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Perdue

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
22 juin 2012 à 02h

Bonjour Ms Apfelforfer et Zermati, et bonjour aux LCnautes.

J'ai commencé LC en Décembre, je ne sais plus exactement quand, et comme à mon habitude, j'ai très vite eu envie d'être "l meilleure élève". Non pas dans le sens où je me comparais aux autres pour être la meilleure, mais dans le sens où je ferais tout bien comme il faut, sans erreur, et qu'ainsi, tout roulerait.

Evidemment, j'ai vite été déçue. Pas de la méthode, mais de moi-même, puisque je suis de nature à reporter les erreurs entraînant un échec (quel mot fort!) sur moi. C'était évident: si je n'y arrivais pas (et en disant "arriver à" je ne parle pas de perdre du poids mais bien d'arriver à faire les exercices et à en tirer un bénéfice sur ma relation à la nourriture), c'était ma faute. C'était parce que je manquais de volonté, de force, de mental: j'étais faible.

J'ai arrêté la méthode depuis Février et depuis, je me sentais coupable. Je suis revenue de temps à autre, mais sans arriver à faire quoi que ce soit pour reprendre là où je m'étais arrêtée.

Et puis..

Je me suis rendu compte de tout cela. De la facilité avec laquelle je me mettais tout sur le dos et du fait que cette facilité-là ne me laissait pas l'occasion de me tromper et d'apprendre de mes erreurs. Aussi du fait que tout cela n'avait rien à voir avec une quelconque volonté.

Tout ça pour dire qu'en ce moment, je traverse une  période très difficile. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais en gros, j'ai des problèmes financiers, je vis avec mon compagnon qui traverse une période dépressive depuis presque 7 mois et refuse de se faire soigner. Je m'occuper depuis tout ce temps seule de la maison, je paye seule les factures et je m'occupe seule puisque sa seule et unique activité consiste en se poster devant son ordinateur et jouer toute la journée, oubliant parfois que j'existe.

Je n'ai pas ouvert ce topic pour parler de ma vie de couple, mais pour vous poser une question: Pensez-vous que ce genre de problèmes personnels puissent interférer dans mon envie de changement et d'évolution et ainsi, me rendre incapable de faire le parcours, même à mon rythme? Ne vaudrait-il mieux pas que je fasse appel à quelqu'un concernant mes problèmes personnels avant de réentamer LC?

Car le problème est là: l'envie de reprendre est bien présente, mais la force physique et mentale, elle, ne l'est pas, et je sais que c'est en grosse partie à cause de tout cela.

Je ne sais plus comment me comporter face à mon conjoint, ni si lui dire que j'ai besoin qu'il se prenne en mains m'aidera à aller de l'avant, ni s'il a vraiment quelque chose à voir avec mon épanouissement personnel.

 

Bref, je suis perdue. Je cherche avant tout des encouragements, quelque chose qui me fasse me dire que je ne fais pas tout ça pour rien, mais je n'arrive plus à en trouver de la part de la personne qui partage ma vie et qui est la seule à connaître les épreuves par lesquelles je suis passée au niveau de mon rapport à la nourriture.

Les coachs peuvent-ils m'aider pour cela?

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14 commentaires

Coucou Ellyra...

Je me permet tout d'abord, de souligner l'effort de poster et d'être sincère comme tu le fait, c'est très important de regarder clairement ce qu'il se passe...

Je ne suis pas coach mais pour être inscrite tout comme toi en décembre, je confirme totu simplement les difficultés lié au travail réalisé ici, il n'est franchement pas evident, et je crois qu'il remue forcement...On vit des moments parfois compliqué et on ne peut nier que çà interfere dans ce travail personnel, il renvoie à nous et donc fatalement au présent.

 

Maintenant, je dirais que culpabiliser sur le fait de ne pas faire parfaitement bien les chose est maladroit mais humain, je fais partie aussi de celle-ci..

Mais pour être franche, je n'ai commencer à bien amorcer ce travail il n'y a que 10 jours, et lorsque je lis les parcours je me rend bien compte qu'on ne le vit pas toutes de la même manière, alors rassures toi...Que ce soit maintenant ou dans un an, tu es sur la bonne voie, soit bienveillante avec toi.

