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Se comprendre entre mamans

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
27 Mar 2012 à 15h

Faire Linecoaching en étant maman de jeunes ou très jeunes enfants, un challenge à relever ensemble. Retrouvez ici des personnes avec qui échanger au quotidien.

Cette rubrique vous donne aussi l'occasion de partager vos expériences sur la mise en pratique des principes de Linecoaching dans l'éducation alimentaire de vos enfants.

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15 commentaires

Bonjour,

Je suis toute nouvelle sur lincoaching. J'ai bientôt 32 ans et 2 enfants (une fille de 5 ans et un garçon de 2 ans1/2). Contrairement à moi, mon mari et mes enfants n'ont pas de soucis avec la nourriture et s'arrêtent de manger quand ils n'ont plus faim. J'en suis très admirative. Ils n'ont d'ailleurs aucun problème de poids et sont même très minces. On veille à ce qu'ils fassent 4 repas par jour à heures fixes mais ne refusons pas de les reservir. Par contre, ils n'ont pas le droit de manger entre les repas (ils réclament très rarement d'ailleurs). Quand il m'arrive de manger entre les repas (à peu près tous les jours), je ne le fais jamais devant eux.

Nous bougeons aussi beaucoup et nos enfants suivent bien le rythme: mon fils n'est plus en poussette depuis ses 18 mois, il court tout le temps; ma fille est capable de faire des randonnées, 10 km à vélo...

J'essaie vraiment de leur inculquer l'hygiène de vie que je n'ai pas eue étant petite...

A bientôt!

Bonjour,

 

Je suis nouvelle, j'ai 40 ans et  également deux enfants (un garçon de 6 ans  et une fille de 9 ans).

Et tout comme les tiens, mes enfants savent parfaitement gérer leur faim tout seul.

Allaités au départ, j'ai tenté une diversification pour ma fille à l'âge de 6 mois, totalement ratée car ça ne l'intéressait pas. Alors j'ai laissé tomber et je l'ai laissée choisir le moment où elle passerait à une autre nourriture et ça s'est fait plus tard sans heur dans nos assiettes. J'ai compris que les bébés "savent" ce dont ils ont besoin. Du coup pour mon fils, je ne me suis pas prise la tête. Ils se sont naturellement intéressés aux saveurs et ils ont toujours mangé à peu près de tout.

Mais ce qui m'impressionne toujours, ce n'est pas la diversité des aliments qu'ils peuvent manger, c'est qu'ils s'arrêtent vraiment quand ils n'ont plus faim. Il peut rester deux cuillères à café de son dessert préféré, si mon fils n'a plus faim, il s'arrête. Il peut rester une bouchée de son toast beurré du matin, pareil pour ma fille. Par contre moi, j'avais tendance à passer derrière et à finir ce petit bout de toast, cette cuillérée de dessert. J'essaie d'éviter maintenant même si ça me fait envie car je suis accro au sucré.

Je ne les ai jamais forcés à finir leur assiette, ce qui fait, je pense qu'ils ont gardé en eux  le réflexe de la satiété, j'essaie juste de ne pas leur servir de trop grande quantité pour éviter le gaspillage quitte à ce qu'ils se servent à nouveau.

Ils sont minces, super dynamiques, plein d'entrain, toujours partant pour des activités...Moi, je ne bouge plus beaucoup, j'ai du mal  les suivre, et j'aimerais retrouver cette énergie qui me fait défaut.

Je ne les prive d'aucun aliments. Ils font naturellement 4 repas par jour. Ils sont capable de se gérer tout seul au petit déjeuner, et je sais qu'un paquet de gateau ou une tablette de chocolat peut rester sur la table, elle ne disparaitra pas comme ça. Je leur autorise une petite collation entre les repas si besoin, car je sais que ce n'est pas de la pure gourmandise, mais les demandes restent rares.

 

Quant à mon conjoint, lui il est très mince, et a le problème inverse du mien, il doit faire très attention pour ne pas trop maigrir !. (oui ça fait un peu rêver parfois mais ce n'est pas si agréable que ça).

 

A bientôt !

Bonjour,

Juste un petit mot pour dire que décidément, je n'aime pas trop le titre de ce fil de discussion. Je suis maman aussi, certes, et j'ai plein de choses à raconter sur le sujet. Mais je trouve dommage d'exclure toutes celles qui ne le sont pas, par choix ou pas, et qui sont capables de comprendre les préoccupations des jeunes ou moins jeunes maman, comme celles des papas d'ailleurs !

