Repas de fête en pleine conscience
J'ai envie d'ouvrir un fil pour que l'on puisse échanger sur les repas de fête.....
Je sais que certains les redoutent, ce n'est pas mon cas puisque j'ai pris le large depuis longtemps de cette effervescence et je fais la fête à ma façon
ceci dit, j'aurais quand même au moins un repas ou deux de famille (un calme, un agité)
Donc j'ai envie d'ouvrir un fil, pour qu'on puisse partager nos expériences sur la pleine conscience pendant les repas de fête
- si on a réussit à vivre le moment présent
- si on a réussit à déguster
- si on a réussit à accueillir les sentiments qui s'invitent en nous.... peur, excitation, rejet, jugement ou autre........
Pouvoir vivre au présent dans un moment de fête est quelque chose que j'ai rarement vécu pour ma part, à cause de la sur-stimulation sur tous les plans, et l'excitation
cette année, j'ai envie de relever le défi, à petite dose bien sûr.....
et le vivre en pleine conscience
je me suis dit que ça pourrait être motivant de tenter cette pleine conscience des repas de fête ensemble
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moi ce fut completement raté au niveau contrôle le 31 et le 1er au soir ( où j'ai été manger des lentilles chez des amis, il parait que ça promet des pepetes toutes l'année!) : le fait de boire du champagne et du vin fausse completement mes sensations et je n'arrive pas à faire de la rpc...
bon je n'ai pas culpabilisé du tout, j'ai profité , peut être un peu trop quand même, genre foutu pour foutu..., mais je me suis rattrapé les deux jours qui suivaient, attendant que ma faim revienne pour manger mes premières bouchées ( soit à 14h hier et 12h15 ce matin)... je suis assez contente de ce matin surtout, j'ai été bossé sans avoir peur de ma faim sur mon lieu de travail..avant je serai partie au boulot avec un petit déjeuner complet et une sacrée nausée...
Le repas du 31 décembre a été un peu compliqué pour moi. C'était de l'inédit depuis mes débuts sur Linecoaching : je n'avais pas faim et j'ai mangé quand même. Ca m'arrive parfois au travail, mais je mange peu, dans ces cas-là.
A midi, nous étions passés au Quick, et j'avais pris une salade et des petits beignets. Or les beignets, ça ne fait pas partie de mon répertoire alimentaire habituel. Je pensais que vu l'heure tardive du repas, la faim reviendrait, puisque je n'avais pas mangé très au-delà de ma faim, pas plus que lors du midi avant le réveillon de Noël. Sauf que non, le beignet met vraiment vraiment beaucoup de temps avant que l'énergie puisse être absorbée. Maintenant, je le saurai ! Avant le réveillon de Noël, j'avais mangé des pâtes, et ça, je connais davantage les effets.
Donc voilà, pas faim. J'ai eu du mal à me décider à manger. J'ai finalement pris très peu de tout ce que je souhaitais goûter. Au début, c'était étrange de manger sans avoir faim, limite désagréable. Pas physiquement, mais dans la tête. Et puis en respirant, ça allait. A la fin, je n'ai pas eu l'impression d'avoir trop mangé ni d'avoir des difficultés de digestion. J'avais juste des regrets de ne pas m'être régalée comme je l'avais espéré, avec faim.
Le lendemain, la faim était au rendez-vous (pas vraiment la bonne faim, plutôt entre la petite et la moyenne). Les aliments étaient bien meilleurs, mais je me suis gardée une petite place pour les truffes au chocolat noir que mon frère avait fait et qui étaient déjà bonnes sans faim la veille. Le soir, chez moi, j'ai eu faim à nouveau vers 22h, j'ai mangé une tartine de tzatziki.