 

Bon courage

[quote=icietlaba]

Coucou Ellyra...

Je me permet tout d'abord, de souligner l'effort de poster et d'être sincère comme tu le fait, c'est très important de regarder clairement ce qu'il se passe...

Je ne suis pas coach mais pour être inscrite tout comme toi en décembre, je confirme totu simplement les difficultés lié au travail réalisé ici, il n'est franchement pas evident, et je crois qu'il remue forcement...On vit des moments parfois compliqué et on ne peut nier que çà interfere dans ce travail personnel, il renvoie à nous et donc fatalement au présent.

 

Maintenant, je dirais que culpabiliser sur le fait de ne pas faire parfaitement bien les chose est maladroit mais humain, je fais partie aussi de celle-ci..

Mais pour être franche, je n'ai commencer à bien amorcer ce travail il n'y a que 10 jours, et lorsque je lis les parcours je me rend bien compte qu'on ne le vit pas toutes de la même manière, alors rassures toi...Que ce soit maintenant ou dans un an, tu es sur la bonne voie, soit bienveillante avec toi.

 

Bon courage

[/quote]

Merci pour ton message Icietlaba smiley

Tu dis que tu n'as commencé à bien bien amorcer ton travail il y a dix jours seulement, cela fait combien de temps que tu as commencé, sans indiscrétion?

En fait, j'étais plutôt satisfaite des résultats car j'avais réussi à perdre 3 kilos et j'en ai même encore perdu aujourd'hui. Je mange de manière beaucoup plus attentive, je n'ai plus le ventre qui gonfle parce que je mange plus lentement... Mais je me trouve nulle et je n'arrive pas à faire un exercice de PC jusqu'au bout, c'est vraiment impossible.

Ellyra, en te lisant, une question me vient (mais elle est peut-être à côté de la plaque, hein) : est-ce que si tu mincissais et étais fière de toi tu penserais que tu vaux mieux que lui et donc serais en danger de le quitter alors que, peut-être, tu l'aimes encore ? 

 

Je sais, c'est tordu comme manière de voir les choses, mais les relations humaines sont tordues. Tu décris ton homme comme mou, veule, incapable de s'occuper de lui-même. Avec un compagnon comme cela, si tu es énergique, pleine de volonté, capable de soulever des montagnes, tu vas forcément songer à le laisser derrière toi ! Et là, que va-t-il te revenir dans la figure ? La culpabilité (je l'ai abandonné alors qu'il allait mal) et l'échec (je ne suis pas capable de faire durer une relation amoureuse, je suis nulle). 

 

J'ai l'impression que pour le moment tu es coincée dans une alternative impossible : si je reste, je suis nulle, si je pars, je suis nulle. 

 

Donc...

 

Je sais, ça n'aide à rien ce que je dis, mais vivre avec une personne dépressive est tout simplement mission impossible et destructeur, c'est un fait. 

 

[quote=Rikki]

Ellyra, en te lisant, une question me vient (mais elle est peut-être à côté de la plaque, hein) : est-ce que si tu mincissais et étais fière de toi tu penserais que tu vaux mieux que lui et donc serais en danger de le quitter alors que, peut-être, tu l'aimes encore ? 

 

Je sais, c'est tordu comme manière de voir les choses, mais les relations humaines sont tordues. Tu décris ton homme comme mou, veule, incapable de s'occuper de lui-même. Avec un compagnon comme cela, si tu es énergique, pleine de volonté, capable de soulever des montagnes, tu vas forcément songer à le laisser derrière toi ! Et là, que va-t-il te revenir dans la figure ? La culpabilité (je l'ai abandonné alors qu'il allait mal) et l'échec (je ne suis pas capable de faire durer une relation amoureuse, je suis nulle). 

 

J'ai l'impression que pour le moment tu es coincée dans une alternative impossible : si je reste, je suis nulle, si je pars, je suis nulle. 

 

Donc...

 

Je sais, ça n'aide à rien ce que je dis, mais vivre avec une personne dépressive est tout simplement mission impossible et destructeur, c'est un fait. 

 

[/quote]

Merci pour ta réponse Rikki.

Ta question n'est pas à côté de la plaque, elle mérite d'être posée.
 

