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Les obstacles à la pratique de la pleine conscience

Linecoaching au quotidien Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
21 juin 2018 à 14h

Depuis des années que je tente de pratiquer, je m'aperçois que je rencontre beaucoup d'obstacles à cette pratique, pourtant quand je m'y mets les bienfaits sont sensationnels

voici une première ébauche de ces obstacles

- mal à l'aise de ressentir mon corps dans le présent

- vertige de voir mes pensées aller si vite

- envie de suivre les pensées très fortes quand elles concernent des nouvelles idées ou des projets

- prendre conscience de moi-même est difficile du fait d'un mauvais rapport à moi-même

 

Voilà les principaux obstacles que je vois pour l'instant et qui font que.... j'ai tendance à oublier  ou à rechigner de le faire

alors même que je sais que ça me fait un bien fou (forcément)

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26 commentaires
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
22/08/2019 - 19:11

tu peux faire des sons en même temps si tu veux, en fait le plus important est d'être (et surtout de ramener sans cesse son attention) dans les sensations du présent

tu peux associer la respiration à d'autres choses, ou te fixer sur d'autres sensations

je pense que cette boule de stress est lié à ce qui remonte à la conscience et la peur de le laisser émerger

ce n'est pas la peine de te mettre dans le stress ni de faire remonter des choses trop vite,  trouve un moyen de te centrer sur le présent qui te semble plus doux, plus harmonieux

la musique est sensationnelle pour cela, car je m'aperçois qu'elle demande aussi une pleine attention dans le présent, dès que mes pensées vagabondent, je joue beaucoup moins bien

Ancien abonné A lire (0) Novice (3)
17/08/2019 - 12:24

Bonjour ! J'ai effectué aujourd'hui mon premier exercice de Pleine conscience, puis mon attention a été attirée par ce forum sur les obstacles à la PC.

Si certains ont connu la même chose que ce que j'ai vécu, cela m'intéresserait de savoir s'ils ont su l'analyser et j'espère s'en débarrasser !

Voici mon problème : j'ai la sensation que c'est la concentration même sur l'action mécanique de ma respiration qui me crée une boule d'anxiété au niveau du sternum, voire de l'estomac, que je n'avais pas avant cet exercice et qui maintenant semble bien installée !

Merci de votre aide et bonne suite à tous dans ce programme si intelligent. (Si seulement je l'avais découvert avant mes 159 régimes !)

Noreen

17/08/2019 - 21:30

Bonsoir Noreen,

certaines personnes ont du mal à faire la respiration ventrale et restent bloquées au niveau du sternum. Pour t'aider, tu peux mettre la main sur ton ventre et le sentir se gonfler à l'inspire et se dégonfler à l'expire. Quand la respiration ventrale est installée, tu n'as plus besoin de t'en occuper. Pour ramener l'esprit à l'instant présent lorsque des idées parasites arrivent, on peut se référer à sa respiration ou toute autre chose comme la flamme d'une bougie, le vent dans les arbres, le reflux de la mer...etc (l'idéal est de visualiser quelque chose qui bouge pour que ta respiration suive ce mouvement) La respiration ventrale permet d'oxygéner tout ton corps, c'est la respiration des bébés que l'on a perdu en restant sur une respiration de tête. Elle permet de connecter le corps et l'esprit, c'est pour ça qu'elle est importante. C'est mieux d'être détendu pour pouvoir y arriver. Tu peux t'allonger pour laisser l'air circuler plus facilement si la position assise te gène. Essayer de visualiser l'air qui circule en soi peut aussi être aidant. Tu peux imaginer que tu lui ouvres la porte au niveau du sternum pour aller jusqu'au ventre.

Bon courage, tu finiras par y arriver avec de l'entrainement.

Ancien abonné A lire (0) Novice (3)
18/08/2019 - 17:52

Bonjour Roselyne. Merci pour ta réponse pleine de bonnes idées. Je pense maitriser la respiration ventrale (je suis musicienne) mais tu as raison, au lieu de me focaliser sur mon sternum, il faudrait que je me serve du mouvement ou des images qui illustrent la respiration et que tu me suggères. C'est peut-être les idées que je refoule pour l'instant qui viennent se "stocker" au niveau du sternum. Elles sortiront ou se dilueront quand il sera temps ou que j'en serai capable. En tout cas c'est l'heure d'une nouvelle séance, j'y vais avec confiance ! Merci encore !

