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Les avantages des petits mangeurs?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
19 Avr 2012 à 14h

 

Lu sur le chat de ce mercredi 18.04. par deux fois une question au sujet des avantages à être un petit mangeur. Je mets en copier/collé la principale qui comporte la réponse de M. JPZermatti.

18/04/2012 (19:17) Bulles Bonsoir Docteur, vous avez parlé à plusieurs reprises des avantages à avoir de petits besoins en matière de nourriture. Quels sont ces avantages ? Hé bien, on passe moins de temps à faire des courses, à préparer le repas, à manger. On récupère donc du temps libre et même de l'argent. On peut partager avec ses amis d'autres activités. On peut d'ailleurs réinvestir cette somme dans une nourriture de plus grande qualité. Si vous économisez suffisamment sur vos dépenses alimentaires, vous pouvez d'ores et déjà vous prévoir de belles vacances pour l'été prochain !

 

Mais pourquoi la reproduire ici dans ce forum? Puisque semble t-il une réponse ait été donnée?

Parce qu'elle ne me satisfait pas.

Parce que ma première réaction a été une violente colère dirigée contre le professeur Zermatti lui-même. Je trouvais sa réponse bien légère et presque moqueuse. Je me suis sentie comme déconsidérée sur le moment. Même si la réponse ne s'adressait pas à moi. M'étant découverte récemment petite mangeuse et cherchant le positif pour arriver à m'y faire, j'ai fait l'amalgame.

Ma seconde réaction a été de mettre par écrit mes contre-arguments pour ensuite les faire figurer quelque part sur le forum et faire entendre ma voix indignée (non mais! j'étais outrée, scandalisée et prête à en découdre avec le monde scientifique s'il le fallait)

Et voilà qu'en cours de rédaction, alors que j'en étais à démonter un à un les arguments de ce pauvre M. Zermatti qui avait répondu de son point de vue, du mieux qu'il pouvait en un temps record, m'apparait qu'il avait effectivement raison si on se plaçait du point de vue d'une personne qui surconsomme dans des quantités hors norme. Ce qui n'est, de loin, pas mon cas.

Bon, ben et alors? Ma colère dégonflée, j'allais la poster ou non, ma diatribe enflammée?

 

Oui, tout de même.

Pour l'enseignement que j'en ai tiré de ne pas sauter aux conclusions hâtivement. Et qu'une colère bien cuite amène toujours du bon. Et ensuite pour reposer la question et demander un approfondissement.

C'est la première partie de la première phrase qui a mis le feu aux poudres. La suite je ne l'ai lue qu'à travers ma colère, donc bien déformée.

Voici donc:

 

"on passe moins de temps à faire des courses, à préparer le repas, à manger."

C'est juste irrecevable quand on est comme moi mère de famille, avec des pré-ados qui « détruisent » des quantités faramineuses de nourriture en un repas. Que je mange plus ou moins ne changera rien à mon quotidien des courses, ni à mon budget « nourriture ». Il est juste en augmentation constante en raison de la composition de la famille. Qunt au temps gagné, préparer un repas pour un ou plus, demande de toute façon de s'y mettre, de prendre le temps, sinon j'appelle cela un pique-nique baclé (je mets quiconque au défit de faire à manger en moins de 30 minutes, hors repas réchauffés).

Et là, j'ai bloqué. M'est soudain revenue en tête une image choc vue à la télé sur M6. Une femme obèse qui remplissait son caddie avec ce qu'il lui fallait pour tenir une semaine, juste pour elle, parce qu'elle devait tenir compte de tout le chocolat qu'elle mangeait entre les repas+ les quantités faramineuses de pain au petit dej. etc. La quantité était celle que je mets dans le mien pour une famille complète composée de 2 préados pour la même durée. Et là plus possible de continuer sur ma lancée colérique. Le soufflé s'est dégonflé dans coup. J'ai réalisé que les arguments avancés par JP Z. ne me concernaient pas, tout simplement, qu'il me fallait relativiser et replacer cela dans un contexte de surpoids qui n'était pas le mien.