Evitons de mettre les gens dans des cases. Oui, je suis maman mais ça ne me définit pas. Et je n'ai surtout pas envie de m'enfermer dans ce rôle, et d'en faire le moteur central de ma vie...

Je vous rassure, mes enfants sont une partie essentielle de ma vie. Mais proposerait-on un fil de discussion "se comprendre entre papas" ? Ben non, je ne l'ai jamais vu en tous cas...

Je suis d'autant plus agacée que le dévouement corps et âme aux enfants est souvent une des causes de l'oubli de soi.

Voilà, c'est mon (gentil) coup de gueule du jour ... !

Par contre, si un fil de discussion s'ouvre de façon plus large sur la transmission des comportements alimentaires entre parents et enfants, là, je suis preneuse ! C'est peut-être une question de forme et de présentation, mais ce n'est pas anodin (me semble-t-il).

 

A bientôt !

Lily

Oui, tu as raison, certaines personnes pourraient se sentir exclues alors que ce n'est clairement pas le but. Je le voyais plus comme une étude des comportements alimentaires des enfants, qu'on aimerait copier.(on n'a pas envie de tout copier hein :p )

 D'ailleurs, il n'y a pas beaucoup de posts dans cette partie du forum.

 

 

A méditer donc.

 

A bientôt !

 

 

 

Bonjour,

 

Moi aussi je suis gênée par le titre de ce sujet mais je n'ai pas osé intervenir de peur d'avoir l'air de chercher la petite bête. Du coup, j'ose.

Je schématise, bien sûr, il y a tellement à dire...

Oui, aujourd'hui, ce sont encore bien souvent la responsabilité de s'occuper des enfants... et se retrouvent épuisées à jongler entre les tâches de la vie familiale, sans reconnaissance de leur travail, et vie professionnelle, dont le rythme est pensé pour les hommes qui n'ont pas ces impératifs (ah, la culture du présentéisme, pour ne citer qu'elle...). Bien sûr les hommes aussi en pâtissent, en n'étant pas aussi présents auprès de leurs enfants qu'ils le pourraient / voudraient.

Leur légitimité à s'occuper des enfants est niée jusque dans le langage, alors qu'il serait facile de remplacer "mamans" par "parents".

C'est perdant-perdant. Quand je lis les forums et les profils de linecoaching, je suis émue de constater combien de mamans ici sont dévouées corps et âme à leur famille, et assument la responsabilité de ce travail à plein temps, parfois sans trouver de temps pour elles-mêmes. (Au fait, n'oubliez pas d'être fières de vous. wink C'est un travail difficile et beau que vous faites, on a tendance à l'oublier quand on pense que c'est naturel pour les femmes...)

 

Alors, je suis convaincue qu'impliquer réellement les papas commence par leur donner une vraie place dans le langage.

Pourquoi ne pas renommer ce sujet : "se comprendre entre parents" ?

Je plussoie ! Même si je commence tout juste, grâce au travail ici, à le comprendre.

Je ne voulais pas intervenir sur ce fil... parce que je n'aimais pas son titre ! 

 

Mais si le débat porte sur le titre, là, ça m'intéresse. 


Déjà, je suis effectivement choquée de voir qu'on implique uniquement les femmes, et pas les hommes. Mais bon, au vu de l'immense surreprésentation féminine sur Linecoaching, ça peut se comprendre. Donc, finalement, ce n'est pas ce qui me gêne le plus. 


Non, ce qui me gêne le plus, c'est l'intrusion de l'affect dans les mots utilisés. "Maman", pour moi, c'est un mot privé, personnel, qu'on n'utilise que dans la sphère intime. Et depuis quelques temps, il envahit la sphère publique. "Etes-vous maman" m'a demandé récemment un homme ! J'avais envie de lui répondre : "Non, mais j'ai trois enfants"... Etre "maman", c'est déjà être dans le câlin, dans l'empathie, dans le mot doux. Alors qu'être mère... ah, être mère, c'est autre chose. C'est élever des enfants. Dans notre société tout-sentiment, ce serait presque un mot dur, "mère". Pas assez enfantin, pas assez mignon, trop rigide. 

 

Le "se comprendre" me gêne aussi, comme si la compréhension devait plus résulter d'une expérience de vie supposée commune à toutes les mères, plutôt que d'une réflexion intellectuelle. 


