régime, je ne serai plus jamais frustrée. J'ai mis du temps à comprendre que la frustration fait partie de la vie et que c'est la lutte contre cette frustration qui me fatigue plus que la frustration elle même qui ne fait que passer. 

Bon j'ai un peu dévié du pdj, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop.

alors là je ne t'en veux pas, j'adore ton message!!!!

je crois que c'est une clé très importante, de choisir entre deux plaisirs

et aussi de pouvoir accepter de plus en plus les petites frustrations

tu fais un très bon lien entre les multiples frustrations quotidiennes que tu t'imposais  et le fait de ne plus supporter aucune frustration à la fin de la journée.....

je suis un peu comme toi, maintenant souvent en cours de journée je me prends 5 min je me pose sur le canapé, je tricote, ou alors je suis dehors je regarde simplement les montagnes

je ressens même encore de la culpabilité à m'arrêter de "bosser"  alors qu'en fait j'en ai parfaitement le droit

même le dimanche, j'ai du mal....  mais je me soigne

merci pour ton message

voilà ce qu'on retire d'une simple histoire de petit déjeuner   laugh

Je n'ai pas d'EME. Le soir je mange plutôt léger (sauf exception pour des raisons sociales) mais je n'ai jamais faim le matin pour le petit déjeuner. Cela fait des années que je préfèrerais manger un peu le matin et encore moins le soir mais je n'y parviens pas, car je serais alors dans la restriction. En semaine, je travaile et j'ai très faim le soir, donc il faut bien que je mange un minimum. Le WE, je ne ne prends jamais de goûter, donc il est aussi normal que je dîne un minimum. Je précise que je suis une toute petite mangeuse.

Je ne vois donc pas de solution pour prendre un petit déjeuner dans mon cas. Donc, comme je mange seule à midi, mon déjeuner ressemble souvent plus à un petit déjeuner qu'à un déjeuner.

C'est assez énorme ce que ça peut révéler de nos comportements ce pdj ^^

Bon ceci dit moi non plus je ne supporte plus aucune frustration, ça fait longtemps. Enfin je suis quand même plus tolérante qu'avant vu qu'avec la perte de poids massive que j'ai eu, je suis moins dans la lutte quotidienne (me lever, m'habiller, marcher, affronter le regard des autres, ne pas prendre trop de place dans les transports et supporter les insultes gratuites, culpabiliser dès qu'on a faim parce que à 136kg bah on est comme tout le monde et on a faim mais on vendrait père et mère pour que ce soit plus le cas... bref ! )

Seulement je prends sur moi pour d'autres choses et le soir je "compulsionne". Je trouve ça dur d'accepter la frustration, qu'elle quelle soit. Je sais pas trop comment faire en fait. Des idées concrètes pour mieux accepter ?

Peut être que si je me remettai à écrire....mais cela implique de ne plus me juger et de laisser aller, ça fait longtemps que je bloque...

[quote=Ambre92]

 Je trouve ça dur d'accepter la frustration, qu'elle quelle soit. Je sais pas trop comment faire en fait. Des idées concrètes pour mieux accepter ?

[/quote]

pour les enfants, on conseille aux parents d'y aller  progressivement

dans l'EME-Zen, je ne sais pas si tu l'as déjà abordé, c'est un peu similaire : d'abord 5 min, puis 10 min, puis 15

on augmente progressivement sa tolérance à la frustration

 

il y a des super outils ici je trouve pour ça, dans la section pleine conscience, ce sont les étirements en pleine conscience  et aussi   Apprenez à tolérer les situations d'inconfort

Et bien je me retrouve sur cette file! Toujours très intéressant. Moi aussi, j'adore mon PDJ, j'ai du mal à m'en passer mais je diminue ( bon, mon bout de pain à moi est recouvert de beurre!)

Très bonne piste celle de la frustration....

P.S. Isabelle, elles sont où tes montagnes?

dans le Sud, les Pyrénées......   ce matin une mer de brouillard, le ciel ultra bleu au dessus, les montagnes immaculées se dressant au loin, c'est assez magique la plupart du temps

Moi aussi j'ai la montagne ( Drôme provençale) le ciel bleu soutenu, les pentes de chênes verts, tout près mon grand pin sylvestre... Bon,j'ai bien fait de rejoindre cette file. Hier soir,couscous ( végétarien mais quand même) Ce matin : décidé. pas de PDJ.café. Et je commence ma journée comme d'habitude : préparer la soupe, faire ma gymn,jeter un oeil sur LC... Bon,je vais partir au boulot quand même. Mais ça va. Ce midi,tout sera prêt. Allons, à plus tard,je vous raconterai.....

Liegama : waouh, ton truc!!! Car moi aussi je ressens parfois cette "fausse fringale" du matin, mais j'ai du mal à me convaincre, dans ces cas-là, que ce n'est pas de la faim! Mon estomac me crie "mais siiii... je veux mangeeeeer!"

Prochain coup j'essaie le bicarbonate...

Ambre 92 : si tu penses recommencer à écrire... n'hésites plus, fais-le tout de suite!!! Plusieurs fois j'ai constaté que l'on me recommmandait des activités "créatives" : elles permettent de se recentrer sur soi-même.

Première fois : une psychologue que je consultais il ya quelques années. Moi mon hobby c'est la couture, c'est vrai que ça me détend bien, je me sens bien après!! Elle m'a encouragée à trouver du temps pour en faire, à organiser une pièce pour ça chez moi.

Deuxième fois : linecoaching, dans l'étape "gérer ses fins de journée" : ils conseillent une activité pour se recentrer sur soi en fin de journée (comme un "sas" après la journée de boulot si je me souviens bien).

Troisième fois : une naturopathe, consultée l'an dernier. C'est une personne avec une très forte sensibilité, je pense qu'elle a un don pour "sentir" un peu ce qui se passe chez les gens. En tous cas, pour moi, elle a tapé en plein dans le mille (j'étais très mal dans mon boulot à cette époque). Elle aussi m'a dit que la couture ou toute autre activité de création, était importante.

je voudrais encore rebondir sur deux choses,

 

- personnellement, j'ai ce que mon mari appelle une très mauvaise résitance à la frustration (sympa hein !!!) mais effectivement, je ne SUPPORTE pas la frustration, et zermati, c'est aussi sa dose de frustration ... j'aimerais pouvoir manger tout, mais tout le temps aussi !!!

- paradoxalement, après une crise, un goinfrage, ou mm une soirée où je mange simplement plus, bizarrement, je crève de faim la matin !!! alors que je ne devrais pas vu la quantité de nourriture parfois ingusrgitée ! par contre, j'ai remarqué qu'en mangeant à ma juste faim, c'est-à-dire pas énormément, ben le matin, je n'ai pas réellement faim, pas de coup de poignard dans le ventre en tout cas !

 

y a encore du boulot hein !!!

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