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Sucres lents/sucres rapides et satiété

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
20 Mar 2012 à 22h

Chers messieurs Apfeldorfer et Zermatti,

il me vient tout soudain une question à propos de notions qui ont bercé mon éducation alimentaire : que dire des sucres lents et des sucres rapides dans les histoires de satiété? Sans parler des graisses, misère. 

Dans mon monde d'avant LC, on m'avait appris que pour éviter de crever de faim une heure après avoir mangé il me fallait manger du pain complet ou des hydrates de carbones complets, bref des aliments peut attractifs à mes yeux de bec à sucre. Les patisseries étaient mal vues parce que pas nourrissantes, pleines de sucre et de graisse. info ou intox?

Si je réfléchis un peu à la lumière des éléments que j'ai engrangés depuis peu, je dirai intox, because oui, dans les patisseries il y a des sucres rapides, mais il y a aussi des graisses et la graisse ça tient au ventre, donc c'est nourrissant, et toc! (mais ce n'est pas très diététique j'en conviens)

En résumé ma question est un peu naïve. J'aimerais bien comprendre comment concillier les notions de diététique et la méthode LC. Pour plus tard, éventuellement, quand j'aurai avancé et que je serai devenue une performante inconsciente (je ne sais plus bien le terme). Aucune envie de contrôle ou de perfectionnisme caché là-derrière. Juste envie de comprendre mieux.

Merci mille fois pour vos lumières et conseils.

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5 commentaires

Par expérience, j'ai faim beaucoup plus tôt après avoir igéré 100 calories de HV que de chocolat. Ce qui tient sans aucun doute à la teneur en matière grasse et glucides des uns et des autres, pour ce que j'en ai compris.

Je réponds à la question des gucides lents ou rapides par un résumé de ce que j'avais écrit dans mon livre, Mangez en Paix!

 

La différenciation entre sucres simples et rapides d’un côté, sucres complexes et lents de l’autre, est aujourd’hui caduque. Le fructose des fruits, par exemple, qui est un sucre simple, se comporte comme un « sucre lent ». Le pain blanc, pourtant composé d’amidon, se comporte quant à lui comme un sucre rapide.

On s’est aussi rendu compte que ce qui importe, ce n’est pas tant la nature du nutriment que celle de l’aliment pris dans sa totalité. On s’est donc mis à distinguer, dans les années 1980, des aliments à index glycémique élevé, dont les sucres passent rapidement dans le sang, et des aliments à index glycémique bas, digérés lentement.

Peut-on se fier aux tables d’index glycémique pour choisir ses aliments ? Pas tant que ça, quand on sait que les modes de préparation et de cuisson influent de façon importante sur l’absorption des glucides en modifiant les caractéristiques physicochimiques des aliments : par exemple, une soupe avec des pommes de terre en morceaux aura un indice glycémique plus bas qu’un potage fait des mêmes pommes de terre réduites en purée !

Et puis, ce qui compte aussi, c’est ce qu’on mange avec sa soupe. Ainsi les lipides contenus dans le fromage qui vient après la soupe diminuent l’index glycémique du repas.

Enfin, n’oublions pas les quantités de glucides consommées, qui ne sont pas prises en considération dans cette affaire d’index glycémique. Certes la purée de pomme de terre et le miel ont tous deux le même index glycémique de 90, ce qui est élevé, mais la quantité de glucides apportée par 100 grammes de miel est nettement supérieure à celle apportée par la même quantité de purée. D’un autre côté, on ne mange le miel dans les mêmes quantités que la purée… Pour corriger cela, certains ont récemment tenté de promouvoir un nouvel outil d’évaluation, la charge glycémique, qui tient compte de l’index glycémique ainsi que de la quantité de glucides présente dans une quantité d’aliment, malheureusement standard.

Quel casse-tête ! Et ce n’est pas fini : car voilà maintenant qu’on constate qu’il faut aussi tenir compte du mangeur : pour un même aliment, la vitesse d’absorption des glucides peut grandement varier d’une personne à l’autre, selon son métabolisme ou son niveau d’activité physique !

 

En définitive, ne ferait-on pas mieux de s’en tenir à quelques règles simples ? On peut ainsi conseiller de préférer les aliments complexes, qui mélangent les glucides avec d’autres éléments, quels qu’ils soient. Voilà qui conduit le plus souvent à cuisiner, c'est-à-dire à ajouter des matières grasses, entre autres choses. Question cuisine, on évitera les cuissons trop poussées, on préférera les aliments qui se présentent en morceaux à ceux qui sont réduits en purée.On peut aussi conseiller de consommer des plats garnis et de faire des repas comportant plusieurs aliments. 

Tout ça pour ça… Ne le savions-nous pas déjà, que faire des repas était une bonne façon de manger? Nos cultures alimentaires, issues de centaines d’années d’expérimentations, ne nous donnent-elles pas le mode d’emploi de la plupart de nos aliments ?

Cher M. Apfeldorfer,

MERCI, MERCI, MERCI!!

Votre réponse confirme ce que je n'osais penser par manque d'info. C'est bien plus compliqué qu'il n'y parait et pas gérable au quotidien si on s'en tient aux index glycémiques. 

Donc en conclusion, je zappe cette doctrine obsolète et je m'en tiendrai dorénavant à cuisiner de bons plats goûteux et variés avec une cuisson qui préserve au mieux les nutriments. Et voilà, basta, pas plus compliqué que ça.

Bonnes fêtes de Pâques à tous.kiss

Bonjour Calico,

Je ne suis pas médecin mais pour moi il est bien intégré que 100 calories de haricots verts = 100 calories de chocolat! C'est la quantité de nourriture qui changera mais l'énergie apportée sera la même. En terme de satiété c'est pareil, si ton corps a besoin de 100 calories pour recharger ses batteries, il les prendra pareil si c'est c'est en chocolat, foie gras, haricots verts ou bifteak! Ce qui change en revanche ce sont les vitamines, nutriments etc... contenus dans les aliments, mais ça n'a rien à voir avec leur valeur énergétique. C'est bien pour ça qu'il faut manger varié, selon ses goûts évidemment, pour éviter les carences en fer par exemple, vitamine etc...

Le reste c'est juste de l'endoctrinement : quel que soit le régime qu'on nous propose, celui qui diabolise les sucres ou celui qui diabolise les graisses, au final ça revient toujours à diminuer la ration calorique. Et c'est pour ça que ça marche! Pas parcequ'on a supprimé une catégorie d'aliments "nocifs"!

Mais je ne suis pas médecin, alors je laisse la parole aux pros smiley

Bonne continuation!

Je rejoins Calico avec cette notion glucides simples/complexes... indice glycémique...Je pense également au "régime" type personnes diabétiques avec la rsacro-sainte ration de féculents...