En ce moment, j'ai plus de mal à entendre mes sensations, tout est brouillé par les règles, la douleur quand elle est là, les anti-inflammatoires quand elle n'est pas là, et l'intense soulagement de la fin du syndrome pré-menstruel. Donc j'attends la faim, j'essaie d'écouter mes appétits spécifiques, et pour la satiété, ben on verra d'ici quelques jours ! La régulation se fera, de toute façon. C'est un tel bonheur d'attendre la faim pour manger, de retrouver le goût plein des aliments, au lieu de leur fantôme de goût (sans la faim, c'est comme un fantôme de goût) et d'avoir la sensation de la petite place (enfin, quand j'ai mes règles, la petite place, c'est un vrai inconfort, donc je ne la laisse pas en ce moment).
Ma conclusion : le choix des aliments du midi avant les fêtes est primordial. Il faut vraiment qu'ils ne sortent pas de mon répertoire alimentaire le plus basique possible pour que je puisse jouer avec mon appétit prévisionnel. Si ça n'avait pas été un repas de fête, je n'aurais pas mangé sans faim, parce que j'étais dans ma famille, j'aurais pu me permettre de ne pas manger (enfin, je pense qu'on peut se le permettre avec n'importe qui, mais moi, je suis débutante dans l'art de m'affirmer).
J'ai eu quelques pensées négatives automatiques, du genre "Oh mon dieu, je n'ai pas envie de légumes, c'est la catastrophe, comment vais-je faire pour réguler ???" Et puis ça s'est calmé. Ce n'est pas moi qui dois réguler, c'est mon corps. Mon seul rôle, c'est de laisser les pensées négatives tourner dans leur coin et de me recentrer sur moi et mes sensations.
bravo pattie, tu étais drolement à l'écoute de toi-même
c'est sûr que les aliments inhabituels, c'est toujours suprenant, donc pas évident pour la faim prévisionnelle
en tous cas, tu as bien géré ta frustration et tu as bien laissé tes pensées controlantes passer leur chemin, donc chapeau!!!
"tout le monde grossit pendant les fêtes"( Dr Z)...et bien, je n'ai pas echappé à la règle, me voilà repartie à mon point de départ!
bon la bonne nouvelle c'est que j'ai attendu ce matin pour me peser au lieu de me jeter compulsivement sur ma balance dès le 02 janvier....
mais il n'y a pas à dire, l'alccol et la pleine conscience ne font pas bon ménage....car à posteriori, j'ai abusé au cours des repas du 31 des canapés appéros qui n'avaient rien d'exceptionnel, alors que le suite du repas étaient bien meilleure...du coup, je suis sortie moins sure de ces deux jours que des fêtes de Noël...
Coucou Flowerbomb,
je t'ai envoyé un message en MP.
Bisous.
Bon, j'arrive un peu après les fêtes ...Cedit dit, janvier n'est pas encore terminé et il reste encore des chocolats dans les chaumières et puis la galette des rois qui s'invite dans les réunions familiales et de travail....
Et pour la grande accro au chocolat et au sucré d'une manière générale que je suis , c'est pas rien tout ça..;
J'irai même jusqu'à dire que j'ai outrepassé en pleine conscience ma faim pour pouvoir manger quelques chocolats. encore maintenant C'est dire......
Ceci dit, il me faut relativiser, tout n'est pas parfait mais pas nul non plus !
Oui, Je ne vide pas les boîtes d'un coup d'un seul et même sans faim, j'arrive à déguster (les manger très lentement). Du coup quand il n'y a plus de plaisir du tout je m'arrête.
Merci Marieal de nous rappeler l'info du Dr Zermati, à savoir qu'en période de Noël on grossit. C'est ce qui s'est passé pour moi. Enfin je pense, à me regarder dans le miroir et à voir mes habits un plus remplis...je ne veux pas me peser .
Je suis juste redevenue un peu plus raisonnable depuis 10 jours, c'est à dire qu'aussi il y a beaucoup moins de tentations notamment de champagne (je craque pour les bonnes bulles!) ....Je reste confiante et je me dis que le poids pris, finira bien par repartir. En attendant, je suis très heureuse d'avoir su revenir à mes sensations sans me noyer dans la culpabilité....Je n'ai pas cédé au "foutu pour foutu" et ça c'est une grande victoire.