 

Bien, mais alors, c'est quoi alors les avantages à être une petite mangeuse. A part regarder les autres finir leurs assiettes, se resservir et réclamer du dessert alors que ça fait bien longtemps que j'ai fini. Profiter de ces moments cordiaux? Je le faisais déjà avant. Me lever de table? Et aller lire mon livre? Inadéquat. Où est le temps gagné là-dedans?

L'argent j'ai déjà répondu: je n'en gagne aucun.

Alors?

Du confort et de la sérénité? C'est le cas de tous les mangeurs régulés, petits ou gros. Où est l'avantage?

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24 commentaires

Ca n'a rien à voir avec l'histoire de ce que l'on gagne mais moi je fais à manger en moins de 30mn très souvent il me semble , je parle de repas de tous les jours pas réchauffés. Genre hier soir j'ai pelé des pommes, coupées et posées sur pête déjà prête )bein oui quand même) hop au four pour la tarte. Pendant que la tarte cuit j'ai lavé coupé mon bocolis hop cuit vapeur c'est super rapide et en même temps mon mélange de céréales riz-quinoa.lentilles. (10mn) Une tomate coupée en salade . Poisson minute àa la poëlle. J'avais une conférence le soir donc pas trop de temps.

Donc je ne gagnerai pas de temps. Ni de place. Ni en argent (mon fils et mari mangent en bonne quantité).

Bon je vais ailer chercher ce que je peux bien gagner........

hihi, merci Lia. Les 30' c'était de la pure provocation. Je sais pertinnement que j'y arrive aussi et sans que ce soit un pique nique bâclé. D'ailleurs je serais pour que toutes les mères au foyer et celles qui cumulent avec un travail reçoivent un diplôme de gestionnaire. Car jongler comme on le fait et sans se rater, c'est du boulot de pro'.

Mais je maintiens que ce n'est pas parce que l'on mange peu que l'on passe moins de temps à cuisiner. A manger oui, car on réduit le temps de grignotage. Mais comme souvent on grignote en regardant la tv, ou en lisant, on ne réduit rien du tout. On augmente juste la qualité de son attention.

Merci Calico d'avoir fait ce post, la question me démangeait aussi depuis que j'ai lu le resumé du chat tout à l'heure!!

Moi aussi, j'ai été qualifiée de petite mangeuse, je trouve cela amusant d'ailleurs, mais très pertinent, car plusieurs membres de ma famille, régulés, sont depuis toujours des petits mangeurs, et moi la plus ronde de ma famille, bizarre n'est-ce pas? Mais bon, faut bien que quelqu'un les finisse, les petits plats de mémé !

;o))

Calico,

J'ai eu un petit sourire compréhensif en lisant ton post et toute cette colère. Je me rappelle adolescente comment je vivais les injustices de ce monde. Encore aujourd'hui tellement de choses me font réfléchir sur le pourquoi moi, pourquoi eux. Seulement, en vieillissant j'ai appris à voir aussi les injustices dont je bénéficie.

Le sujet relève tellement de l'acceptation que nous devons avoir de ce que nous sommes et ce n'est pas facile tout ça. Dans le monde où nous vivons où il faut être beau et parfait, les sacrifices que les gens font pour y arriver sont toujours cachés. Comme si la perfection devait être naturelle et incarnée. Avant, je voulais tellement manger sa fin et sans grossir. Maintenant, non seulement je sais que c'est impossible, mais en plus cela ne me procure pas de plaisir. Je tente donc d'y trouver les avantages que je peux.

Pour ma part, cela me coûte définitivement moins cher (une fois passé le sentiment d'insécurité qui faisais que j'achetais autant et devais tout jeter) et j'ai une moins grande pression de faire des mégas repas hyperorganisés si mes deux ados me disent qu'ils ont envie de manger ça rapido ou qu'ils n'ont pas faim. Ce n'est pas majeur comme avantage, mais la sérénité alimentaire est beaucoup plus grande.

J'aime l'idée que quelques bouchées d'un aliment me satisfont et me permettent d'acheter des minis quantités. Avant je cuisinais pour 6 et nous sommes trois. J'avais peur d'en manquer. Et nous mangions même si nous n'avions pas faim. Mais le seul vrai avantage c'est de découvrir la personne que je suis avec surprise, de l'apprécier et d'en prendre soin. Sans compter que je modifie probablement l'héritage du comportement alimentaire que j'allais laisser à mes enfants. (Qui sont tout maigres actuellement, mais qui auraient probablement reproduit éventuellement certains aspects du mien...)

