Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Se couper de ses émotions : mal être supplémentaire

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
12 déc 2013 à 09h

Hier soir, en prenant ma douche  (  c'est toujours en prenant ma douche que tout s'éclaire dans ma tête),  j'ai compris un truc

 

genre  enlightened

 

parce que dans la soirée, je me sentais  genre  "pas assez aimée",  en "manque"

ce qui est assez étrange, vu que j'ai un chéri adorable et très démonstratif  (bien que pas en super forme actuellement)

 

Je trouvais ça bizarre ce ressenti,  quand soudain, ça fait un beau  enlightened    (j'aime ces moments)

 

J'ai soudain compris qu'à cause des inquiétudes  (angoisses!!)  qui me taraudent en ce moment,   je me suis coupée de mes émotions, afin de ne pas trop "resssentir", pour ne pas laisser l'angoisse prendre trop de place

du coup, m'étant coupée de mes émotions, je ne "ressens" plus

et paf.....  ça se transforme  en  "personne ne m'aime, je suis seule, en manque, etc....."

 

c'est fou à quel point ça m'a frappé

en effet, j'ai des réticences à prendre ma douche  (pour moi un grand signe de lutte, car elle me connecte toujours à mes émotions),  à m'interroger sur ce que je ressens en cours de journée.....

 

je suis heureuse d'avoir enfin compris, dans mes tripes,  à quel point   me couper de mes émotions peut engendrer, en tant que tel,  un mal-être

 

je ne dis pas que je pourrais accueillir vraiment l'angoisse du jour au lendemain, mais au moins, quand je me sens " coupée",  comme ça,  je saurais pourquoi.....

 

au lieu d'accuser le monde entier.....    je pourrais au moins tenter de me reconnecter à moi-même

Voir le dernier message

Répondre
69 commentaires

j'espère que mon message n'était pas trop confus

à le relire, je ne le trouve aps tr_s clair, mais c'est peut-être moi qui suis fatiguée!!!

 

en tous cas, moi je suis hypersensible, mais en lutte contre mes émotions depuis ma naissance

alors je revendique le titre de la "super-super nulle des émotions"

personne ne me détronera !!   wink

Tu n'es pas nulle en émotions. C'est juste que là, tu as face à toi des cracks des émotions ! Les personnes hautement sensibles (et conscientes de l'être) ont une capacité particulière à ressentir et décrire leurs émotions (je trouve, en tous cas), parce qu'elles les ressentent vraiment fort. Ca permet aux débutantes en émotions (comme moi, comme toi peut-être) d'y glaner des choses ! J'ai l'impression qu'une émotion qui ressemble à un tsunami dans le ressenti d'une personne hypersensible ressemblera à une vague chez une personne moins sensible. Ca n'empêche pas que ça fait bouger le bateau, mais ça se perçoit moins facilement.

peut etre es tu tout simplement  d'un caractère assez stable et  tranquille?  c'est en general mon cas, mais je me suis surprise a eprouver de la colère , pour une raison relativement sans importance, au moins en apparence, et là, je me suis dit que ça bouillonnait aussi sous la couche de zenitude...

en fait, c'est la rpc qui m'a permis, je crois, de laisser vivre un peu plus mes emotions

 

bonne decouverte

 

