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pensez-vous etre a votre set point ?

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
19 mai 2014 à 14h

Bonjour

 

Voila la question qui tourne dans ma tête depuis un moment, est - ce que je suis a mon set point, ce fameux horrible et salvateur set point

horrible parceque, forcément,  ce n'est pas mon poids rêvé, et je dois me detacher, gentiment, mais clairement , de cette idée que je devrais faire 5 ou 6 kilos de moins, oui, ça c'est bien ancré, peut etre aussi bien ancré que l'était la maxime "ne sors pas sans petit dejeuner", ou encore les multiples " tu es nulle, ma pauvre fille, tu n'y arriveras jamais"

 

salvateur, parceque finalement, je m'aime bien comme ça, juste je n'aime pas ces chiffres là de ma balance et cet objectif debile "perdre encore 5 kilos" continue a clignoter comme un objectif professionnel, de demonstration de quoi, je me demande

de maitrise de mon corps, peut etre, de reussite sociale, plus fort que Karl Lagerfeld, de reussite, en tout cas

en quoi serait  ce une reuissite? voila de quoi reflechir

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34 commentaires

Hello, c'est également une question que je me pose et qui m'avait été suggérée par Zermati lors d'une journée de thérapie intensive l'an dernier en avril. Il avait dit = peut être êtes vous à votre set point. J'avoue ne pas accepter d'être à mon set point si c'est le cas. Une partie de moi pense que je pourrai continuer à vivre à ce poids, poids autour du quel je tourne depuis plusieurs années maintenant et en dessous duquel je passe avec force via un régime. Mais je dois également reconnaître que je respecte ma faim et ma satiété que moins de 5% du temps si je fais le calcul de toutes mes EME. Certes depuis deux ans maintenant que je suis inscrite je ne fais plus d'EME de grosses quantités ou alors très rarement mais il m'arrive encore très très souvent de manger en anticipant ma faim (souvent le matin car je veux avoir l'impression d'avoir un pdj et j'aime pas manger une collation au travail), soit en mangeant sans faim (invitation), encore très très souvent le soir en rentrant du travail je confonds la fatigue et la faim. Tous ces repas sans faim ne me permettent pas de ressentir la satiété, par conséquent je m'arrête quand je pense que c'est trop et souvent je me dis que c'est un peu trop, surtout quand je vois que mon pdj me "tient" pendant près de 6h. 

Ce qui est dur pour moi est de commencer à manger quand j'ai faim et d'attendre suffisamment longtemps d'avoir une vraie bonne faim. Je me rends compte qu'il me faut toujours 2 jours après des EME pour commencer à retrouver une "bonne faim". 

A cela s'ajoute les fois où j'ai trop attendu, ce qui déclenche des EME de fin de repas car j'ai englouti trop vite. 

Enfin, on ajoute le fait que j'ai encore beaucoup de mal à déguster, vu que j'utilise la nourriture pour éviter mes émotions. 

Bref ça fait encore beaucoup de comportements qui entraînent à mon avis un poids qui n'est pas forcément mon set point. 

En fait, en écrivant tout cela je me rends compte que ce qui me fait encore souffrir aujourd'hui c'est pas tant mon poids que mon comportement, la culpabilité que je ressens encore quand je mange trop, la sensation de lourdeur que je n'aime pas (plus) quand j'ai trop mangé, l'énervement contre moi même quand je me rends compte après coup seulement que j'ai trop mangé, et aussi quand je n'arrive pas à patienter suffisamment pour attendre de nouveau la faim. 

Un grand merci Noelle pour cette question. Après plus d'un an sur LC et de nombreuses évolutions dans la gestion de mes émotions, c'est également la question que je me pose depuis plusieurs semaines.

Dans mon cas, l'objectif fixé de "perdre encore 5 kilos" ne vise aucune démonstration de quoi que ce soit, car clairement, je n'aime pas mon corps à ce poids-là, je le trouve moche. Je dois travailler sur l'acceptation et c'est difficile...

Par contre, je suis stable, plutot régulée sans trop d'efforts, avec toutes mes EME (encore cet après midi, je me suis enfilée du coca col* à gogo, chocolat, dragées aux amandes, sans faim aucune), donc oui, en conservant ce comportement, je pense que je suis à mon set point. Il me suffit d'attendre que la faim revienne pour que cela n'ait que peu d'impact sur mon poids.

Bien sur, si j'arrivais à gérer autrement mes EME qu'en mangeant, ces 5 kilos partiraient "facilement", mais ce n'est pas encore le cas, malgré tous mes progrès.