Peut-être y a-t-il deux sujets mêlés, en fait : l'expérience de vie commune de mère de jeunes enfants, qui pour leur propre alimentation ont des contraintes particulières, du fait de devoir préparer des repas pour leurs gosses, dont le goûter... et la réflexion sur l'éducation, qui est plus abstraite. 

 

Alors, non, je n'ai pas envie de partager "entre mamans", mais en tant que mère et institutrice, doublement éducatrice d'enfants donc, je pense avoir une réflexion à mener sur l'éducation alimentaire. Je propose qu'on ouvre un autre fil qui porte ce titre, et qui soit ouvert à tous, y compris aux personnes qui n'ont pas d'enfant. 

Bonjour,

Je ne comprends pas vraiment le problème avec les termes du titre. Quel est l'intérêt d'écrire des lignes sur la distinction entre "mère" et "maman"?? On est là pour parler d'alimentation, non?

Moi aussi, professeur des écoles (faut-il écrire des lignes sur la distinction instituteur/professeur des écoles!!??) je pense avoir une réflexion à mener sur l'éducation alimentaire mais n'oublions pas tout de même que les principaux éducateurs des enfants sont les parents et non les enseignants.

Oui, il est vrai que je suis professeur des écoles, et ça me désole bien, car j'aurais voulu être institutrice, et j'en veux toujours aux technocrates qui ont fait de nous des sous-professeurs en détruisant la dénomination de notre beau métier. 


Les mots ont pour moi beaucoup d'importance. 


Mais si "on est là pour parler d'alimentation et rien d'autre", ma foi, tant pis ! 

 

Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, mais le milieu scolaire est un lieu important de formation de la personnalité, qu'on le veuille ou non. L'association entre "gros" et "moche", par exemple, est facilement véhiculée par les enseignants, de même qu'un certain sexisme. 

 

Quant à l'orthorexie alimentaire, elle est carrément "au programme", puisque nous sommes incités à transmettre la bonne parole nutritionnelle à nos classes, voire à vérifier la manière dont nos élève s'alimentent !


J'ai eu une discussion l'autre jour avec ma collègue (mince, évidemment) de CM2, qui s'interrogeait pour savoir si elle devait convoquer la mère d'une élève qui avait beaucoup grossi, afin de lui donner des recommandations nutritionnelles. 

Voici un fil clos depuis belle lurette ! Mais je le relance pour poser ici de la colère et de la honte par rapport à l'alimentation des enfants.

Nous sommes actuellement en week-end prolongé (qui s'arrête ce soir !) en famille. Pendant ces moments, les repas sont toujours un moment de tension particulier :
- pour ma belle-mère, un enfant "sage" et "bien élevé" est un enfant qui finit son assiette ;
- pour moi, un enfant "sage" et "bien élevé" n'est pas forcément un enfant qui finit son assiette. Sa sagesse serait plutôt de s'arrêter quand il arrive à satiété pour passer au plat suivant ; et de sortir de table quand il n'a plus faim.

Bref, vous voyez certainement le choc des "cultures" !

Hier soir, Fiston s'arrête aux 3/4 de son assiette de purée : il est arrivé à satiété. Mais il aimerait bien du dessert pour répondre complètement à sa faim.

Réponse de mes beaux-parents : "Ah, tu auras un dessert seulement si tu es sage en finissant ton assiette".
Fiston a fait la moue.
Réponse de mes beaux-parents : "Oh mais ce n'est pas mignon de laisser de la purée. Tu n'es pas sage. Donc tu n'auras pas de dessert. C'est comme ça".
Fiston reprend sa fourchette et avale ses trois cuillères comme un glouton.
Réponse de mes beaux-parent : "Oh !! Mais tu es sage !! C'est bien, tu as fini ton assiette ! Maintenant tu peux avoir ta glace !".

Je ressens beaucoup de colère face aux mots, à la logique employée et aux remarques du genre "Oh, il ne mange pas Fiston...". Si, il mange ! Il mange à sa faim. Et il n'est ni trop gros, ni trop maigre, il est en bonne santé... Bref.

Et d'un autre côté, j'ai honte de moi parce que j'ai laissé faire.
J'ai laissé faire parce que je ne voulais pas créer de tensions. Je crois que je passe déjà pour quelqu'un d'un peu susceptible ! Alors je tente de mettre de l'eau dans mon vin, de ne pas faire d'histoires.
Mais par peur du conflit, j'ai laissé Fiston entendre et écouter le raisonnement de mes beaux-parents...

Je sais que j'aurai d'autres occasions d'en discuter avec lui. Mais bon, je me sens lâche...

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