quelle est la différence entre une EME et manger en stressant de peur de ne pas pouvoir s'arrêter
je m'explique, c'est l'heure du gouter, j'ai faim, aucun problème à la base, c'est la chandeleur je fais des crêpes avec mes enfants
premier problème j'adoooore les crêpes et j'ai toujours du mal à m'arrêter !! donc quand je commence à manger une crêpe ou que même je la cuis, j'angoisse déjà
j'ai respiré et tout et tout mais bon....`
je mange la 1ere en dégustant trés trés lentement, mais je les ai faite trés fine donc j'ai du mal à sentir le gout de la crêpe, du coup je fais autre chose avant de manger la 2éme pensant que ca m'aiderait.... ben non je n'éprouve pas la force, la volonté d'arrêter, pas de sentiment de satiété, alors une, deux, trois, quatre crêpes d'enfilées plus 3 carrés de chocolat et la enfin c'est bon je n'en veux plus...........
bon alors c'est quoi ça ? une EME? Comment faire ? ca me fait ca avec les crêpes mais aussi les gateaux , le chocolat....
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effectivement patience en te lisant je m'en rends compte, non je suis fière car j'ai réussi à m'arrêter avant d'avoir ce sentiment de ballonement qui est présent quand j'ai trop mangé donc......
anthezome, si tu avais faim, alors comme tu dis, aucun problème!!!
si c'était une petite faim, le sentiment de satiété est plus dur à repérer pour moi, parce que la faim est très vite comblée
si c'était une bonne faim, pourquoi pas plusieurs crepes très fines, cela ne semble pas excessif
peut-être bien que la satiété c'était à ce moment-là.....
j'ai l'impression que tu culpabilises de manger, alors même que tu as faim......
peut-être que tu n'es pas habituée à cet aliment, que tu n'en manges pas souvent, donc c'est tout à fait normal d'avoir du mal à sentir la satiété
d'ailleurs c'est mon cas, je mange rarement des crepes, et à chaque fois j'ai du mal à sentir la satiété, je suis "entre-deux" c'est à dire que mon mental intervient beaucoup, mais mon corps n'est pas très affirmatif
alors il y a une sorte d'incertitude un peu inconfortable (surtout quand on veut tout contrôler!!!!)
il faut accepter cette incertitude, écouter ton corps du mieux possible et te concentrer sur le gout et sur ta faim....
on ne peut pas faire parfaitement à chaque fois, mais c'est dans ce genre d'expérience qu'on apprend à mieux se connaitre et à expériimenter réellement nos sensations
oui, c'est vrai, il y a parfois de l'incertitude au niveau du corpset la tête contôle....
c'est vrai ce que vous dites.....
gouter, je rentre en angoissant à moitié, j'avais faim bon je commence en stressant de ne pas m'arreter car j'avais envie de tout !!!! je me fais plaisir avec un truc au chocolat puis une pomme pour me caler et la ben je me mets à faire un truc que j'ai arreté à 19h, heure de manger donc tout est ok pour ce soir j'ai réussi à m'arrêter en réflechissant.... respirant....
fiere de moi j'ai bien géré le gouter !!! je commence à stresser, je respire, je me dis je me prends 3 trucs qui me font plaisir, j'avais faim, mal géré la gamelle du midi, j'ai eu faim toute l'aprés midi.....
je prends mes trucs, je déguste et au bout de 2 ben j'avais plus faim, j'ai arrêté trop fière de moi j'ai savouré, profité !!! en plus devant la télé !!!
bravo anthezome, tu vois s'arrêter quand on a plus faim c'est possible!!!
bien sûr cilou-cile, sur le fromage moi aussi je peux avoir du mal, parce que c'est très rassasiant, et du fromage sur le plat principal, je suis un peu chamboulée, je crois que c'est normal
c'est bien que tu renonces à vouloir respecter ta satiété à la bouchée près, car cela met une pression inutile, le tout est de d'écouter "au maximum", au mieux, et de toute façon on ne mange pas une raclette tous les jours non plus
EME ou pas EME ?
