Repas de fête en pleine conscience
J'ai envie d'ouvrir un fil pour que l'on puisse échanger sur les repas de fête.....
Je sais que certains les redoutent, ce n'est pas mon cas puisque j'ai pris le large depuis longtemps de cette effervescence et je fais la fête à ma façon
ceci dit, j'aurais quand même au moins un repas ou deux de famille (un calme, un agité)
Donc j'ai envie d'ouvrir un fil, pour qu'on puisse partager nos expériences sur la pleine conscience pendant les repas de fête
- si on a réussit à vivre le moment présent
- si on a réussit à déguster
- si on a réussit à accueillir les sentiments qui s'invitent en nous.... peur, excitation, rejet, jugement ou autre........
Pouvoir vivre au présent dans un moment de fête est quelque chose que j'ai rarement vécu pour ma part, à cause de la sur-stimulation sur tous les plans, et l'excitation
cette année, j'ai envie de relever le défi, à petite dose bien sûr.....
et le vivre en pleine conscience
je me suis dit que ça pourrait être motivant de tenter cette pleine conscience des repas de fête ensemble
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[quote=Noelle]
Oui, alors là, Hourra!!! bravo pour tout ce que tu as cuisiné qui avait l'air superdelicieux, et pour la grande place!!!
[/quote]
Merci Noelle 

nous nous sommes régalés ! je viens d'apprendre que ma belle famille était SUPER
contente de cette journée.
Mes beaux parents ont même remarqué que j'aie mincis 
nos invités sont arrivés tard et repartis trop tôt...
Bonjour à toutes ,
Félicitation nous avons réussi tant que bien mal , le principale c'est d'avoir passé une belle fête de Noël auprès de ceux que
l'on aime .
aujourd'hui j'essais de percevoir ma faim c'est pas gagné!! je n'ai pas pris de petit déjeuner pour mieux écouter celle-ci ce midi,car mon fils est venu passer la semaine avec moi et j'aimerais bien me mettre à table avec lui.
Bonne journée a vous toutes et bonne continuation
Pour finir, je me décide à participer à ce fil. C'est le premier auquel je participe même si j'en ai beaucoup lu depuis 5-6 semaines que je suis inscrite. Je craignais particulièrement la fête de Noël et un relâchement un peu général de l'entre-deux fêtes d'autant que je ne travaille pas ces jours-ci et que le travail comme la balance sont mes régulateurs externes.
Tel que c'est parti, je me sens plus gaillarde. Tout est encore très contrôlé mais j'ai fait l'expérience de ne manger que 2 chocolats, l'un le 25 décembre (ma victoire du jour a été de n'en manger qu'un sans difficultés), le second, le 26 en pleine conscience et il était fabuleux de sorte que je n'ai pas envie d'en manger un autre qui le serait moins. C'est la première fois qu'il y a des chocolats chez moi sans qu'il y ait urgence à les finir.
Une de mes difficultés de la période des repas de fêtes, c'est de renoncer au praliné. Quand j'étais au régime, l'entre-fêtes et l'après fête, c'était comme un long tunnel, un sevrage difficile.
Je ne suis plus au régime et je ne m'y sens pas. Mais ça reste difficile. Du coup, à midi, je me suis décidée à manger des chocolats à la fin du repas (j'avais fractionné pour garder une petite place) jusqu'à sentir le rassasiement gustatif, celui qu'on ressent dans la bouche et qui fait que la bouchée suivante va être nettement moins bonne. J'en ai mangé deux, et j'ai arrêté, mais je n'ai pas senti le rassasiement gustatif. J'ai arrêté parce que je n'avais plus faim et que je voulais tenter d'avoir faim pour le repas du soir. Mais je n'ai pas ressenti le rassasiement gustatif. Ou peut-être que je l'ai ressenti, mais je n'ai pas pu prendre une bouchée de plus, pour être sûre. Je m'en suis empêchée.