Je vois mon compagnon tous les jours "ne rien faire" à l'extérieur, mais je sais qu'intérieurement, il bouillonne et meurt d'envie de faire autre chose que jouer toute la journée. C'est un peu comme si il était pris au piège, soit par l'ordi, soit par la dépression. Au début il jouait pour "oublier", aujourd'hui je me demande s'il ne joue pas plus par habitude qu'autre chose, d'ailleurs je vois que sa passion pour le jeu commence à s'essoufler car il passe de l'un à l'autre sans jamais être satisfait: il en a marre.

Pou répondre plus précisément à ta question, je n'ai jamais pensé que plus mince, je vaudrais mieux que lui. Je ne mets pas le critère physique dans la valeur d'une personne et je trouve bien au contraire que tous les deux, on se mérite amplement.

Pour le reste, en vérité, je ne me sens pas nulle de ne pas arriver à continuer notre relation, mais plutôt nulle de ne pas réagir face à toute cette souffrance engendrée, mais c'est délicat d'aller dire à une personne dépressive qu'on souffre, quelque part, par sa faute.

En fait, ce qui me chagrine le plus, je vais te dire la vérité, c'est que je ne trouve aucun soutien nulle part dans ce que je vis. Non pas que les gens ne compatissent pas ou quoi que ce soit. En fait, toutes les personnes (même si elles sont rares) à qui j'en ai parlé ont fini par me dire que mon conjoint ne m'aimait pas et que de mon côté ce n'était pas de l'amour mais que j'essayais d'être héroïque et de le sauver. Est-ce donc si difficile à comprendre de pouvoir aimer une personne au point d'accepter qu'elle soit malade et que cela change son comportement? Je ne nie pas que c'est difficile et que ça puisse être destructeur, loin de là, et j'essaie de me protéger au maximum en pensant à moi, en sortant, en voyant du monde, mais j'ai la vague impression que personne ne me comprend car tout le monde me conseille de partir alors que moi, j'ai envie de rester et de continuer à l'accompagner dans cette maladie, le soutenir.

Certaines personnes sont même allé jusqu'à dire que mon conjoint était maltraitant parce qu'il n'avait pas la motivation de sortir à la pharmacie alors que j'avais un vilain rhume. Je me suis sentie, une fois de plus, rejetée.

Et le rapport entre mon parcours ici et ce que je vis au quotidien? Il est simple et complexe à la fois: j'épuise mes forces dans tout ce que je fais et je n'arrive plus à me concentrer sur une chose à la fois. Et je n'ai aucun soutien de personne, je suis entourée de gens qui pensent "qu'il ne faut pas boire sucré" "qu'il ne faut pas prendre de dessert à chaque repas" "qu'il ne faut pas sauter de repas" bablabla...

Bravo de pouvoir parler comme tu le fais et de regarder tes difficultés en face avec sincérité. Bien sur que tes problèmes personnels d'empêchent de te consacrer plus sereinement à ce programme mais continuer à parler au travers du forum peut sans doute t'aider pendant un temps, même si ça ne règlera pas tes problèmes mais tu te sentiras peut être moins perdue, alors à bientôt .

un joli message Ellyra

je t'encourage à continuer ton parcours LC maintenant, tout de suite, sans attendre

dans notre vie, nous avons des périodes plus faciles et d'autres plus inconfortables, mais le travail que nous entamons ici, nous permet justement de pouvoir traverser les phases les plus difficiles sans avoir ce recours systématique à la nourriture

quand on traverse ces phases difficiles, on a tendance, du moins moi, à se dire.....    "bon je m'y remettrai quand ça ira mieux"

mais en fait c'est justement quand la vie est difficile que le travail sur la tolérance émotionnelle, entre autre, est le plus important

 

par contre, à mon sens, et je dis ça en toute connaissance de cause parce que ça fait un mois que je suis dans une phase particulièrement difficile,  il faut vraiment prendre de la distance par rapport au coté bon élève, parce que ça bloque tout

oui, on fera les exercices imparfaitement, mais on les fera....