Noreen

16/08/2019 - 14:50

Merci Isabelle, j'ai vu avec ma coach cet aspect. J'évacuais ma faim plutôt que l'écouter. Ce n'étais pas l'objectif de l'exercice. Avez-vous testé : J'ai dégusté un carré de chocolat en pleine conscience. ça change tout ! On capte beaucoup mieux les arômes et on n'englouti pas la tablette comme avant. Je reprends certains exercices comme le célèbre "grain de raisin" décrit par Jeanne Suaud Fachin. Je vous conseille... (A la base, je faisais ces exercices pour la concentration).

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
16/08/2019 - 12:02

A039.roselynegri Abonné mar 13/08/2019 - 13:25
Merci à vous tous pour ces échanges. Je commence à observer ma faim. Lorsque mon estomac a commencé à me faire mal, j'ai décidé de méditer. Au bout de 15 mn, les douleurs ont disparues, la faim s'est atténuée. J'ai médité 20 mn. J'ai tenu 1H entre les premières manifestations et le début du repas. Est-ce que ça vous fait ça aussi ?

Belle journée

 

c'est super mais n'oublie pas que l'important n'est pas de "tenir" mais bien ton attitude dans ce moment d'observation de la faim : l'accueillir avec intérêt, l'observer en se centrant sur les manifestations physiques

c'est un véritable exercice pour changer son expérience de la faim et ainsi la vivre dans le présent, comme un signal, comme une amie

c'est un exercice psychologique en soi

donc bravo !

c'est normal que les signaux s'atténuent, c'est quelque chose que tu as bien observé

sache que par la suite on peut en fait attendre beaucoup plus longtemps, mais en fait peu importe la durée, ce qui compte c'est que dans ce moment là  on est en train de retravailler son rapport à la faim

en ce sens c'est beaucoup plus efficace si on arrive aussi à ressentir les angoisses qui remontent  et se centrer sur le présent, la sensation

bravo pour cette expérience et bonne continuation

Ancien abonné A lire (0) Novice (3)
13/08/2019 - 15:58

cela fait 4 jours que j'ai commencé le programme et ma fois je m'en sors pas si

mal que cela; je commence à observer ma faim et aussi je sais à quel moment je dois arrêter de manger; merci au coach Cindy pour son entretien téléphonique de ce jour car elle m'incite à continuer ce programme:oui cela vaut la peine de persévérer;bonne journée louise

Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
13/08/2019 - 11:53

Merci Roselyne!  tu me donnes envie de m'y remettre, sachant que j'ai toujours eu beaucoup de mal avec ça (et c'est bien pour ça que j'en ai bien besoin)

merci de ton long message qui est motivant et très aidant pour les autres!

13/08/2019 - 13:25

Merci à vous tous pour ces échanges. Je commence à observer ma faim. Lorsque mon estomac a commencé à me faire mal, j'ai décidé de méditer. Au bout de 15 mn, les douleurs ont disparues, la faim s'est atténuée. J'ai médité 20 mn. J'ai tenu 1H entre les premières manifestations et le début du repas. Est-ce que ça vous fait ça aussi ?

Belle journée

12/08/2019 - 20:13

Bonjour,

la pleine conscience a des bienfaits qui dépassent l'alimentation. J'ai commencer à ma pratiquer pour ralentir mon d'hyperactivité. Il m'a fallut du temps mais j'ai réussi. Christophe ANDRE (vous trouvez des guides sur Youtube) parle de 8 semaines d'activité suivie avant que les bienfaits se fassent sentir au quotidien. Au début, j'utilisais les appli sur téléphone mais le guidage est vite devenu trop bavard pour me permettre d'entrer en moi. J'ai fini par ne mettre que le chrono avec Gong début et fin. Malheureusement, je ne sais pas tenir sur la longueur. Et lorsqu'on commence à trouver des raisons pour ne pas méditer, on fini par tout lâcher. Avec Line coaching, je reprends mes habitudes perdues. Cette fois je vais essayer de garder ce rituel coute que coute. Ces sont les 1ères séances qui sont les plus difficiles. Il faut commencer par des petits temps. Pour ce qui est de la posture, je m'obligeai à tenir celles qu'on nous impose. C'est tellement peu confortable qu'on a tendance à tout arrêter. Aujourd'hui, je médite dans mon fauteuil, mon transat ou même mon lit (en faisant attention à ne pas dormir), bref dans n'importe position car ce n'est pas ça qui est important. Ce qui est important, c'est avoir un rendez-vous pour soi et faire de l'introspection. Laisser venir à soi tout ce qui nous parasite et laisser passer sans jugement. A force, on devient plus zen et cerise sur le gâteau, on résiste mieux à la pression de ce qui nous entoure. Lorsque je médite, je suis plus efficace dans mon travail car je suis moins submergée par mes idées parasites.

Namasté