Juste pour finir, et parce que je l'ai ressenti très fort cette année, tous mes moments de repas de fête (il y en a eu 6 entre tout) ont été des moments de présence aux et avec les Autres, forts en sérénité et en toute simplicité ...Y compris dans ma famille...Tout cela m'a bien nourrit aussi, mon coeur affectif et émotionnel s'est gonflé. Est ce ça pèse sur la balance ?
Oui, Flowerbomb, nous n'avons pas besoin de régime juste de nous ré écouter...Bon courage à toi, à moi, à nous toutes qui avons un peu ou beaucoup "glissé"....
je crois que la première leçon à tirer c'est : "plus jamais 9 personnes à la maison pendant deux semaines!!!!"
pour ma part, au bout de deux jours, je mange 75% de plus......
et heureusment chez moi personne ne reste plus de 3 jours...... (notre excuse fondamentale : on travaille!!!! eh oui on travaille presque tout le temps donc de toute façon...)
tu n'as pas à avoir honte de ton comportement, tu n'es pas structurée, à l'heure actuelle, psychologiquement, pour recevoir autant de monde pendant aussi longtemps......
ensuite, tu peux te structurer pour..... mais alors il faut exercer un énorme lacher prise
moi j'ai commencé à le faire (et malgré ça, attention, au bout de deux jours, j'enfourne les croissants par deux...)
d'abord : TOUT déléguer : salades, couverts....
ensuite : TOUT simplifier : trucs tout prêts, trucs prêts à l'avance et congelé
et pour finir : lacher prise sur tout : la qualité des mets, la satisfaction des convives, la propreté de la maison, les opinions des autres...... pour ne vivre QUE dans ton corps, au présent 24h/24....
et t'échapper régulièrement pour trouver un peu de solitude..... en laissant les autres préparer les repas
tu peux prétexter une course et en fait tu vas marcher en silence..... une course essentielle : ton calme intérieur!
je te comprends totalement sur ton attitude car j'aurais fait exactement la même chose, mais je me protège plus que toi, et quand je ne peux pas, j'essaie de lacher prise le plus possible et de limiter les jours........
donc n'aie pas honte, même si je comprends que tu aies honte
avant de comprendre que la sur-stimulation me provoquaient d'intenses EME, je me culpabilisais énormément de ne pas supporter autant de pression sociale (même douce!), je me trouvais "asociale", mais en fait je suis juste hyper réactive à la stimulation, donc maintenant je fais en fonction, c'est juste "comme ça", au même titre que je suis myope comme une taupe
ensuite tu n'as qu'à revenir simplement à ton appétit, et tu n'as nul besoin de régime pour reperdre ce poids, il suffit de t'écouter.... écouter ton corps
courage à toi en tous cas
bravo marieal d'avoir attendu ta faim...... et n'oublie pas que le contrôle c'est toujours la porte ouverte à l'inverse : la perte de contrôle...
c'est bien mieux d'avoir conscience de ce que tu vis, et je crois que c'est ce que tu as fait!
et se remettre dans le moment présent, ça c'est une clé fondamentale (pas évident en repas de fête en définitive)
Violette, très bonne année à toi aussi
comme je te comprends!!!
le liquide est en effet plus dur que la nourriture au niveau de la satiété
pour ma part, comme je suis vite "pompette" (et que je n'aime pas ça, control freaaakkkk), je bois peu, automatiquement......
tu m'étonnes que tu n'aies pas aimé le fois gras si tu n'avais plus faim...... et quel dommage pour tes hotes de couper l'appétit des invités avec des toasts moyens pour ensuite leur servir un plat qui, a priori, devait être meilleur....
je pense que si tu avais eu faim à ce moment là, tu l'aurais peut-être trouvé meilleur
moi pour le 31 j'ai fait un apéro ultra léger et j'ai zappé l'entrée pour passer directement au plat qui était assez riche.... et tout le monde avait encore faim pour le dessert !!!!
c'est tellement plus agréable......
comme toi Violette, la satisfaction de mes papilles est la meilleure façon pour moi de pouvoir m'arrêter facilement à satiété, même si je m'entraine à pouvoir m'arrêter MALGRE la frustration au niveau du gout