et bonant malant, on avance,  on fait tout imparfaitement, mais on avance

on ne perd pas de poids parfois, mais on avance dans notre tête, dans notre rapport à la nourriture, à renoncer à éviter systématiquement la souffrance, on agit peu à peu en direction de nos objectifs, on prend de la distance avec les pensées qui nous bouffent....

les fruits viendront plus tard, mais la façon dont tu avances pendant les phases difficiles, c'est souvent, de façon invisible, la plus efficace, la plus importante

 

et surtout ne pas SE JUGER : un jour, un pas à la fois, j'agis, je m'observe, je m'accepte avec bienveillance comme je le ferai avec mon propre enfant

observer les pensées de dénigrement de soi-même mais ne pas y souscrire  

ce qui m'aide, c'est de les nommer, puis quand elles se pointent, m'en rendre compte et leur dire  'ah tiens vous voilà, vous"

 

et enfin, peut-être peux-tu demander à ton conjoint de faire 10 min de RPC avec toi le matin.....   genre  "pour t'aider", mais en fait pour l'aider lui...

il ne veut même pas consulter son médecin traitant?

Ellyra, j'ignore si tu te souviens de moi mais je t'avais contacté au début de mon programme.

Ton message m'émeut et montre le courage que tu as de regarder les choses en face, de poser tes valises grâce aux mots.

On ne peut pas changer les autres, ça j'ai mis du temps à le comprendre, même avec la meilleure volonté et énergie du monde. Peut-être devrais-tu envisager de lui dire que la relation qu'il te propose en ce moment ne t'est pas satisfaisante et source pour toi de grandes souffrances, que tu l'aimes mais que parfois l'amour ne suffit pas.

Quand à continuer ou pas le programme, je dirai: il faut continuer.

Je passe moi aussi depuis 15 jours par une période difficile, grosses EME à répétitions, doutes etc... Et j'ai l'impression de ne pas tirer tout le profit que je pourrai tirer des exos mais je continue imparfaitement car je sais que jamais je ne serai dans les conditions "idéales" pour réussir, la vie est comme ça, il faut la prendre comme elle vient, et accepter de se faire bousculer par elle, sans que la nourriture soit la seule réponse.

Je t'embrasse !!

Courage!

N'hésite pas à contacter ton coach en vue de faire un point sur ton parcours, ton resenti, tes doutes, tes questions. L'entretien téléphonique aide beaucoup je trouve, ça ancre dans la réalité notre cheminement personnel. Tu n'es pas seule !!! Ne l'oublie pas !

[quote=rory24]

Ellyra, j'ignore si tu te souviens de moi mais je t'avais contacté au début de mon programme.

Ton message m'émeut et montre le courage que tu as de regarder les choses en face, de poser tes valises grâce aux mots.

On ne peut pas changer les autres, ça j'ai mis du temps à le comprendre, même avec la meilleure volonté et énergie du monde. Peut-être devrais-tu envisager de lui dire que la relation qu'il te propose en ce moment ne t'est pas satisfaisante et source pour toi de grandes souffrances, que tu l'aimes mais que parfois l'amour ne suffit pas.

Quand à continuer ou pas le programme, je dirai: il faut continuer.

Je passe moi aussi depuis 15 jours par une période difficile, grosses EME à répétitions, doutes etc... Et j'ai l'impression de ne pas tirer tout le profit que je pourrai tirer des exos mais je continue imparfaitement car je sais que jamais je ne serai dans les conditions "idéales" pour réussir, la vie est comme ça, il faut la prendre comme elle vient, et accepter de se faire bousculer par elle, sans que la nourriture soit la seule réponse.

Je t'embrasse !!

Courage!

N'hésite pas à contacter ton coach en vue de faire un point sur ton parcours, ton resenti, tes doutes, tes questions. L'entretien téléphonique aide beaucoup je trouve, ça ancre dans la réalité notre cheminement personnel. Tu n'es pas seule !!! Ne l'oublie pas !

[/quote]

Bonjour Rory,

Oui bien sûr que je m'en souviens, et je regrette de ne pas t'avoir répondu plus tôt d'ailleurs, et je m'en excuse car je t'ai opposé un silence pas forcément agréable.