C'est comme le set point... il faudra l'accepter! Mais c'est fou ce que je l'appréhende!!! Zermati disait sur le dernier Chat.... il faut se concentrer sur le plaisir et le confort... Bonne perspective à ne pas perdre de vue!  :-)

Hello AguaMaria, ton avis est très éclairant.  Il ne va plus rester grand chose à répondre à M. Zermatti après cela.

Moi, les économies alimentaires j'en ai fait en abandonnant le concept de 5 fruits et légumes par jour. J'ai surtout arrêté de nourrir le compost avec des denrées que personne ne mangeait, moi y compris. Maintenant j'achète ce qui me plait quand ça me plait et si les gosses émettent une envie compatible avec la mienne c'est encore mieux. Et parfois, c'est rayon fruits et légumes. 

Quant aux repas super-organisés, j'en suis revenue depuis un bail. Pour les merci que j'en retirais parfois. Alors qu'aujourd'hui, mes mômes sont tout ravis quand je leur propose quelque chose qui sort de l'ordinaire. Je suis moins parfaite et ça me va très bien. 

D'accord aussi avec l'idée de deuil amenée par Fabou. Bien que je cherche en quoi ce deuil m'affecte plus que d'autres. Quelle représentation ces assiettes pleines peuvent elles avoir dans mon histoire de vie? 

J'avais aussi vu cette question et la réponse apportée m'avait interpellée. Je ne sais pas encore si je suis une petite mangeuse, ou si j'ai besoin de peu à chaque repas mais avec plus de prises alimentaires dans la journée. J'ai encore beaucoup de mal à m'écouter, mais effectivement quand j'écoute à fond mes sensations alimentaires, je vois des avantages et des inconvénients à être une petite mangeuse.

Les inconvénients :

  • il faut attendre les autres, mais en même temps rien ne nous empêche de manger encore plus lentement
  • les portions vendues dans le commerce ne sont pas prévues pour les petits mangeurs : si je respecte ma satiété je peux difficilement manger tout un steak hâché avec un accompagnement en plus (et là je réalise à quel point manger 5 fruits et légumes par jour m'est impossible à moins de renoncer aux féculents en accompagnement!), je préférerai un demi steak pour manger aussi des pâtes à côté.
  • c'est dur avec quelqu'un qui mange beaucoup. L'autre jour j'avais envie d'une pizza à manger devant la télé. Je sais que dans ce cas de figure je fais moins attention à mes sensation de faim et je sais aussi qu'une pizza c'est trop pour moi (en plus c'est les pizzas bien grasses style Pizza Hut). J'ai donc dit à mon copain que le plus simple était de couper la pizza en deux, j'en mets la moitié au frigo pour le lendemain et je mange la moitié le soir. Lui voyait une solution plus simple, manger ma part (en plus de la sienne évidemment)! J'ai du lui expliquer que je préférai la garder pour moi le lendemain car il m'était plus facile de ne manger qu'une demi-pizza si je sais que j'aurai la suite le lendemain que de manger en me disant que c'est lui qui aura le reste (bon je suis peut-être pas très partageuse pour la nourriture)! Si mon copain était un petit mangeur je n'aurai pas eu cette discussion.

Les avantages : 

  • on peut mettre de côté quand il y en a trop et ainsi doubler le plaisir puisqu'on aura mangé un bon plat un jour et on pourra le remanger le jour d'après
  • je n'ai pas les mêmes contraintes que toi Calico, alors les économies je les vois : ce midi j'ai pris un plat surgelé plus cher que ce que je prends d'habitude, mais je n'ai pu en manger que la moitié. J'ai donc mis le reste dans un tupperware et je le mangerai demain. Pour moi c'est appréciable de faire deux repas en n'en payant qu'un! Pareil pour la viennoiserie de ce matin qui a fait office de petit-déjeuner et me servira probablement de goûter.
  • on peut se faire plaisir avec des aliments de qualité (je craque pour le traiteur grec Mavrommatis, c'est cher mais tellement bon, et si je déguste, une petite quantité me suffit!), mais encore une fois j'ai bien conscience de ne pas avoir du tout les mêmes contraintes que toi. Je n'ai pas d'enfants, et à part certains jours au déjeuner je suis relativement libre de décider quand manger et quoi manger (dans les limites de mon porte-monnaie!)

