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Ma jumelle maléfique

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Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
16 mai 2015 à 11h

Bonjour à tous!!

 

Je ne suis pas certaine de poster au bon endroit du forum...

En fait j'ai besoin d'exprimer un truc et je sais que l'écrire et d'avoir quelques avis me fait toujours avancer.J'ai commencer et recommencer le programme sans jamais réussir ...je fais tout à peu près , je bacle la plupart des exercices et je n'ai jamais perdu un gramme. Seulement je le sais maintenant, il y a qqun en moi, celle que j'appelle ma jumelle maléfique qui refuse de mincir et tout le noeud du problème est là!!

J'ai plusieurs pistes mais aucune n'est la vérité...

-C'est histoire de poids est tellement importante dans ma vie  que si elle disparait il ne restera rien ...mouais ça serait triste tout de même!!

-Je ne peux me résoudre à plaire, mon (ex!!) joli minois m'a valu bien des déboires et un harcellement dans les règles dans le village de mon enfance et "être mieux " "meilleure " est au fond de moi synonyme d'embrouilles...c'est possible mais tout de même le temps à passé et j'ai vieilli, et puis je sais que la vraie valeur des gense se cache ailleurs... (je vous parle sans fausse modestie,jamais je ne dirais ça dans la vraie vie)

Voilà je suis coincée pourquoi cette deuxième moi refuse de mincir ?grrrrrrr!!!

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6 commentaires

Bonsoir Tinea,  je me reconnais dans tes recommencements, et ta jumelle.

Pour ma part, si on divise mon poids par 2, je trouve 2 personnes ayant le poids que je faisais à 20 ans.

Alors, est-ce la jeune fille que j'étais qui ne veux pas être le passé non assumé, et la femme que je suis maintenant avec toutes mes expériences. Je souhaiterai fortement que cette délicieuse jeune fille soit le passé sans regret ou amertume, en pleine conscience, et derrière moi en doux souvenirs. Et qu'elle me quitte, sans peur et sans reproche. Que la femme que je suis puisse vivre pleinement sa route sans avoir peur de  disparaitre,  et d'être assez forte pour exister à travers ses choix et ses valeurs personnelles.

Et Sitâ, je te rejoins parfaitement dans ton commentaire. Surtout quand tu dis que les gros peuvent aimer leur corps tel quel. Pour ma part, je ne souhaite pas être mince, et je revandique même ma différence. Le seul bémol dans l'histoire, c'est que j'ai besoin de peser moins lourd pour sortir de mon obésité morbide. Clouer le bec à mon diabète, donner de l'air à mes articulations et mes vicères, ne jamais racheter des fringues taille 60, et enfin pouvoir racheter des chaussures. Car avec la charge pondérale, je ne porte que des "tatanes", même l'hiver. Et des tâlons, oh oui !!!!!!

Et puis depuis que je suis sur LC, énorme, et c'est pas un jeu de mots, ma tension artérielle est revenue dans la normale. Je n'ai plus l'effroi de faire un AVC, et de devenir un légume, une grosse courge hi hi hi.

Alors à suivre avec nos "dédoublement de personnalité"

à +

.

Je pense Tinéa que chacune de nous se reconnait un peu dans ce que tu présentes. Losque j'ai commencé un régime complexe voilà quelques années, le nutritionniste m'avait prévenue que je risquais ( bizarrement) de ne pas aimer celle que j'allais devenir, ma nouvellle silhouette. Il parlait d'accompagnement psychologique. A l'époque je l'acoutais d'une oreille distraite, j'ai beaucoup maigri, j'étais contente mais, en effet, j'avais l'impression que ce n'était pas moi. J'ai alors pensé, comme toi, à un double négatif qui voulait me faire regrossir ( et qui a d'ailleurs réussi !).

Je vois le surpoids comme une douce carapce, ou un cocon dans lequel on se complait, que l'on voudrait parfois quitter mais qui au fond nous réconforte. Aujourd'hui je sais que cela fait partie de moi, je ne souhaite pas devenir mince, juste trouver mon poids idéal. Il est fort possible que ce poids me laisse un petit enrobage ;) mais je l'ai accepté.

