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Pourquoi ça bloque!

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Ancien abonné A lire (0) Très actif (30)
15 avr 2015 à 13h

Bonjour,

J'ai du mal!! Je n'y arrive pas, je fais les exercices avec de la mauvaise volonté,je bacle comme un cancre devant son devoir  je sais pourquoi, il y a 2 raisons.

La première est la plus simple! je mène une vie de dingue! C'est vrai qu'avec 3 enfants, un travail à plein temps des responsabilités dans une association,je suis toujours entrain de courir, même si j'ai choisi tout ça , j'en suis tout de même esclave.

La deuxième raison est bien plus pervers,je ne m'autorise pas à réussir, c'est pareil dans tous les domaines, je ne supporte pas d'être meilleure que les autres, d'être devant, petite je mettais des fautes dans mes copies dans les domaines où je me débrouillais pour être certaine de ne pas être la meilleure et quand je cours je ne PEUX pas doubler quelqu'un ça m'est impossible! Heureusement je suis quelqu'un plutôt dans la norme dans tous les domaines aussi je ne me saborde pas tout le temps mais si par hasard je fais preuve de compétences quelque part ....

Et maigrir ça serait réussir, devenir plus jolie, en restant dodue je reste dans la norme , je suis celle qui pourrait être belle avec des kilos en moins....

(Attention je ne dis pas qu'on ne peut pas l'être!!)  A mon âge , je sais pourtant que je ne serai plus jamais très jolie mais ce blocage est lié à ça....

J'espère que je ne parais pas trop prétentieuse en disant ça mais je crois que tout vient de là...

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20 commentaires

C'est vraiment fou où vont se nicher ces histoires de bouf...si des gens qui ont souffert de la faim nous lisent ...c'est un peu la honte tout de même, se rendre malade avec quelque chose qui fait cruellement défaut à certains humains!

Bonjour Tinea.

Quand on fait un travail sur soi, des tas de souvenirs enfouis ou des expériences habituellemnt  ordinaires mais mal vécues selon notre ressenti de l'époque ressortent, qu'ils aient aujourd'hui,  ou pas, une incidence sur notre relation à la nourriture.

Ce qui vient parfois de loin nous surprend parfois. Cela résulte de notre histoire humaine personnelle.

N'ajoutons pas à la culpabilité que l'on retrouve dans la difficulté à ne pas savoir arrêter sans finir son assiette.

Bonne route!

 

Pourquoi çà bloque. Faut-il voir un psy pour débloquer? je n'en sais rien.

J'ai travaillé sur un autre site sur le sujet où l'on parlait à un moment d'autosabotage dans notre amaigrissement. "Je veux maigrir mais quelque chose dans l'insconcient refuse de maigrir". Pour moi, dès quelques kilos perdus et me sentant mieux, je lache tout et repart à la hausse.

Cet autosabotage est souvent dus à des croyances sur le poids, la santé, ...etc, des phrases entendues.. enfouies dans l'inconscient.

J'ai avancé alors sur certains points dont quelques uns douloureux. Cela m'a permis d'être mieux psychologiquement et de trouver une certaine paix. j'ai écoute des cassettes, et surtout lu des forums où je me suis retrouvée et qui m'ont parfois provoqué des émotions fortes mais qui m'ont soulagé (chagrin refoulé depuis 40 ans suite au décès de ma grand-mère car interdit de pleurer par exemple et que j'ai pu vivre, ressentir après la lecture d'un forum).

Puis lecture de livres, un peu de psy lors d'une cure à Brides-les bains...etc. A chaque fois, j'ai découvert des choses sur moi qui venaient de l'enfance ou plus récentes. Petit à petit, mes compulsions ont diminué en nombre et j'ai mangé moins mais toujours trop.

Lors des EME aujourd'hui, certaines de ces expériences remontent à ma conscience, mais avec la méthode LC, je peut vivre mes émotions et prendre du recul pour les calmer ou limiter leur effet sur le poids.

Ainsi, les EME qui nous font manger sans faim et en quantité, se limitent désomais souvent à une journée, le temps de l'acceptation des émotions douloureuses notamment.

Bon courage!

Je pense avoir trouver pour moi un début de solution.

J'ai aujourd'hui 65 ans.

Or, dans mon enfance, selon médecin scolaire en cours préparatoire, j'étais trop maigre. je souffrai de bronchites à répétition.Mon père craignait la tuberculose.  Une "tache" au poumon mais rien de méchant avec le recul que j'ai aujourd'hui. j'ai toutefois reçu un traitement lourd à l'époque.

Et je devais grossir. Si j'étais trop  maigre, pour mon père c'est que j'étais malade. A cela s'est ajouté la carapace pour me protéger de l'attrait des homme,

Puis l'âge adulte venant c'est plus la peur du cancer si je devenais maigre.

Ce dernier point a été réactualisé après mon passage chez le médecin hier auquel j'ai signalé le traitement lourd de l'enfance.

Je suis partagée entre le désir de maigrir  pour éviter le diabète, améliorer mon souffle, ..etc .et la peur d''être maigre qui serait le signe d"une maladie grave telle le cancer; 

Bonjour Colombie. je me permets de répondre à ton ambivalence sur la perte de poids par rapport aux maladies. Il me semble que le fait d'être maigre (ou mince plutôt) ne déclenche pas de cancers. Ce serait plutôt l'obesité qui augmanterait les facteurs de risques de cancers. La maigreur n'est qu'une consequence de la maladie une fois déclarée et à un stade avancé ainsi que des effets secondaires des traitements, et encore pas toujours, des fois ils font prendre du poids. En plus il y a certains examens qui sont plus difficiles à réaliser sur une personne en surpoids donc risques de ne pas detecter des problèmes à temps. Je pense donc qu'on a plus de risques d'avoir un cancer en étant en surpoids qu'en étant mince. Par contre je te rejoins sur cette peur car des fois je pense à ça moi aussi en me disant que si je devais avoir un cancer (car c'est une peur omniprésente chez moi) je supporterai mieux les traitements de chimiotherapie avec un peu de poids en reserve et c'est vrai que des fois je me dis que c'est cette peur qui fait que garde ces kilos.