Merci de vos réponses et des échanges qui permettent de remettre en lumière des choses( émotions, ressentis, comportements) laisses dans la pénombre. J'ai fait un stage sur la grammaire des émotions de I Filliozat Voilà ce que j'ai retenu sur la colère: La colère sert à la confrontation d'une injustice, à défendre son territoire, ses valeurs, son intégrité. C 'est aussi ce qu'on ressent après une FRUSTRATION à une invasion de nous même de notre territoire. La colère est une protestation contre nos intolérances. Elle ne signifie pas violence mais affirmation de soi, elle permet de se faire RESPECTER. La violence elle est le résultat de colère accumulée et non gérée( passé) Pour gérer sa propre colère on doit apprendre à l'exprimer sans violence dire les choses clairement avec des phrases parlant de soi c.-à-d. des MESSAGES JE (voir la cnv) Pour aider qu'un en colère : écouter sans chercher à calmer à éteindre le feu. Accepter l'émotion et essayer de reformuler le ressenti de la personne en colère. Cette colère est saine nous devons la vivre elle permet le respect de notre identité . Cette colère correspond à des situations que l'on vit. La décharge de la tension émotionnelle doit être vécue pour permettre au corps de revenir au calme de restaurer le mouvement. Il faut libérer le plexus solaire et le haut du corps: Faire le bûcheron. Comme si on fendait du bois, en criant haut fort avec le timbre le plus grave( adulte) qui soit. Par contre si on est en colère alors qu'il n'y a pas de "raisons apparentes" cette colère est issue de notre passé.
J'ai encore testé la colère toute la sainte journée!!! J'ai eu des eme mais toute proportion gardée. 1-la colère de l'autre et bonne réaction Je dis quelque chose mal perçu et l'autre me répond sur un ton super agressif m'entonnant de me taire..... J'ai haussé le ton pour dire que je ne supportais pas qu'il me parle sur un ton agressif. Que j'acceptais le dialogue mais qu'il était hors de question que je supporte cette maltraitante. Ça n'a pas marché le ton montait tjrs chez l'autre j'ai senti ma colère monter aussi, j'ai frappé du poing sur la table je sentais que ma colère sortait et puis j'ai quitté la pièce en disant que je ne veux plus tolérer ce genre d'affrontement. J'ai réussi à désamorcer cette situation et en plus il est venu s'excuser en me donnant les raisons qui l'a mis hors de lui. -2 ma colère Je sais que je fais mes demandes car ma colère de ce soir est directement liée à ça. J'ai super bétonné la fin de soirée. À 16h30 je dis à zhom que j'ai besoin que nous planifions notre soirée et que fillette doit aller vers 20h Max au lit car est malade et fatiguée. On se repartit les tâches : lui prépare le repas qu'on planifie pour 19h et moi je m'occupe du reste....21h30 fillette est dans son lit car le repas n'était pas prêt à l'heure... J'ai pété les plombs à 21h15... Quand je dis ça c'est juste que je trouve que je ne réagis pas de façon bienveillante et que je me mets la rate au court bouillon( même dans ces cas la on parle de bouffe). Je n'arrive pas à verbaliser tout est colère en moi. Je me connecte sur LC et je lis le billet de clarisse qui parle de son "intégration" de l'eme zen, félicitations encore, je fais donc l'expérience.... J'arrive à me calmer et la des larmes, le chagrin arrive 5s et après apaisement superficiel. Je ne me sens plus en colère, mais je sais qu'il ne faut pas me titiller. J'ai vaguement aperçu l'émotion qui était cachée derrière....mais j'ai pas pu la ressentir. J'imagine que je vais finir par y arriver quand je n'aurais plus peur de la ressentir... Mais c'est ça que je trouve difficile car la defusion fait appel aux ressentis, aux émotions mais quand on ne sait pas quelle étiquette coller sur ce qui nous fait bloquer Ben la défusion ça ne colle pas et on bugge Je suis désolée de raconter ma vie, j'ai des lacunes à l'écrit et les exemples sont plus simples à écrire que les généralités, même si j'ai l'impression de ne pas être claire.( est-ce considéré comme une justification ce que je viens d'écrire?? Car je me fais la chasse aux justifications)

Je vois des enlightenedet desenlightened partout. C'est Versailles !

A toutes les mutilées de l'émotions et qui racontent comment ça se vit du dedans de l'intérieur. Mille mercis, c'est très constructif pour moi de vous lire. J'aimerais justement être en lien avec mon vacarme mental assourdi et j'crois que pour le moment c'est le combo angoisse / maîtrise.

Encore merci, juste merci.

Lavienrose, merci pour cette réhabilitation de la colère ! On se défend souvent de la vivre; dans ma famille, on ne pouvait pas être en colère, c'était déplacé.  Alors que c'est une émotion qui a autant d'importance que les autres.  Comme tu l'as écrit, elle nous permet de nous faire respecter ! N'est-ce pas essentiel !?!

Généralement, la colère que j'éprouve se retourne sur moi-même.  Force est de constater que l'exprimer à la bonne personne, dans de bonnes conditions (sans étrangler et injurier le "responsable" de ma colère wink), me permet de manger moins. Ben oui, on y revient à l'alimentation.  Combien de fois n'ai-je pas mangé plutôt que d'exprimer ma colère à quelqu'un !?!

 

Tu parles de la défusion; je ne l'utilise pas souvent bien que je comprenne son grand intérêt. J'ai le sentiment que c'est particulièrement utile pour des pensées (de sabotage, auto-critiques,...)  récurrentes et bien identifiées.  Dans un premier temps, il s'agit des émotions et ce qui m'a aide bien à les vivre, c'est de me focaliser sur les sensations physiques qu'elles provoquent ! Comme la RPC, on revient au moment présent et on se rattache à des choses précises, concrètes: l'estomac noué, un poids sur la poitrine, la gorge serrée.  Et parfois, tout naturellement, c'est comme une pelote de laine qui se dénoue, on se rend compte qu'on tient un bout intéressant. Une enlightened !

Salut les filles!

