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Prise de poids...( prise de conscience...?)

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
11 juin 2012 à 09h

 

Deuxième semaine très difficile, et cette fois-ci mon poids est remonté ( en flèche)... Après 4 mois de LC ça fait mal mais je m'en doutais: trop de stress et incapable de le gérer... Des choses positives qui se mettent en place pour le futur et moi qui pense que je ne vais jamais y ariver, une peur archaïque qui ressort!

Une seule chose positive dans tout ça: j'ai bien vu que ça n'allait pas et que je multipliais les moments où je mangeais sans faim: impossible de dire non aux repas familliaux, aux eme, aux habitudes "d'avant"... bref, je trouve ça moche, mais en même temps j'ai vraiment besoin de faire LC... ce n'est pas le moment de me démotiver! C'est comme si j'avais compris LC intellectuellement mais que j'avais du mal à l'intégrer " corporellement".

Je n'arrive pas à croire en moi et à me faire une place... je prends sur moi et là : je mange... faut que ça change.

Je n'ai plus envie de faire de mon corps une sorte de victime de ce que je n'arrive pas à faire, ou à prendre, ou de ce que je me laisse imposer.... Ces 4 mois m'ont appris ça, j'en ai pris conscience ces jours-ci... Comme si je me punissais en enlevant à mon corps la possibilité d'être "bien dans sa peau", dans MA peau... je n'ai plus envie de ça, j'espère arriver à avancer encore...

Voici le billet que j'ai mis sur mon blog ce matin. Je me demande pourquoi je suis si "fragile" dans ce rapport à la nourriture, même si je connais certaines réponse, ça ne suffit pas à m'en "guérir". 

Comment faire pour concrêtiser vraiment tout ce que j'apprend sur ce site?

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6 commentaires
Bonjour Ccil, Je te suis quand tu écris ' je comprends Lc intellectuellement et j ai du mal à l'intégrer corporellement. Ma coach, Marie m'a écrit de me servir de l'image refuge et je l'ai pratiqué très récemment, cela m'a beaucoup aidé et aussi d'intégrer le parcours comme un marathon et non comme un sprint. Hier, j ai dit à ma petite famille que je n avais pas faim, ils ont cru que j étais malade! Alors j ai eu plein d'attentions de leurs parts c'était pas désagréable. Bon courage jusqu'en août et tiens bon.

 

Bonjour ccil,

C’est vrai, c’est toujours déprimant de voir que, parfois, on cesse d’avancer, et même, qu’on recule. Mais recule-t-on vraiment ? Ce qui est acquis reste acquis : on comprend mieux comment on fonctionne, on sait mieux écouter ses sensations alimentaires, on parvient à répondre à certaines situations autrement qu’en mangeant.

Mais pas à toutes. Certains problèmes sont, pour le moment, plus forts que nous. Alors on revient à des conduites, plus anciennes, comme les EME.

Il est fréquent qu’on n’avance pas en ligne droite, que des avancées alternent avec des moments de régression. C’est un peu comme la marine à voile : on avance bien sous des vents favorables, mais quand le temps se gâte, on cesse d’avancer, et on cherche simplement à ne pas couler.

Alors, patience et douceur avec soi-même ! Acceptons les tempêtes, comme nous acceptons le beau temps. Et dans la tempête, amarrons-nous solidement, revenons à nous-mêmes encore et encore, accrochons-nous au moment présent. Au milieu de la tempête, le calme, l’œil du cyclone. Je respire, j'y suis. J'en sors? Je respire, j'y suis. Encore et encore.

Merci pour tous vos messages d'encouragement!

De toute façon je continue mon parcours.

J'ai commencé la méthode en février , à un moment où je savais que j'allais avoir beaucoup de pression sur le plan professionnel dans les mois à venir...et en fait j'ai eu aussi d'autres oportunités " en plus", certaines que j'ai refusées, et d'autre pas car c'est ce qui va peut-être me permettre d'avoir du travail dans quelques temps. Bref je me dois d'être "performante", enfin disons je le vois comme ça... Alors que j'aurais besoin de repos, car tout ceci ressemble à une course de fond qui dure depuis longtemps, mais pour l'instant ce n'est pas prévu avant le mois d'Août...

En fait ma situation n'a rien de catastrophique, au contraire il me semble être en train de construire quelque chose que j'ai toujours souhaité, mais de vieilles peurs que je connais bien s'y rattachent, de vieilles peurs qui viennent d'un moment de ma vie qui n'est plus d'actualité.

Hier soir pendant une séance de rpc, je me disais que j'en avais juste marre de trainer ces vieilles casseroles:  j'ai 44 ans, elles viennent d'il y a plus de 30 ans, je voudrais les poser, je les connais, j'en ai fait le tour, et je voudrais commencer la deuxième partie de ma vie un peu plus "légère", car je sais combien elles m'entravent parfois. J'arrive quand même à faire les choses qui me tiennent à coeur, mais avec dix mille fois plus d'énergie qu'elles n'en demandent, et toujours avec le vieux réfflexe de ne pas assez y croire, peut`être aussi de croire que je n'y ai pas droit... et puis une autre pensée m'est venue, dû à ce que j'avais pu lire ici et là sur les forums: et si j'acceptais vraiment cette peur, cette casserole, si je l'accueillais, si je la regardais vraiment en face? Que deviendrait-elle?

En fait les vents sont favorables, mais des restes de tempêtes sont à l'intérieur de moi...

Si tu savais comme je me retrouve dans ton billet... un mois que je n'avance presque pas et ce matin la balance affiche 1kg de plus...

beaucoup de stress alors je m'oublie... mais tu as raison, la différence avec avant LC c'est que maintenant je m'en rends compte.

Je crois vraiment qu'il nous faut patience et douceur...

courage miss!

Quand je reprends du poids, c'est comme une petite sonnette d'alarme : je sais que je prends moins soin de moi, que de nouveau je me fais passer après les autres.

Ccil

Je te comprends quand tu dis que tu comprens intellectuellement la méthode, mais que tu as du mal à l'intégrer physiquement. C'est comme si notre comportement alimentaire était inscrit dans chacune de nos cellules. Nous avons besoin de temps et 'expériences diverses pour modifier ce programme incrusté en nous.

Moi aussi j'ai repris du poids, et j'ai décidé de le vivre comme une expérience et la preuve que les conseils prodigués ici sont vraiments justes.

En te lisant, je me demande si tu n'es pas en colère ? Une colère que je sens un peu confuse, et que tu retournerait contre toi au lieu d l'exprimer aux personnes concernées. Aux personnes ou aux événements, d'ailleurs.

Je comprends aussi cette angoisse d'aller vers des choses qui te rendent heureuse. parfois je me dis que le malheur a ceci de sécurisant que nous y sommes habitués et savons comment il fonctionne. Comme si vivre dans le malheur nous permettait de contrôler notre vie, alors que le bonheur... on risque de le perdre un jour !

Bon courage Ccil