Après je trouve que se découvrir petit mangeur c'est dur parce qu'il y a une sorte de deuil de plein de choses (en ce qui me concerne). Déjà manger beaucoup c'est une manière de se poser comme "bonne vivante" qui est une image que j'aime bien renvoyer aux autres (je sais qu'on peut renvoyer la même image en mangeant peu et de qualité mais je ne le vis pas de la même façon). Ensuite manger beaucoup c'est un peu la liberté de dire "mer**" aux autres, aux conseils diététiques et autres aberrations. Et puis je n'aime pas qu'on pense que je suis au régime, alors je me dis que si en société je mange peu, comme je suis grosse on va forcément se dire que je suis au régime et ça m'énerve.

Bon, alors, un peu pareil. Je ne suis pas encore une petite mangeuse mais je devrai peut être.

Gagner du temps à la cuisine pour faire autre chose ? Et si c'est un moment que je partage en famille ? En plus, quitte à peu manger autant en profiter un max pour faire des trucs subtils, hein ! Parce que du coup, le plat de pates, bof, bof ...

En plus mon homme mange beaucoup (bon, ok, il y a quelques mois c'était le contraire) et très lentement ... donc, je fini parfois par être exaspérée (en plus je suis très maniaque sur le : je t'attends pour prendre le fromage ou le dessert).

Pour Sagattine, j'étais comme ça et petit à petit, je me suis vachement calmée sur le truc. Aujourd'hui mon homme des fois culpabilise quand je lui dit : non mais mange, si tu en veux et que je n'en veux plus, c'est pas grave tu dois surtout te faire plaisir, s'il y en a plus plus tard, c'est pas grave, il y en aura de nouveau un jour. Ok, c'est facile à dire ... mais je t'assure, je partais de loin (y compris d'avoir vécu avec quelqu'un qui voulait absolument que tout soit systématiquement partagé en 2 parts égales non négociables et si t'as mangé ta part hier, je ne partagerai pas ma part avec toi aujourd'hui tant pis pour toi t'avais qu'à te retenir !) et je suis super sereine avec ça aujourd'hui. Je suis même très fière de moi à chaque fois, de me rendre compte que je lui fais plaisir et qu'en fait ce n'est pas un sacrifice !

Je suis contente de ce post, car la question que tu avais posée Calico, je me la posais aussi et, sans me mettre autant en colère je crois, la réponse de Zermatti ne m'avait pas convaincue.

 

Je vois que des inconvéniants à être une petite mangeuse : manger peu, manger rarement, ...
La plupart du temps, je mange avec grand plaisir ; je mange parce que j'aime ça et je mange ce que j'aime. Du coup, je le concevais comme : manger moins, moins de plaisir, moins longtemps. Une énorme frustration.
Surtout dans des repas conviviaux où manger, c'est quand même partager... comme si je pouvais moins partager que les autres.

Et puis, j'ai réfléchi (si si) et mes réflexions ont un peu rejoint celles d'AguaMaria : une question d'acceptation. Après tout, j'accepte bien d'être myope, pourquoi ne pas accepter d'être une petite mangeuse ? Qu'est-ce que je perds de moi en perdant ce que je croyais être moi ?
Ca avance doucement... c'est loin d'être réglé. Mais j'accepte plus facilement de devoir attendre longtemps que ma faim vienne.

 

 

Un autre point m'a donné beaucoup à réfléchir : un passage d'un chat. Je me permets de vous le retranscrire

 

Bonjour Dr Apfeldorfer. Mes sensations de faim et de satiété sont très présentes, j'arrive à les distinguer facilement, mais quand je commence à manger un aliment que j'aime, j'ai du mal à m'arrêter. Non pas que je mange sous le coup d'une émotion ou que je ne déguste pas, mais je crois que je continue même si le plaisir du départ a disparu en pensant naïvement qu'il va revenir si je continue de manger. Je sais pourtant que je dépasse comme cela rapidement ma satiété, mais j'ai beaucoup de mal à faire le deuil des premières bouchées. Que puis-je faire ?