Enfin, je sais que je dois lui parler, mais je ne sais pas quels mots mettre sur mes maux, comment les amener pour qu'il ne se sente pas coupable d'une chose de plus (il culpabilise énormément car il voit bien que je souffre, il n'est pas aveugle non plus) et qu'au final, cela ne l'amène qu'à se sentir encore plus mal et être encore plus distant, comme pour me protéger.

Je m'inquiète beaucoup pour lui, car je l'aime, et j'ai à coeur de le soutenir et de ne pas l'abandonner parce que j'ai vécu moi-même la dépression et qu'à ce moment là, tout le monde m'a tourné le dos et ça ne m'a pas aidée du tout.

Je partage cette phrase "je continue imparfaitement car je sais que jamais je ne serai dans les conditions idéales pour réussir, la vie est comme ça, il faut la prendre comme elle vient, et accepter de se faire bousculer par elle".  Je crois que trop longtemps j'ai cru (ou on m'a fait croire) que tout ce qui se passait dans ma vie était ma faute, parfois même dans la vie des autres.

Enfin, tout cela est compliqué, mais j'étudie sérieusement cette idée selon laquelle, finalement, il n'y a pas vraiment de "moment idéal" et que peut-être que le fait qu'en ce moment j'essaie de penser plus à moi me permettrait d'accepter de faire les choses imparfaitement et d'évoluer malgré tout.

 

Merci beaucoup pour ton message, il m'a réconfortée smiley

[quote=Ellyra].

Enfin, je sais que je dois lui parler, mais je ne sais pas quels mots mettre sur mes maux, comment les amener pour qu'il ne se sente pas coupable d'une chose de plus (il culpabilise énormément car il voit bien que je souffre, il n'est pas aveugle non plus) et qu'au final, cela ne l'amène qu'à se sentir encore plus mal et être encore plus distant, comme pour me protéger.

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Bonjour Ellyra,

J'ai juste une suggestion pour réussir à t'exprimer auprès de ton mari sans toutefois le blesser. Si tu as peur des mots que tu pourrais prononcer, car ce n'est pas facile en live, peut-être peux-tu lui écrire une lettre. Il est souvent plus facile de coucher sur le papier ce que l'on aurait envie de dire, pouvoir relire et ainsi voir s'il y a des choses qui pourraient blesser. Prendre le temps de le faire, au calme, prendre du recul sur ce que l'on écrit.

Et ensuite pourvoir en discuter.

 

A bientôt,

Tout d'abord, la difficulté du conjoint qui déprime devant l'ordi et tout à gérer, je ne connais que trop bien. Le syndrôme de la bonne élève aussi.

Je pense qu'il va te falloir arriver à te détacher de ce que lui vit. Tu n'en es pas responsable, mais il ne faut pas non plus espérer que ça ira mieux pour toi si lui se prend en charge. Même si...

Ici, la seule solution a été de parler de moi, de ce que je ressentais, de mon travail perso. tout en lui ayant dit qu'à mon avis il faisait une dépression. Mais tu ne peux amener l'autre à le reconnaître, et encore moins à consulter. Ou alors il risque de faire comme le mien, trouver un médecin généraliste obtus et pas dérangeant...

Je crois sincérement que parfois la seule solution pour faire avancer l'autre est de se prendre soi en charge. et que oui, tu gagnerais à consulter. Même si trouver la personne avec qui le courant passe est déjà un travail en soi. En prenant soin de toi tu cesseras de porter la difficulté d'être de ton compagnon, et force lui sera de s'en charger. Le mien va un peu mieux depuis que j'ai cessé de tout prendre en charge et ai été en mesure de déclarer forfait et m'avouer faillible.

LC remue beaucoup de choses, et si je pense avoir progressé beaucoup plus vite depuis que je suis ici je n'y serais sans doute pas parvenue sans un lieu annexe pour débrouiller mes émotions et ressentis. J'ai eu la chance que les deux se fassent écho plutôt qu'entrer en concurrence.

Tout ceci dit, j'ai eu largement ma part de phases de décompensations, de rechutes, de doutes... mais ça fait partie du chemin ! J'en viens même à croire que ces périodes là sont réactionnelles à des changements en cours et qui nous effraient.

Bref, pour résumer, prends soin de toi et cela aura des effets sur ton entourage.

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