Ce qui est sympa avec la méthode LC c'est que l'on réapprend à vive finalement, avec nos blessures, nos défauts, nos tracas, on apprend à surmonter cela, à accepter et finalement on ne pense pas toujours au poids mais plutôt au bien être

je pense que c'est un problème courant, et que le programme peut beaucoup t'aider pour cela

car il y a progressivement un lacher prise sur les normes extérieurs, les diktats, le regard des autres au fur et à mesure que l'on se centre en soi-même, sur ce que l'on veut, sur ce que l'on aime, ce dont on a envie, si on a faim, ou non....

ainsi peu à peu mincir c'est juste revenir au vrai poids de son corps,  il n'y a plus d'enjeux de séduction  ou de "bling-bling"

tu peux te dire qu'aujourd'hui tu n'as plus besoin de poids pour te protéger, et entrainer les compétences d'affirmation de soi

Ta jumelle n'est pas maléfique, Tinea, mais effectivement je pense qu'elle vit un peu dans la peur. Et par "elle", on est bien d'accord que j'entends "toi" smiley

Tes pistes me parlent, je pense qu'elles parleront à beaucoup d'entre nous.
Le regard constant porté sur les femmes (celui des hommes, mais pas seulement) est vraiment pesant, et il ne faut pas minimiser son impact. Je crois que beaucoup d'entre nous choisissent plus ou moins consciemment d'accumuler du poids entre elles et l'extérieur, pour se mettre en quelque sorte "hors-jeu" et ne plus avoir affaire qu'à des gens qui verront la belle personne qu'elles sont au fond, et pas la surface. C'est presque comme un filtre, qui ne laisse venir à toi que ceux qui "valent mieux" que la plupart. De la même façon, le poids devient aussi une façon de "se" mettre à distance.

"Oh, je voudrais faire ça, mais tant que je n'ai pas maigri ce n'est pas la peine."

Ou : "J'ai mal toute la journée, du lever au coucher, mais c'est parce que je suis grosse et mal dans ma peau."

Perdre ça, c'est devoir se confronter aux problèmes qui se cachent derrière. C'est effrayant, c'est une mise à nu. Et puis il ne faut pas perdre de vue quelque chose de fondamental, quelque chose qu'on entendra très peu finalement : les gros peuvent aimer leur corps tel quel. Et ça n'est pas incompatible avec le fait de souffrir de ce que la société en pense.

Donc tu vois, avoir du mal à se voir mincir, ça n'est pas si étrange que ça. C'est ton corps depuis des années, bien sûr que c'est flippant d'envisager d'en perdre une partie.

Tu sais ce que je ferais, à ta place ? Je déplacerais mon regard. Arrête un moment de te concentrer sur le fait de maigrir, et essaie d'examiner qui tu es. Tu peux faire ça dans le cadre du programme, sans même arrêter les exercices. Simplement, regarde-toi, et oublie un moment la question du poids. Si tu remplis un carnet alimentaire, quand tu notes par exemple une prise hors-faim, au lieu de te dire "oh non, je ne vais jamais mincir si je fais comme ça", prends soin de chercher ce qu'il y avait derrière cette prise. Note pour toi-même les circonstances, cherche à examiner le bien (ou le mal) que ça t'a fait. Et ainsi de suite, à toutes les étapes du programme. Fais en sorte que le sujet devienne toi, pas ton poids. Sois curieuse de ton fonctionnement.

De cette façon, tu n'auras rapidement plus de jumelle maléfique, tu sauras ce que tu veux vraiment. Et double effet kiss cool, en te mettant moins la pression, qui sait si tu ne perdras pas du poids par ricochet ?

Je te réponds parce que je me retrouve complètement dans ce que tu dis "commencer et recommencer le programme sans jamais réussir, etc..."

Dailleurs, je ne sais pas toi mais c'est pas seulement ce programme ou les régimes que je commence et recommence sans jamais réussir...C'est à peu près tout ce que j'entreprends quand je décide de changer quelque chose pour un mieux être ou une meilleur vie.

Ta jumelle qui refuse de mincir n'est peut être pas si MALEFIQUE que ça. Ok sur le fait qu'elle soit là, qu'elle te contrarie, qu'elle t'embête, qu'elle te gâche la vie, etc... mais la considérer comme une 2ème toi qui serait mauvaise, ça va pas t'aider ça ! Ca risque même d'augmenter l'importance de tes difficultés.

Moi j'ai une jumelle aussi, une partie de moi qui ne veut pas faire ce que je veux. L'accepter, la reconnaitre, faire avec elle, qu'elle autre solution avons nous ? Comme je l'ai vu ici écrit par nos coachs, accepter ça ne veut pas dire qu'on est d'accord sur ce qui se passe et qu'on ne veut plus changer. Mais c'est le premier pas à faire, reconnaitre et accepter ce qui est, faire la paix, avec toutes les parties de soi en quelque sorte, pour que ça puisse changer un jour...

 

 

Oui tu as raison il faut l'accepter je sais que ce n'est pas une autre personne mais une partie de moi!! Mais j'ai le sentiment que c'est ça le noeud du problème!

Merci pour ton témoignage ça fait du bien!