Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

sensation de se priver?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 juin 2013 à 16h

Bonjour  tout le monde!

Il y a une question que je me pose sans cesse et qui me tracasse un peu : est  ce normal d'avoir cette sensation que  je me prive, que je résiste à la tentation? ou devrait-on se sentir épanoui? ... je suis un peu perdue car j'ai quand même l'impression par  moment de suivre un régime ( oh le vilain mot) : cette obligation de pleine conscience en mangeant , cette dégustation que je n'arrive pas à faire ( ahhh la dégustation... beurk), cette petite sensation de tristesse qui traîne la  patte... comme un deuil... qui devrait être fait de l'insouciance en mangeant....

Je suis à côté ou quoi??

Voir le dernier message

Répondre
9 commentaires

Je mets juste un petit mot pour demain venir te répondre et ne pas perdre de vue ce post.

Sujet intéressant et thème qui prend mille formes sans doute

superbe témoignage pour ta victoire hier soir PLEINEDESPOIR , car ça n'était pas gagné d'avance cette soirée, voilà qui doit redonner le sourire :)

Ce sont ces victoires quotidiennes qu'il faut retenir !

Il y a un exercice de Tal B. qui, selon lui, serait l'un de ceux qui nous permet le plus d'être un optimaliste (c'est à dire un perfectionniste positif) : Ecrire un journal de gratitude (ou au moins y penser mais l'écrire est vraiment plus bénéfique).

Chaque jour, on note au moins 5 choses positives de la journée.

Ca peut être les mêmes choses tous les jours ou pas, des choses qui semblent futiles mais qui sont positives pour nous...Cela permet de se rendre compte que des choses positives se passent dans notre vie, et de se concentrer un peu plus sur elles plutôt que sur les aspects négatifs.

Florence S. l'a repris dans son bouquin "3 kifs par jour" et l'a plutôt instauré en tradition familiale au repas du soir.

Je sais pas encore si ça marche, mais c'est un truc sympa à faire je trouve smiley

 

 

Hello, 

je fais écho aux réponses qui te disent que c'est un lâcher-prise, une prise de conscience que cette résistance n'est pas une obligation, mais un truc que tu préfère faire de toi-même pour toi-même parce que manger sans faim ou ne pas manger sans faim, c'est toi qui décide de quand tu le fais ou pas.

Quand je me rends compte que je veux manger un aliment pour des raisons émotionelles alors que je préfèrerai manger cet aliment quand il est au maximum de son goût, je me dis "ok je vais le manger puisque j'en ai si envie, je vais juste attendre d'avoir au moins un vrai petit creux, parce que là c'est émotionnel et ce serait dommage de gâcher le goût".

Alors je respire un grand coup, ou deux, ou trois, généralement ça suffit, sinon je vais faire une pause de respiration de 3 minutes...ou plus si nécessaire.

Et puis si c'est un jour ou ça suffit pas, ou c'est pas ça qu'il faut, mais vraiment un réconfort physique et concret comme un aliment, bah je m'autorise à manger sans faim...parce que l'aliment est moins bon mais que le réconfort est important pour moi à ce moment-là.

Y a des hauts et des bas, mais c'est comme ça. J'accepte que ce soit comme ça pour toute ma vie, et j'accepte d'arrêter de me rendre maleureuse parce que ce midi par exemple j'ai fini mon super bon sandwick falafel alors que j'étais à satiété avant de l'avoir fini et que je fais l'exercice de fractionnement. Bouh c'est pas bien ? Non c'est comme ça c'est tout, na ! devil

Les étapes, j'essaye de les suivre, mais sans me forcer d'une façon qui me ferait craindre ou détester de les faire. En plus c'est dans cet état d'esprit qu'est fait le programme mais nous, les perfectionnistes (?), on croit qu'on doit tout faire parfaitement.

Pour pratiquement chaque étape, au début j'essayais de faire le truc parfait, c'était trop dur et je craquais, alors je le faisais en version "allégée", c'est à dire en version "expérience intéressante sinon agréable". C'est vraiment la dégustation qui m'a déclenché un truc car j'ai décidé de prendre le programme comme un jeu. Et même en version allégée, la dégustation m'a fait réaliser des choses importantes qui me font évoluer.

En plus j'ai vu qu'il y a des gens qui recommencent tout le programme, pour moi ça veut dire : y a pas d'erreurs, y a que des cheminements différents qui t'amènent tous quelque chose. Et si j'ai l'impression d'avoir été légère sur une étape, je pourrais la refaire !

Et autre chose m'a bien aidée : l'apprentissage de l'imperfection de Tal Ben-Shahar. Ecriture fluide et facile à lire, pleins de conseils et temps de pause pour réfléchir à des tas de trucs de ta vie.

 

Bon ceci dit j'attends avec impatience l'étape où on mange des aliments gras et celle de l'eme zen parce-que évidemment je culpabilise encore smiley Mais quand même, je sens un relâchement général, ou plutôt un apaisement depuis quelques temps. Enfin pas tous les jours, comme je te disais, j'ai des hauts et des bas et j'essaye de les accepter.

 

 

 

Hello les filles ,

Merci tout  plein de vos réponses! je suis soulagée de voir que je ne suis pas la seule avec ces senstions bizarres de tristesse et de privation.... et qu'elles sont transitoires...

Bonne expérience hier... où j'ai  été travaersée par une colère monstrueuse en trouvant  chez moi un courrier débile de ma direction... et en plus j'avais faim, mais  faim!!! Une envie de casser la figure à la personne qui m'envoyait ce truc gluant!