Pour alimenter le fil de la discussion, je voulais retranscrire une phrase que j'ai lu hier soir dans le livre L'apprentissage de l'imperfection de Tal Ben-Shahar, recommandé bien sur par une LC wink:

"Après ce que j'ai vécu dans ma petite enfance, j'ai appris à refouler mes émotions, à ne pas montrer que j'avais mal. Il m' a fallu des années pour désapprendre, me débarrasser de cette habitude nocive et m'autoriser à éprouver des sentiments, à assumer mon humanité".

Je pense qu'effectivement des émotions non "assumées" durant la petite enfance peuvent tout à fait ressortir à l'âge adulte et que le refoulement des émotions peut être nocif...

Et je voulais rebondir aussi sur le fait d'être en colère. Je crois que dans ma famille, on ne s'autorise pas à être en colère. La colère, parmi toutes les autres émotions, est mal vue. Elle parait comme inappropriée, inadaptée, malsaine. On préfère l'indifférence ou le mépris face à la colère de l'autre, qui est vu alors comme  quelqu'un d'instable. Je me suis d'ailleurs longtemps considérée comme colérique (caractérielle, comme dirait ma mère, expression qui m'a longtemps marqué et blessé) et je voyais ça comme une tare. Et puis, depuis le travail entrepris avec LC, j'en viens à considérer de plus en plus que je ne suis pas si anormale que ça finalement. Bien sur il y a des colères qui datent de la petite enfance, qui n'ont pas pu être exprimées, qui ont été bafouées ou ettoufées, et qui ressortent aujourd'hui de manière pas très appropriées (bien sur puisqu'elles sont en rapport avec des évènements du passé, non digérés) mais il y en a d'autres qui sont bien légitimes et faire respecter, sans violence, mon intégrité psychique ou physique est tout à fait approprié, pour le coup.

Merci à toutes pour vos réponses!

Noëlle je ne suis malheureusement pas d'un naturel calme et tranquille. En fait j'ai l'impression que j'ai plein d'émotions refoulées ou pas mais que je suis incapable de les comprendre et de les "vivre".

Izabelle je comprend très bien ce que tu veux dire, je commence petit à petit à essayer d'appliquer la défusion (je me suis même surprise à sourire en pensant au "retour de la nulle" l'autre jour) mais j'ai quand même du mal....

En ce moment je suis hyper stréssée par mon boulot, je suis dans le mode "j'aurais jamais du prendre ce boulot", "ma vie est gachée", "j'ai envie de tout balancer", "je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie", "je suis nulle en responsabilité et je n'aime pas ça " et toute ces phrases extrèmes et un peu ridicules avec juste l'envie de me cacher sous ma couette et de ne plus jamais en sortir... Des idées de défusion pour me calmer?

eh bien tu vois, tu as pensée  au "retour de la nulle", cela t'a fait sourire,  c'est le signe d'une défusion réussie !!!!

 

pour tes pensées automatiques concernant le boulot,   le principe c'est toujours, quand elles viennent, d'en prendre conscience,  dans ton cas c'est déjà fait, c'est déjà une grande chose, mais ensuite  de se recentrer sur le MOMENT présent

par exemple, dans le cas de toutes ces pensées,  tu en prends conscience,  tu leur mets une sorte d'étiquette, mentalement,  genre   "sentiment d'incompétence"  et schlack....   étiqueté......

et......... le plus important......   tu les laches  et tu te recentres sur le présent : bruit, sensation, respiration

 

le plus tu le fais, le plus ces pensées là  seront de moins en moins importantes dans ta tête......

 

pour la défusion, elle ne sert pas à se calmer, justement, et c'est là un peu le piège....  on peut être tenté de l'utiliser pour se calmer,  pour que le sentiment d'incompétence soit tout à fait adouci

or dans ce cas là,  au lieu d'acccorder  MOINS d'importance à ses pensées,  on leur en accorde PLUS   en voulant à tout prix agir sur elles

 

disnons que lorsque ces pensées viennent, tu peux les étiquetter  "sentiment d'incompétence"   ou bien  les étiquetter  "l'histoire de l'incompétente irresponsable"   mais ensuite   revenir au présent.....

c'est à dire ne pas rentrer dans une lutte contre elles, une rumination, une volonté de les faire  "se calmer"

 

ce ne sont que des pensées, juste l'histoire de l'incompétente qui vient en toi, ça ne mérite pas que tu lui accordes trop d'attention :  juste la repérer, et arrêter de lutter donc :  ne pas se rassurer, ne pas chercher à la faire disparaitre

laisse-là simplement, cette histoire et recentre-toi sur le présent :  je respire, je sens, j'entends, je suis vivante, je suis là

Webinar & Chats à venir

Date chat
Type de chat
Webinar
Date chat
Type de chat
Webinar