Ta question est intéressante: pourquoi cet objectif continue-t-il à clignoter? En quoi ce serait une réussite? Je n'ai pas la réponse, mais je vais y réfléchir car je sens que ça permettrait de débloquer des trucs...

Merci de vos reflexions, ça fait du bien de ne pas etre seule !

A+

WOAW ça c'est un fil de discussion J'adorrrrrrrrrrrrrrrrre (je viens de le découvrir)

Ca me parle, pour moi même et pour tous les posts écrits su "Présentons nous en avril mai" ces derniers jours

Bien contente de vous lire Noelle, lIegama, ça faisait longtemps ! 

Violette, je vais faire comme toi, "m'approprier" la question de Noelle et sûrement revenir ici un de ces 4...

Merci beaucoup Noelle et à vous 3 pour ce partage

Pour l'heure je vais dormir (mon ordi n'est pas réglé à la bonne heure, c'est une heure de plus) .

Bises et à bientôt.

Je vous rejoins dans vos réflexions.

 

A peu de choses près, je pense effectivement être à mon set-point, même si moi aussi j'ai encore des EME, surtout en fin de journée, et de la difficulté parfois à attendre vraiment la bonne faim avant de remanger (mais parfois j'y arrive bien, ou alors je mange très peu et la bonne faim revient au repas suivant).

Et moi aussi, dans l'idéal, j'aimerais perdre encore 5 à 6 kilos, parce qu'alors je ferais le poids le plus bas que j'ai réussi à avoir. Sauf que je sais qu'à ce poids-là, je n'étais pas encore satisfaite de mon corps, et je voulais encore perdre. Par contre, je sais que c'est impossible que je descende plus bas (sauf hyper-restriction et grosse grosse fatigue). Mais je me dis aussi que ça se trouve, ces 5-6 kilos, c'est la différence entre les règimes et la pleine conscience, et qu'il faut peut-être accepter mon corps d'aujourd'hui, avec mon comportement actuel (même si ça reste encore bien compliqué). Grâce à LC, j'ai déjà perdu une dizaine de kilos, alors je me dis que c'est pas l'idéal mais que c'est toujours ça, et que mon plus gros travail maintenant, c'est peut-être d'accepter et d'aimer qui je suis aujourd'hui.

 

Dans le livre Maigrir sans régime, il est question de répondre à ces questions (je paraphrase) :

- Qu'est-ce que je ferais si je perdais ces kilos? Qu'est-ce que ça changerait pour moi?

-Et à l'inverse, si je regrossis, en quoi ma vie serait différente?

Du coup, si on réalise qu'à part dans notre tête, ça change pas forcément grand chose, peut-être qu'on arrive à s'en détacher, à manger spontanément en suivant faim et satiété, puis à vivre. Parce que le but de LC, c'est aussi de lâcher les obsessions alimentaires pour se concentrer sur le reste, nos relations, nos passions, nos hobbies... Non?

Bonjour les filles... Je viens de réaliser que je faisais ce poids la la première fois que j'ai commencé en ... 2012!!!! Que depuis j'étais retombée dans un tas de régimes que j'avais maigri grossi stabilisé mais au final je suis au même poids!!!! Ça me désespère et en même temps me conforte dans mon choix d'arrêter les conn*rieS!!!! Je me dis aussi que peut être je suis à mon juste poids mais une petite voix me dit que si j'arrivais à m'arrêter lorsque j'arrive à satiété peut être arriverai-je à perde les 4/5 kilos que j'attends et qui dont que je me sens bien dans mon corps... Que je remet des 42 que je me sens belle aux yeux des autres et aux miens... Bref je ne vise plus le 38 depuis longtemps mais redescendre dans les 60 quelque chose et élimine le 7 me ferai très plaisir... Mais peut être dois accepter que non...

Ralala,

Pareil que Lorraine, ce fil m'interpelle ! (même si perso je ne pense pas être à mon set point, pas mal de marge de manoeuvre je crois). Et pareil que Lorraine aussi, c'est sympa de vous retrouver dans le coin, Liegama et Noëlle :)

J'aime bien l'idée de mettre les choses en balance (hihi) comme le dit Julie et le bouquin du docteur Z : il se passerait quoi si je perdais ces kilos ? Objectivement ? Et si je les perdais pas ?