Bon... j'ai fait une RPC après avoir envoyés quelques SMS à des super copines qui connaissent ma situation et la directrice en question et j'ai attendu ainsi que la colère tombe pour me préparer un petit souper.... eh bien  figurez vous  que  j'ai dégusté un radis ( suis à l'étape dégustation que je n'aime pas trop...) et que ce radis était succulent ... non mais  vraiment... et puis un deuxième ... et c'était toujours aussi bon , puis  un troisiéme et là .... finie la colère, et réussie la dégustation !

Beau non??? alors que la soirée avait si mal commencé!

J'avais  envie de partager cela avec vous!

cool

C'est une question qui me taraude toujours plus ou moins. Je n'ai pas encore ou pas souvent de plaisir à respecter mes sensations. Donc le plus souvent, j'ai l'impression d'être dans une forme de contrôle, ce qui ne présage pas bien de la suite (= la sortie du contrôle). Je ne t'aide pas beaucoup en disant cela. J'ai l'impression qu'il y a un truc, un déclic, un ressenti... je ne sais quoi... que je n'ai as encore eu. Lâcher l'objectif perte de poids, certainement. Je comprends que ce serait la bonne idée, mais je ne me l'approprie pas. J'imagine que je suis encore très engluée dans les émotions anesthésiées à coup de nourriture. Donc juste je continue, j'attends, j'observe. Et surtout, je lis des témoignages ici de filles qui sont passées à l'étape suivante, qui sont vraiment dans l'écoute et ça, ça donne de l'espoir !

Salut Pleinedespoir,

je comprends ta frustration, mais je ne la partage pas.

Depuis quelques temps je me fiche du résultat. Oui j'aimerais perdre quelques kilos mais je me rends compte que c'est pas ça le problème. Mon problème c'était tout le mal que je me faisais en refusant d'écouter mon corps.

Je mange quasiment deux fois moins qu'avant. Je ne me pèse pas car dès que je me pèse j'ai cette impression de régime que tu décris si bien.

Il faut que tu arrives à lâcher prise, à ne plus avoir peur de grossir (ni de maigrir), et tu pourras enfin écouter ta faim et tes papilles gustatives.

Tu verras alors comme c'est bien de manger sans stress, sans penser à des chiffres qui te hantes et à toutes ces choses négatives.

Bon mon discours fait vraiment hippie cool trop cool mais je me sens zen aujourd'hui désolée! cheeky

Enfin voilà j'essaie d'être sincère, j'espère que ça t'aidera. Je ne te souhaites pas bon courage, car ce n'est pas ça dont tu as besoin, mais juste : pense à toi.

Pleinedespoir, j'ai ressenti ce que tu décris pendant les 2 ou 3 dernières semaines qui viennent de s'écouler ... mais je n'ai pas voulu lâcher prise, car au fond de moi je sais que le parcours sera long et tortueux, mais qu'il n y' a que celui là de valable ... je commence à sortir la tête de l'eau après m'être bien laissée aller côté "bouffe" et avoir fait quelques orgies alimentaires qui m'ont value la prise d'un kilo mais surtout la prise de conscience que manger ainsi ne m'était d'aucun soutien et que je n'y prenais plus plaisir à la longue ..le dernier repas mangé sans faim après un apéro bien trop copieux m'a paru presqu'infame !! VICTOIRE ...

La dessus une petite remise en question de mon mode de vie et de la façon dont les gens qui m'entourent me mangent sans faim eux aussi ... un p'tit pétage de plomb et me voilà remise sur les rails ...pour combien de temps ?? je ne sais pas : j'ai compris que le chemin serait pénible et heureux à la fois ..je suis dans une phase ascendante alors j'en profite ...

Il faut chuter pour se relever grandi ...

Courage, tu vas sortir de cette impasse, il suffit d'y croire.

pleindespoir, je  peux te faire part de mon expérience......

moi aussi j'ai eu ce type de sensation pendant longtemps, et ce n'est plus le cas maintenant

disons qu'en ce qui me concerne, j'avais pris l'habitude de calmer mes émotions en mangeant,  donc le fait de ne plus le faire était un peu vécu, au début, comme une punition, une frustration, une tension

mais avec le temps, et une sorte de détermination à en passer par là, à me confronter à moi-même, ce que je pense, ce que je ressens, même si c'est pas glop et même si c'est pas glorieux, j'ai appris à dédramatiser mes drames intérieurs

du coup, plus besoin de me calmer sans arrêt,  et la frustration de ne plus manger sans faim a fondu comme neige au soleil,  ensuite ça devient juste "normal"  de manger à sa faim

 

tout ça pour dire, moi je ne suis pas devenue insouciante du jour au lendemain, il y a forcément des phases de frustration, de deuil, ou simplement de confrontation à ce qu'on ressent qui ne sont pas forcément plaisante

c'est justement en acceptant ces phases, ces ressentis "moyens" qu'au bout du compte  l'anxiolytique "nourriture" a perdu de son attrait

par contre la gourmandise a repris sa place, en bonne place, c'est même elle qui me guide : garder de l'appétit, profession de foi du gourmand....

 

mais bon la frustration, sensation de se priver, j'ai connu, oui.....   pour moi ce n'était pas tant du au fait de devoir manger à sa faim  qu'au fait de devoir renoncer à  un calme intérieur sempiternel....

 

à +