Merci Jessica et Souriresourire,

Je sais consciemment d'accord avec ce que vous dite, Et cela d'autant que j'ai été opéré d'un cancer très petit en 2013 sans chimio, ni radiothérapie, juste un suivi.     

C'est le fait d'évoquer le traitement de mon enfance qui a fait resurgir dans ma tête les paroles de l'époque de mon père sur maigreur et maladie et la connaissance par mon boulot des risques du traitement reçu dans l'enfance, vers 7ans.

J'ai aujourd'hui fait la part des choses. j'ai retrouvé la sérénité (cf mon blog).

J'espère que mon insconscient ne bloquera pas la perte de poids consciemment espérée.

Colombie, maman aussi surveille son poids et si elle maigrit d'un kilo elle s'inquiète, elle pense tout de suite à la maladie. Elle n'est pas en surpoids.

Chez beaucoup de personnes une perte de poids les inquiète mais chez les personnes comme nous c'est plutôt le contraire.

Je pense que ce sont les personnes âgées qui ont eu cette éducation ( ma grand-mère réagissait comme cela aussi ). 

La perte de poids est bénéfique pour notre organisme, même 10% c'est déjà bien.

J'espère que ton inconscient ne bloquera pas ta perte de poids.

Voilà deux semaines que j'ai commencé et je trouve que cette approche psychologique est très bien.

La respiration en toute conscience est très relaxante.

J'espère que mon enthousiame va rester intact et que je vais perdre mes kilos en trop.smiley

Bon courage.

Pourquoi ça bloque ?...

Moi j'ai souvent cherché à savoir !! Je crois avoir tiré des fils d'explication plausibles...
- J'avais besoin que l'on constate ma présence, alors même que j'étais particulièrement discrète en paroles (j'étais une petite fille sage... sage = qui ne fait pas de bruit, qui ne se montre pas, qui ne montre pas qu'elle est là).
- Ma mamie avait accroché une photo d'un petit Ethiopien famélique devant son bureau. Chaque fois qu'on revenait en France, elle me prenait le pli de la nuque pour évaluer mon degré de (dé)nutrition. Peut-être qu'en mangeant trop, j'essayais de calmer sa peur que l'on soit faméliques en vivant en Afrique (pourtant on était bien loin de l'Ethiopie... et ce n'était pas la même période !).
- J'ai vécu difficilement l'installation de ma féminité et le regard des hommes sur ce qui pouvait me rendre désirable.
- Et sans doute d'autres raisons que j'oublie à l'instant !

Mais voici un moment que je ne cherche plus la raison à mon surpoids.
Je rejoins la réponse d'izabelle. Aujourd'hui je me focalise sur mes sensations et mes émotions, le plus possible et le mieux possible.

Mes raisons donnent sans doute un sens au pourquoi de mon comportement alimentaire défaillant.
Mes sensations donnent certainement une solution à mon comportement alimentaire défaillant.

Au plaisir de vous lire

Patience, voilà un pseudo qui m'interpelle ! Moi qui suis toujours pressée, impatiente justement !

J'ai une longue histoire de régimes en tous genre à mon actif (comme sans doute la plupart des personnes ici !) et mon leit motiv a toujours été "maigrir vite" pour me sentir mieux, pour me dire que c'est possible, pour me rassurer... Je ne me sens mieux que lorsque je sens que je reprends le contrôle, et bien souvent j'ai eu le sentiment de me punir de mes excès, mais comme si pour moi c'était une nécessité... J'ai aujourd'hui une vingtaine de kilos en trop et pour les éliminer il me faudra faire la paix avec tout ça ! J'ai du chemin à faire !!

Je suis inscrite sur le site depuis hier (après un long temps d'hésitation), mais j'ai lu plusieurs ouvrages de Zermati et Apfeldorfer et ça a été une vraie révélation ! Enfin des spécialistes qui ont tout compris il me semble ! Enfin des témoignages qui me montrent que je ne suis pas seule dans mon cas et que les problèmes de comportements alimentaires ne sont pas insolubles. Je suis arrivée à la réponse que je cherchais : la diététique n'est pas le seul recours (je n'ai pas besoin de ça !! je connais tous les refrains par coeur!), ça va bien au-delà, du côté de la psychologie. Et c'est d'autant plus complexe en fait...

Je vais essayer de travailler sur moi-même grâce à ce programme, car je sens qu'aujourd'hui j'ai besoin d'être aidée. J'ai longtemps préféré me débrouiller seule (moins de contrainte, personne pour me culpabiliser davantage !), mais je pense avoir atteint mes limites à présent. Je ne supporte plus la frustration des régimes, mais j'ai peur qu'en lâchant prise je ne perde pas (plus) de poids... Il est temps que j'envisage les choses autrement, j'espère y arriver grâce au site, à mes lectures, à vos témoignages et aux échanges que je pourrai avoir sur le forum.

La difficulté quand on est comme moi pour le tout ou rien, c'est de trouver l'équilibre qui permettra de garder le plaisir qu'on a à manger sans débordement, sans les excès auxquels succède toujours un sentiment de culpabilité qui vous pousse à les aggraver !

A suivre donc... et au plaisir de vous lire aussi !

 

bienvenue à toi Vero !!!