J'aime bien ce que vous dites. C'est très bien analysé. Vous courez après le goût des premières bouches, en essayant de retrouver un plaisir disparu. Eh oui, il convient de faire son deuil de ce plaisir-là. Mais ce deuil est acceptable quand on se rappelle que plus tard, quand l'appétit sera de retour, on pourra à nouveau reprendre du plaisir à manger cet aliment, ou bien un autre.

Cette histoire de retrouver un plaisir (un moment) disparu, de refuser de faire le deuil, ça m'a parlé très fort. Peut-être qu'à vous aussi ?

 

Ceci dit, comme je n'en suis qu'au début, je me dis que c'est juste une passage et que une fois que mon corps se sera débarassé de tout son surplus, la faim reviendra pour converser le set-point.
Comment ça, je suis optimiste ?:)

D'habitude je ne vois pas trop les sujets de "chat "( je n'ai pas le réflexe d'aller voir, tout bêtement...) , mais bravo d'avoir mis ça  sur le tapis car comme ça j'en profite!

Cette question "petit mangeur ou gros mangeur " m'interpelle, bien que n'en sois pas encore à cette étape de la méthode...mais je me suis déjà posé la question dans ma vie pendant des phases de "régime"...

Ce qui me faisait vraiment peur  avant, c'est d'être une "petite mangeuse",  mais en plus "inadaptée" à tout ce qui pouvait être dans la liste des aliments tabous... du style à penser parfois que juste une bouchée de chocolatine allait me faire perdre trois jours de régime!!! Oui je sais, je me rends compte:  c'était complètement idiot! 

Donc là,  être une petite mangeuse si cela devait s'avérer pour moi , ne me fait pas trop peur, du moment que je peux manger ce que je veux!  Vive la libertée! 

Bonsoir Calico et les autres,

moi aussi j'ai tressauté en voyant la question posée au Dr Z sur le chat, la réponse m'intéressait depuis un bon moment... (puisque lors dun autre chat il avait déjà comparé les petits mangeurs aux petits dormeurs).

Et puis en fait, mes réflexions d'hier soir en ruminant sa réponse, ont été :

-finalement, qu'est-ce qui nous chagrine dans le fait de manger moins que ce que l'on voudrait? Je pense que l'on a l'impression de perdre un plaisir qui nous serait dû (c'est ma réflexion à ce stade, hein). Donc la quantité de nourriture serait vue comme une quantité de plaisir, "devoir" manger moins de nourriture voudrait dire avoir "droit" à moins de plaisir.

Sauf que... je pense que si on accorde à chaque bouchée l'attention qu'elle mérite (j'en suis loin!!) le plaisir est démultiplié. Lorsque je compulse devant un écran (ordinateur ou télé), je peux avaler des bols entiers de céréales suivis de baguettes entières au nutel**, finalement à la fin mon estomac dit stop mais pour autant je n'ai pas réussi à assouvir mon désir parce que je n'ai pas prêté attention à ce que je mangeais.Je sais bien que quand je déguste je me satisfais de quantités bien plus petites.

- je pense à ma belle-mère, qui est une petite mangeuse régulée, plutôt mince sans être filiforme, je vois bien qu'elle ne se soucie pas de manger peu. Par contre, elle mange ce qui lui fait plaisir, au repas, un peu de ceci, de celà, et après le repas le sacro-saint chocolat dont elle a plusieurs plaques dans son placard. Elle  a par contre la désagréable habitude de vouloir faire manger beauoup tout le monde ("comment, mais vous n'allez quand même pas me laisser ça!!), il y a toujours 5 entrées, 3 plats, 4 desserts, c'est beaucoup trop, mais si on l'observe, elle-même mange peu (sans être anorexique, juste selon ses besoins). C'est tout à fait naturel pour elle, et pourtant il me semble qu'elle est assez gourmande. Donc, j'en conclus que l'on peut être gourmand, petit mangeur, et heureux!

Je suis tout à fait d'accord sur le deuil à faire de ces assiettes bien remplies que l'on mangeait avant sans conscience que c'était trop.

Je pense que ce deuil sera moins douloureux si on se focalise sur le PLAISIR!!

Bon appétit msieurs-dames...

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