Anthezome, votre incapacité à vous arrêter de manger quand vous avez commencé me semble principalement due à la peur de manquer. Lorsque l’on diabolise un certain nombre d’aliments, que l’on culpabilise lorsqu’on les consomme, on a tendance à continuer à manger une fois que l’on a commencé. On se situe dans un système tout ou rien. À l’inverse, lorsqu’on s’autorise à manger ce qu’on aime, sans interdit, sans culpabilité, alors pourquoi continuer à manger lorsque notre plaisir faiblit ? On sait que l’on pourra revenir à ces aliments-là dès que l’envie nous en prendra.
Une peur de manquer est bien évidemment une émotion et nous sommes bien dans le cadre d’une envie de manger émotionnelle. Nous appelons cela des émotions alimentaires et nous parlerons plutôt d’émotions extra-alimentaires en ce qui concerne les émotions qui découlent du reste de notre vie.
Quoi qu’il en soit, lorsqu’on est dans l’émotion, on ne peut plus percevoir clairement ses sensations de faim et de rassasiement. On mange pour calmer l’émotion, uniquement.
Ces peurs de manquer, les peurs de grossir, sont essentiellement abordées au moyen des exercices alimentaires de banalisation des aliments riches du programme. Ils vont vous permettre de dédiaboliser tous les aliments, ce qui vous permettra de constater que vos appétences ne vous conduisent pas à les désirer en permanence. Quant aux émotions extra-alimentaires, ce seront les exercices de pleine conscience qui devraient vous permettre d’augmenter votre tolérance émotionnelle, de prendre de la distance par rapport à vos pensées et vos émotions, de pouvoir les vivre sans les fuir, sans chercher à les éviter en mangeant de grosses quantités de nourriture.
Encore un détail : ne soyez pas perfectionniste en ce qui concerne l’écoute des sensations alimentaires. Manger « trop » n’est pas anormal, ni catastrophique. Considérez votre alimentation sur la durée (disons 10 jours). Après le flux, le reflux, après avoir mangé beaucoup, on a moins faim et les apports se régulent. Ce n'est que si cette régulation ne se fait pas qu'on peut considérer qu'on mange "trop".
Moi, j'ai peur de manquer de tout ! Je n'ai pas d'aliments tabous et mange de tout. Je finis toujours mon assiette même si je n'aime pas ce que je mange !!! Je n'arrive pas à me dire, je n'aime pas je laisse. Quand je sais que je n'aime pas je ne me sers pas.
Avec le reste, j'ai beaucoup de mal à me servir moins parce que j'ai l'impression d'être au régime même si je sais que je pourrai me resservir. Et pour moi la régulation ne se fait pas parce que c'est toujours pareil : je mange pratiquement toujours trop ! Quand je mange moins que d'habitude, même si j'ai assez mangé, je me dis que ce n'est pas possible de manger si peu et j'ai alors des EME pour "rétablir la situation". J'ai du mal à accepter de manger moins même si je sens bien que je n'ai pas physiquement besoin de plus, même si je me sens mieux dans mon corps, moins lourde quand je mange à satiété ( cas extrémement rare !).
Je ne sais pas si vous allez pouvoir m'aider, j'ai l'impression que c'est un peu insoluble tout ça !
anthezome,
Personnellement, je vois derrière ce moment une EME liée à la peur de grossir.
Tu dis que, dès que tu commences à cuire une crêpe, tu ressens déjà de l'angoisse. Je suppose que c'est l'angoisse de ne pas pouvoir s'arrêter tellement c'est bon ; et donc de grossir car tu en auras mangé trop...
Tu parles également d'autres aliments tels que les gâteaux et le chocolat. Je suppose que ce sont des aliments que tu as classé dans la catégorie "grossissants" ; comme les crêpes, peut-être...
Enfin, tu écris que tu n'as pas la volonté de t'arrêter. Et je crois que c'est le Dr A. qui le disait : quand on a le sentiment de ne pas pouvoir s'arrêter de manger, c'est une EME.
Conclusion, je dirais qu'il n'y a pas de différence entre une EME et manger en stressant de peur de ne pouvoir s'arrêter. Tout ça = EME.
Cela dit, au bout de 4 crêpes et 3 carrés de chocolat, tu n'en voulais plus. Tu avais trop mangé ? Ou bien, ma foi, tu as mangé à ta faim en respectant ton envie ?
Si c'est le cas, moi je dis bravo ! Ca veut dire que, malgré ta peur, tu as réussi à te connecter à tes sensations et que tu as pu t'arrêter une fois arrivée à satiété. Et ça c'est top !
Au plaisir de te lire