Et aussi, que suis-je prêt à sacrifier, pour les perdre ces foutus 5kilos? Est-ce que ça en vaut la peine, de m'affamer, de mettre une pression pas possible sur tel et tel comportement ?

Parce que au-delà de ça, je me disais, au sujet des EME : et si l'objectif n'était pas de les éradiquer ? Mais de les contenir, sans chercher à les maitriser, et se dire que d'en avoir moins et de moins grande ampleur c'est déjà plutôt chouette ?
Si une bonne EME de temps en temps faisait partie de mon système de régulation, me remet un peu à zéro et me permet de rebondir, en somme, si l'EME occasionnelle fait partie de mon équilibre (tu sais comme une bonne grosse fiesta où t'as trop bu, t'as mal au crâne, et on t'y reprendra plus, mais), pourquoi je devrais me priver de cela?

Ce qui est certain, c'est que la lacher la pression sur ces petits kilos résiduels (ou pas) ou sur la conduite, fera du bien et aidera peut-être même au résultat :)

eh bien oui, moi aussi cette question du set-point me taraude depuis un moment

puisque j'ai été stable un bon moment, mais avec quantité d'EME tout de même

je pense sincèrement que je ne suis pas encore à mon set-point, et du moins je l'espère

j'ai maintenant de moins en moins d'EME, mais je me suis aperçue que je n'ai pas si faim que ça, en fait au repas du soir

je viens d'une famille de gros mangeurs (végétariens, mais du coup, grosses quantités), et je crois qu'il y a encore des barrières à faire tomber, des habitudes très anciennes

 

après ça n'empêche que cette question du set-point est toujours stressante, genre la roulette russe....

j'ai toujours été stable dans "mes" poids même quand j'avais pas mal d'EME donc je sais qu'un poids stable ce n'est pas forcément un set-point

 

et là je sens que j'ai progressé sur chaque repas et notamment les derniers mois sur le repas de midi

mais pour le soir, je sens que j'ai encore de la marge de manoeuvre, et même une grande marge

mais ça prend du temps avant de renoncer à ses habitudes d'enfance,  en tous cas moi ça prend du temps

mais au moins je ne me presse plus, je me dis que ça vient peu à peu  (et c'est vrai, mais c'est lent....)

 

je crois que quand je mangerais à ma faim le soir comme je le fais le midi, et cela régulièrement,  je serai en route vers mon véritable set-point (en espérant qu'il soit plus bas)

et si c'était justement en ne se focalisant plus sur ce fameux set point qu'on arrivait à descendre en dessous ?

Un peu comme ces femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant, et qui le jour où elles renoncent, tombent enceintes...

Je ne donne pas de leçon, mais j'espère que le lâcher prise est la solution (en mode stagnation aussi...)

Ce fil est passionnant . Je vais , si vous le permettez, humblement y apporter ma pierre ... Comme je l'ai lu en filigrane dans plusieurs messages , à mon sens la notion de set point est subjective . L'on n'est à son set-point lorsque l'on se sent en paix avec l'alimentation et son corps : l'un découlant de l'autre et vis-versa ( c'est litteralement l'histoire de l'œuf et de la poule ! ) . Et être en paix avec l'alimentation ça peut ne pas vouloir dire la même chose pour chacune. Néanmoins il me semble que mieux vaut accepter des eme , de manger sans faim , de dépasser sa satiété dans notre système de régulation , notre zone de confort . A chacune de définir son curseur ou "seuil de tolérance d'imperfections" en prenant garde au grand méchant tout ou rien . Je pense que des personnes en surpoids épanouies et ne cherchant pas a perdre du poids sont pour elles a leur set point . A mon sens il ne faut pas confondre set point et poids espéré ( qui pour certaine doit correspondre mais sans que ce soit une règle ) . Je vais jeter un pavé dans la mare et si atteindre ce poids espéré était un échec et non une réussite , pour plein de raisons : parce qu'on s'impose une réflexion permanente et épuisante sur son alimentation ( forme de contrôle ), parce que ça nous demande trop d'efforts , de violence envers nous même , parce que c'est ne pas s'accepter si ça bouge, parce que c'est céder au diktat de la société , parce que physiquement ou psychologiquement on est moins bien.... Je suis sujette à tout ces questionnements que je partage . Personnellement je n'ai jamais eu de poids véritablement stable , je n'ai pas de point de repère . Je compte sur l'expérimentation pour découvrir mon set point avec des espérances mais sans objectif chiffré , donc déjà avertie que peut être il faudra lâcher prise dessus . Au plaisir de vous lire .

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