Cette fois, pas par restriction cognitive, mais pour mon confort (ne pas être trop chargée en nourriture, retrouver la faim au repas pour manger avec mon mari). C'est déjà un progrès. Je ne me suis pas non plus "obligée" à en manger à la place de mon repas de midi pour respecter mon envie de salade composée. Mon envie de praliné est émotionnelle, mon envie de salade ne l'est pas (j'en salivais, dans le magasin, j'avais le goût de la vinaigrette balsamique dans la bouche et le croquant de la salade dans les dents) alors que le praliné ne me fait pas saliver en ce moment, il me donne juste très envie). Mais j'ai quand même fractionné la salade pour profiter du praliné. Du coup, je me sens frustrée de salade ET de praliné, arf !
En fait, je pense que les chocolats de Noël à la période de Noël sont mon aliment tabou. Du coup, je retenterai l'expérience plus tard, après le premier de l'an, si j'ai encore cette envie émotionnelle de praliné : remplacer mon repas par des bonbons au praliné, jusqu'au rassasiement gustatif, et re-bonbons au praliné pour la collation si j'ai faim, comme dans l'exercice de l'étape sur le rassasiement gustatif. Peut-être même que je ferai l'étape en respectant scrupuleusement le protocole (trois jours de suite, le même aliment). Je ne l'avais pas respecté à la lettre pendant l'étape, parce que je n'en sentais pas le besoin et que je ne sentais aucun aliment comme tabou. Il faut que je démythifie, pour mieux en profiter, sans cette sensation de m'en priver quand j'arrête. M'enfin, je vais laisser passer la période des fêtes pour faire ça. Je pense que ça va fonctionner (ça avait marché pour les rochers Suchard), mais ensuite, si ça fait comme la dernière fois, je vais avoir envie de pommes, d'oranges, de haricots verts et de salade, donc ça va m'empêcher de profiter des autres bonnes choses de cette période.
En tous cas, le fait d'écrire ça, ça m'a aidée à absorber le reste d'EME. Je n'ai plus envie de praliné pour le moment, j'ai une intense envie de café sans sucre ! Je vais tester mon nouveau déca !
Bonsoir à toutes!
Voilà mon petit bilan de ces repas de fête en pleine conscience:
Le 24 au soir: petit repas très simple avec ma famille, je n'ai pas su reconnaitre vraiment ma satiété, mais je ne me suis pas goinfrée, et j'ai apprécié le moment.
Le 25: le matin, j'ai attendu d'avoir faim pour le petit déjeuner, et le midi, repas avec ma belle-famille. Je me suis beaucoup levée pour la préparation, ce qui fait que j'ai laissé une partie de mon entrée, et je n'ai pris qu'une petite part du plat principal. J'ai été assez étonnée d'avoir faim pour le repas du soir, mais si!!! Le repas du soir a été léger. Journée parfaite!!
Le 26, c'est là que ça se corse, on a encore reçu du monde, et là, je crois que j'ai ressenti comme une "invasion": pas moyen d'aller faire la sieste, pas moyen de m'esquiver pour avoir "un petit moment à moi".
Le soir, une tante de bretagne est arrivée avec des crêpes. Je savais d'avance que je n'avais envie que de sucré (c'était la naissance d'une EME surement), mais devant les yeux de mon père ("quoi, que du sucré? C'est pas un repas, ça!"), j'ai pris une crêpe salée et deux sucrées. J'ai pu lui expliquer qu'il y avait clairement une crêpe en trop et que ça ne serait pas arrivé si j'avais écouté mon envie de sucré, en oubliant le "diététiquement correct".
Le 27, c'est le jour où j'ai mangé sans faim toute la journée.
Je peux l'expliquer, c'est surement un grand pas:
D'abord, je sais qu'il y a la fatigue (ma fille réveillée à 5h30 du matin), du coup, j'ai préparé un plat de "fruits déguisés" (dattes et pruneaux fourrés à la pâte d'amande) à 7h et je l'ai presque entièrement mangé à moi toute seule tout au long de la journée....
Ensuite, cette sensation d'invasion qui perdure (je commence à comprendre que j'ai vraiment besoin de moments de solitude), même si j'ai pu monter me reposer cet après-midi...
Et puis aussi, le discours familial du diététiquement correct qui me perturbe. Ou plutot, ce "double" discours: on réalise de bons plats, c'est la fête, on se régale, et parallèlement, on passe son temps à dire "ohlala, on mange trop, ha non, ce midi, pas de mayonnaise avec le reste du chapon"...
Pour dévier du sujet, dans ma famille, tout le monde fait attention à sa ligne, les parents ont toujours eu un certain discours sur ce qui était bon pour la santé, et pourtant, à chaque fois qu'on les voit, ils nous offrent gateaux, chocolats, et autre douceurs....
Bon bref, aujourd'hui, je ne sais pas si c'était l'eme de décompression, mais c'était LE jour SANS faim!!!
Heureusement, demain est un autre jour: normalement, si tout va bien, j'ai dépassé le stade du "foutu pour foutu, je me goinfre jusqu'au 31 décembre en attendant les bonnes résolutions"!!
On y croit!!
Joyeuses fêtes à toutes!!!
perso, plus que les repas de fête, que je ne gère pas trop mal cette année, surtout en ne culpabilisant pas et en attendant que la faim revienne si j'ai trop mangé,
c'est le boulot qui m'angoisse, car à cette période, il y a des sucreries qui trainent partout, et je n'arrive pas à ne pas en manger sans m'arrêter quand je les vois..une orangette par ci , un praliné par là, et je reviens me servir à peine le premier avalé, c'est compulsif, la plupart du temps j'ai pas le temps d'y penser que c'est déjà dans ma bouche et quand j'y pense je m'autorise "encore un, puis encore un, celui ci c'est le dernier, ce coup ci "etc....c'est d'autant plus bête, que du chocolat j'en ai dans mes placards, à la maison... je me demande si il ne faudrait pas que je m'achète des pralinés et autres chocolats fourrés pour la maison pour ne pas être tentée de me gaver au boulot quand j'en vois....desacraliser le praliné, en en ayant plein ses placards, en voilà une solution!
bon après faudrait que je fasse pareil avec les galettes des rois, les fraises tagadas, les macarons, les dragibus, les nounours...je vais finir par pouvoir ouvrir un magasin de sucreries!
et bien, Marie al, c'est un peu ce que j'ai fait en novembre, ou j'ai eu chez moi des chocolats que je pensais offrir , et que j'ai gardés au final
et le fait de savoir que ces chocolats etaient a ma disposition, la chez moi, et que je pouvais les manger sans contrainte, me permet en ce moment de Noel de vivre tranquilement la presence autour de moi de chocolats et bonbons divers
et c'est cette tranquilité que j'apprécie!
Eh ben dis donc ! Bravo à vous toutes pour cette gestion quasi parfaite (je dis bien "quasi" car rien n'est parfait, n'est-ce pas ? ;-) ) de vos repas de Noël !
Pour ma part, je suis sortie trop pleine du dîner du 24 et du déjeuner du 25. Et j'ai grignoté des papillotes et de la pâte d'amandes entre les repas. A part le petit-déjeuner du 25, durant lequel j'ai juste bu un thé et mangé une bouchée de croissant pour le goûter ; le reste n'a été que trop-plein !
Mais on était chez mes parents. Et chez eux, j'ai toujours du mal à avoir un comportement alimentaire régulé...
Bon, les menus étaient plutôt légers ; donc je n'ai pas eu mal au coeur.
Mais depuis je suis revenue dans les EME (enfin, je ne les avais pas forcément quittées...).
Du coup, à partir de maintenant je vais tenter d'attendre ma faim...